Pochettes Vinyles Mythiques

[laurich]

ça vous le fait aussi?
A chaque fois qu'il y a un message de JLH, la mise en page est telle que l'on arrive pas à tout visualiser d'un coup!
Ou est-ce que cela vient de toi JLH?

[Baskerville]

Ses scans de pochettes sont en haute résolution et prennent donc de la place.

[JLH]

ça vous le fait aussi?
A chaque fois qu'il y a un message de JLH, la mise en page est telle que l'on arrive pas à tout visualiser d'un coup!
Ou est-ce que cela vient de toi JLH?

Il faut "scroller" sur la droite.

Si la pochette est d'un seul tenant, je la laisse.
Par contre, depuis peu et sur les recommandations de l'administrateur, je fais le recto verso en 2 parties.

J-Luc

[JLH]

LEON REDBONE – 1975 : L' Enigme Redbone


Leon REDBONE est l’exemple même d’une des personnes les plus curieuses dans le monde du rock’n blues des années 70-80.
Il n’a jamais révélé quoique ce soit sur sa vie : ni son vrai nom, ni son origine, ni son âge.
Toujours affublé d’un chapeau, il ressemble à Groucho MARX, avec une grosse moustache, un nez incroyable, et des énormes lunettes.

Apparemment, il est d’origine canadienne, de Toronto, et c’est dans les petits clubs de cette ville que Bob DYLAN (encore lui) le rencontra et voulut le faire signer dans la maison de disques qu’il voulait créer à l’époque, mais qu’il ne créa finalement jamais.

Sa musique est un mélange de rag-time, jazz et vieux blues des années 20. Il s’accompagne à la guitare et d’un orchestre comprenant aussi bien des cuivres, du violon, du banjo ou de la guitare hawaienne. Sa voix est impressionnante.

C’est grâce à Antoine DE CAUNES que j’ai découvert ce musicien atypique fin des années 70 et je possède absolument tous ses disques, une dizaine environ.
REDBONE n’a plus enregistré depuis une quinzaine d’années, mais il continue à tourner dans des petits clubs en Amérique du nord.

La pochette présentée ici, est celle de son 1er album, sorti en 75.
C’est un disque magnifique que je recommande à tout le monde, mais spécialement aux amateurs de jazz.
Les chansons sont toutes très bien interprétées, avec une mention spéciale pour MY WALKING STICK et LULU’S BACK IN TOWN, que je ne me lasse pas d’écouter.

Son meilleur album est à mon avis CHAMPAGNE CHARLIE sorti en 78 ; il a également réalisé un disque de Noël absolument délicieux intitulé CHRISTMAS ISLAND en 89.

Les pochettes de ces disques vinyles sont toutes craquantes, et c’est souvent lui l’auteur des dessins qui y figurent.

J-Luc

[Baskerville]

Quelques précisions sur le personnage grâce à Wikipedia, ici:
http://en.wikipedia.org/wiki/Leon_Redbone

[JLH]

Nouvelle photo et surtout nouveaux commentaires sur PHYSICAL GRAFFITI de LED ZEPPELIN disponibles en page 1.

viewtopic.php?f=7&t=537

J-Luc

[Bigbroz]

Jean Luc, je tiens à te remercier de m'avoir fait découvrir :
- Léon Redbone (On the track) : très sympa,
- Jethro Tull (Minstrel in the Gallery) : j'aime de plus en plus.

[JLH]

Je suis heureux de t'avoir fait découvrir ces 2 albums.

Tu peux acheter également CHAMPAGNE CHARLIE de Leon REDBONE; il est encore meilleur.

Pour JETHRO TULL, en plus du classique mais sublime AQUALUNG, je te recommanderais encore :

SONGS FROM THE WOOD : 1977
HEAVY HORSES : 1978
BURSTING OUT : magistral double album en public (fin 78).

J-Luc

[melomane]

pour Redbone, si je peux me permettre : l'album "Up a lazy river"
(par contre comme disait le roi Arthur "ce qui est chiant c'est qu'elles restent" (les chansons dans la tête ) )

up a laaaaaazy riveeeer...laaa laaa la lèèèère... ha zut, c'est malin

[JLH]

pour Redbone, si je peux me permettre : l'album "Up a lazy river"
(par contre comme disait le roi Arthur "ce qui est chiant c'est qu'elles restent" (les chansons dans la tête ) )

up a laaaaaazy riveeeer...laaa laaa la lèèèère... ha zut, c'est malin

Oui, UP A LAZY RIVER est également superbe, et beaucoup plus récent;
Introuvable en vinyle.

J-Luc

[JLH]

DAVID BOWIE – DIAMOND DOGS - 1974 : Mais Où Est Donc Passé Mick Ronson


Pochette « cultissime » signée Guy PELLAERT, le fameux auteur de ROCK DREAMS, pour un album qui ne l’est pas moins, de David BOWIE, que dis-je de BOWIE, puisque c’est ainsi qu’il signa son album de 1974 : DIAMOND DOGS.

En effet, à aucun endroit sur la pochette, n’apparaît son prénom ; tout est signé BOWIE.

Si l’on remet cet album dans son contexte de l’époque, que peut-on dire?

Fin 73, après la sortie de PIN UPS, son album de reprise, d’ailleurs très mal accueilli, David BOWIE donne, à la fin d’une longue tournée, un concert à l’Hammersmith Odeon de Londres, et choque tout le monde en annonçant qu’il se retire de la scène.

Il dissout ensuite son groupe, les SPIDERS.
Comment peut-on dissoudre un tel groupe après avoir sorti 2 des meilleurs disques des années 70 :
1. ZIGGY STARDUST
2. ALADDIN SANE

Comment peut-on laisser partir un guitariste aussi génial et créatif que Mick RONSON, qui ira se consoler, le temps de quelques albums, avec Ian HUNTER et son groupe MOTT THE HOOPLE ?

Ses adieux à la scène, comme souvent, ne durent pourtant pas longtemps, et cela surtout sous la pression de son manager Tony DEFRIES, bien décidé à gagner le plus d'argent possible grâce à sa star.

A cette époque, Bowie vit avec Amanda LEAR, dont il est tombé amoureux en voyant la pochette de l'album FOR YOUR PLEASURE de ROXY MUSIC.

BOWIE réapparaît donc sur le devant de la scène grâce à un SHOW TV pour la chaîne NBC, « The 1980 floor show », enregistré au Marquee, avec entre autres, la participation de Marianne FAITHFULL sur la chanson I GOT YOU BABY.
Ce show servira de base à l’album DIAMOND DOGS, sur lequel David BOWIE joue lui-même toutes les guitares, tout en essayant de créer le groupe BOWIE en lieu et place des SPIDERS. Seul le pianiste Mike GARSON est conservé.

C’est pour moi, un grand album, peut-être, son dernier.
Il est très « Stonien », notamment sur REBEL, REBEL, qui rappelle SATISFACTION.

C’est surtout son dernier album ROCK, car il va ensuite se consacrer à la soul (YOUNG AMERICANS) puis à la musique électronique (LOW), pour ensuite lorgner sur la disco pure et simple (HEROES et LODGER).
Bref, un enterrement de 1ère classe pour le MAINMAN.

Car en fait, qui écoute encore aujourd’hui toutes ces daubes ?
Les écouter encore, peut se comprendre…mais les apprécier serait un manque de goût évident.

Pour revenir à DIAMOND DOGS, il y a de très bons morceaux là-dessus comme :
1. La chanson titre
2. Le très rock REBEL REBEL
3. Surtout SWEET THING sur lequel BOWIE nous sort des solos de guitare torturés à souhait, prouvant à RONSON, que : Oui, il était bien capable de le remplacer.

Toutefois, BOWIE s’encadrera d’un vrai bon guitariste, EARL SLICK, pour assurer la tournée de l’été 74 aux USA, avec le fameux concert au Tower Theatre de Philadelphie, d’où sont extraits tous les morceaux du Double Live DAVID LIVE, que personnellement, je n’aime pas.

Mais pour revenir à la pochette de DIAMOND DOGS : un petit chef d'oeuvre!
Tout droit inspirée du fameux film de Tod BROWNING : FREAKS.

J-Luc

[laurich]

Qui écoute encore aujourd’hui toutes ces daubes ?
Et bien moi, j'avoue, surtout les albums avant "Youngs americans"
Tiens, et comme tu parles de MOTT THE HOOPLE, écoute donc " Drive On " c'est particulier, mais j'aime bien le réécouter de temps en temps!

[Baskerville]

C’est surtout son dernier album ROCK, car il va ensuite se consacrer à la soul (YOUNG AMERICANS) puis à la musique électronique (LOW), pour ensuite lorgner sur la disco pure et simple (HEROES et LODGER).
Bref, un enterrement de 1ère classe pour le MAINMAN.

Qui écoute encore aujourd’hui toutes ces daubes ?
Les écouter encore, peut se comprendre…mais les apprécier serait un manque de goût évident.

MOI!!

Je laisserai de côté la phrase péremptoire suivante pour souligner que les 3 albums "Low" (1977), "Heroes" (1977) et "Lodger" (1979) sont intitulés "La trilogie Berlinoise".
Que "Low" est composé d'une face B "planante" (pour faire vite!).
La face A est plutôt Rock avec notamment "Breaking glass"
Les 2 autres albums sont rock.
Des guitaristes fameux l'accompagne sur ces disques comme Robert Fripp, Carlos Alomar ou Adrian Belew.
L'album soul "Young Americans" date de 1975. puis "Station to station" en 1976.
Le Bowie "disco" apparait en 1983 avec l'album "Let's dance"
"…put your red shoes and dance the blues…"

[PascalB]

En ce moment j'écoute Bowie at the Beeb, un best-of des sessions BBC de 1968 à 1972, c'est-à-dire un concentré des 5 premiers albums, ceux que je préfère, augmenté de quelques inédits dont une version d'Amsterdam vraiment excellente

Le son est un peu en retrait par moment mais la valeur du "document" nous fait vite oublier ce petit détail

[Baskerville]

augmenté de quelques inédits dont une version d'Amsterdam vraiment excellente

Il existe (à ma connaissance) 2 versions d'Amsterdam (de J. Brel)
Une sur un 45 tours en face B, la face A est Sorrow.
la seconde sur une compil "Next, A tribute to J. Brel"
A mon gout la première est plus tendue.