Pochettes Vinyles Mythiques

Tout sur la musique, ses supports (CD, vinyls, DVD, Radio, Télé, Musique "dématérialisée", Concerts), et les musiciens ...
Répondre
Avatar du membre
nicolas
Membre vétéran
Messages : 4599
Enregistré le : 30 oct. 2009, 15:47
Localisation : 63

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par nicolas »

Naitssance a écrit :Hé les gars, en fait vous avez probablement des systèmes mal réglés et permissifs :siffle: :mrgreen:
C'est sûrement ma platoche qui est une véritable bombe, et ne laisse rien passer :]

Bon, pour être sérieux et arrêter un peu de chambrer :mrgreen: , je vais refaire des écoutes plus sérieuses de la galette en question et je vous dirai ;)
Bon dimanche
<:)

Bon Stéphane, si tu continues à me contredire, je vais te changer le logo de signature :mrgreen:
Concernant le Chet Baker :

J'ai entendu le bruit de fond dont tu parles sur un système très proche du tien ( le tien en fait :mrgreen: ).

J'ai écouté le même disque chez moi ( 180g, DMM, etc...) j'ai quasiment ce même bruit ( plutôt un léger ronflement qu'un souffle). Ensuite, dès que la musique commence, je ne l'ai plus.

Je tiens à préciser que ce bruit en début de disque est très musical sur nos deux systèmes. :aille2:
Avatar du membre
Baskerville
Membre vétéran
Messages : 3093
Enregistré le : 29 mai 2009, 12:47
Localisation : Genabum

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par Baskerville »

nicolas a écrit :
J'ai entendu le bruit de fond dont tu parles sur un système très proche du tien ( le tien en fait ).
:mdr1:
"Every Joke Is Half The Truth"
Scary Mansion


Roksan Radius 5 / Ortofon MC Quintet Black S / IMac27 alu / AE / Micromega CDf1 / Micromega Duo Pro2 / NAC 102 / DualTeddyCap III / AR Sound / NAP 140 / ProAc Responce D1 --> MusiqueS
Avatar du membre
nicolas
Membre vétéran
Messages : 4599
Enregistré le : 30 oct. 2009, 15:47
Localisation : 63

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par nicolas »

Baskerville a écrit :
nicolas a écrit :
J'ai entendu le bruit de fond dont tu parles sur un système très proche du tien ( le tien en fait ).
:mdr1:
Je tiens à préciser que c'était avant le barbeuq' , donc ce n 'était pas un bruit de graillon.
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

To be continued... :ange:

J-Luc
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

BOB DYLAN – THE FREEWHEELIN' - 1963 : La Fille Du Nord


La pochette de cet album a donné lieu à une scène d’un film de Cameron CROWE, VANILLA SKY, avec Tom CRUISE et Pénélope CRUZ, remake d’un film espagnol, dans lequel jouait déjà Pénélope CRUZ.
Bizarrement, pendant cette scène, on entend un extrait de 4TH TIME AROUND, le meilleur morceau de BLONDE ON BLONDE.

Que dire de cet album mythique sorti en 63, avec les 2 perles que sont DON’T THINK TWICE, IT’S ALLRIGHT sur lequel la voix de Bob est royale, et bien-sûr NORTH COUNTRY GIRL, si ce n’est que c’est un disque qui a très mal vieilli et qui n’est de loin pas son meilleur disque.

Ca reste pourtant le joyau de sa période folk.

Quant à la pochette, avec Dylan au bras de Suze ROTOLO, une photographe-dessinatrice célèbre à cette époque, elle laisse éclater l’enthousiasme du jeune Bob, alors âgé de 22 ans, et qui en a aujourd’hui… 70.

J-Luc

Image
Modifié en dernier par JLH le 15 sept. 2016, 18:07, modifié 1 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

J'ai réécouté cet album de NICO aujourd'hui et je le trouve vraiment fantastique :

viewtopic.php?f=7&t=537&start=240

J-Luc
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
fabienr

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par fabienr »

JLH a écrit :La pochette de cet album a donné lieu à une scène d’un film de Cameron CROWE, VANILLA SKY, avec Tom CRUISE et Pénélope CRUZ, remake d’un film espagnol, dans lequel jouait déjà Pénélope CRUZ.
Bizarrement, pendant cette scène, on entend un extrait de 4TH TIME AROUND, le meilleur morceau de BLONDE ON BLONDE.

Que dire de cet album mythique sorti en 63, avec les 2 perles que sont DON’T THINK TWICE, IT’S ALLRIGHT sur lequel la voix de Bob est royale, et bien-sûr NORTH COUNTRY GIRL, si ce n’est que c’est un disque qui a très mal vieilli et qui n’est de loin pas son meilleur disque.

Ca reste pourtant le joyau de sa période folk.

Quant à la pochette, avec Dylan au bras de Suze ROTOLO, une photographe-dessinatrice célèbre à cette époque, elle laisse éclater l’enthousiasme du jeune Bob, alors âgé de 22 ans, et qui en a aujourd’hui… 70.

J-Luc

Image
D'ailleurs la même Suze dont on a parlé récemment dans la rubrique nécrologie...
troubadour

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par troubadour »

je viens de lire qu'Alex Steinweiss, "l'inventeur" de la pochette de disque moderne est décédé il y quelques jours (je n'avais jamais entendu parler de lui)...

article tiré de là : http://next.liberation.fr/culture/01012 ... -pochettes


Alors que, graphiste débutant, ce «génial jeune Monsieur Je-Sais-Tout», comme il se décrivait, est engagé chez Columbia Records en 1939, il lance l’idée d’habiller la jaquette du disque d’une illustration artistique «pour la rendre accrocheuse». Il bouscule là les habitudes de la compagnie, qui ne le regrettera pas. En quelques mois, les ventes augmentent de 800 %.

Perfection. A partir de 1948, avec le «33 tours minutes», il pousse son concept et invente la jaquette en carton. «Ses pochettes d’album aux couleurs vives sortirent le magasin de disques de son atmosphère de bibliothèque… pour le remettre dans la course, sur Broadway et dans la vie», s’enthousiasme en 1947 le graphiste américain Will Burtin.

On trouve donc les admirateurs d’Alex Steinweiss du côté des bacs à disques vinyles et chez les fans de typographies, car il a révolutionné en styliste la façon dont la musique est présentée. «J’aime tellement la musique, répondait-il, et j’avais tellement d’ambition que j’étaisprêt à en faire beaucoup plus que ce pour quoi on pouvait bien me payer. Je voulais que les gens entendent la musique en voyant l’œuvre d’art.» Steinweiss a aussi intuitivement créé le profil du «directeur artistique», au bon moment : entre révolution industrielle du disque et mouvement moderne international, époque où l’on pensait que l’art et le design allaient dynamiser le monde.

Né à Brooklyn en 1917, Alex Steinweiss a fait ses études au lycée Abraham Lincoln, en enfant de la Grande Dépression, sous l’aile protectrice du directeur du département d’art, Leon Friend. Peu docile, ce créateur fiévreux sortira quand même diplômé de la Parsons School of Art and Design, et sera l’assistant du graphiste autrichien Joseph Binder. Pendant ces années, en quête de perfection, il s’imprègne du travail de de l’affichiste français Cassandre, du Bauhaus allemand avec László Moholy-Nagy et du constructivisme russe.

De toutes ces influences peut naître sa grammaire reconnaissable. Sur une affiche miniature, il optimise la surface avec une image centrale, applique couleurs et formes plates. Pas doctrinaire, il fait appel au surréalisme, au symbolisme, à l’affichisme, au cubisme. Pour Rhapsody in Blue, de George Gershwin, il plaça un piano sur fond bleu foncé, éclairé par un unique lampadaire.

Sa couverture du microsillon Songs of Free, de Paul Robeson, représente une main enchaînée tenant un poignard. C’est un de ses signes forts. Il choisissait des polices de caractères parfois élégantes, parfois fantaisistes, il a même créé son propre alphabet manuscrit, le «Steinweiss Scrawl», léger, expressif, dansant.

Collage. On lui doit des milliers d’illustrations originales au service de la musique, qu’elle soit classique, jazz ou variétés, pour Columbia, Decca, London, Everest. Ainsi que toutes sortes de logos, étiquettes, supports publicitaires, affiches pour l’US Navy. En 1970, Alex Steinweiss abandonne le domaine du graphisme, laissant la place au pop art et au psychédélisme. Il s’en explique : «Un jour que j’attendais à la réception d’une compagnie de disques, moi dans mon costume, à côté de tous ces types à cheveux longs et vestes à franges, je me suis dit que j’étais bon pour la retraite.» Ce qu’il ne fera pas, se consacrant à la peinture, au collage et la céramique, à Sarasota, en Floride.

Comment aurait-t-on pu oublier Alex Steinweiss… Paradoxe : dans les années 80, alors que «son» 33 tours est éclipsé par le CD numérique, il est réévalué tel un pionnier sous-estimé. En 2009, l’énorme ouvrage que lui consacrent les graphistes américains Kevin Reagan et Steven Heller (1) offre définitivement la postérité à celui qui a donné forme et couleur, comme un rythme visible, à la musique.
Avatar du membre
Baskerville
Membre vétéran
Messages : 3093
Enregistré le : 29 mai 2009, 12:47
Localisation : Genabum

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par Baskerville »

Je rajoute la référence du livre qui n'est pas sur ton copier/collé:

(1) Alex Steinweiss, The Inventor of the Moderne Album Cover, 422 pp., 49,99 €. Collector à 500 € (Taschen, 2009).
"Every Joke Is Half The Truth"
Scary Mansion


Roksan Radius 5 / Ortofon MC Quintet Black S / IMac27 alu / AE / Micromega CDf1 / Micromega Duo Pro2 / NAC 102 / DualTeddyCap III / AR Sound / NAP 140 / ProAc Responce D1 --> MusiqueS
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

MOTT THE HOOPLE – MOTT - 1973 : Dear Hunter


MOTT THE HOOPLE est le type même du groupe de Rock Série B qui aurait pu dépasser bien des têtes de série de l’époque, tant ce groupe était talentueux et inspiré.

Ils ont débuté fin des années 60 en Angleterre et leur musique était proche de celle de Dylan du BLONDE ON BLONDE ; il faut dire que leur leader et chanteur, Ian HUNTER, était un adepte inconsidéré du grand Bob.

Après 4 albums très convaincants, ils ont reçu un coup de pousse salvateur pour l’enregistrement de leur fantastique 5ème LP, sorti en 72, ALL THE YOUNG DUDES.
C’est en effet BOWIE en personne qui composa pour eux la chanson titre, ALL THE YOUNG DUDES, qui eut un grand succès et leur permit enfin de connaître le succès aux USA fin 72, lors d’une tournée mémorable à l’approche de Noël et magnifiquement raconté par Ian HUNTER lui-même dans le livre USA 72 : A TRAVERS L’AMERIQUE AVEC MOTT THE HOOPLE.
Ce livre est un petit bijou, dans lequel on découvre au quotidien la vie d’un groupe anglais en train de conquérir le territoire US, grâce à ses concerts souvent mal organisés,où le son est immonde, mais qui plaisaient tant aux jeunes américains. Le livre est très bien écrit et vient d’être traduit en français et réédité récemment.

MOTT THE HOOPLE avait la chance également de posséder un fantastique guitariste, Mick RALPHS, qui allait exploser en 74 au sein de BAD COMPANY, groupe qu’il fonda avec Paul RODGERS, ex-FREE. Le son de sa guitare fait de lui un des plus grands guitaristes des seventies. Ecoutez son solo sur READY FOR LOVE, et vous jugerez sur pièce.

L’album suivant ALL THE YOUNG DUDES fut tout simplement intitulé MOTT, et considéré par les critiques (Lester BANGS inclus) comme étant leur meilleur.
Tout d’abord, il faut signaler le son du LP qui est totalement destructeur : la guitare et la voix sont saisissantes. J’ai rarement entendu sonner une guitare comme ça.
Tous les titres sont excellents, mais mon préféré reste I’M A CADILLAC, surtout pour le long chorus final de RALPHS, sur lequel la superposition de 2 guitares électrique puis acoustique, est du meilleur effet.

Malgré ce disque, MOTT THE HOOPLE ne connut jamais le succès qu’ils auraient mérité. Leurs concerts étaient particulièrement brillants ; ils terminaient toujours par une reprise furieuse du HONKY TONK WOMEN des Stones. Ils jouaient également une remarquable version de SWEET JANE de Lou REED, très rock sur laquelle la guitare de Mick RALPHS excellait.

C’est la lecture de ce livre qui m’a donnait envie de réécouter mes vieux vinyles de MOTT, et je dois dire que je ne suis pas déçu. 35 ans ont passé, et j’aime toujours autant ce groupe.

PS : Eviter la version CD de MOTT, absolument abominable ; par contre, ceux qui voudraient découvrir le groupe pourront se ruer sur la réédition LEGACY de ALL THE YOUNG DUDES, avec bonus, qui est elle, excellente.

J-Luc

Image

Image

Image
Modifié en dernier par JLH le 15 sept. 2016, 18:11, modifié 1 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

ASIA – 1982 : Plus Jamais Ca


La pire chose qui soit arrivée au Rock PROGRESSIF s'appelle ASIA.

Ce disque, sorti en 82, mit fin définitivement au vrai rock progressif, déjà mal en point depuis quelques années.

Ce groupe regroupait pourtant quelques fines lames du genre :
Steve HOWE, guitariste de YES, John WETTON, ex chanteur de KING CRIMSON, Carl PALMER, ex batteur d'ELP et enfin, cerise sur la gâteau, Geoff DOWNES ex clavier des BUGGLES et qui avait officié sur le catastrophique DRAMA de YES.

On était donc en droit d'attendre quelque chose de mieux que cette guimauve indigeste servie sur un plateau, dans ce 1er disque.

Le pire, c'est que le genre a plu, et a donné naissance à une ribambelle de groupes, comme ARAGON, PENDRAGON, IQ, PALLAS, GALADRIEL etc..., tous aussi insignifiants les uns que les autres, mais qui ont tous, à un moment donné, sorti un hit.

Sur ce disque d'ASIA, le hit porte bien son nom : HEAT OF THE MOMENT.
La musique est certes agréable et bien ficelée, mais ça sent tellement la soupe qu'on a du mal à écouter l'album jusqu'au bout.

ASIA continue encore à sévir aujourd'hui, en sortant des albums dont les pochettes, très travaillées et très seventies, sont toutes signées par Roger DEAN, le célèbre graphiste de YES et d'URIAH HEEP.

Aujourd'hui encore, je me demande comment WETTON a pu évoluer dans un tel groupe!
Un conseil : A EVITER

J-Luc

Image

Image
Modifié en dernier par JLH le 15 sept. 2016, 18:12, modifié 1 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Avatar du membre
S5-Pro
Membre vétéran
Messages : 4427
Enregistré le : 14 oct. 2008, 21:47
Localisation : Munich

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par S5-Pro »

Salut JLH et merci pour tes magnifiques pochettes et surtout pour les information les accompagnant.
J'avoue que je m'oriente beaucoup au graphisme des pochettes pour selectionner les vinyls avant écoute lorsque je fouille dans les bacs à la recherche de la bonne occase.
Tout doucement je commence à pouvoir prédire le style de musique en fonction du graphisme utilisé ce qui me facilite la tâche de pré-sélection :]
En particulier les pochettes de Roger Dean sont évidement automatiquement sélectionnées pour écoute.
En voici trouvée il y a deux semaines ... mais ce n'est pas du Rock Prog !!!

Image
Image




Voici une autre pochette d'un double album dont j'aime beaucoup le graphisme ... ce n'est pas Roger Dean.
Connais tu cet album ???
Image

Image
Linn LP12 - Heed Orbit1 + Ittok-AO + MP30 / DIY-Phonostage
DIY-NAC - NAP160 modifié - SBLs-NPXO
CDI (CDM9 pro)
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

S5-Pro a écrit :
Voici une autre pochette d'un double album dont j'aime beaucoup le graphisme ... ce n'est pas Roger Dean.
Connais tu cet album ???
Image

Image
Oui, je connais cet album:

il me semble que c'est une compil de KING CRIMSON sortie vers 77 qui s'intitule :

THE YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSON.

J'ai possédé cet album à l'époque de sa sortie et c'est sur cette compil que j'ai découvert la fabuleuse chanson NIGHT WATCH.
Ayant acheté dans la foulée les LP'S qu'il me manquait, je l'ai ensuite revendu.

J-Luc
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Avatar du membre
S5-Pro
Membre vétéran
Messages : 4427
Enregistré le : 14 oct. 2008, 21:47
Localisation : Munich

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par S5-Pro »

Oui, je connais cet album:

il me semble que c'est une compil de KING CRIMSON sortie vers 77 qui s'intitule :

THE YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSON.
Farpaitement :ghee:

Bravo Jean-Luc, pas marrant les devinettes avec toi ... mais je me doutais que tu trouverais :1010:
Bonne nuit à tous !
Olivier
Linn LP12 - Heed Orbit1 + Ittok-AO + MP30 / DIY-Phonostage
DIY-NAC - NAP160 modifié - SBLs-NPXO
CDI (CDM9 pro)
Avatar du membre
JLH
Membre senior
Messages : 2139
Enregistré le : 17 sept. 2005, 10:23
Localisation : Strasbourg

Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

PROCOL HARUM – SHINE ON BRIGHTLY - 1968 : US Cover


Beaucoup de fans de PROCOL HARUM pensent que leur meilleur album est A SALTY DOG, alors que d’autres prétendent que GRAND HOTEL restent leur chef d’œuvre.

Pourtant, l’album référence est pour moi leur second et prodigieux album, sorti en 68, intitulé SHINE ON BRIGHTLY.
Sorti sous 2 pochettes différentes, une pour les anglais, plutôt moche, et une autre, véritable œuvre d’art, pour les USA (ici c’est la pochette US), SHINE ON BRIGHTLY est un album dont on ne sort pas indemne.
La musique présentée dans cet album est d’une richesse rare.
Les mélodies et les orchestrations sont splendides.
La 1ère face est une succession de chansons à tomber à la renverse, terriblement variées autour de mélodies profondes et viscérales, sans cesse soutenues par la guitare sursaturée de Robin TROWER.
Il faut écouter ce qu’il fait sur SKIP SOFTLY MY MOONBEAMS.
RAMBLING ON est peut-être la plus belle chanson que le groupe ait écrit et laissait présager ce qu’il allait se passer sur l’album suivant, A SALTY DOG.
La 2ème face de SHINE ON, quant à elle, contient un monument de 18 mn intitulé : IN HELD ‘TWAS IN I.
Construit autour de 5 thèmes, le titre est l’association de chaque 1er mot des 5 parties.
C’est terriblement varié, inspiré et les musiciens jouent tous tellement bien.
Matthew FISHER partage le chant avec Gary BROOKER, et TROWER est totalement stupéfiant à la guitare.
Jamais un groupe n’a composé un morceau aussi long d’une telle qualité sans jamais lasser l’auditeur, et seul PINK FLOYD avec ECHOES peut lui être comparé.

Je me suis intéressé assez tardivement à ce groupe, lors d’une relecture d’un article en 3 parties qu’Yves ADRIEN avait signé dans des Rock & Folk de 71.
Il y a des gens qui vous donnent envie d’acheter des disques par leurs écrits, et c’est ce qui m’est arrivé avec ceux d’Yves ADRIEN.
Bien-sûr, j’avais le 45 tours A WHITER SHADE OF PALE, mais à part ce hit, je ne connaissais rien du groupe.
L’écoute de leur musique fut une véritable révélation, un peu la même sensation que j’avais ressentie avec les DOORS ou PAVLOV’S DOG, le genre de sensation dont on sait qu’elle ne vous quittera plus.

L’écoute de ce disque est toujours un moment particulier, et je le passe toujours en entier.
Je n’écoute rien avant et rien après, afin de profiter au maximum de cette musique luxuriante, hors du temps. Ce sont des moments rares.

Si vous cherchez ce disque en vinyle, privilégiez l’original US présenté ci-dessous, et évitez la réédition chez CUBE Records.
Sinon, en CD, REPERTOIRE a sorti une copie correcte en digipack, avec la pochette américaine.

J-Luc

Je dédie ce disque à Sebastijan PETROVIC

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Modifié en dernier par JLH le 15 sept. 2016, 18:15, modifié 2 fois.
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Répondre