Pochettes Vinyles Mythiques

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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

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marmathal
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par marmathal »

<:) Jean-Luc,
Sacrée chronique :super:
Merci de nous en faire profiter !
S1 - Cdx2 / Unitiqute v1 / Debut carbon Analogis cuir 2M blue MOFI studiophono / 282 / Hicap dr / 250.2 / nac a5 / MD1
Hydra 6 -1 diy

S2 - Tidal Hifi - Airport express - Rega Dac / Nait 1 / nac a5 / Epos m12.2 et st12
S casque - Creek obh11 / Audioquest Nighthawk
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stan3554
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par stan3554 »

Merci beaucoup Jean-Luc, quel boulot !
Merci de le partager sur le forum.
Sources : LP12 Ittok LV II Lingo Trampoline Transfiguration AXIA, NAS, UnitiQute, CDI
pré-ampli : NAC72 Hicap x 2 + Naxo - ampli : NAP250 (olive) x 2 - enceintes : SBL (v2)
la photo de l'avatar est prise de l'île aux moines, petit paradis breton
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philhifi
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par philhifi »

Super taff JLuc !!! :super: :merci:
CD 5X - DualTeddycap - 202 / 200 - Focal Electra 1027 Be
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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

J'ai acheté cette semaine la nouvelle édition vinyle 2016 de Hot Rats chez Amazon.
Je l'ai payée seulement 12,60 €!
C'est un cadeau par rapport aux 27€ proposé par un des magasins de vinyle de Strasbourg.
Ca fait longtemps que je lorgnais dessus; je craignais d'être déçu, car la réédition CD de 2012 à partir des bandes master et du mixage original de 69 n'était pas extraordinaire.

Cette nouvelle édition vinyle s'avère faramineuse, par rapport au pressage français que je possède (édition de 74 : code prix B).
Le son est hallucinant et met en valeur cet album unique en avance sur son temps d'au moins 3 décennies.
Comment Zappa a-t-il été capable de réaliser un tel disque en 1969, avec un son pareil.
WILLIE THE PIMP s'en trouve encore grandi, et le solo de guitare du ma^tre sur SON OF MR GREEN GENES est du même niveau que celui du PIMP.
Que dire également des performances au violon de SUGAR CANE HARRIS et au sax de Ian UNDERWOOD sur GUMBO VARIATIONS : proprement stupéfiant.
Et ces mélodies sur PEACHES IN REGALIA et IT MUST BE A CAMEL sont magnifiques. Et la qualité du jazz sur LITTLE UMBRELLAS.

Je regrette de ne pas avoir possédé cette nouvelle édition lors de la soirée des Audiophiles d'Alsace, car le son de mon pressage français manquait de dynamique et a mis un petit coup de mou dans la soirée. Heureusement, derrière, WINTER et BLACKMORE ont réveillé tout le monde.

Donc, je conseille vivement à tous les fans de vinyles de commander ce ZAPPA, car son écoute sur un bon système est un moment de bonheur absolu.

J-Luc

PS: je trouve que les rééditions vinyles commencent vraiment à s'améliorer ces derniers temps : LED ZEP, PINK FLOYD, MILES DAVIS. C'est bon signe.
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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

Autre superbe réédition vinyle de ce sublime album Born To Run.
Toutes les anciennes versions que je connais de cet album, que ce soit en vinyle ou en CD étaient médiocres; c'est hélas souvent le cas avec les enregistrements de SPRINGSTEEN.
Mais cette réédition de 2014 est absolument fantastique. Enfin on peut écouter BORN TO RUN dans de bonnes conditions, et là, c'est magique.
8 chansons, 8 perles.
Que ce soit la chanson titre BORN TO RUN, dont le riff mythique n'a rien à envier à celui de SATISFACTION, ou l'intro au piano de BACKSTREETS, un très grand moment, ou SHE'S THE ONE, qui paraît-il est restitué en mono, tout sur cet album est majestueux.

Lorsque Springsteen enregitre cet album en 74, il a une pression phénoménale de la part de COLUMBIA qui lui accorde une dernière chance avec ce disque, les 2 premiers efforts ayant été un relatif échec commercial.
Le résultat estinespéré, à la fois pour Columbia et également pour Springsteen, qui grâce à ce disque prodigieux, bascule dans une autre dimension et redonne enfin à l'Amérique le leadership perdu depuis le déclin de PRESLEY et l'avènement des groupes anglais du Blues Boom.

Autre détail à signaler concernant cette réédition, la pochette est splendide pour une fois. La photo de Bruce et de Clemmons est beaucoup plus nette que la pochette originale, et je la trouve plus belle. On a envie de la regarder.
Le son est très détaillé, clair et précis. Les instruments sont très bien séparés et ce n'est plus le bordel de la version originale d'époque où tout se marchait dessus. Enfin, le saxo de Clarence CLEMMONS est audible et pas agressif, et la guitare de Bruce sonne et tape comme jamais, et sa voix est magnifique.
Redécouvrez cet album essentiel de la Rock Music ... pour 14,99€ seulement.

En plus, je crois que les 7 premiers albums sont tous ressortis en version remasterisée.

J-Luc
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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

DEEP PURPLE – WHO DO WE THINK WE ARE – 1973 - Groupe Célèbre Cherche Chanteur

DEEP PURPLE – BURN – 1974 - Deep Purple Mark III

1973 est une année capitale dans la carrière de DEEP PURPLE.

Depuis son dérapage vers le Hard Rock amorcé en 70, suite au coup de force de Ritchie Blackmore, le groupe vient d’enchaîner 3 albums majeurs comptant parmi les pierres angulaires de la discipline, à savoir IN ROCK en 70, FIREBALL en 71 et enfin l’album de leur consécration, le fameux MACHINE HEAD début 72.
Ces 3 années sont bien sûr remplies par des tournées incessantes à travers le monde (pas moins de 5 tournées aux USA en 72), dont le point d’orgue reste la fameuse tournée d’août 72 au Japon, ponctuée par le sempiternel MADE IN JAPAN.
Pourtant tout ne va pas au mieux au sein du groupe, et les relations entre Blackmore et le chanteur Ian Gillan ne font que se détériorer.
Blackmore se considère comme l’élément le plus important du groupe et Gillan n’est absolument pas d’accord avec ça, et lui fait savoir. Le conflit est devenu officiel et pollue grandement le futur du groupe.
Lorsqu’il s’agit donc de se retrouver en studio à Rome en juillet 72 afin de travailler sur le successeur de MACHINE HEAD, l’ambiance n’y est plus. Chacun enregistre dans son coin, et ces sessions n’accouchent que de 2 titres WOMAN FROM TOKYO et PAINTED HORSE.
Blackmore travaille clairement sur son projet solo, BABY FACE, et garde ses meilleures idées pour lui.
S’ensuit la fameuse tournée au Japon, puis un long British Tour, et le groupe se retrouve en studio en Allemagne cette fois, dans la région de Francfort, afin de terminer l’enregistrement de ce qui va devenir l’album WHO DO WE THINK WE ARE. Gillan et Blackmore ne se parlent plus, et afin d’éviter un clash majeur, le groupe décide d’enregistrer séparément les parties guitares et vocales.
Vu les conditions dans lesquelles évolue le groupe dorénavant, Ian GILLAN décide alors de quitter DEEP PURPLE et le fait savoir à EMI, qui tente de le faire changer d’avis par tous les moyens. Mais GILLAN ne revient pas en arrière et confirme bien qu’il quittera le groupe le 30 juin 73. Lorsque le groupe apprend la nouvelle, BLACKMORE est également sur le point de partir, mais il change d’avis à condition que le groupe accepte de remplacer Roger GLOVER, le bassiste, dont il pense qu’il ne correspond pas à l’orientation que veut prendre le groupe par la suite.
L’album, qui sort finalement en mars 73, est d’un niveau nettement inférieur aux 3 albums précédemment cités et n’apporte absolument rien de nouveau. Il est clair que DEEP PURPLE est en stagnation totale. Certes, le groupe joue toujours très bien et des morceaux comme WOMAN FROM TOKYO, RAT BAT BLUE ou OUR LADY sont très bons, mais le reste est ennuyeux, voire nauséabond avec pour exemple le titre MARY LONG. On est très loin du niveau atteint sur MACHINE HEAD. Le comble est qu’une des meilleures Chansons, PAINTED HORSE, n’est pas retenue malgré l’insistance de Ian GILLAN.
Le groupe part pourtant en tournée en Angleterre puis aux USA et termine enfin par un 2ème séjour au Japon, qui seront pour Gillan et Glover leurs dernières participations en tant que membre de DEEP PURPLE.
Ian GILLAN part épuisé, et avouera au moment de la formation du Ian Gillan Band en 77, qu’il n’a pas écouté un seul disque pendant 2 ans.
Quant à GLOVER, il trouve que son éviction est injuste et choquante. Il part contre son gré, dégoûté et se tourne vers la production.

Il est évident de penser que Blackmore a réussi un véritable putsch au sein du groupe et qu’il en devient de ce fait le leader incontesté. Il ne va d’ailleurs pas rester inactif, car il a dans l’idée de remplacer Gillan par le chanteur du groupe FREE, fraîchement séparé, Paul RODGERS, qu’il considère comme le meilleur chanteur du moment. Il veut également que ce dernier participe à son groupe Baby Face pour lequel il espère également engager Phil LYNOTT de Thin Lizzy.
Mais Paul RODGERS refuse la proposition pour 2 raisons, la 1ère étant que la musique de Purple ne lui correspond pas, et la 2ème étant qu’il est sur le point de monter une nouvelle formation de FREE qui deviendra finalement BAD COMPANY avec Simon KIRKE (Ex FREE) et Mick RALPHS (Ex MOOT THE HOOPLE).
Cette décision déçoit profondément Blackmore qui n’a pas l’habitude de se voir refuser ce genre de proposition, mais il a déjà une autre idée en tête.
Lors de la dernière tournée US, les 3 membres de Purple ont assisté à un concert de TRAPEZE au Whisky A Go Go à Los Angeles, et le jeu de basse, pourtant Soul et Funky et donc à l’opposé du style Purple, de Glenn HUGHES les a fortement impressionnés. L’idée est donc de faire venir Glenn HUGHES, en tant que bassiste mais aussi en tant que chanteur. Cette proposition est validée par Ian PAICE et John LORD et Glenn HUGHES, après avoir dans un 1er temps refusé, accepte l’offre de rejoindre DEEP PURPLE à l’été 73.

Sa 1ère expérience avec le groupe se passe seul chez Blackmore où les 2 musiciens commencent à travailler sur ce qui va devenir le colossal MISTREATED. Le courant passe immédiatement et Ritchie est conquis par le jeu souple, mais vigoureux de HUGHES.

Toutefois, l’idée de tourner à 4 musiciens ne plaît guère à la maison de disque qui insiste pour engager un chanteur soliste. Le groupe fait alors volte-face et devient persuadé que le fait d’avoir 2 chanteurs au sein du groupe, aux timbres différents, apportera quelque chose d’inédit que les autres concurrents ne possèdent pas.
Une annonce est donc publiée comme quoi PURPLE cherche un nouveau chanteur en remplacement de GILLAN, et ajoute, chose assez rare, que les débutants sont acceptés.
La maison de disque reçoit des dizaines de cassettes de démo de candidats.
En écoutant ces démos, le groupe est interpellé par un certain David COVERDALE, totalement inconnu puisqu’il n’est même pas musicien professionnel. Il a choisi un morceau de Harry NILSSON, le fameux EVERYBODY’S TALKIN’ ayant servi à la BO du film Macadam Cow-Boy.
Après audition, COVERDALE est officiellement engagé fin septembre 73 alors qu’il fête ses 22 ans.
En vue des concerts, le groupe lui fait suivre un régime et porter des lentilles de contact, afin de soigner son look.
Il est vrai qu’il n’est pas facile de succéder à GILLAN, dont le physique plaisait beaucoup aux groupies qui le comparaient à Jim MORRISON.
Les répétitions pour le nouvel album débutent le 9 septembre à Clearwell et se poursuivent à Montreux chez Claude NOBS avec le Rolling Stones Mobile Unit.
Martin BIRCH, le producteur signale une osmose exceptionnelle entre les musiciens et une envie folle de jouer ensemble contrairement à l’album précédent.
Tous les musiciens sont au top de leurs formes et les 2 nouveaux apportent une fraîcheur régénérante et donnent cette touche de Funk Bluesy au Heavy Rock de Purple.

L’album, intitulé BURN, est bouclé en novembre et sort en janvier 1974.
C’est un disque fabuleux auquel on a droit et je pense sincèrement que BURN est le meilleur album de Deep Purple. Tous les titres sont magnifiques, inspirés et variés. Il y a un souffle nouveau sur Burn qui surpasse tout ce qu'ils avaient produit avant.
Et puis surtout, il y a 2 moments incroyables, qui deviendront des classiques de leur répertoire en concert : BURN qui ouvre l’album et MISTREATED, 2 chansons au rythmes très différents.
BURN est porté par le riff d’ouverture de Blackmore qui se répète tout au long des 6 mn que dure la chanson, et par 2 solos lumineux, le 1er signé de la guitare de Blackmore et le 2ème joué sur l’orgue de John Lord parmi ses tous meilleurs. Dès les 1ers accords de ce riff démoniaque, on sait que Purple a gagné la partie et que rien ne pourra nous décevoir.
BURN prendra la place dorénavant d’ HIGHWAY STAR comme morceau d’ouverture de leurs concerts jusqu’à la dissolution du groupe en avril 1976.
MISTREATED est l’autre monument du disque. Il est à Blackmore ce que DAZED AND CONFUSED est à Jimmy PAGE. Placé à la fin du disque, joué sur un tempo lent et sur un rythme Bluesy, avec des parties de guitare toutes plus sidérantes les unes que les autres, il est l’œuvre de Blackmore seul. Il avoue avoir composé ce titre à l’époque Mark 2, mais il l’a gardé en réserve persuadé que ce titre n’était pas fait pour Deep Purple du temps où Gillan en était le chanteur. Peut-être le réservait-il pour son projet Baby Face et Paul Rodgers ?
Toujours est-il que la qualité de la nouvelle formation, avec Coverdale et Hughes, l’incite à sortir ce trésor des oubliettes. C’est l’unique morceau de Burn sur lequel Coverdale chante seul et il en signe d’ailleurs les paroles. A chaque concert, ce morceau est donné en pâture au bon vouloir du guitariste qui en fait le point d’orgue du spectacle en se livrant à des improvisations sans cesse renouvelées, et dont la durée atteint parfois 16mn.
Le reste du matériel livré sur Burn est tout aussi réjouissant. Chaque titre fait mouche. On retrouve sur MIGHT JUST TAKE YOUR LIFE la verve de Woman From Tokyo avec à nouveau un travail remarquable de Lord aux claviers. Sur LAY DOWN STAY DOWN, au rythme très funky, c’est Blackmore qui signe un solo de guitare diabolique qui semble s’éterniser et se renouveler sans cesse. Quelle classe !
SAIL AWAY, joué sur un rythme mid-tempo assuré par la basse de Hughes, aurait également pu être chanté par RODGERS ; c’est en effet du FREE pur jus.
La face 2 commence par YOU FOOL NO ONE qui devient lui aussi un morceau de bravoure sur scène avec de multiples solos de batterie, guitare et orgue. WHAT’S GOING ON HERE voit Richie passer à la guitare slide avant de donner le relais à Lord pour un exercice au piano
des plus jouissifs.
L’album se termine par un excellent instrumental, A-200, joué sur un rythme de Boléro et dominé par le synthétiseur multi pistes de John Lord.

Avec un tel album en poche, le groupe est bien sûr impatient de repartir en tournée afin de voir la réaction des fans à propos de la nouvelle formation. Dès le mois de décembre 73, Deep Purple joue en Scandinavie puis en Europe et s’embarque pour un US Tour de 5 semaines dont une tête d’affiche à la California Jam à Ontario, avec ELP, Eagles et Black Sabbath, devant plus de 200.000 spectateurs.
Quel chemin parcouru par le jeune David Coverdale qui 6 mois plus tôt était totalement inconnu !

NB : Vous pouvez retrouver également cette chronique ici :
Chronique BURN

J-Luc


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Modifié en dernier par JLH le 27 oct. 2018, 11:37, modifié 4 fois.
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GVTahiti
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par GVTahiti »

JLH a écrit :
L’album, intitulé BURN, est bouclé en novembre et sort en janvier 2014.
T'es sûr ?? 8|
Gérald

Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire ...
La parole est d'argent, le silence est d'or mais c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, si ??
La vie est trop courte pour écouter triste ... ou en silence !!! :mdr3:
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jerome
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par jerome »

JLH a écrit : En écoutant ces démos, le groupe est interpellé par un certain David COVERDALE, totalement inconnu puisqu’il n’est même pas musicien professionnel. Il a choisi un morceau de David NILSSON, le fameux EVERYBODY’S TALKIN’ ayant servi à la BO du film Macadam Cow-Boy.
Juste une petite rectification, Everybody's talkin' est une chanson chantée par Harry Nilsson et écrite par Fred Neil (qui l'a aussi interprétée sur son album de 1967 mais qui n'est passée à la postérité qu'à travers la reprise de Nilsson). La propre chanson que Nilsson avait composée initialement pour le film, I guess the lord must be in New York city, fût refusée.
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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

La maison RHINO vient de rééditer en vinyle et en MONO The Soul Album d'Otis REDDING.
Cette réédition est fantastique, bien supérieure à celle de SUNDAZED, et permet de redécouvrir ce disque mythique.

Allez-y, foncez!

J-Luc
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

JOHN PHILLIPS – 1970 - En rêvant de la Californie un jour d' hiver

John PHILLIPS, après s’être marié avec la jeune et belle Michelle GILLIAM, forme le groupe THE MAMAS AND THE PAPAS en 1965 avec Cass ELLIOT et Peter DOHERTY qui jouaient tous les 2 au sein du groupe de Greenwich Village THE MUGWUMPS.
Ils s’installent alors à Los Angeles et sont repérés par le producteur de chez DUNHILL, Lou Adler qui leur signe un contrat.
Dès lors, le groupe symbolise le mouvement Hippie de la ville et est un des 1ers groupes de musiciens de la nouvelle vague à s’installer à Laurel Canyon, alors réservé aux artistes et gauchistes notoires ainsi qu'à certaines vedettes d'Hollywood comme Brando et Nicholson. Cass ELLIOT, une des 2 chanteuses est alors une fêtarde invétérée en compagnie de son inséparable copain David CROSBY.

John PHILLIPS, musicien doué et mélodiste incomparable, compose alors 4 merveilles qui figureront sur le 1er album du groupe, IF YOU CAN BELIEVE YOUR EYES AND EARS : MONDAY MONDAY / SPANISH HARLEM / DO YOU WANNA DANCE et surtout la merveille CALIFORNIA DREAMIN’ qui sera à l'origine de ce son à base de Country-Folk de la musique californienne issue de LA.
Il donne également à Scott Mc Kenzie, son vieux complice des JOURNEYMEN son 1er groupe, la chanson SAN FRANCISCO qui deviendra un hit légendaire.

Le groupe sort encore 2 autres albums à succès avant de se séparer fin 68, suite à la rupture du couple PHILLIPS.

C’est en 1970 que sort le seul album solo de John PHILLIPS, aussi connu sous le nom de THE WOLFKING OF L.A. Ce disque remarquable se signale par la très belle voie de Phillips, ainsi qu’à son sens inné de la mélodie.
Pour preuve, les 3 premiers titres de l’album sont simplement magnifiques.
Curieusement, cet album solo restera sans suite, et il fallut attendre la fin de la vie de John PHILLIPS pour voir la sortie de PHILLIPS 66 (66 correspondant à son âge), qui est pour moi un chef d’œuvre inespéré. Phillips, qui mourra un an après en 2001, nous livre un album intimiste et dépouillé sur lequel sa voix fait des merveilles, notamment sur AVERAGE MAN ("I am sixty five, still alive and I'm feelin great" chante-t-il) et sur une reprise incroyable de CALIFORNIA DREAMIN’, peut-être la meilleure interprétation de ce titre avec celle de FELICIANO en 68.

Peu de temps après sa mort est sorti son 2ème album solo PAY PACK & FOLLOW, album qui aurait dû sortir en 76 sur le label des Rolling Stones.

A noter que la pochette ressemble étrangement à celle du DESIRE de Dylan paru en 75. Michael OCHS les a d'ailleurs placées côte à côte dans son livre 1000 RECORD COVERS.

J-Luc

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dug
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par dug »

JLH a écrit :DEEP PURPLE – WHO DO WE THINK WE ARE – 1973 - Groupe Célèbre Cherche Chanteur

DEEP PURPLE – BURN – 1974 - Deep Purple Mark III

1973 est une année capitale dans la carrière de DEEP PURPLE.

Depuis son dérapage vers le Hard Rock amorcé en 70, suite au coup de force de Ritchie Blackmore, le groupe vient d’enchaîner 3 albums majeurs comptant parmi les pierres angulaires de la discipline, à savoir IN ROCK en 70, FIREBALL en 71 et enfin l’album de leur consécration, le fameux MACHINE HEAD début 72.
Ces 3 années sont bien sûr remplies par des tournées incessantes à travers le monde (pas moins de 5 tournées aux USA en 72), dont le point d’orgue reste la fameuse tournée d’août 72 au Japon, ponctuée par le sempiternel MADE IN JAPAN.
Pourtant tout ne va pas au mieux au sein du groupe, et les relations entre Blackmore et le chanteur Ian Gillan ne font que se détériorer.
Blackmore se considère comme l’élément le plus important du groupe et Gillan n’est absolument pas d’accord avec ça, et lui fait savoir. Le conflit est devenu officiel et pollue grandement le futur du groupe.
Lorsqu’il s’agit donc de se retrouver en studio à Rome en juillet 72 afin de travailler sur le successeur de MACHINE HEAD, l’ambiance n’y est plus. Chacun enregistre dans son coin, et ces sessions n’accouchent que de 2 titres WOMAN FROM TOKYO et PAINTED HORSE.
Blackmore travaille clairement sur son projet solo, BABY FACE, et garde ses meilleures idées pour lui.
S’ensuit la fameuse tournée au Japon, puis un long British Tour, et le groupe se retrouve en studio en Allemagne cette fois, dans la région de Francfort, afin de terminer l’enregistrement de ce qui va devenir l’album WHO DO WE THINK WE ARE. Gillan et Blackmore ne se parlent plus, et afin d’éviter un clash majeur, le groupe décide d’enregistrer séparément les parties guitares et vocales.
Vu les conditions dans lesquelles évolue le groupe dorénavant, Ian GILLAN décide alors de quitter DEEP PURPLE et le fait savoir à EMI, qui tente de le faire changer d’avis par tous les moyens. Mais GILLAN ne revient pas en arrière et confirme bien qu’il quittera le groupe le 30 juin 73. Lorsque le groupe apprend la nouvelle, BLACKMORE est également sur le point de partir, mais il change d’avis à condition que le groupe accepte de remplacer Roger GLOVER, le bassiste, dont il pense qu’il ne correspond pas à l’orientation que veut prendre le groupe par la suite.
L’album, qui sort finalement en mars 73, est d’un niveau nettement inférieur aux 3 albums précédemment cités et n’apporte absolument rien de nouveau. Il est clair que DEEP PURPLE est en stagnation totale. Certes, le groupe joue toujours très bien et des morceaux comme WOMAN FROM TOKYO, RAT BAT BLUE ou OUR LADY sont très bons, mais le reste est ennuyeux, voire nauséabond avec pour exemple le titre MARY LONG. On est très loin du niveau atteint sur MACHINE HEAD. Le comble est qu’une des meilleures Chansons, PAINTED HORSE, n’est pas retenue malgré l’insistance de Ian GILLAN.
Le groupe part pourtant en tournée en Angleterre puis aux USA et termine enfin par un 2ème séjour au Japon, qui seront pour Gillan et Glover leurs dernières participations en tant que membre de DEEP PURPLE.
Ian GILLAN part épuisé, et avouera au moment de la formation du Ian Gillan Band en 77, qu’il n’a pas écouté un seul disque pendant 2 ans.
Quant à GLOVER, il trouve que son éviction est injuste et choquante. Il part contre son gré, dégoûté et se tourne vers la production.

Il est évident de penser que Blackmore a réussi un véritable putsch au sein du groupe et qu’il en devient de ce fait le leader incontesté. Il ne va d’ailleurs pas rester inactif, car il a dans l’idée de remplacer Gillan par le chanteur du groupe FREE, fraîchement séparé, Paul RODGERS, qu’il considère comme le meilleur chanteur du moment. Il veut également que ce dernier participe à son groupe Baby Face pour lequel il espère également engager Phil LYNOTT de Thin Lizzy.
Mais Paul RODGERS refuse la proposition pour 2 raisons, la 1ère étant que la musique de Purple ne lui correspond pas, et la 2ème étant qu’il est sur le point de monter une nouvelle formation de FREE qui deviendra finalement BAD COMPANY avec Simon KIRKE (Ex FREE) et Mick RALPHS (Ex MOOT THE HOOPLE).
Cette décision déçoit profondément Blackmore qui n’a pas l’habitude de se voir refuser ce genre de proposition, mais il a déjà une autre idée en tête.
Lors de la dernière tournée US, les 3 membres de Purple ont assisté à un concert de TRAPEZE au Whisky A Go Go à Los Angeles, et le jeu de basse, pourtant Soul et Funky et donc à l’opposé du style Purple, de Glenn HUGHES les a fortement impressionnés. L’idée est donc de faire venir Glenn HUGHES, en tant que bassiste mais aussi en tant que chanteur. Cette proposition est validée par Ian PAICE et John LORD et Glenn HUGHES, après avoir dans un 1er temps refusé, accepte l’offre de rejoindre DEEP PURPLE à l’été 73.

Sa 1ère expérience avec le groupe se passe seul chez Blackmore où les 2 musiciens commencent à travailler sur ce qui va devenir le colossal MISTREATED. Le courant passe immédiatement et Ritchie est conquis par le jeu souple, mais vigoureux de HUGHES.

Toutefois, l’idée de tourner à 4 musiciens ne plaît guère à la maison de disque qui insiste pour engager un chanteur soliste. Le groupe fait alors volte-face et devient persuadé que le fait d’avoir 2 chanteurs au sein du groupe, aux timbres différents, apportera quelque chose d’inédit que les autres concurrents ne possèdent pas.
Une annonce est donc publiée comme quoi PURPLE cherche un nouveau chanteur en remplacement de GILLAN, et ajoute, chose assez rare, que les débutants sont acceptés.
La maison de disque reçoit des dizaines de cassettes de démo de candidats.
En écoutant ces démos, le groupe est interpellé par un certain David COVERDALE, totalement inconnu puisqu’il n’est même pas musicien professionnel. Il a choisi un morceau de Harry NILSSON, le fameux EVERYBODY’S TALKIN’ ayant servi à la BO du film Macadam Cow-Boy.
Après audition, COVERDALE est officiellement engagé fin septembre 73 alors qu’il fête ses 22 ans.
En vue des concerts, le groupe lui fait suivre un régime et porter des lentilles de contact, afin de soigner son look.
Il est vrai qu’il n’est pas facile de succéder à GILLAN, dont le physique plaisait beaucoup aux groupies qui le comparaient à Jim MORRISON.
Les répétitions pour le nouvel album débutent le 9 septembre à Clearwell et se poursuivent à Montreux chez Claude NOBS avec le Rolling Stones Mobile Unit.
Martin BIRCH, le producteur signale une osmose exceptionnelle entre les musiciens et une envie folle de jouer ensemble contrairement à l’album précédent.
Tous les musiciens sont au top de leurs formes et les 2 nouveaux apportent une fraîcheur régénérante et donnent cette touche de Funk Bluesy au Heavy Rock de Purple.

L’album, intitulé BURN, est bouclé en novembre et sort en janvier 1974.
C’est un disque fabuleux auquel on a droit et je pense sincèrement que BURN est le meilleur album de Deep Purple. Tous les titres sont magnifiques, inspirés et variés. Il y a un souffle nouveau sur Burn qui surpasse tout ce qu'ils avaient produit avant.
Et puis surtout, il y a 2 moments incroyables, qui deviendront des classiques de leur répertoire en concert : BURN qui ouvre l’album et MISTREATED, 2 chansons au rythmes très différents.
BURN est porté par le riff d’ouverture de Blackmore qui se répète tout au long des 6 mn que dure la chanson, et par 2 solos lumineux, le 1er signé de la guitare de Blackmore et le 2ème joué sur l’orgue de John Lord parmi ses tous meilleurs. Dès les 1ers accords de ce riff démoniaque, on sait que Purple a gagné la partie et que rien ne pourra nous décevoir.
BURN prendra la place dorénavant d’ HIGHWAY STAR comme morceau d’ouverture de leurs concerts jusqu’à la dissolution du groupe en avril 1976.
MISTREATED est l’autre monument du disque. Il est à Blackmore ce que DAZED AND CONFUSED est à Jimmy PAGE. Placé à la fin du disque, joué sur un tempo lent et sur un rythme Bluesy, avec des parties de guitare toutes plus sidérantes les unes que les autres, il est l’œuvre de Blackmore seul. Il avoue avoir composé ce titre à l’époque Mark 2, mais il l’a gardé en réserve persuadé que ce titre n’était pas fait pour Deep Purple du temps où Gillan en était le chanteur. Peut-être le réservait-il pour son projet Baby Face et Paul Rodgers ?
Toujours est-il que la qualité de la nouvelle formation, avec Coverdale et Hughes, l’incite à sortir ce trésor des oubliettes. C’est l’unique morceau de Burn sur lequel Coverdale chante seul et il en signe d’ailleurs les paroles. A chaque concert, ce morceau est donné en pâture au bon vouloir du guitariste qui en fait le point d’orgue du spectacle en se livrant à des improvisations sans cesse renouvelées, et dont la durée atteint parfois 16mn.
Le reste du matériel livré sur Burn est tout aussi réjouissant. Chaque titre fait mouche. On retrouve sur MIGHT JUST TAKE YOUR LIFE la verve de Woman From Tokyo avec à nouveau un travail remarquable de Lord aux claviers. Sur LAY DOWN STAY DOWN, au rythme très funky, c’est Blackmore qui signe un solo de guitare diabolique qui semble s’éterniser et se renouveler sans cesse. Quelle classe !
SAIL AWAY, joué sur un rythme mid-tempo assuré par la basse de Hughes, aurait également pu être chanté par RODGERS ; c’est en effet du FREE pur jus.
La face 2 commence par YOU FOOL NO ONE qui devient lui aussi un morceau de bravoure sur scène avec de multiples solos de batterie, guitare et orgue. WHAT’S GOING ON HERE voit Richie passer à la guitare slide avant de donner le relais à Lord pour un exercice au piano
des plus jouissifs.
L’album se termine par un excellent instrumental, A-200, joué sur un rythme de Boléro et dominé par le synthétiseur multi pistes de John Lord.

Avec un tel album en poche, le groupe est bien sûr impatient de repartir en tournée afin de voir la réaction des fans à propos de la nouvelle formation. Dès le mois de décembre 73, Deep Purple joue en Scandinavie puis en Europe et s’embarque pour un US Tour de 5 semaines dont une tête d’affiche à la California Jam à Ontario, avec ELP, Eagles et Black Sabbath, devant plus de 200.000 spectateurs.
Quel chemin parcouru par le jeune David Coverdale qui 6 mois plus tôt était totalement inconnu !

J-Luc


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Super jean-Luc, et merci pour toutes ces infos passionnantes !

Suite à ton post, et ne possédant pas l'album "Burn", j'ai ressorti mon "Wo do we think we are" ... Pour le réécouter. Ben en fait je ne me souvenais plus mais j'ai deux versions de cet album : un pressage français "Pathé" et un pressage anglais ... Après observation, les différences concernant la pochette sont assez marquées, voire amusantes, la différence de son entre les deux pressages est elle aussi assez importante... Je posterai de photos dès que j'aurai un moment...

Sinon j'ai réécouté une compile que je possède : "Mark1, Mark 2" ... Je dois avouer que j'aime beaucoup également ce qui a été fait entre 68 et disons 70 par le groupe : très frais, très groovy, pas à proprement parler "hard", mais très agréable. Les reprises de "Help" et de "Hey Joe" sont à la fois inattendues et innovantes.

Le "Made in Japan" reste une référence pour moi, mais pas que.. Disons que c'est un peu affectif aussi, je l'ai tellement écouté étant ado ...

Merci encore et continue à alimenter le fil c'est tellement intéressant :hello:

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Dug.
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

dug a écrit : Super jean-Luc, et merci pour toutes ces infos passionnantes !

Suite à ton post, et ne possédant pas l'album "Burn", j'ai ressorti mon "Wo do we think we are" ... Pour le réécouter. Ben en fait je ne me souvenais plus mais j'ai deux versions de cet album : un pressage français "Pathé" et un pressage anglais ... Après observation, les différences concernant la pochette sont assez marquées, voire amusantes, la différence de son entre les deux pressages est elle aussi assez importante... Je posterai de photos dès que j'aurai un moment...

Sinon j'ai réécouté une compile que je possède : "Mark1, Mark 2" ... Je dois avouer que j'aime beaucoup également ce qui a été fait entre 68 et disons 70 par le groupe : très frais, très groovy, pas à proprement parler "hard", mais très agréable. Les reprises de "Help" et de "Hey Joe" sont à la fois inattendues et innovantes.

Le "Made in Japan" reste une référence pour moi, mais pas que.. Disons que c'est un peu affectif aussi, je l'ai tellement écouté étant ado ...

Merci encore et continue à alimenter le fil c'est tellement intéressant :hello:

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Dug.
Merci Olivier!

Il y a des sujets que je connais bien et d'autres moins. DEEP PURPLE, je connais bien ;)

C'est vrai que la différence entre un pressage France et un Pressage US ou UK est souvent importante, et plus le matériel d'écoute est sophistiqué, plus la différence se creuse entre les 2 pressages.
C'est bien simple, depuis que je me suis remis à fond dans le vinyle, qu'en fait il faut l'avouer je ne connaissais pas à cause de la qualité du matériel, je rachète tous mes albums fétiches en pressage US ou UK ou même CANADA. C'est pratiquement toujours mieux.

J'ai le Mark 1 & 2 dont tu parles; je l'avais acheté à l'époque à cause de WHEN A BLIND MAN CRIES, que j'adorais.
C'est marrant, car pour illustrer Ritchie BLACKMORE lors de ma présentation d'avril aux Audiophiles d'Alsace, j'avais choisi ce titre, afin de montrer la finesse du jeu de Blackmore. Les audiophiles ont adoré. Il y en a même qui m'ont dit que la chanson leur rappelait WISH YOU WERE HERE 8| L'autre titre était LAZY.

Dernière chose : Paie-toi BURN en pressage UK. C'est un "must" absolu.

J-Luc
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par dug »

Sur l'album Burn je connais déjà les morceaux "Burn", "You folle no one" et "Mistreated" qui sont très bons !

Voici les deux versions que je possède de l'album "Who do we think we are", vous allez voir c'est assez marrant :
Recto:

A gauche le pressage français, à droite le UK. La couleur du titre et du nom du groupe n'est pas la même bien sûr, mais la taille et la place des bulles comportant la photo des musiciens non plus...
IMG_9041.JPG
Mais le plus savoureux est à venir car au verso c'est encore pire :
IMG_9042.JPG
Sur le pressage français on a vraiment l'impression d'avoir zoomé outrageusement sur une partie de la photo du pressage UK. Cerise sur le gâteau, si vous lisez le nom des morceaux sur la version française (désolé c'est un peu petit mais en zoomant on y arrive), vous allez bien vous marrer :mrgreen:

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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

dug a écrit :Sur l'album Burn je connais déjà les morceaux "Burn", "You folle no one" et "Mistreated" qui sont très bons !

Voici les deux versions que je possède de l'album "Who do we think we are", vous allez voir c'est assez marrant :
Recto:

A gauche le pressage français, à droite le UK. La couleur du titre et du nom du groupe n'est pas la même bien sûr, mais la taille et la place des bulles comportant la photo des musiciens non plus...

Mais le plus savoureux est à venir car au verso c'est encore pire :

Sur le pressage français on a vraiment l'impression d'avoir zoomé outrageusement sur une partie de la photo du pressage UK. Cerise sur le gâteau, si vous lisez le nom des morceaux sur la version française (désolé c'est un peu petit mais en zoomant on y arrive), vous allez bien vous marrer :mrgreen:

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Dug
Ils ont fait de la phonétique avec WOMAN FROM TOKAYO, comme Ian GILLAN le chante.
SUPER TROOPER au lieu de TROUPER, ça n'a pas le même sens.

Au niveau du zoom, ça me fait penser aux modifs que faisaient les graphistes pour les pochettes de CD, surtout celles en 14x12.
Ton pressage français est un original, avec le code prix B en vigueur entre 1972 et 1974. Or ce disque date de 1973.

J-Luc
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