Pochettes Vinyles Mythiques

[JLH]

Scans entièrement refaits et commentaires ajoutés :

ALICE COOPER - Killer - 1971

J-Luc

[JLH]

Commentaires et photos ajoutés sur :

BLACK SABBATH - Vol. 4 - 1972

J-Luc

[Vincent B]

RAINBOW – LONG LIVE ROCK’N ROLL : Dernier album avec Ronnie James DIO

Cet album de RAINBOW sorti en 78, marque la fin de la collaboration de RAINBOW avec son chanteur emblématique Ronnie James DIO.

Le départ du chanteur fut d’autant plus surprenant, que le groupe était alors à son zénith et venait d’enchaîner 2 albums essentiels, RISING et ON STAGE (Voir chroniques ici même).
Mais Ritchie BLACKMORE, le patron despote du groupe, avait décidé de changer de cap après l’enregistrement de LONG LIVE ROCK’N ROLL, et de s’orienter vers un Hard Rock plus commercial, visant à toucher le jeune public américain. Et on ne contredit pas Ritchie BLACKMORE, sous peine de licenciement immédiat.
Pourtant cette fois, ce fut DIO qui décida, de lui-même, de quitter le groupe début 79, après la tournée ayant suivi l’album, prétextant que l’orientation musicale choisie ne lui convenait pas.
Il faut dire que DIO a toujours été branché par un Hard Rock grandiloquent, proche du rock symphonique à connotation classique avec des textes très lyriques basés sur des légendes médiévales, pas toujours du meilleur goût d’ailleurs.
Il ne tarda pas à être enrôlé par BLACK SABBATH pour remplacer Ozzy OSBOURNE, et la sortie de l’album HEAVEN AND HELL, en 80, est la continuité directe de RISING et LONG LIVE ROCK’N ROLL. L’album est certes remarquable, mais il faut bien reconnaître, qu’à l’époque de sa sortie, les fans de BLACK SABBATH, eurent bien du mal à le considérer comme du vrai Black Sabbath. On aurait cru plutôt un album de RAINBOW avec Tony IOMMI à la guitare en lieu et place du maître incontesté, Ritchie BLACKMORE.

Après le départ de DIO, BLACKMORE essaya de renouer avec Ian GILLAN, mais celui-ci, pas fou et se remémorant les galères de la fin de DEEP PURPLE Mark 2 en 73, refusa sèchement l’offre. RAINBOW engagea alors un illustre inconnu Graham BONNET, qui chantait d’ailleurs fort mal, et sortit un album déconcertant fin 79, DOWN TO EARTH.
Ce fut le début de la fin de RAINBOW, qui ensuite, changea encore de personnel et perdit peu à peu la confiance de ses fans, jusqu’à 1984 où BLACKMORE et GILLAN décidèrent de reformer DEEP PURPLE Mark 2, avec la sortie du remarquable PERFECT STRANGERS.

L’enregistrement de LONG LIVE ROCK’N ROLL fut des plus compliqués. Commencé début 77 après la fin de leur tournée au Japon, ils s’installèrent au Château Hérouville en France. Mais très rapidement, Jimmy BAIN, le bassiste, jugé trop lent, et surtout Tony CAREY, leur sensationnel claviériste, furent remerciés.
Afin de continuer les sessions, BLACKMORE assura lui-même les parties de basse et c’est Mark CLARKE qui fut engagé pour remplacer CAREY et assurer la production de l’album.
Pendant ce temps, ils travaillèrent sur la sortie du double live ON STAGE, extraits de concerts en Allemagne et au Japon fin 76, qui sortit en juillet 77.
A Herouville, ça ne se passait pas bien du tout avec CLARKE qui fut à son tour remercié. Il fut décidé de repartir en tournée afin de promouvoir ON STAGE de septembre à novembre 77. Ce sont David STONE et Bob DAISLEY (Futur Ozzy OSBOURNE Band) qui furent engagés pour compléter la formation. La tournée fut un désastre à cause des sautes d’humeur et quelques faits d’arme de Blackmore en personne : Bagarre avec le service d’ordre, Humiliation du promoteur de la tournée au Pavillon de Paris exhibé nu au dessus de la scène etc… Cela se termina par une arrestation de BLACKMORE en Autriche, qui passa une nuit en prison. Cela ne les a pas empêchés de se produire à Munich en octobre 77 pour un concert filmé pour l’émission ROCKPALAST, et il existe d'ailleurs un DVD et un double CD de ce concert.

La tournée terminée, il fallut terminer le 3ème album, en pleine gestation, et les 5 membres retournèrent à Herouville pour finir les partie de basse et de claviers avec les 2 nouveaux membres, qui en fait, ont toujours été considérés par le noyau dur de Rainbow, à savoir, BALCKMORE / DIO / POWELL, comme des intérimaires.

L’album sortit en avril 78 avec une pochette couleur « tabac », largement inspirée par celle de DRAW THE LINE d’Aerosmith, sorti 6 mois plus tôt.
C’est un excellent album, avec de grands titres comme GATES OF BABYLON, KILL THE KING, mais également et surtout THE SHED et l’hymne absolu LADY OF THE LAKE.

Contrairement à RISING, sur lequel la 2ème face ne contenait que 2 très longs morceaux, LONG LIVE est construit différemment et laisse place à des titres punchy à souhait avec des mélodies simples et efficaces et des refrains destinés à faire chanter les kids à leurs futurs concerts.

Ainsi, LADY OF THE LAKE est royal ; on ne se lasse pas d’écouter cet hymne et Ronnie DIO fait étalage de tout son talent de chanteur avec sa voix puissante et lyrique à la fois.
C’était à cette époque, incontestablement l'un des meilleurs chanteurs du circuit. Sa voix était presque irréelle et je me souviendrai toujours du jour où je l’ai écouté pour la 1ère fois sur l’album RISING et le terrifiant morceau d’ouverture TAROT WOMAN. Ce type emmenait le Hard Rock dans une autre dimension, et Ritchie BLACKMORE, qui en était conscient, n’aurait jamais du s’en séparer. C’est tout de même à cause du talent de DIO qu’il avait plaqué DEEP PURPLE en avril 75.

THE SHED est l’autre très grand moment du disque avec sans doute, l’un des meilleurs solos de BLACKMORE jamais exécutés, placé en debut de morceau, rappelant un peu son travail sur MISTREATED sur l'album BURN. C’est sidérant de classe et d’inspiration. Ce gars m’étonnera toujours. Son jeu est d’une finesse et surtout d’une maîtrise absolue. C’est impressionnant de le voir jouer tant il se balade sur son instrument avec une facilité déconcertante.
C’était sans doute le meilleur guitariste avec Page, Zappa et Schenker, qui officiait à cette époque.

GATES OF BABYLON est le morceau exotique du disque, avec ses accents orientaux et arabisant et toujours la guitare omniprésente et surtout la voix de DIO qui supporte tout le poids de la mélodie et du refrain.

KILL THE KING est également un titre épique, qu’ils avaient utilisé comme chanson d’ouverture pendant les 2 dernières tournées. Un petit bijou d'énergie brute.

La seule fausse note du disque est RAINBOW EYES, qui s’étire sur 7 mn, et qui au final s’avère un peu sirupeux. Le chant de DIO, très doux ici, fait lourdement pensé à celui de David BYRON d’URIAH HEEP. Mais la mélodie est tout de même très belle à écouter.

Le groupe repartit ensuite en tournée aux USA et dans le monde entier, et c’est fin 78 que l’on apprit le départ de Ronnie James DIO. Ce fut un véritable choc, car le groupe, sans son chanteur emblématique, ne retrouva jamais le niveau de ses 3 disques initiaux, et perdit ses valeurs dans la folle aventure du Heavy Metal du début des années 80, genre très bien explicité dans le film parodique, SPINAL TAP.

J-Luc

Faudrait juste enlever le commentaire sur Graham Bonnet : c'est gratuit et perso je ne partage pas... Il suffit d'écouter l'album qu'il a fait ensuite avec Michaël Schenker pour s'en convaincre

[JLH]

Faudrait juste enlever le commentaire sur Graham Bonnet : c'est gratuit et perso je ne partage pas... Il suffit d'écouter l'album qu'il a fait ensuite avec Michaël Schenker pour s'en convaincre

J'ai quelques anecdotes sur Graham BONNET :

J'ai vu ce mec en concert à Strasbourg avec RAINBOW début 80; il a massacré toutes les anciennes chansons de RAINBOW à un tel point, que même un sourd aurait hurlé.

Lorsqu'il a joué avec SCHENKER sur l'album ASSAULT ATTACK en 82, les chansons étaient au niveau, mais franchement, je pense que BONNET ne les a pas mises en valeur comme l'aurait fait Gary BARDEN, son prédecesseur au sein du MSG.
Enfin, lorsqu'il s'est agi de tourner avec SCHENKER, il était tellement saoûl un soir sur deux, qu'il a trouvé le moyen lors d'un concert d'annoncer au public que le mec qui faisait les solos de guitare, ce n'était pas SCHENKER mais Steve CASEY, un musicien de sessions, qui était placé derrière le rideau et qui officiait à sa place.
Evidemment, il a été viré.

Ensuite, il a formé ALCATRAZZ avec Yngwie MALMSTEEN sur le 1er Lp, puis Steve VAI sur le 2ème.

Mais décidèmment, je n'aime pas du tout ce chanteur.

J-Luc

[Vincent B]

J'avais entendu parler de ses problèmes de boisson mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Dommage car je le trouve dément sur Assault Attack. Et je comprends qu'il détone un peu face à un Gary Barden. Un peu comme un Coverdale prenant la place de Ian Gillan. Pourtant le Live in London est juste grand !

[JLH]

J'avais entendu parler de ses problèmes de boisson mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Dommage car je le trouve dément sur Assault Attack. Et je comprends qu'il détone un peu face à un Gary Barden. Un peu comme un Coverdale prenant la place de Ian Gillan. Pourtant le Live in London est juste grand !

Personnellement j'ai adoré ASSAULT ATTACK, car à l'époque j'étais un "frapadingue" de SCHENKER, et j'ai écouté cet album des dizaines de fois.
J'étais tout de même un peu frustré du chant de Graham BONNET, que je n'avais déjà pas du tout aimé sur le disque DOWN TO EARTH qu'il avait fait avec RAINBOW.
J'ai toujours pensé que si SCHENKER avait pris un chanteur du calibre de DIO, RODGERS ou Phil MOGG, cet album aurait été fantastique, car il y a de grands morceaux dessus.

Pour revenir à COVERDALE à la place de GILLAN, bien qu'étant inconnu à l'époque de son embauche au sein de PURPLE, Coverdale avait déjà une voix hors du commun, et son adaptation a été des plus rapides, comme le témoigne l'album BURN, qui était une totale réussite, de même que LIVE IN LONDON, dont tu parles.

Je pense que l'erreur faite par PURPLE à cette époque, c'est d'avoir partagé les vocaux de COVERDALE avec Glenn HUGHES, le bassiste, qui lui, n'avait pas le même niveau et a un peu contribué à la défection de Ritchie Blackmore après la sortie de STORMBRINGER en 74.

J-Luc

[Vincent B]

Moi aussi frapadingue de Schenker ! Mais aujourd'hui c'est lui qui a un problème avec la bouteille. Dommage, ce mec a un vrai feeling (cf Strangers in the Night de UFO et bien sûr One Night at Budokan).
PS : on commence à être franchement hors sujet sur ce post

[troubadour]

Moving Sidewalks, 99th floor.




Pourquoi posté dans pochettes vinyl mythiques?
Parce qu'il s'agit du premier groupe de Billy Gibbons, fondateur plus tard de zz tops !
Et aussi parce que c'est un très bon album rock-psyche!

[JLH]

Les MOVING SIDEWALKS m'ont donné envie de réécouter les 6 premiers LP de ZZ TOP, dont celui-ci:

Fandango

Les scans ont été refaits et complétés; la pochette est ainsi dans son intégralité.
Commentaires à suivre.

J-Luc

[JLH]

Scans refaits et complétés. Pochette intégrale

BAD COMPANY - Burnin' Sky

J-Luc

[JLH]

MICK TAYLOR – 1979 : Hommage au « lead guitare » des Stones

Mick Taylor est essentiellement connu pour avoir été le guitariste des Stones de 69 à fin 74.
Avant cela, sa carrière avait commencé au sein des BLUESBREAKERS de John Mayall en 1967, au sein desquels, il avait remplacé Peter GREEN parti former FLEETWOOD MAC.

C’était la période du Blues Boom en Angleterre, et la performance de TAYLOR sur l’album de Mayall, BLUES FROM LAUREL CANYON sorti en 68, en impressionna plus d’un, dont Keith RICHARD.
A cette époque, les STONES après 3 ans d’inactivité scénique, due à d’invraisemblables déboires avec la justice anglaise, avaient décidé de tourner à nouveau et préparaient une immense visite des USA, prévue d’Octobre à décembre 69.
Or leur problème majeur consistait à écarter du groupe Brian JONES, qui depuis 2 ans déjà, était complètement déconnecté des activités du groupe. Son rôle à l’époque se résumait à quelques interventions sur leurs disques, grâce notamment à ses nombreuses aptitudes instrumentistes, telles que l’accordéon, le sitar, sans oublier les instruments marocains.
Mais au niveau compositions, son rôle était devenu inexistant ; de plus, il aurait été incapable d’assurer une tournée complète sans faire faux-bond comme il en avait pris l’habitude.
Brian JONES fut donc viré des Stones en mai 69, et c’est Mick TAYLOR qui prit sa place.

Taylor était tout juste âgé de 20 ans, mais son jeu de guitare était déjà lumineux et brillant.
Sa sensibilité mélodique, sa magnifique façon de soutenir les notes et le son merveilleux qui sortait de sa Gibson Les Paul, avaient fini de persuader Keith RICHARD, qu’il était bien le guitariste qu’il fallait aux STONES.
Mick TAYLOR avait en plus des aptitudes à la slide qui sidéraient Keith, et lorsqu’il jouait LOVE IN VAIN, il se dégageait de sa guitare une intense et profonde émotion.

Et l’association marcha à merveille pendant 5 ans. Durant cette période bénie, les Stones allaient sortir tous leurs chefs d’œuvre.
Mais c’est pendant l’enregistrement de STICKY FINGERS et EXILE ON MAIN STREET que la collaboration de Taylor avec Keith devait atteindre des sommets inégalés.
Il faut absolument noter que Mick TAYLOR était devenu le « lead guitare » du groupe avec l’entière approbation de Richard, qui à cette époque, changea sa façon de composer et essaya de trouver des thèmes sur lesquels il était convaincu que le jeune prodige allait leur donner quelque chose de grand.
Les concerts des Stones devinrent grandioses et pour s’en rendre compte, il suffit d’écouter ce que fait Mick TAYLOR sur les disques, LADIES AND GENTLEMEN (US 72), et surtout THE BRUSSEL AFFAIR (73), sur lesquels il offre des versions dantesques de GIMME SHELTER, MIDNIGHT RAMBLER, LOVE IN VAIN et TUMBLING DICE.
Je n’ai jamais entendu de meilleures versions de TUMBLING DICE que celle jouée à Bruxelles en octobre 73 ; ça reste mon morceau fétiche des Stones.

Sur l’album IT’S ONLY ROCK’ROLL, sorti en 74, son jeu de guitare est tout simplement prodigieux sur FINGERPRINT FILES et TIME WAITS FOR NO ONE. Sur ce dernier, il joue ce qu’il a fait de mieux avec les Stones et il nous sort le solo des « étoiles ».La sensibilité de son jeu rappelle le final de CAN’T YOU HEAR ME KNOCING sur l’album STICKY FINGERS.
Ce seront hélas ses dernières contributions au groupe, puisqu’il quittera les Stones en décembre 74, à la surprise générale, alors que le groupe devait entrer en studio à Munich pour y enregistrer BLACK AND BLUE, mais également préparer la méga tournée américaine de 75.
Ce départ consterna Mick JAGGER et Keith RICHARD, qui avoue dans son livre LIFE sorti en 2011, n’avoir jamais connu les raisons réelles de son départ.
Pour lui, la seule façon de quitter les STONES, c’était « les pieds devant ».

Il est envisageable de penser que la vie infernale des Stones à l’époque, tous les problèmes avec la justice liés aux abus de drogues de K.Richard, aient contribué à dégoûter Mick Taylor de rester plus longtemps au sein des Stones. Il se sentait également quelque peu frustré de la piètre reconnaissance du groupe à l’égard de sa contribution sur les chansons des Stones.

Toujours est-il que malgré ses intentions de se lancer dans une carrière solo, il faut bien reconnaître qu’il resta absent de la scène pendant plus de 4 ans.
A mon sens, c’est un réel gâchis, car c’est à l’époque où il jouait le mieux et que son jeu était diaboliquement inspiré, qu’il s’est retiré du circuit, sans réels projets, malgré quelques concerts en 75 avec Jack BRUCE, sans lendemain.

Toutefois, début 79, des bruits circulaient que Mick TAYLOR était de retour aux affaires et allait enfin sortir son 1er album solo. J’ai attendu ce disque toute l’année, tout comme l’album de Led Zeppelin. Et oh surprise, l’album est sorti le même jour que celui de Zeppelin : le 16 aôut.
Si je fus horriblement déçu par celui de Zeppelin, je fus au contraire enchanté par ce 1er effort en solo de mon guitariste fétiche. Je l’attendais depuis si longtemps celui-là que je l’ai dégusté à volonté de longues semaines durant.
C’est un disque que j’adore encore aujourd’hui, un peu comme celui de Clapton, NO REASON TO CRY.

On y trouve des invités vedette, en les personnes de Lowell GEORGES et Pierre MOERLEN.
C’est un disque très varié, et les morceaux chantés par Mick lui-même sont inspirés du rock californien style Fleetwood Mac comme LEATHER JACKET qui ouvre la face A, ou SW5 sur la face B.
On y trouve également le sensationnel ALABAMA et son intro acoustique, suivi d’un solo lumineux à la slide, qui nous fait penser à LITTLE FEAT et Lowell GEORGE, qui joue d’ailleurs sur le morceau GIDDY-UP, un instrumental de la face B, remarquable également.

Bien-sûr, l’hommage à John Mayall sur SLOW BLUES est évident : un morceau super cool avec une basse faramineuse à la Jaco Pastorius (ce n’est pas lui qui joue) et une impeccable partie de piano. Un grand titre.
BABY I WANT YOU sort tout droit de Peter FRAMPTON et son BABY I LOVE YOUR WAY.
C’est cool, c’est frais, impeccablement joué et toujours ces parties de guitare sidérantes, qui ici rappellent le grand Robbie ROBERTSON du BAND.
BROKEN HANDS, qui clôture la face A, est du Rock Stonien pur jus, avec le son si caractéristique des guitares, et fait penser à HAPPY ou HAND OF FATE.

La face B est un peu plus faible, du fait d’un long morceau planant divisé en 2 titres qui s’enchaînent, SPANISH et A-MINOR, et qui rappelle le groupe GONG de Pierre MOERLEN avec lequel Mick TAYLOR a joué la même année sur le fantastique DOWNWIND (pour ceux qui ne connaissent pas, procurez-vous ce disque).

Le disque fut très bien accueilli par la critique, mais hélas fut sans lendemain. Je ne sais même pas si TAYLOR a tourné pour promouvoir son disque.
Il rejoua avec John MAYALL en 82 et 83, et j’ai eu l’occasion de le voir jouer à Strasbourg à cette époque. Mais ce concert ne m’a pas marqué.

Depuis, il n’a plus fait grand-chose, quelques parties de guitares sur 2 disques moyens de Dylan dont INFIDELS, puis quelques apparitions sur scène au côté des Stones quand ceux-ci daignent l’inviter, comme ce fut le cas récemment pour leurs concerts à HYDE PARK, là où justement tout avait commencé pour le jeune Mick TAYLOR un certain jour de juillet 69 aux côtés des Stones pour la 1ère fois.

Keith RICHARD ne s’est jamais remis de son départ…les Stones non plus.

J-Luc

[JLH]

Toutes les pochettes ont disparu, à part celles en recto-verso !

A votre avis, c'est quoi ?
Problème de serveur chez l'hébergeur ou Censure?

J-Luc

[Ricou44]

J'ai l'impression que les images ont disparu sur l'hébergeur.

J'ai eu ce message en cliquant sur une "image" :

"Warning: getimagesize(http://nsm05.casimages.com/img/2012/10/ ... 456148.jpg) [function.getimagesize]: failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 404 Not Found in /usr/share/php5/commonfonc.php on line 48
Zappa_Hot"

[JLH]

J'ai l'impression que les images ont disparu sur l'hébergeur.

J'ai eu ce message en cliquant sur une "image" :

"Warning: getimagesize(http://nsm05.casimages.com/img/2012/10/ ... 456148.jpg) [function.getimagesize]: failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 404 Not Found in /usr/share/php5/commonfonc.php on line 48
Zappa_Hot"

Ils ont un problème chez l'hébergeur "casimages" : 2 serveurs sont tombés.
Ils sont en train de réparer.
A mon avis, ça doit être sérieux.

J-Luc

[CME]

Sais-tu que tu vas sensiblement influence les ventes du "jeune" Mick ?

PS : quand les Stones "daignent" l'inviter... c'est lui qui se barre et ils ont un peu d'ego ces gens-là...