2ème et dernier album solo du grand TOMMY BOLIN, avant sa mort fin 76.
J-Luc
Pochettes Vinyles Mythiques
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JLH
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TOMMY BOLIN – PRIVATE EYES - 1976 : Le Tommy Bolin Band
2ème et dernier album solo du grand TOMMY BOLIN, avant sa mort fin 76.
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2ème et dernier album solo du grand TOMMY BOLIN, avant sa mort fin 76.
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Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
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Certaines pochettes avaient disparues du forum suite à la fermeture du site : mes images.com.
Afin que le sujet soit complet, les images des pages 1,2,3 et 4 sont de retour.
J-Luc
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Modifié en dernier par JLH le 03 avr. 2010, 10:10, modifié 1 fois.
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WISHBONE ASH – ARGUS – 1972 - Touché Par La Grâce
ARGUS a été élu meilleur album 1972 par les lecteurs de SOUND et MELODY MAKER, devant MACHINE HEAD. On peut dire que c'est largement mérité pour ce groupe "maudit" qui a signé ici son meilleur album.
Les musiciens sont grandioses et les solistes Andy POWELL et Ted TURNER placent des parties de guitares hallucinantes sur des superbes mélodies et avec des changements de rythmes incessants.
ARGUS est un disque d'une richesse rare, réalisé par des musiciens en état de grâce, que ce soit au niveau des compositions, qui sont toutes très inspirées, qu'au niveau des instrumentations, qui ont fait de WISHBONE ASH un groupe taillé pour la scène.
L'habilité de leurs 2 guitaristes y était pour beaucoup.
Il y a sur ARGUS tous les morceaux de bravoure du groupe, qu'ils interprêtaient à chacun de leurs concerts, en commençant par BLOWIN FREE, puis THE KING WILL COME ou encore THROW DOWN THE SWORD ou WARRIOR.
Pourtant, les meilleurs titres, ne sont pas ceux-là, et personnellement, je préfére de loin les 3 autres : Le magnifique TIME WAS qui ouvre l'album, avec son intro magique à la guitare acoustique, jouée par Andy POWELL tout en picking, suivi d'une longue cavalcade de plus de 6mn, ponctuée par un duel de guitares, dont WISHBONE ASH avait le secret.
J'ai d'ailleurs comme dans l'idée que LYNYRD SKYNYRD a beaucoup écouté WISBHONE ASH avant d'enregistrer FREE BIRD. Pour cela, il n'y a qu'à prêter l'oreille sur le 2ème morceau d'ARGUS, qui pour moi en est le sommet, SOMETIME WORLD, qui est tout simplement délicieux d'un bout à l'autre, et avec à nouveau un duel des 2 guitaristes mémorable, et magnifique. On atteint l'exceptionnel sur ce titre, et c'est vrai, qu'il y a incontestablement un côté "sudiste" sur leur façon de terminer leurs chansons. Après un début très tranquille sur lequel les roucoulades des 2 chanteurs rappellent Crosby, Stills and Nash, le solo de guitares qui s'en suit, joué ici par TURNER et POWELL fait en effet partie des tous meilleurs jamais exécutés par un groupe de rock, et peut être comparé aux 4 mn éternelles de Jimmy Page lorsqu'il s'envole sur STAIRWAY TO HEAVEN, ou à Mick TAYLOR et son incomparable démonstration de virtuose sur TIME WAITS FOR NO ONE ou encore à Carlos SANTANA et Neil SCHON, incendiant carrément leurs instruments sur SONG OF THE WIND, ou même à Rusty BURNS sur l'épique GREAT WHITE LINE, sans oublier enfin Buck DHARMA, définitivement diabolique sur son VETERAN OF THE PSYCHIC WARS.
Oui, c'est bien à toutes ces références absolues, que peut être associée la partition de guitares de SOMETIME WORLD.
Le 3ème sommet de l'album est une superbe ballade acoustique, LEAF AND STREAM, dont on ne se remet jamais totalement tant c'est inspiré et mélodieux.
ARGUS est un disque à déguster au casque, tard le soir; c'est le genre de truc à vous faire oublier tous vos soucis.
Hélas pour WISHBONE ASH, le groupe n'a jamais obtenu le succès qu'il méritait, sans doute du fait que son impact aux USA fut anecdotique. En Angleterre, il tournait beaucoup dans les clubs et les collèges et devint rapidement l'un des groupes anglais les plus accomplis du moment, mais leurs disques restaient inégaux.
Ainsi, WISHBONE FOUR, le successeur d'ARGUS en 73, est à des années lumière du niveau de ce disque. C'est dur de retomber sur terre, après avoir tutoyé les anges.
Dans la foulée de WISHBONE FOUR, ils ont publié un très bon double live intitulé LIVE DATES, disque adulé par les fans, sur lequel on retrouve tous leurs grands titres, y compris le très planant PHOENIX.
Ted TURNER, le guitariste fondateur quitta le groupe en 74, au moment où WISHBONE ASH essaya de percer aux Etats Unis, où ils s'installèrent d'ailleurs quelque temps, afin d'échapper au fisc, imitant en cela les Stones. Il fut remplacé par Laurie WISEFIELD, jeune guitariste très doué, qui avait joué dans le groupe anglais HOME (Après WISHBONE, il joua dans le groupe de Tina TURNER). Il s'ensuivit 3 disques très moyens qui décontenancèrent les fans de la 1ère heure.
Toutefois,de retour en Angleterre, ils sortirent un sensationnel album en 78, intitulé NO SMOKE WITHOUT FIRE, que je considère comme le meilleur album sorti cette année-là. Il avait succédé au déjà très bon FRONT PAGE NEWS fin 77, qui contenait le hit GOODBYE BABY HELLO FRIEND.
J'ai écouté cet album des dizaines de fois, sans jamais me lasser, ni des mélodies, toujours très inspirées chez eux, ni surtout des parties de guitares sidérantes de POWELL et WISEFIELD, qui finalement avait su insuffler un nouveau souffle au groupe, qui en avait bien besoin après le départ de Ted TURNER.
Le coup fatal fut porté en 81 avec le départ de Martin TURNER, un des 2 chanteurs du groupe, et également le bassiste. Il fut remplacé par John WETTON, qui jouait à peu près dans tous les groupes à l'époque; Après la fin de CRIMSON en 74, Il s'était essayé dans FAMILY, URIAH HEEP, puis avait fondé UK, et enfin il intégra WISHBONE ASH pour un album catastrophique, NUMBER THE BRAVE, qui mit fin à la carrière du groupe, bien que WISHBONE continua longtemps à tourner, sans WETTON qui lui, avait formé son calamiteux ASIA entre temps.
J'ai assisté à 3 de leurs concerts à des périodes différentes, et à chque fois, ce fut un vrai régal; c'était un groupe très généreux, qui respectait son public très sélecte. Mon seul regret fut de ne pas les avoir vus dans leur formation originale.
ARGUS demeure un classique dans le rock des seventies, et sa pochette inquiétante, signée Hipgnosis, a grandement contribué à l'attrait du public pour cet album. A noter qu'en Grec antique, Argus représente un géant aux 100 yeux pour monter la garde.
PS : Lorsque j'étais étudiant à la fac des sciences de Strasbourg, nous avions une chaîne Hi Fi, qui appartenait à l'Amicale, et tous les jours entre 13h00 et 1400, nous passions des disques dans un amphithéatre de la rue Blaise Pascal, et ce disque, ARGUS, a beaucoup tourné.
La récente réédition CD est très bonne, mais ils ont supprimé de la pochette, le fameux "Flying saucer". Allez savoir pourquoi.
J-Luc
ARGUS a été élu meilleur album 1972 par les lecteurs de SOUND et MELODY MAKER, devant MACHINE HEAD. On peut dire que c'est largement mérité pour ce groupe "maudit" qui a signé ici son meilleur album.
Les musiciens sont grandioses et les solistes Andy POWELL et Ted TURNER placent des parties de guitares hallucinantes sur des superbes mélodies et avec des changements de rythmes incessants.
ARGUS est un disque d'une richesse rare, réalisé par des musiciens en état de grâce, que ce soit au niveau des compositions, qui sont toutes très inspirées, qu'au niveau des instrumentations, qui ont fait de WISHBONE ASH un groupe taillé pour la scène.
L'habilité de leurs 2 guitaristes y était pour beaucoup.
Il y a sur ARGUS tous les morceaux de bravoure du groupe, qu'ils interprêtaient à chacun de leurs concerts, en commençant par BLOWIN FREE, puis THE KING WILL COME ou encore THROW DOWN THE SWORD ou WARRIOR.
Pourtant, les meilleurs titres, ne sont pas ceux-là, et personnellement, je préfére de loin les 3 autres : Le magnifique TIME WAS qui ouvre l'album, avec son intro magique à la guitare acoustique, jouée par Andy POWELL tout en picking, suivi d'une longue cavalcade de plus de 6mn, ponctuée par un duel de guitares, dont WISHBONE ASH avait le secret.
J'ai d'ailleurs comme dans l'idée que LYNYRD SKYNYRD a beaucoup écouté WISBHONE ASH avant d'enregistrer FREE BIRD. Pour cela, il n'y a qu'à prêter l'oreille sur le 2ème morceau d'ARGUS, qui pour moi en est le sommet, SOMETIME WORLD, qui est tout simplement délicieux d'un bout à l'autre, et avec à nouveau un duel des 2 guitaristes mémorable, et magnifique. On atteint l'exceptionnel sur ce titre, et c'est vrai, qu'il y a incontestablement un côté "sudiste" sur leur façon de terminer leurs chansons. Après un début très tranquille sur lequel les roucoulades des 2 chanteurs rappellent Crosby, Stills and Nash, le solo de guitares qui s'en suit, joué ici par TURNER et POWELL fait en effet partie des tous meilleurs jamais exécutés par un groupe de rock, et peut être comparé aux 4 mn éternelles de Jimmy Page lorsqu'il s'envole sur STAIRWAY TO HEAVEN, ou à Mick TAYLOR et son incomparable démonstration de virtuose sur TIME WAITS FOR NO ONE ou encore à Carlos SANTANA et Neil SCHON, incendiant carrément leurs instruments sur SONG OF THE WIND, ou même à Rusty BURNS sur l'épique GREAT WHITE LINE, sans oublier enfin Buck DHARMA, définitivement diabolique sur son VETERAN OF THE PSYCHIC WARS.
Oui, c'est bien à toutes ces références absolues, que peut être associée la partition de guitares de SOMETIME WORLD.
Le 3ème sommet de l'album est une superbe ballade acoustique, LEAF AND STREAM, dont on ne se remet jamais totalement tant c'est inspiré et mélodieux.
ARGUS est un disque à déguster au casque, tard le soir; c'est le genre de truc à vous faire oublier tous vos soucis.
Hélas pour WISHBONE ASH, le groupe n'a jamais obtenu le succès qu'il méritait, sans doute du fait que son impact aux USA fut anecdotique. En Angleterre, il tournait beaucoup dans les clubs et les collèges et devint rapidement l'un des groupes anglais les plus accomplis du moment, mais leurs disques restaient inégaux.
Ainsi, WISHBONE FOUR, le successeur d'ARGUS en 73, est à des années lumière du niveau de ce disque. C'est dur de retomber sur terre, après avoir tutoyé les anges.
Dans la foulée de WISHBONE FOUR, ils ont publié un très bon double live intitulé LIVE DATES, disque adulé par les fans, sur lequel on retrouve tous leurs grands titres, y compris le très planant PHOENIX.
Ted TURNER, le guitariste fondateur quitta le groupe en 74, au moment où WISHBONE ASH essaya de percer aux Etats Unis, où ils s'installèrent d'ailleurs quelque temps, afin d'échapper au fisc, imitant en cela les Stones. Il fut remplacé par Laurie WISEFIELD, jeune guitariste très doué, qui avait joué dans le groupe anglais HOME (Après WISHBONE, il joua dans le groupe de Tina TURNER). Il s'ensuivit 3 disques très moyens qui décontenancèrent les fans de la 1ère heure.
Toutefois,de retour en Angleterre, ils sortirent un sensationnel album en 78, intitulé NO SMOKE WITHOUT FIRE, que je considère comme le meilleur album sorti cette année-là. Il avait succédé au déjà très bon FRONT PAGE NEWS fin 77, qui contenait le hit GOODBYE BABY HELLO FRIEND.
J'ai écouté cet album des dizaines de fois, sans jamais me lasser, ni des mélodies, toujours très inspirées chez eux, ni surtout des parties de guitares sidérantes de POWELL et WISEFIELD, qui finalement avait su insuffler un nouveau souffle au groupe, qui en avait bien besoin après le départ de Ted TURNER.
Le coup fatal fut porté en 81 avec le départ de Martin TURNER, un des 2 chanteurs du groupe, et également le bassiste. Il fut remplacé par John WETTON, qui jouait à peu près dans tous les groupes à l'époque; Après la fin de CRIMSON en 74, Il s'était essayé dans FAMILY, URIAH HEEP, puis avait fondé UK, et enfin il intégra WISHBONE ASH pour un album catastrophique, NUMBER THE BRAVE, qui mit fin à la carrière du groupe, bien que WISHBONE continua longtemps à tourner, sans WETTON qui lui, avait formé son calamiteux ASIA entre temps.
J'ai assisté à 3 de leurs concerts à des périodes différentes, et à chque fois, ce fut un vrai régal; c'était un groupe très généreux, qui respectait son public très sélecte. Mon seul regret fut de ne pas les avoir vus dans leur formation originale.
ARGUS demeure un classique dans le rock des seventies, et sa pochette inquiétante, signée Hipgnosis, a grandement contribué à l'attrait du public pour cet album. A noter qu'en Grec antique, Argus représente un géant aux 100 yeux pour monter la garde.
PS : Lorsque j'étais étudiant à la fac des sciences de Strasbourg, nous avions une chaîne Hi Fi, qui appartenait à l'Amicale, et tous les jours entre 13h00 et 1400, nous passions des disques dans un amphithéatre de la rue Blaise Pascal, et ce disque, ARGUS, a beaucoup tourné.
La récente réédition CD est très bonne, mais ils ont supprimé de la pochette, le fameux "Flying saucer". Allez savoir pourquoi.
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Modifié en dernier par JLH le 28 avr. 2016, 23:54, modifié 12 fois.
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BILLY COBHAM – SPECTRUM - 1973 : Exit Le Mahavishnu
Emmanuel et Sacha parlaient de ce disque récemment, et leurs conversations m'ont beaucoup passionné, car à une époque, je me trouvais dans l'état d'esprit de Sacha : trop JAZZ ROCK, trop FUSION, un peu comme ce que faisait WEATHER REPORT.
Et puis, j'ai persisté, en me délectant de la guitare de TOMMY BOLIN et puis finalement, j'en ai tiré "la substantifique Moelle" et je dois dire que je ne le regrette pas. un superbe disque.
J-Luc
Emmanuel et Sacha parlaient de ce disque récemment, et leurs conversations m'ont beaucoup passionné, car à une époque, je me trouvais dans l'état d'esprit de Sacha : trop JAZZ ROCK, trop FUSION, un peu comme ce que faisait WEATHER REPORT.
Et puis, j'ai persisté, en me délectant de la guitare de TOMMY BOLIN et puis finalement, j'en ai tiré "la substantifique Moelle" et je dois dire que je ne le regrette pas. un superbe disque.
J-Luc
Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 15:56, modifié 2 fois.
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DEEP PURPLE – MADE IN JAPAN - 1972 : Si Vous Voulez Avoir Du Succès, Allez Au Japon
J'ai vu récemment sur ARTE l'émission intitulée TRACKS, qui parlait des Guitar Heros des seventies.
On y avait Ritchie BLACKMORE dans son chateau de Regensburg en Allemagne, en tenue médiévale accompagnée de sa femme Candice NIGHT, répondant aux questions d'ARTE. Il n'a rien perdu de son humour grinçant, pince-sans-rire (je l'adore ce mec). On y voyait des extraits de ses tous débuts avec SCREAMING LORD SUTCH, avec la 1ère formation de DEEP PURPLE (Souvenez-vous de HUSH). Il nous expliquait comment il avait mis le feu pour la 1ère fois à sa guitare, un beau soir d'avril 74, lors de la fameuse 1ère CALIFORNIA JAM devant 270.000 spectateurs.
On le voit également interpréter GREENSLEEVES à la guitare acoustique, avec Candice à la flûte, et il joue si bien...
Je l'ai vu 2 fois avec DEEP PURPLE et 3 fois avec RAINBOW et j'ai toujours été impressionné par son professionalisme; avec lui, rien n'est laissé au hasard. Il reste concentré du début à la fin et il enfile ses solos lumineux les uns après les autres.
La période 76/77 avec RAINBOW reste ma préférée; il était au sommet de son art et possédait avec RONNIE JAMES DIO un chanteur exceptionnel capable de l'accompagner dans ses longues improvisations.
Il reste mon musicien préféré.
Il a toujours su rester maître de sa carrière et pour cette raison, je suis admiratif. Il a à présent 62 ans, vit avec sa femme, Candice NIGHT, à l'écart du milieu du Rock, il fait la musique qui bon lui semble et il a l'air tellement serein.
J-Luc
J'ai vu récemment sur ARTE l'émission intitulée TRACKS, qui parlait des Guitar Heros des seventies.
On y avait Ritchie BLACKMORE dans son chateau de Regensburg en Allemagne, en tenue médiévale accompagnée de sa femme Candice NIGHT, répondant aux questions d'ARTE. Il n'a rien perdu de son humour grinçant, pince-sans-rire (je l'adore ce mec). On y voyait des extraits de ses tous débuts avec SCREAMING LORD SUTCH, avec la 1ère formation de DEEP PURPLE (Souvenez-vous de HUSH). Il nous expliquait comment il avait mis le feu pour la 1ère fois à sa guitare, un beau soir d'avril 74, lors de la fameuse 1ère CALIFORNIA JAM devant 270.000 spectateurs.
On le voit également interpréter GREENSLEEVES à la guitare acoustique, avec Candice à la flûte, et il joue si bien...
Je l'ai vu 2 fois avec DEEP PURPLE et 3 fois avec RAINBOW et j'ai toujours été impressionné par son professionalisme; avec lui, rien n'est laissé au hasard. Il reste concentré du début à la fin et il enfile ses solos lumineux les uns après les autres.
La période 76/77 avec RAINBOW reste ma préférée; il était au sommet de son art et possédait avec RONNIE JAMES DIO un chanteur exceptionnel capable de l'accompagner dans ses longues improvisations.
Il reste mon musicien préféré.
Il a toujours su rester maître de sa carrière et pour cette raison, je suis admiratif. Il a à présent 62 ans, vit avec sa femme, Candice NIGHT, à l'écart du milieu du Rock, il fait la musique qui bon lui semble et il a l'air tellement serein.
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Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 15:58, modifié 3 fois.
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YES – RELAYER - 1974 : SVP M.Wakeman...Revenez
Dans les années 70, on achetait les disques de YES et URIAH HEEP pour les fabuleuses pochettes de Roger DEAN.
Puis je me suis mis à ecouter la musique de YES et j'ai commencé à aimer ce "Grand N'importe Quoi", remarquablement interprêté par de très bons musiciens.
Le disque RELAYER est particulier dans la carrière de YES, dans la mesure où Rick WAKEMAN avait quitté provisoirement le groupe. La 2ème face est particulièrement intéressante pour les solos de guitare de Steve HOWE qui nous fait des breaks à la Jimmy PAGE : On se croirait au milieu de HEARTBREAKER.
Je les ai vus en concert en 77 à Colmar, après la sortie de GOING FOR THE ONE (Ecoutez les 2 morceaux "Turn of the century" et "Awaken" sur ce disque); je dois dire que je me suis pris une claque magistrale tant ça jouait bien et que dire du lightshow! c'était la 1ère fois que j'assistais à un tel déferlement de laser. C'était magnifique.
La pochette de RELAYER est vraiment belle, fascinante. Même les "rattlesnakes" ont une gueule sympa.
J-Luc
Dans les années 70, on achetait les disques de YES et URIAH HEEP pour les fabuleuses pochettes de Roger DEAN.
Puis je me suis mis à ecouter la musique de YES et j'ai commencé à aimer ce "Grand N'importe Quoi", remarquablement interprêté par de très bons musiciens.
Le disque RELAYER est particulier dans la carrière de YES, dans la mesure où Rick WAKEMAN avait quitté provisoirement le groupe. La 2ème face est particulièrement intéressante pour les solos de guitare de Steve HOWE qui nous fait des breaks à la Jimmy PAGE : On se croirait au milieu de HEARTBREAKER.
Je les ai vus en concert en 77 à Colmar, après la sortie de GOING FOR THE ONE (Ecoutez les 2 morceaux "Turn of the century" et "Awaken" sur ce disque); je dois dire que je me suis pris une claque magistrale tant ça jouait bien et que dire du lightshow! c'était la 1ère fois que j'assistais à un tel déferlement de laser. C'était magnifique.
La pochette de RELAYER est vraiment belle, fascinante. Même les "rattlesnakes" ont une gueule sympa.
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Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 16:00, modifié 3 fois.
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DAVID BOWIE – ALADDIN SANE - 1973 : Ou A Lad Insane
Je pense qu' ALADDIN SANE reste le meilleur album de David BOWIE. Le groupe était au sommet, notamment Mick RONSON et Mike GARSON.
La partie de piano de GARSON sur le morceau titre est étonnante.
Le disque se termine par le superbe LADY GRINNING SOUL qui lorgen un peu sur l'ambiance de THE MAN WHO SOLD THE WORLD.
Peu après, BOWIE a dissous son groupe et estimé qu'il pouvait se débrouiller seul : ERREUR FATALE. Il n'a plus fait aucun bon disque ensuite.
J-Luc
Je pense qu' ALADDIN SANE reste le meilleur album de David BOWIE. Le groupe était au sommet, notamment Mick RONSON et Mike GARSON.
La partie de piano de GARSON sur le morceau titre est étonnante.
Le disque se termine par le superbe LADY GRINNING SOUL qui lorgen un peu sur l'ambiance de THE MAN WHO SOLD THE WORLD.
Peu après, BOWIE a dissous son groupe et estimé qu'il pouvait se débrouiller seul : ERREUR FATALE. Il n'a plus fait aucun bon disque ensuite.
J-Luc
Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 16:02, modifié 2 fois.
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KING CRIMSON – IN THE COURT OF THE CRIMSON KING - 1969 : Révolution Autour D'un Instrument
Puisque le ROCK PROGRESSIF revient à la mode, voici le 1er KING CRIMSON, avec ses fameux : "21st century schizoid man", "Epitaph" et "In the court of the Crimson King".
Si vous voulez écouter le son d'un MELLOTRON, c'est ce disque qu'il faut avoir, bien que John LENNON l'avait déjà utilisé en 67 sur STRAWBERRY FIELDS.
J-Luc
Puisque le ROCK PROGRESSIF revient à la mode, voici le 1er KING CRIMSON, avec ses fameux : "21st century schizoid man", "Epitaph" et "In the court of the Crimson King".
Si vous voulez écouter le son d'un MELLOTRON, c'est ce disque qu'il faut avoir, bien que John LENNON l'avait déjà utilisé en 67 sur STRAWBERRY FIELDS.
J-Luc
Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 16:03, modifié 4 fois.
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FlatTwin
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Bonjour,
Désolé d'être hors sujet mais je voulais en profiter pour avoir un conseil ...
Je suis allé écouter des extraits de ARGUS dont vient de parler J-Luc sur le site Amazon et j'ai beaucoup aimé !
Par contre et évidemmant ce sont des CD et non des vinyles mais Amazon en vend 2, le 1er indiqué "Import, remastered" de 2002 et l'autre sans indications mais de 2007 ...
D'une manière général quand ce choix se présente, que choisissez-vous ?
Merci pour vos conseils et bon WE
Désolé d'être hors sujet mais je voulais en profiter pour avoir un conseil ...
Je suis allé écouter des extraits de ARGUS dont vient de parler J-Luc sur le site Amazon et j'ai beaucoup aimé !
Par contre et évidemmant ce sont des CD et non des vinyles mais Amazon en vend 2, le 1er indiqué "Import, remastered" de 2002 et l'autre sans indications mais de 2007 ...
D'une manière général quand ce choix se présente, que choisissez-vous ?
Merci pour vos conseils et bon WE
S-Naim:
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JLH
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Bonjour Flatwin,
j'ai personnellement la version de 2002 en import (EXPANDED EDITION); je ne connais pas l'édition de 2007 qui à mon avis n'est pas nouvelle (il faut se méfier).
Celle de 2002 est très bonne, avec tout de même les limites de l'enregistrement qui date de 72. En plus, il y a dessus, en bonus, un EP extra intitulé "Live from Memphis" datant de la même époque.
De WISHBONE ASH, je peux te conseiller également LIVE DATES et surtout NO SMOKE WITHOUT FIRE (1978) qui est un superbe album.
J-Luc
j'ai personnellement la version de 2002 en import (EXPANDED EDITION); je ne connais pas l'édition de 2007 qui à mon avis n'est pas nouvelle (il faut se méfier).
Celle de 2002 est très bonne, avec tout de même les limites de l'enregistrement qui date de 72. En plus, il y a dessus, en bonus, un EP extra intitulé "Live from Memphis" datant de la même époque.
De WISHBONE ASH, je peux te conseiller également LIVE DATES et surtout NO SMOKE WITHOUT FIRE (1978) qui est un superbe album.
J-Luc
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FlatTwin
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Merci J-Luc !
Le panier Amazon va continuer à se remplir
Bon dimanche.
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S-Naim:
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BRUCE SPRINGSTEEN – BORN TO RUN - 1975 : He's The One
Personnellement, je classe cet album de BRUCE SPRINGSTEEN dans les 20 meilleurs de ma collection. J'adore ce disque; c'est ce que SPRINGSTEEN a fait de mieux.
Des morceaux comme THUNDER ROAD, BACKSTREETS, SHE'S THE ONE, MEETING ACROSS THE RIVER et surtout JUNGLELAND sont magnifiques et intemporels. C'est un véritable enchantement.
Il n'y a qu'à écouter les premières mesures de THUNDER ROAD pour être conquis par cet album qui fera date.
Il faut noter que Mark KNOPFLER a repiqué entièrement l'intro de JUNGLELAND pour son très beau morceau ROMEO & JULIET sur le 3ème DIRE STRAITS.
J-Luc
Personnellement, je classe cet album de BRUCE SPRINGSTEEN dans les 20 meilleurs de ma collection. J'adore ce disque; c'est ce que SPRINGSTEEN a fait de mieux.
Des morceaux comme THUNDER ROAD, BACKSTREETS, SHE'S THE ONE, MEETING ACROSS THE RIVER et surtout JUNGLELAND sont magnifiques et intemporels. C'est un véritable enchantement.
Il n'y a qu'à écouter les premières mesures de THUNDER ROAD pour être conquis par cet album qui fera date.
Il faut noter que Mark KNOPFLER a repiqué entièrement l'intro de JUNGLELAND pour son très beau morceau ROMEO & JULIET sur le 3ème DIRE STRAITS.
J-Luc
Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 16:05, modifié 2 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
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JLH
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JONI MITCHELL – LADIES OF THE CANYON - 1970 : La Reine De l'Open Tuning
LADIES OF THE CANYON est le 3ème album de JONI MITCHELL sorti en 70
Certaines chansons, comme THE CIRCLE GAME, MORNING MORGANTOWN ou CONVERSATION, ont pourtant été composées avant son 1er album de 68.
C'est un disque incontournable, où l'émotion ressentie en l'écoutant, que dis-je en le dégustant, atteint le niveau de BLUE, sorti un an après.
La version CD en HDCD est très bonne. Mon vinyle est un import US et est excellent également, peut-être plus profond sur les parties de piano.
J-Luc
LADIES OF THE CANYON est le 3ème album de JONI MITCHELL sorti en 70
Certaines chansons, comme THE CIRCLE GAME, MORNING MORGANTOWN ou CONVERSATION, ont pourtant été composées avant son 1er album de 68.
C'est un disque incontournable, où l'émotion ressentie en l'écoutant, que dis-je en le dégustant, atteint le niveau de BLUE, sorti un an après.
La version CD en HDCD est très bonne. Mon vinyle est un import US et est excellent également, peut-être plus profond sur les parties de piano.
J-Luc
Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 16:06, modifié 2 fois.
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JLH
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MONTROSE – 1973 : Sans Lendemain
MONTROSE a été un groupe météore !
Un seul bon album au compteur : Mais quel album.
C'est sorti en 1973. Ronnie MONTROSE était un talentueux guitariste de session très recherché, un peu comme Jimmy PAGE à ses débuts, lorqu'il décida de monter son propre groupe de HARD ROCK avec Sammy HAGAR (Futur VAN HALEN) aux chants.
L'album est somptueux et a été un succès énorme oute-Atlantique; les Américains pensaient tenir leur LED ZEP à eux : Tournées monumentales dans des stades archi-combles etc...
Le disque ne contient que des bons titres, dont un SPACE STATION, qui est une copie conforme de WHOLE LOTTA LOVE, mais en mieux, c'est dire.
Le son est énorme et Ronnie MONTROSE enfile ses solos avec une dextérité diabolique; 32 mn de pur bonheur.
Hélas, la suite est totalement ratée; le 2ème album PAPER MONEY semble avoir été composé par un autre groupe. Ensuite Sammy HAGAR partira et MONROSE sortira tout de même un 3 ème album insipide, puis tira sa révérence. On le reverra en 1980 à la tête d'un nouveau groupe GAMMA qui voulait faire du FOREIGNER.
Toutefois, il nous reste ce disque, qui enchantera les fans de gros Rock US.
J-Luc
MONTROSE a été un groupe météore !
Un seul bon album au compteur : Mais quel album.
C'est sorti en 1973. Ronnie MONTROSE était un talentueux guitariste de session très recherché, un peu comme Jimmy PAGE à ses débuts, lorqu'il décida de monter son propre groupe de HARD ROCK avec Sammy HAGAR (Futur VAN HALEN) aux chants.
L'album est somptueux et a été un succès énorme oute-Atlantique; les Américains pensaient tenir leur LED ZEP à eux : Tournées monumentales dans des stades archi-combles etc...
Le disque ne contient que des bons titres, dont un SPACE STATION, qui est une copie conforme de WHOLE LOTTA LOVE, mais en mieux, c'est dire.
Le son est énorme et Ronnie MONTROSE enfile ses solos avec une dextérité diabolique; 32 mn de pur bonheur.
Hélas, la suite est totalement ratée; le 2ème album PAPER MONEY semble avoir été composé par un autre groupe. Ensuite Sammy HAGAR partira et MONROSE sortira tout de même un 3 ème album insipide, puis tira sa révérence. On le reverra en 1980 à la tête d'un nouveau groupe GAMMA qui voulait faire du FOREIGNER.
Toutefois, il nous reste ce disque, qui enchantera les fans de gros Rock US.
J-Luc
Modifié en dernier par JLH le 14 sept. 2016, 16:08, modifié 2 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...