EAGLES – 1972 : La Mine d'Or De David Geffen
EAGLES – DESPERADO- 1973 : Made In London
EAGLES – ON THE BORDER- 1974 : And Then There Were Five
EAGLES – ONE OF THESE NIGHTS- 1975 : Money, It's A Gas
EAGLES – HOTEL CALIFORNIA - 1976 : Bienvenu A Bel-Air
EAGLES : L'AMERIQUE SUR UN PLATEAU... TOURNE DISQUES »
Pendant des décennies, Hollywood et Los Angeles furent associés uniquement à l’industrie du cinéma, à ses stars, ses palmiers et ses castings de rêve, mais en aucun cas à la musique.
Il y a bien des artistes de jazz qui y enregistrent dans les années 40-50, mais il faut bien reconnaître que le gratin de la musique officie à cette époque sur la côte est et plus particulièrement à NY.
Cependant tout change entre 60 et 65, et certains producteurs comme Phil Spector, suivi par d’autres, commencent à faire venir à LA des jeunes artistes, avides de liberté et de soleil et ayant des idées plein la tête.
C’est ainsi que la Calilfornie devient un foyer d’artistes extraordinaires, pétris de talents, qui envahissent au nord San Francisco et au sud L.A.
Il faut noter la différence importante de culture musicale entre ces 2 villes. San Francisco est le fief des hippies (les fameux « freaks »), où l’on joue ce qu’on appele à l’époque l’Acid Rock, dont des groupes comme Quicksilver, Grateful Dead, Jefferson Airplane, Country Joe ou même Janis Joplin, en sont les principaux acteurs.
La scène musicale de L.A. est complètement différente, bien qu’à cette époque, le côté hippy est également présent chez tous ces jeunes musiciens, poètes, et écrivains qui s'y installent tous dans les canyons avoisinant Los Angeles, et principalement à LAUREL CANYON, véritable paradis sur terre, où l’on trouve des maisons en bois, construites sur pilotis, pour pas cher, où les rues sont immenses sans aucune signalisation et sans feux rouges.
Tout ce beau monde se côtoie et se rencontre dans la célèbre épicerie, « the country shop ».
Tout cela est merveilleusement décrit dans la chanson des DOORS, « Love Street », car MORRISON habite un moment cet endroit, pas loin d’où réside ZAPPA.
La musique de LA est beaucoup plus orientée vers la folk et la country, contrairement à celle de San Francisco, beaucoup plus psychédélique.
Les pionniers de cette musique sont bien-sûr les BEACH BOYS et les BYRDS. Puis toute une armée de musiciens venant de tous les USA et même d’ailleurs se met à jouer cette musique, et c’est ainsi que les MAMA’S & PAPA’S commencent à avoir un immense succès en 1966 dont une des chanteuses, Cass ELLIOT, est une des personnalités de Laurel Canyon.
Tout ces artistes se retrouvent le soir à un seul endroit, le célèbre TROUBADOUR, club qui se situe sur Santa Monica Boulevard, où l’on joue de la musique toute la nuit et où défilent tous les jeunes musiciens voulant se faire un nom et trouver un contrat d’enregistrement avec les majors de l’époque, à savoir WARNER-REPRISE ou ELEKTRA, chez qui officie un fantastique découvreur de talent DAVID GEFFEN.
C’est grâce à son flaire et à sa formidable vision, accompagné de son fidèle Elliot ROBERTS, que naÎt à Los Angeles en 1971, ce qu’on baptise « le ROCK CALIFORNIEN ». Il fonde cette année-là son fameux label ASYLUM.
Bien-sûr, les Byrds, Crosby Stills and Nash, Neil Young ou James Taylor sont au début les précurseurs de cette musique, mais ceux qui mettent cette musique sur orbite sont tous issus du noyau d’artistes de David GEFFEN, en l’occurrence :
Jackson BROWNE, Glenn FREY, John David SOUTHER, Linda RONSTADT, Don HENLEY et bien-sûr la diva de Laurel Canyon, Joni Mitchell, qui signent tous chez ASYLUM.
C’est cette poignée d’artistes qui influencent le nouveau son de la Californie et la musique générée éclipse rapidement celle jouée à San Francisco.
Bien-sûr, il y a d’autres musiciens qui contribuent au son « West Coast » ; on peut citer Ry COODER, Gram PARSONS et ses FLYING BURRITO, POCO, Kris KRISTOFFERSON, Gene CLARK ou Neil YOUNG, mais leur influence reste sans comparaison par rapport aux musiciens de GEFFEN.
Tous ces gens se sont connus au TROUBADOUR ; à ce propos, Linda RONSTADT dit d’ailleurs : « Si on veut se trouver un amant ou un nouveau guitariste, c’est l’endroit idéal ».
C’est là qu’elle y rencontre d'ailleurs Don HENLEY début 69, qui joue alors avec son groupe SHILOH, venu du Texas ; elle lui propose de l’accompagner en tournée.
Glenn FREY qui vient de DETROIT et a travaillé avec Bob SEGER, et John David SOUTHER, l'accompagnent eux aussi.
Ces deux là se connaissent grâce à leurs copines respectives, qui sont sœurs ; ils font ensuite la connaissance de Jackson BROWNE, personnage clé de la scène du Troubadour.
Ils emménagent chez lui un moment et c’est là que les EAGLES sont nés, avec la chanson TAKE IT EASY, composée au piano par BROWNE et bientôt complétée par les paroles de FREY.
Notons que tout le mérite de la formation du groupe EAGLES revient à Linda RONSTADT ; c’est elle qui compléte le groupe avec Bernie LEADON, un ancien des BURRITOS et Randy MEISNER un ancien de POCO. Il faut rappeler que tous les Eagles jouent sur le disque LINDA RONSTADT, paru en 72.
John David SOUTHER, qui reste à tout jamais le 5ème Eagles, n’intégre pas le groupe, mais reste un de leurs compositeurs fétiches. C’est un solitaire et il préfére faire une carrière solo.
EAGLES est façonné entièrement par David GEFFEN, pour gagner des tonnes d’argent ; c’est alors le seul objectif.
Ils créent un son, ils donnent à la jeunesse californienne une image de liberté avec leurs t-shirts délavés et leurs jeans rapiécés, mais l’important pour eux, à part les femmes bien-sûr, reste l’argent.
Leur 1er album, enregistré à Londres et illustré en couverture par une photo du Joshua Tree, est un véritable phénomène en 72 à sa sortie en juillet. Hormis, TAKE IT EASY, dont l’esprit et ses paroles résument le rêve qu’une foule de gens se font alors de la Californie, 2 autres titres propulsent l’album tout en haut du Billboard : WITCHY WOMAN, un rock sensuel aux relents de soul et PEACEFUL EASY FEELING, le prototype de la chanson country rock, bien balancée.
Mais ce n’est pas tout, car il y a sur ce prodigieux disque, 2 ballades exceptionnelles : MOST OF US ARE SAD et TRAIN LEAVES HERE THIS MORNING.
Personnellement, l’intro à la guitare acoustique cristalline de Glenn FREY et Bernie LEADON sur MOST OF US ARE SAD, fait partie de ce que j’ai entendu de plus beau parmi tous mes disques.
Il y a également un rock assez venimeux de Randy MEISNER, TAKE THE DEVIL, qui se termine par un remarquable solo de guitare électrique de Glenn FREY, prouvant ici ses redoutables talents de guitariste.
La machine ASYLUM est ainsi lancée.
Après le succès phénoménal du 1er EAGLES, Joni MITCHELL, de retour d’exil de Colombie Britannique, signe sur le label et enregistre COURT AND SPARK, succès retentissant en 74. Jackson BROWNE sort FOR EVERY MAN, SOUTHER son 1er album solo, et Linda RONSTADT enchaîne les hits avec HEART LIKE A WHEEL, son dernier LP chez Capitol et DON’T CRY NOW.
A cette époque, Linda RONSTADT, avec ses yeux de velours, vit sur un nuage et partage sa vie avec JD SOUTHER, qui lui compose alors un grand nombre de ses tubes.
Hélas pour elle, Joni MITCHELL, élue en 72, « tombeuse de l’année », lui pique SOUTHER ; Linda ne se remet pas de cette déception et devient par la suite boulimique, bien qu’elle sort encore de grands disques comme PRISONER IN DISGUISE et surtout SIMPLE DREAMS en 77, détrônant RUMOURS de la 1ère place des charts en décembre..
En 73, EAGLES repart à Londres afin d’enregistrer son 2ème disque DESPERADO, mais cet album n’a pas du tout le même impact sur le public que le 1er. Il faut quand même préciser que DESPERADO est un concept album, tournant autour de l’idée selon laquelle les Rock Stars sont les hors-la-loi de l’époque. C’est un magnifique album, avec des chansons comme DOOLIN DALTON, SATURDAY NIGHT, TEQUILA SUNRISE, BITTER CREEK ou A CERTAIN KIND OF FOOL, mais hélas sans aucun tube pouvant rivaliser avec TAKE IT EASY.
Personnellement, j’adore cet album et il fait partie de mes préférés; on voit au recto de la pochette une photo, signée Henry DILTZ, des 4 EAGLES, abattus par des chasseurs de prime, gisant par terre entourés par J.BROWNE et JD SOUTHER, jouant les figurants pour l’occasion.
Malgré un accueil mitigé (pas de top 40), EAGLES continue de remplir les salles et reste le groupe le plus populaire du moment.
Fin 73, GEFFEN laisse les EAGLES dans les mains d’un nouveau venu, un imprésario obsessionnel et sans scrupules, Irving AZOFF, dont le but est de se faire encore plus de fric avec le consentement des Eagles.
A ce petit jeu, il veut que son groupe marche sur les traces du géant anglais LED ZEPPELIN qui remplit à cette époque des stades à lui tout seul.
Mais pour jouer dans des stades, il faut que les EAGLES optent pour un son plus rock, et on engage ainsi un 3ème guitariste, Don FELDER, qui arrive à la fin des sessions du 3ème album ON THE BORDER, et qui jouait auparavant dans le groupe de David BLUE, encore un ex de Joni Mitchell.
C'est un disque de transition, mais malgré tout encore un superbe album des EAGLES, avec GOOD DAY IN HELL, un rock flamboyant, sur lequel la guitare de Don FELDER fait des étincelles, ALREADY GONE sur les bases de Take it easy, des ballades comme BEST OF MY LOVE, ou NEVER CRY LIKE A LOVER ; la plus belle chanson restant MY MAN, chantée et composée par Bernie LEADON.
75 est l’année de la consécration pour le groupe avec la sortie de ONE OF THESE NIGHTS en juin, qui a un succès phénoménal. La chanson titre, jouée sur une rythmique mi disco-mi soul, me fait penser au Marvin GAYE de LET’S GET IT ON. Mine de rien, avec ce titre, Eagles est un précurseur du mouvement disco, qui en 75, n’a pas encore explosé, et des groupes comme les BEE GEES ou Les STONES se sont bien inspirés du titre "One of the nights" pour SATURDAY NIGHT FEVER et MISS YOU, ce dernier étant un plagiat pur et simple, mais hélas pour les Stones, beaucoup moins bon.
Les 2 autres titres qui cartonnent cette année-là, sont TAKE IT TO THE LIMIT et LYIN’ EYES, mais on peut citer également le vénimeux TOO MANY HANDS, avec là encore un duel de guitares fantastiques entre FREY et FELDER.
L’album inclue également un long instrumental envoûtant, intitulé JOURNEY OF THE SORCERER, sur lequel Bernie LEADON fait étalage de tout son talent pour le banjo.
Ce disque remet les EAGLES au sommet des charts, mais ce succès est hélas un déclencheur de troubles au sein du groupe. Il y a d’un côté le clan FREY-HENLEY, et de l’autre le clan MEISNER-LEADON et les 2 clans s’opposent de plus en plus violemment. C’est ainsi que LEADON quitte le groupe fin 75.
FREY et HENLEY sont devenus incontrôlables. Ils vivent à présent à BEL AIR dans des villas somptueuses, où ils organisent des parties orgiaques avec toutes les bimbos de Los Angeles qui défilent les unes après les autres, le tout arrosé de Mouton Rothschild qu’on fait venir de France spécialement. La coke est omniprésente, et on peut affirmer que cette drogue, ainsi que l’argent, sont à l’origine de la chute de la musique Californienne après la sortie du monument HOTEL CALIFORNIA, résumant à lui seul ce qu’est devenu la CALIFORNIE à cette époque.
HOTEL CALIFORNIA est un disque miraculeux, et bien que beaucoup de critiques rock parlent de cet album avec dédain, je reste persuadé qu’ils se trompent lourdement et que leur entêtement est à la limite de la faute professionnelle. HOTEL CALIFORNIA est un disque référence, que ce soit au niveau musical qu’au niveau des textes.
Ces critiques qui snobent cet album, sont également ceux qui encensent alors, les RAMONES, les NEW YORK DOLLS ou Elvis COSTELLO : Enorme faute de goût !
Joe WALSH est le nouveau guitariste engagé à la place de LEADON, et son rôle consiste à donner un son plus rock capable de remplir les stades. Il a été le leader d’un trio de hard rock, le JAMES GANG, avant d’entamer une carrière solo sans grande retombée commerciale.
La mission est bien remplie, avec des morceaux comme LIFE IN THE FAST LANE, VICTIM OF LOVE ou PRETTY MAIDS ALL IN A ROW. Je reste toutefois persuadé que Joe Walsh n’est pas fait pour les EAGLES. Leur musique est en effet beaucoup plus fine et subtile que la sienne ; n’est-il pas un guitariste de hard rock à cette époque ?
HOTEL CALIFORNIA sort en décembre 76, et est un véritable tremblement de terre, dans le monde entier, et beaucoup de gens découvrent la musique des Eagles grâce à la chanson titre, toutefois fortement inspirée, pour ne pas dire plus, de WE USED TO KNOW de JETHRO TULL. L'album, considéré comme l'hymne du Rock Californien, continue d'éloigner les Eagles de la country music.
Les titres de l’album sont d’ailleurs révélateurs de la vie que menent alors les Eagles : LIFE IN THE FAST LANE (ou « mener la grande vie »), PRETTY MAIDS ALL IN A ROW (les fameuses soirées à Bel Air), et également NEW KID IN TOWN, titre symbolique sur l’angoisse de n’être plus le meilleur et de se voir un jour détrôné et trouver son maître.
Tout va donc pour le mieux pour les EAGLES, le contrat est rempli : ils sont alors milliardaires, ont les plus jolies filles de LA, vivent dans un luxe sans précédent et leur dernier disque est N°1 dans les charts.
Pourtant, le NEW KID IN TOWN décrit dans la chanson de Glenn FREY, ne va pas tarder à pointer le bout de son nez. En l’occurrence, c’est un groupe d’origine anglaise, un certain FLEETWOOD MAC, qui détrône EAGLES définitivement de son pied d’estale en février 77, avec l' album RUMOURS.
FLEETWOOD MAC, moribond 2 ans plus tôt, a eu la géniale idée d’engager le couple Lindsey BUCKINGHAM-Stevie NICKS, de vrais californiens, auteurs d’un magnifique album sorti en 73 dans l’anonymat le plus complet, intitulé BUCKINGHAM NICKS. Ce disque est une formidable introduction à ce que va devenir FLEETWOOD MAC, avec ces 2 musiciens.
Evidemment, l’arrivée au sommet de RUMOURS déplaît fortement aux Eagles et à Don HENLEY en particulier. Intrigué et subjugué par Stevie NICKS, il la contacte par téléphone et devient rapidement son amant, après que celle-ci ait quitté Buckingham. Leur liaison est dévastatrice pour S.NICKS, qui tombe alors enceinte, mais HENLEY lui impose d’avorter ; ce qu’elle fait la mort dans l'âme. Elle parle de cette triste histoire dans la chanson SARA sur l’album TUSK. Elle n’a jamais eu d’enfant.
Après la gigantesque tournée de 77 ayant suivi la sortie d’HOTEL CALIFORNIA, Randy MEISNER quitte le groupe, suite à une bagarre avec Glenn FREY, devenu de plus en plus despotique et ingérable.
C’est Timothy SCHMIT qui le remplace, alors qu’il a déjà pris la place de Meisner lorsque celui-ci avait quitté POCO quelques années plus tôt.
Le groupe subit à l’époque une pression incroyable de sa maison de disque pour sortir un nouveau disque. Celui-ci est annoncé pour mi 78, puis repoussé fin 78. On apprend alors que l’album sera un double album, puis le projet est repoussé une nouvelle fois.
Lorsque THE LONG RUN paraît enfin en septembre 79, le double album se transforme en fait en un simple album, à la pochette toute noire, et il faut bien l’avouer, très décevant.
Le groupe a en fait une peur viscérale de composer le successeur d’HOTEL CALIFORNIA et sait très bien qu’il n’arrivera pas à surpasser le niveau d’un tel succès planétaire.
En plus, la coke fait des ravages au sein du groupe et de son entourage et cela n’arrange rien. L’inspiration s’est tarie, l’envie n’y est plus. Le disque n’a pas l’étincelle créative du précédent et c'est le début du déclin pour EAGLES, un peu le même genre de mésaventure qui arrive à LED ZEPPELIN avec le désastreux IN THROUGH THE OUTDOOR, sorti un mois seulement avant THE LONG RUN.
De THE LONG RUN, on peut ressortir 2 bons titres, KING OF HOLLYWOOD et I CAN’T TELL YOU WHY. Le reste de l’album est presque du remplissage et se termine sur SAD CAFE, sur lequel le groupe évoque le club où tout a commencé 10 ans plus tôt, le TROUBADOUR.
Le groupe fait une dernière tournée à travers les USA et sort un double live fin 80, puis se sépare sans que rien ne soit jamais annoncé officiellement dans la presse.
Les carrières solos des membres du groupe n’ont évidemment pas le succès escompté, comme pratiquement toutes les carrières solo d’ailleurs. Seul Don HENLEY signe des titres potentiellement dignes du niveau des Eagles, dont un en particulier sorti sur son 2ème disque solo en 84, « Building the perfect beast » ; la chanson s’appelle « BOYS OF SUMMER » et c’est un véritable petit bijou californien, qui aurait pu figurer sur un disque du groupe.
Comme les DOORS sont le groupe américain des sixties, EAGLES est, sans contestation aucune, celui des seventies et reste à jamais le groupe ayant su allier la country au rock, autour de superbes mélodies, tout en restant toujours novateurs en y ajoutant des touches soul ou gospel, sans jamais renier ce son nouveau qu’il a su créer au tout début des années 70, et avec toujours cette nonchalance légendaire qui les caractérise.
DESPERADO a été longtemps mon album préféré du groupe, mais avec le recul du temps, je trouve que leur 1er LP est bien leur meilleur.
En plus des Eagles, voici une liste d’albums représentatifs de l’âge d’or du Rock Californien :
THE MAMAS & THE PAPAS : If You Can Believe Your Eyes and Ears / 1966
CROSBY STILLS & NASH : 1st LP / 1969
JAMES TAYLOR : Sweet Baby James / 1970
JOHN PHILIPPS : The Wolfking of L.A. / 1970
FLYING BURRITO BROS (avec Gram Parsons) : The Gilded Palace Of Sin / 1969 et Burrito Deluxe / 1970
FLYING BURRITO BROS (sans Gram Parsons) : The Flying Burrito Bros / 1971
GENE CLARK : White Light / 1971
LITTLE FEAT : Dixie Chicken / 1973
RY COODER : Into The purple Valley / 1972
AMERICA : Home Coming / 1972 et HAT TRICK / 1973
JOHN DAVID SOUTHER : Black Rose / 1976
STEELY DAN : The Royal Scamm / 1976
POCO : Rose of Cimaron / 1976
JONI MITCHELL : Ladies from the Canyon / 1970 Blue / 1971 Court and Spark / 1974 et The hissing of the summer lawns / 1975
FIREFALL : Luna sea / 1977 et Elan / 1978
JACKSON BROWNE : Late For The Sky / 1974 et The Pretender / 1975
CARLY SIMON : No Secrets / 1972
FLEETWOOD MAC : Fleetwood Mac / 1975 et Rumours / 1977
BUCKINGHAM NICKS / 1973
LINDA RONSTADT : Heart Like A Wheel / 1974 et Simple Dreams / 1977
WARREN ZEVON : 1st LP / 1976 et Excitable Boy / 1978
RICKIE LEE JONES : 1st LP / 1979
J-Luc

Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...