Pochettes Vinyles Mythiques
- nicolas
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Pochettes Vinyles Mythiques
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Modifié en dernier par nicolas le 24 nov. 2013, 16:31, modifié 1 fois.
- JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
LOU REED – CONEY ISLAND BABY – 1976 - L'album de la Rédemption
CONEY ISLAND BABY est un disque à part dans la discographie de Lou REED.
Tout d’abord, il fut très bien accueilli par la critique, et c’est déjà un succès en soi quand on connaît la dureté de la presse à son encontre à cette époque.
Il faut dire que Lou REED s’est mis dans une situation très inconfortable depuis quelques années vis-à-vis de la presse et de son public.
Il traverse une grave crise personnelle : il a divorcé de sa femme Bettye, et vit avec un transexuel d’origine Mexicaine, nommé Rachel. C’est elle qui est au verso de la pochette de SALLY CAN’T DANCE.
Il n’a pas supporté que son disque fétiche, BERLIN sorti en 73, a fortement déplu à la critique américaine (en Europe, il fut N°6 des ventes), en qualifiant l’album de « musique déprimante ». Il est vrai que BERLIN était tout sauf la suite que tout le monde attendait après le succès phénoménal de TRANSFORMER.
Pendant les 2 années qui ont suivi, Lou REED a passé son temps à se venger de la critique et de son public, en sortant 3 disques dont un en public, ROCK AND ROLL ANIMAL, sur lequel il s’essaie au Hard Rock, musique très en vogue à l’époque, SALLY CAN’T DANCE et surtout METAL MACHINE MUSIC, double album regroupant 4 morceaux instrumentaux de 16 mn chacun, où on n’entend que des bruits de guitare distordus.
A propos de ce dernier disque, Lou REED, alors en plein conflit contractuel avec son label RCA, disait lui-même :
« Je vous conseille de ne pas acheter ce disque. Ces connards se sont plantés, ils ont gravé quatre fois la même face. »
Toujours est-il que Lou REED multipliait les agressions verbales envers Denis KATZ son manager et avocat, et envers sa maison de disque RCA.
Mais ce qui a mis le feu aux poudres, s’est passé pendant la tournée mondiale courant 75. En Nouvelle Zélande, Lou REED est incapable de monter sur scène suite à sa consommation démentielle de « speed ». Le public attend, et le groupe ne le voyant pas revenir, joue sans lui, et c’est Doug YULE, son ancien compère du VELVET revenu dans son groupe à cette époque, qui chante à sa place.
Lou REED est dans une colère noire ; il annule la tournée, vire sur le champ Doug YULE et repart à New York.
Hélas pour lui, RCA lui réclame alors 600000 dollars, qu’il n’a pas, et refuse de continuer à le produire.
Obligé de vendre son appartement, Lou ruiné, est contraint de négocier avec RCA, qui l’oblige à sortir rapidement un album « commerciable ». En échange, il reçoit 15 dollars par jour et une chambre dans un petit hôtel à Manhattan.
C’est ainsi que commence l’enregistrement de ce qui allait devenir CONEY ISLAND BABY, considéré par ceux qui apprécient sa musique, comme son meilleur album.
Lou REED, comme au bon vieux temps du Velvet, s’occupe de tout et personne ne lui dicte quoique ce soit.
L’album est écrit en un temps record et sort au tout début de 76.
A mon sens, c’est un album MAGISTRAL.
Le son et l’ambiance du disque sont à l’apaisement. On sent Lou REED, sûr de lui, accompagné par un très bon groupe, et les compositions sont toutes d’un très haut niveau.
Les textes sont très personnels, comme sur la sublime chanson titre, sur laquelle sa voix est naturelle et détendue.
On trouve également l’irrésistible CHARLEY’S GIRL que l’on peut écouter et réécouter sans jamais se lasser. Le rythme de cette chanson est à tomber.
Figure également le très noir KICKS, inspiré des grands textes morbides du VELVET. Autre très grand moment de l'album.
Le reste est tout aussi accrocheur, avec des titres comme NOBODY’S BUSINESS, le très entrainant OOOH HH BABY, ou le mélancolique SHE’S MY BEST FRIEND, sans oublier A GIFT, une très jolie chanson.
La pochette de l’album est à l’avenant de la musique proposée : Calme, apaisée et superbe.
La presse du monde entier applaudit l’album, qui reste à ce jour son seul chef d’œuvre reconnu.
J-Luc


CONEY ISLAND BABY est un disque à part dans la discographie de Lou REED.
Tout d’abord, il fut très bien accueilli par la critique, et c’est déjà un succès en soi quand on connaît la dureté de la presse à son encontre à cette époque.
Il faut dire que Lou REED s’est mis dans une situation très inconfortable depuis quelques années vis-à-vis de la presse et de son public.
Il traverse une grave crise personnelle : il a divorcé de sa femme Bettye, et vit avec un transexuel d’origine Mexicaine, nommé Rachel. C’est elle qui est au verso de la pochette de SALLY CAN’T DANCE.
Il n’a pas supporté que son disque fétiche, BERLIN sorti en 73, a fortement déplu à la critique américaine (en Europe, il fut N°6 des ventes), en qualifiant l’album de « musique déprimante ». Il est vrai que BERLIN était tout sauf la suite que tout le monde attendait après le succès phénoménal de TRANSFORMER.
Pendant les 2 années qui ont suivi, Lou REED a passé son temps à se venger de la critique et de son public, en sortant 3 disques dont un en public, ROCK AND ROLL ANIMAL, sur lequel il s’essaie au Hard Rock, musique très en vogue à l’époque, SALLY CAN’T DANCE et surtout METAL MACHINE MUSIC, double album regroupant 4 morceaux instrumentaux de 16 mn chacun, où on n’entend que des bruits de guitare distordus.
A propos de ce dernier disque, Lou REED, alors en plein conflit contractuel avec son label RCA, disait lui-même :
« Je vous conseille de ne pas acheter ce disque. Ces connards se sont plantés, ils ont gravé quatre fois la même face. »
Toujours est-il que Lou REED multipliait les agressions verbales envers Denis KATZ son manager et avocat, et envers sa maison de disque RCA.
Mais ce qui a mis le feu aux poudres, s’est passé pendant la tournée mondiale courant 75. En Nouvelle Zélande, Lou REED est incapable de monter sur scène suite à sa consommation démentielle de « speed ». Le public attend, et le groupe ne le voyant pas revenir, joue sans lui, et c’est Doug YULE, son ancien compère du VELVET revenu dans son groupe à cette époque, qui chante à sa place.
Lou REED est dans une colère noire ; il annule la tournée, vire sur le champ Doug YULE et repart à New York.
Hélas pour lui, RCA lui réclame alors 600000 dollars, qu’il n’a pas, et refuse de continuer à le produire.
Obligé de vendre son appartement, Lou ruiné, est contraint de négocier avec RCA, qui l’oblige à sortir rapidement un album « commerciable ». En échange, il reçoit 15 dollars par jour et une chambre dans un petit hôtel à Manhattan.
C’est ainsi que commence l’enregistrement de ce qui allait devenir CONEY ISLAND BABY, considéré par ceux qui apprécient sa musique, comme son meilleur album.
Lou REED, comme au bon vieux temps du Velvet, s’occupe de tout et personne ne lui dicte quoique ce soit.
L’album est écrit en un temps record et sort au tout début de 76.
A mon sens, c’est un album MAGISTRAL.
Le son et l’ambiance du disque sont à l’apaisement. On sent Lou REED, sûr de lui, accompagné par un très bon groupe, et les compositions sont toutes d’un très haut niveau.
Les textes sont très personnels, comme sur la sublime chanson titre, sur laquelle sa voix est naturelle et détendue.
On trouve également l’irrésistible CHARLEY’S GIRL que l’on peut écouter et réécouter sans jamais se lasser. Le rythme de cette chanson est à tomber.
Figure également le très noir KICKS, inspiré des grands textes morbides du VELVET. Autre très grand moment de l'album.
Le reste est tout aussi accrocheur, avec des titres comme NOBODY’S BUSINESS, le très entrainant OOOH HH BABY, ou le mélancolique SHE’S MY BEST FRIEND, sans oublier A GIFT, une très jolie chanson.
La pochette de l’album est à l’avenant de la musique proposée : Calme, apaisée et superbe.
La presse du monde entier applaudit l’album, qui reste à ce jour son seul chef d’œuvre reconnu.
J-Luc


Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
- JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
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- JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Un index par ordre alphabétique a été ajouté en page 1 :
C'est pratique quand on cherche un groupe ou un chanteur précis.
INDEX PAR ORDRE ALPHABETIQUE
J-Luc
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J-Luc
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- Gagl
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Là, Jean-Luc, ça commence à faire une sacrée somme de chroniques de disques !
Le classement alphabétique lui donne une dimension quasi encyclopédique qui ne m'avait pas frappé et dans laquelle il devient plus simple de plonger... 


CD5 XS ; Pro-Ject 2 Xperience + DV 20X2H, Pro-Ject SB DS, Ear 834P + Telefunken 1963 ; HS251 + Meyian, ultraRendu + LPS-1.2, USB Totaldac, Chord Hugo TT
SuperNait 2
Sbis : 32.5 led rouge, hicap olive, 110 led rouge
Nac a5 ; Vienna Acoustics BBG ; HD 650
Plein de ficelles
SuperNait 2
Sbis : 32.5 led rouge, hicap olive, 110 led rouge
Nac a5 ; Vienna Acoustics BBG ; HD 650
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Effectivement et cela marche en plus ... génial merci Jean-Luc !!!Gagl a écrit :Là, Jean-Luc, ça commence à faire une sacrée somme de chroniques de disques !Le classement alphabétique lui donne une dimension quasi encyclopédique qui ne m'avait pas frappé et dans laquelle il devient plus simple de plonger...
Tiens Zappa est en couverture de Prog Rock ce mois-ci !
http://www.progrockmag.com/
Linn LP12 - Heed Orbit1 + Ittok-AO + MP30 / DIY-Phonostage
DIY-NAC - NAP160 modifié - SBLs-NPXO
CDI (CDM9 pro)
DIY-NAC - NAP160 modifié - SBLs-NPXO
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- JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
10CC – HOW DARE YOU – 1975 - Attention Chef d'Oeuvre
On ne parle jamais de ce groupe génial, 10 CC, qui a pondu quelques albums remarquables dans les seventies, dont ce HOW DARE YOU, paru en 75.
La musique est d'une richesse incroyable.
On se situe entre Sparks, les Bee Gees ou Queen, voire Roxy Music, mais ce groupe a sa vraie identité et cet album en est la preuve irréfutable.
C'est une merveille de trouvailles et d'originalité. En plus, le son du vinyle est fantastique.
Le morceau I WANNA RULE THE WORLD est carrément dément. Ca part dans tous les sens, un peu comme le BOHEMIAN RHAPSODY des QUEEN, ou le TRIAL de PINK FLOYD.
Je vous reparlerai de ce groupe, qui a également sorti un autre extraordinaire album en 77, à la somptueuse pochette qui aurait sa place dans cette rubrique : DECEPTIVE BENDS.
Bien-sûr, leur album le plus commercial et le plus connu reste ORIGINAL SOUNDTRACK avec le fameux hit I'M NOT IN LOVE.
Pour ceux qui ne connaissent pas, et qui aiment un peu la musique "barrée", ce disque est pour vous.
J-Luc



On ne parle jamais de ce groupe génial, 10 CC, qui a pondu quelques albums remarquables dans les seventies, dont ce HOW DARE YOU, paru en 75.
La musique est d'une richesse incroyable.
On se situe entre Sparks, les Bee Gees ou Queen, voire Roxy Music, mais ce groupe a sa vraie identité et cet album en est la preuve irréfutable.
C'est une merveille de trouvailles et d'originalité. En plus, le son du vinyle est fantastique.
Le morceau I WANNA RULE THE WORLD est carrément dément. Ca part dans tous les sens, un peu comme le BOHEMIAN RHAPSODY des QUEEN, ou le TRIAL de PINK FLOYD.
Je vous reparlerai de ce groupe, qui a également sorti un autre extraordinaire album en 77, à la somptueuse pochette qui aurait sa place dans cette rubrique : DECEPTIVE BENDS.
Bien-sûr, leur album le plus commercial et le plus connu reste ORIGINAL SOUNDTRACK avec le fameux hit I'M NOT IN LOVE.
Pour ceux qui ne connaissent pas, et qui aiment un peu la musique "barrée", ce disque est pour vous.
J-Luc



Modifié en dernier par JLH le 29 déc. 2013, 19:10, modifié 3 fois.
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- Alcide Nikopol
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
J'adore cet album que je conseille vivement à ceux qui ne le connaissent pas. C'est avec lui que j'avais découvert 10CC à la fi des années 70. Malheureusement je n'ai pas le vinyle
, j'avais une copie sur k7. Entretemps je me suis acheté le CD en duo-pack avec le "Original Soundtrack" que j'aime moins, même si il y a le mythique "I'm Not In Love".
Marco

Marco

CDSII - XPS / Rega P9 - P9PSU - Rega Ania Pro
QNAP TS-264 (Audirvāna Core) - Wattson Audio Emerson DIGITAL - N-DAC
NAC52 - SuperCap / NAXO "242" - HiCap / 2 x NAP250 / DNM Resolution / SBL MkI/II - nSUB
FRAIM / MusicLine Powerigel 8
HeadLine - HiCap / Audeze LCD-2, / Grado RS-1, / Sennheiser HD660S, / ERGO 2, / AKG 712 Pro
Mu-so / Mus-so Qb
QNAP TS-264 (Audirvāna Core) - Wattson Audio Emerson DIGITAL - N-DAC
NAC52 - SuperCap / NAXO "242" - HiCap / 2 x NAP250 / DNM Resolution / SBL MkI/II - nSUB
FRAIM / MusicLine Powerigel 8
HeadLine - HiCap / Audeze LCD-2, / Grado RS-1, / Sennheiser HD660S, / ERGO 2, / AKG 712 Pro
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- Gagl
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques


CD5 XS ; Pro-Ject 2 Xperience + DV 20X2H, Pro-Ject SB DS, Ear 834P + Telefunken 1963 ; HS251 + Meyian, ultraRendu + LPS-1.2, USB Totaldac, Chord Hugo TT
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Sbis : 32.5 led rouge, hicap olive, 110 led rouge
Nac a5 ; Vienna Acoustics BBG ; HD 650
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- alien78
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Pareil, bonne idée !
vincent
--------------------------------------------------
Rega RP10, cellule Apheta 2, pré Rega Aria + Chord Epic,NDX2/xps2 DR/cds3/xps2/252/SC2/250 DR/Apertura ONIRA/câble HL (modulation), Apertura Référence (hp), barette secteur Isotek Sirius, PL sur 250, XPS2 et SC2. Fraim.
Je suis le numéro 2, vous êtes le numéro 6.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
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Rega RP10, cellule Apheta 2, pré Rega Aria + Chord Epic,NDX2/xps2 DR/cds3/xps2/252/SC2/250 DR/Apertura ONIRA/câble HL (modulation), Apertura Référence (hp), barette secteur Isotek Sirius, PL sur 250, XPS2 et SC2. Fraim.
Je suis le numéro 2, vous êtes le numéro 6.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Ils avaient un morceau reggae complètement dément aussi ! ?
-
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Artec Reference Arpege - Artec Reference SE50 I - Atohm GT1 HD - Atohm GT SW 500 HD
Re: Pochettes Vinyles Mythiques
Ha oui voilà merci!
- JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques
J.GEILS BAND – NIGHTMARES – 1974 - Entre James Brown et les Stones
Cet album est une petite bombe de Rock et de Rythm'n blues, avec quelques relents de Funk.
Quand on mélange James BROWN, FUNKADELIC et les STONES, ça donne le J.GEILS BAND.
Groupe de Boston formé en 68, avec Peter WOLF aux chants et Seth JUSTMAN aux claviers.
Ces 2 là sont les compositeurs du groupe. A noter que Peter WOLF fut quelques années au milieu des seventies, le mari de l'actrice Faye DUNAWAY.
Pourtant le nom du groupe vient de leur merveilleux guitariste J.GEILS, dont les interventions lumineuses, mais toujours très courtes, sont souvent meurtrières.
Le groupe bénéficiait également du très talentueux Magic DICK (Quel surnom !) dont les interventions à l'harmonica sur la plupart des morceaux, faisait de lui un véritable soliste supplémentaire.
L'album NIGHTMARES est un "Must" absolu. Rien à jeter.
Je pense que c'est incontestablement leur meilleur album. Leur musique est très particulière. En plus du véritable RYTHM'N BLUES qu'ils jouent à merveille, ils osent s'aventurer vers d'autres musiques se rapprochant de célèbres musiques de films.
Ainsi, le morceau NIGHTMARES, placé en fin de face 1 me fait penser à la musique de POPOL VUH pour le film de Werner HERZOG, Le cultissime AGUIRE, LA COLERE DE DIEU dans lequel Klaus KINSKI, interprète un conquistador déjanté.
Il y a aussi et surtout le fantastique I'LL BE COMING HOME, véritable sommet du disque, qui n'est pas sans rappeler la musique d'Ennio MORRICONE dans le film d'Elio PETRI, ENQUETE SUR UN CITOYEN AU DESSUS DE TOUT SOUPCON, magnifié par la prestation légendaire de Gian Maria VOLONTE.
Ce morceau est tout en progression, démarre en mode "Fade In", puis s'accèlère au fur et à mesure que les instruments se mettent en place. Le chant de Peter WOLF est exceptionnel, mais la quintessence de la musique est atteinte pendant le fabuleux solo de mandoline, au son cristallin, du non moins fabuleux Paul PRESTOPINO, musicien de studio, qui à l'époque jouait avec les plus grands noms de la rock music.
Sinon, des titres comme DETROIT BREAKDOWN, qui ouvre l'album, avec un superbe solo de guitare de J.GEILS, planté en plein milieu de morceau et le fantastique STOOP DOWN #39, qui débute la face 2 sur une partie de piano inoubliable de Seth JUSTMAN, constituent les autres perles de cet album.
Le groupe enchaîne ensuite les albums à succès, HOTLINE, sorti en 75, SANCTUARY en 79, LOVE STINKS en 80 avec sa magnifique pochette rétro, sans oublier leur plus grand succès commercial FREEZE FRAME en 81, grâce auquel ils font la 1ère partie des STONES sur leur tournée européenne de 1982.
Je les ai vus à Bâle lors de cette fameuse tournée; hélas, dans un stade, la musique n'est jamais ressentie de la même façon que dans une salle.
Ils sont considérés comme un des plus grands groupes américains grâce à leurs concerts démentiels, où ils laissent éclater tout leur potentiel, comme en témoigne leur remarquable double album de 76, BLOW YOUR FACE OUT, sur lequel on retrouve 2 morceaux de l'album NIGHTMARES.
C'est hélas en plein succès, que les choses se gâtent. Après leur tournée avec les STONES, Peter WOLF, qui se croit le leader incontesté et le personnage emblématique du groupe quitte le navire pour entamer une carrière solo, qui en fait sera un échec retentissant.
Le J.GEILS BAND continue quelque temps, sans leur chanteur, et sorte même un album passé totalement inaperçu.
Voilà comment l'histoire de ce superbe groupe prend fin.
A ma connaissance, le groupe ne s'est jamais reformé.
Morceaux favoris de NIGHTMARES :
DETROIT BREAKDOWN
MUST OF GOT LOST
STOOP DOWN #39 avec une intro au piano inoubliable
I'LL BE COMING HOME : Sommet de l'album.
A écouter très fort.
J-Luc


Cet album est une petite bombe de Rock et de Rythm'n blues, avec quelques relents de Funk.
Quand on mélange James BROWN, FUNKADELIC et les STONES, ça donne le J.GEILS BAND.
Groupe de Boston formé en 68, avec Peter WOLF aux chants et Seth JUSTMAN aux claviers.
Ces 2 là sont les compositeurs du groupe. A noter que Peter WOLF fut quelques années au milieu des seventies, le mari de l'actrice Faye DUNAWAY.
Pourtant le nom du groupe vient de leur merveilleux guitariste J.GEILS, dont les interventions lumineuses, mais toujours très courtes, sont souvent meurtrières.
Le groupe bénéficiait également du très talentueux Magic DICK (Quel surnom !) dont les interventions à l'harmonica sur la plupart des morceaux, faisait de lui un véritable soliste supplémentaire.
L'album NIGHTMARES est un "Must" absolu. Rien à jeter.
Je pense que c'est incontestablement leur meilleur album. Leur musique est très particulière. En plus du véritable RYTHM'N BLUES qu'ils jouent à merveille, ils osent s'aventurer vers d'autres musiques se rapprochant de célèbres musiques de films.
Ainsi, le morceau NIGHTMARES, placé en fin de face 1 me fait penser à la musique de POPOL VUH pour le film de Werner HERZOG, Le cultissime AGUIRE, LA COLERE DE DIEU dans lequel Klaus KINSKI, interprète un conquistador déjanté.
Il y a aussi et surtout le fantastique I'LL BE COMING HOME, véritable sommet du disque, qui n'est pas sans rappeler la musique d'Ennio MORRICONE dans le film d'Elio PETRI, ENQUETE SUR UN CITOYEN AU DESSUS DE TOUT SOUPCON, magnifié par la prestation légendaire de Gian Maria VOLONTE.
Ce morceau est tout en progression, démarre en mode "Fade In", puis s'accèlère au fur et à mesure que les instruments se mettent en place. Le chant de Peter WOLF est exceptionnel, mais la quintessence de la musique est atteinte pendant le fabuleux solo de mandoline, au son cristallin, du non moins fabuleux Paul PRESTOPINO, musicien de studio, qui à l'époque jouait avec les plus grands noms de la rock music.
Sinon, des titres comme DETROIT BREAKDOWN, qui ouvre l'album, avec un superbe solo de guitare de J.GEILS, planté en plein milieu de morceau et le fantastique STOOP DOWN #39, qui débute la face 2 sur une partie de piano inoubliable de Seth JUSTMAN, constituent les autres perles de cet album.
Le groupe enchaîne ensuite les albums à succès, HOTLINE, sorti en 75, SANCTUARY en 79, LOVE STINKS en 80 avec sa magnifique pochette rétro, sans oublier leur plus grand succès commercial FREEZE FRAME en 81, grâce auquel ils font la 1ère partie des STONES sur leur tournée européenne de 1982.
Je les ai vus à Bâle lors de cette fameuse tournée; hélas, dans un stade, la musique n'est jamais ressentie de la même façon que dans une salle.
Ils sont considérés comme un des plus grands groupes américains grâce à leurs concerts démentiels, où ils laissent éclater tout leur potentiel, comme en témoigne leur remarquable double album de 76, BLOW YOUR FACE OUT, sur lequel on retrouve 2 morceaux de l'album NIGHTMARES.
C'est hélas en plein succès, que les choses se gâtent. Après leur tournée avec les STONES, Peter WOLF, qui se croit le leader incontesté et le personnage emblématique du groupe quitte le navire pour entamer une carrière solo, qui en fait sera un échec retentissant.
Le J.GEILS BAND continue quelque temps, sans leur chanteur, et sorte même un album passé totalement inaperçu.
Voilà comment l'histoire de ce superbe groupe prend fin.
A ma connaissance, le groupe ne s'est jamais reformé.
Morceaux favoris de NIGHTMARES :
DETROIT BREAKDOWN
MUST OF GOT LOST
STOOP DOWN #39 avec une intro au piano inoubliable
I'LL BE COMING HOME : Sommet de l'album.
A écouter très fort.
J-Luc


Modifié en dernier par JLH le 31 déc. 2013, 10:18, modifié 2 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
- CME
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- Enregistré le : 21 mars 2011, 21:45
Re: Pochettes Vinyles Mythiques
AH ! J'avais oublié qu'ils existaient !!!
Merci
Merci

XULYDE NAIM TOTALDAC