Concerts

[filip63]

Hier soir à l'Opéra-Théâtre, un superbe Winterreise par Ian Bostridge (divinement accompagné par Julius Drake).
Même si je garde dans cette oeuvre une préférence pour les barytons (Matthias Goerne par exemple, sans parler de Dietrich), je dois avouer avoir été scotché, fasciné, par son interprétation. Une excellente soirée.

[stan3554]

Ce soir sur France Inter, Johnny Halliday aux Francofolies de la Rochelle en 1991 ...
Oui bon, ça dénote un peu avec les autres posts, mais même pas peur.

[Horace22]

L’idole des jeunes et les chats sauvages, toute ma jeunesse

[zorglub007]

Concert du 22 décembre 2017 à l’Arsenal de Metz
Au programme Cantates I – IV – V et VI de l’Oratorio de Noël de Jean –Sébastien BACH
Cantates interprétées par « Le Concert Lorrain », le « Dresdner Kammerchor », Joanne Lunn, Margot Oitzinger, Markus Schäfer et Peter Kooij.
Ensemble sous la direction de Christoph Prégardien.
Avec la participation du Chœur des Elèves du Conservatoire Gabriel Pierné de Metz.

En rappel, l’année dernière, pour Noël, nous avions déjà entendu les Cantates I –II – III et VI par les mêmes interprètes, à l’exception des chanteurs solistes. Prégardien dirigeait alors l’ensemble mais interprétait également le rôle de l’Evangéliste et c’était ……. moins bien !
Uniquement concentré sur la direction, Prégardien a cette fois mieux soutenu l’ensemble et dès les premiers moments, nous avons pressenti que cette interprétation allait nous mener vers tous les délices du Noël Baroque Allemand.
Ce qui fut le cas, chef et solistes ayant été à l’école des plus grands, Harnoncourt, Herreweghe, Gardiner, et autres Léonhardt. Les tempi, ni trop rapides ni trop lents ont permis à la musique de respirer et de s’exprimer en plénitude et à l’auditeur d’en goûter toute la saveur et la magie. L’excellente diction des chanteurs a également évité aux auditeurs germanophiles de compulser le programme.
La direction de Prégardien, d’une remarquable sobriété, a sans doute été un atout pour aller à l’essentiel de cette œuvre. Il faut aussi noter l’excellence des solistes et si je les citais tous ici, la liste serait trop longue. La soprano, le ténor, la flutiste et la trompette ont été particulièrement remarquables et l’essence de la musique et le message de la nativité ont été parfaitement transcrits.
Une mention toute particulière pour Joanne Lunne, une très grande interprète et pour les Chœurs de Dresde d’une homogénéité, d’une plastique et d’une virtuosité merveilleuses.
Prégardien, en grand chef, a su fédérer tous ces intervenants venant pourtant d’horizons très différents. Mais nul doute que tous étaient mus par un élan commun : faire rayonner cette musique pour la plus grande joie de tous.
Ne manquait à cette ambiance qu’un peu de décor approprié pour animer le lieu ; quelques lumières colorées ou un sapin eussent été les bienvenus à mon sens. N’oublions pas le faste des églises baroques et le fait que textes, musiques et architectures fonctionnent ensemble dans ce monde-là.
Encore un petit bémol : pas de bis à l’issue du concert alors que le public était demandeur et que les derniers mouvements de la VIème cantate s’y prêtaient parfaitement. Et le chef a quitté la salle laissant la formation orpheline sur la scène et sous les applaudissements mourants. Je préfère de loin lorsque les musiciens quittent la salle sous les hommages du public.
Ces toutes petites frustrations mises à part, le Merveilleux Message de Noël de l’Immense JSB était redescendu sur nous.

[doctor diamond]

Merci Henri pour ce rare et beau compte rendu de concert...
J'avais projeté de m'y rendre...mais malheureusement je n'ai eu d'autre choix que d'aller travailler
Joyeux Noël à toi et ton agréable épouse

[zorglub007]

Merci Henri pour ce rare et beau compte rendu de concert...
J'avais projeté de m'y rendre...mais malheureusement je n'ai eu d'autre choix que d'aller travailler
Joyeux Noël à toi et ton agréable épouse

Dommage que le travail passe avant les loisirs !
Merci pour ton gentil compliment et Joyeux Noël à toi et à toute ta famille.
Henri

[FredM]

Waourf, ça c'est du CR! Ça fait bien envie. J'avais déjà entendu que Christoph Prégardien pouvait être assez inégal, alors parfait si pour cette fois il a brillé. En tous cas le programme était très bien pensé.

[doctor diamond]

Merci Henri pour ce rare et beau compte rendu de concert...
J'avais projeté de m'y rendre...mais malheureusement je n'ai eu d'autre choix que d'aller travailler
Joyeux Noël à toi et ton agréable épouse

Dommage que le travail passe avant les loisirs !
Merci pour ton gentil compliment et Joyeux Noël à toi et à toute ta famille.
Henri

Le travail ne passe pas toujours avant les loisirs...
La dernière fois que j'étais venu chez toi, tu avais été ma priorité du jour avec Eddy
Merci pour tes voeux et bonne soirée en musique

[RV]

J’aime beaucoup le groupe Belle & Sebastian, j’ai vu sur une affiche qu’ils se produisaient le 7 février prochain à Pleyel.
Je ne pourrai malheureusement pas aller les voir mais avis aux amateurs ...

[la feuille]

Après, Alma (2012)

ils ont récidivé avec Eros (2016)
.
les voici live...et Sosa, il faut le voir en Live...

[zorglub007]

Bach – Châtiments, Concert du mardi 23 janvier 2018, Arsenal Metz.
Cantates BWV 25, 199, 103 et 105 de Jean-Sébastien Bach
Motet “Unser Leben währet siebenzig Jahr” de Johann Michael Bach
Ensemble Pygmalion, Raphaël Pichon direction
Sabine Devieilhe, soprano - Benno Schachtner, contre-ténor - Reinoud Van Mechelen, ténor - Peter Harvey, basse

Deuxième concert Bach de la saison, après l’Oratorio de Noël avec « le Concert Lorrain », « les Chœurs de Dresde » et Christoph Pregardien.

Changement de style et si l’Oratorio célèbre la beauté du thème de la Nativité, on est passé ici dans un tout autre registre. « Mon cœur baigne dans le sang parce que la mauvaise graine des péchés, aux yeux sacrés de Dieu, a fait de moi un monstre », BWV199. On frissonne d’avance à l’annonce du genre. Mais après de nombreux couplets, la rédemption se trouve toujours à l’issue. « Après mon repentir et ma souffrance, Dieu ne m’interdit plus la félicité, ni son cœur ». Ouf, on respire à la fin de chaque cantate.

Cantates merveilleuses pourtant, dans leur expressivité et dans leur message d’espoir ! Bach nous fait passer de la douleur et de l’affliction extrême, à la joie du salut, par les multiples couleurs de sa palette musicale.
Comment ne pas être ému aux larmes lorsque Sabine Devieilhe (merveilleuse) nous avoue « mon cœur est à présent une fontaine de larmes, mes yeux des sources brûlantes, hélas Dieu ! Qui saura te satisfaire ? ». Et Dieu a fondu devant elle qui peut ensuite « chanter dans le contentement et la joie ».

Pygmalion et Pichon nous ont emmenés quatre fois des abîmes vers la joie. Instrumentistes et chœurs ont été d’un très haut niveau de qualité artistique, à l’égal du « Concert Lorrain » et des « Chœurs de Dresde » évoqués précédemment. Mais était-ce dû à la musique ou à leur engagement, l’émotion a été plus palpable et plus intense encore. Cette formation et son chef ont une belle carrière devant eux, s’ils continuent à maintenir ce niveau de qualité. Parmi les solistes, tous de très haut niveau, Sabine Devieilhe crevait pourtant l’écran, avec son admirable timbre de soprano colorature, ses inflexions qui peuvent passer de l’infinie douceur à la plus impressionnante véhémence et sa diction quasi parfaite, dans une langue qui pourtant ne doit pas être la sienne. Le contre-ténor, Benno Schachtner, nous a époustouflés dans un sublime motet de Johann Michael Bach « Unser Leben währet siebenzig Jahr » où sa prière s’est élancée, par-delà les trompettes et les chœurs, pour demander à Dieu prendre son âme, afin de pouvoir le louer éternellement par-delà la mort.

Pour installer quelques tous petits bémols je préciserai toutefois, qu’à l’instar d’un Harnoncourt, Sabine et les violons ne nous ont pas fait trembler et chanceler « zittern und wanken » dans l’admirable cantate BWV105, où cet air a plutôt pris des allures de berceuse. De même que le ténor ne nous a pas soulevés d’espoir dans le « Kann ich nur Jesum mir zum Freunde machen ». Kurt Equiluz, lui, semblait, toujours chez Harnoncourt, totalement transcendé par l’espoir de se faire un ami de Jésus, afin qu’il ne soit plus affligé d’aucun tourment.

Mais ce sont des remarques mineures, tant l’élan, l’impulsion et la grandeur étaient au rendez-vous. Un immense bravo à tous ces artistes et ma plus fidèle admiration à l’Immense compositeur !

[la feuille]

EXCELLENT concert hier d'OLIVIER BOGE quintet

il n'est pas facile de décrire l'enthousiasme communicatif qui émane de leur prestation...c'est un peu l'entrain "distant" que suscite certains titres de Radiohead (dont ils sont grands fan). voici ce qu'en disait jazz magazine lors de leur précédent passage....ils n'ont fait que se bonifier



Un bon moment à passer s'ils se produisent vers chez vous

[kalisaudio]

Cela devait être un moment rare, je suis fan de Stacey Kent

[rico]

Tricky en forme comme jamais, sa mise au vert n'est donc pas une légende. Bon charisme et presque showman. Très sympa

[maxwell]

Bonjour,

Est-ce que quelqu'un a prévu d'aller voir Michel Bisceglia jeudi au Sunside?