Il y a 3 albums majeurs dans la carrière de Leonard COHEN :
SONGS FROM A ROOM, avec les célèbres "Bird On The Wire" et "Partisan", sorti en 1969, NEW SKIN FOR THE OLD CEREMONY, sorti en 1974, et dont la pochette fut censurée en Angleterre, mais c'est bien-sûr le monumental SONGS OF LOVE AND HATE de 1971 qui décroche la timbale.
Pour ce disque, Cohen est à son sommet de créativité artistique et tout coule de source. C'est réellement un pas en avant dans la carrière musicale de Cohen. Ses chansons sont de plus en plus travaillées et les mélodies sont toutes superbes.
Je retiendrai 5 titres sur ce disque majeur : sur la face 1, il y a AVALANCHE qui débute l'album, avec ces boucles de guitare sans fin, et LAST YEAR'S MAN, et sur la face 2, qui est encore supérieure à la 1ère renferme pour moi les 3 plus belles chansons de Cohen.
LOVE CALLS YOU BY YOUR NAME est un must absolu, un bijou; chaque écoute de ce titre me laisse dans un état second.
Que dire également de FAMOUS BLUE RAINCOAT avec une mélodie belle à pleurer et des textes toujours d'une grande finesse et d'une grande sensibilité; mais n'était-ce pas pour ses poèmes que Cohen était apprécié par son public au début de sa carrière?
Enfin, le déchirant JOAN OF ARC clôture cet album légendaire, avec là encore un texte prenant aux tripes, et une mélodie à tomber.
L'album, produit par Bob JOHNSTON, a un son remarquable, et la voix de Cohen, ainsi que sa guitare sonnent de manière grandiose.
Dans le vinyle d'origine, il y avait un petit livret au format carnet de notes, qui renfermait le nom des musiciens et les crédits de l'album. Bien-sûr, ce livret a disparu au moment des différentes rééditions.
Attention, Chef d'Oeuvre !
PS : une anecdote à propos de la chanson BIRD ON THE WIRE qui commence par cette phrase :
"Like a bird on the wire, like a drunk on a midnight choir, I have tried in my way to be free"
Kris KRISTOFERSON aime tellement cette chanson, qu'il tient absolument à ce que ces 3 vers soient gravés sur sa tombe.
A noter la très belle reprise de ce titre par Madeleine PEYROUX sur son album de 2012, intitulé BLUE ROOM.
J-Luc

