Rafael Kubelik / Wiener Philharmoniker / 1959 - Decca
Des 6 versions enregistrées par Kubelik, celle-ci est à mon avis la plus belle et aussi la meilleure entrée possible dans ce véritable hymne à la gloire de La Bohème que sont ces 6 magnifiques poèmes symphoniques. Cette musique est bouleversante de beauté. Pour ceux qui ne connaissent que La Moldau, le deuxième des 6 poèmes, le reste est aussi beau voire plus.
Par la suite on pourra essayer de trouver meilleure interprétation mais il faudra aller du côté de Vaclav Talich mais accepter une qualité sonore d'époque. Sinon, il y a Harnoncourt aussi, moins engagé, différent.
Quand le sage montre la lune, l’abruti regarde le doigt.
Nikolaus Harnoncourt - Royal Concertgebouw Orchestra / Teldec
Bon... comment dire... j'aime bien Harnoncourt, j'aime bien le Concertgebouw et j'aime bien Dvorak. Mais là, je coince
Je dois avoir toutes les plus belles versions qui existe de cette symphonie, ma curiosité et mes affinités pour le Chef et pour l'Orchestre m'ont fait acheter ce disque et... je suis déçuuuuu
C'est trop calme, c'est trop plat même si certains passages sont magnifiques, d'autres sont carrément impossible à reconnaître. L'orchestre est grandiose, la couleur des instruments est magnifique mais il y a un rythme irrégulier qui fait que l'on décroche de l'oeuvre par moment
Je me demande si je vais tenter la 7ème et la 8ème par les même
Pour information Harnoncourt a quitté le Concertgebouw ce 25 octobre après une ultime 5ème de Bruckner.
Quand le sage montre la lune, l’abruti regarde le doigt.
PascalB a écrit :Dvorak : Symphonie n°9 "du Nouveau Monde"
Nikolaus Harnoncourt - Royal Concertgebouw Orchestra / Teldec
Bon... comment dire... j'aime bien Harnoncourt, j'aime bien le Concertgebouw et j'aime bien Dvorak. Mais là, je coince
Je dois avoir toutes les plus belles versions qui existe de cette symphonie, ma curiosité et mes affinités pour le Chef et pour l'Orchestre m'ont fait acheter ce disque et... je suis déçuuuuu
C'est trop calme, c'est trop plat même si certains passages sont magnifiques, d'autres sont carrément impossible à reconnaître. L'orchestre est grandiose, la couleur des instruments est magnifique mais il y a un rythme irrégulier qui fait que l'on décroche de l'oeuvre par moment
Je me demande si je vais tenter la 7ème et la 8ème par les même
Pour information Harnoncourt a quitté le Concertgebouw ce 25 octobre après une ultime 5ème de Bruckner.
N'oublions pas tout de même que notre Nikolaus est un peu givré et capable de tout, du sublime à l'effarant .
Ce dimanche matin, je tombe par hasard sur la cantate BWV 147. En général je l'évite pour le choral sirupeux "Jesus bleibet meine Freude" que tout le monde connaît. Gilles Cantagrel dans sa somme des cantates de Bach la propose au 4ème dimanche de l'avant en lieu et place d'une œuvre perdue pour laquelle Bach avait utilisé le même matériau. Aucune interprétation de cette cantate ne m'ayant vraiment touché, j'attendais tranquillement de la croiser au fil de mon exploration de l'intégrale Harnoncout-Leonhard. C'est donc fait, et j'en ai encore la larme à l’œil. Harnoncout, son coeur et ses solistes m'ont ému du début à la fin, et plus encore dans ce choral que jusque là je considérais comme une scie.
Ratafia a écrit :Ce dimanche matin, je tombe par hasard sur la cantate BWV 147. En général je l'évite pour le choral sirupeux "Jesus bleibet meine Freude" que tout le monde connaît. Gilles Cantagrel dans sa somme des cantates de Bach la propose au 4ème dimanche de l'avant en lieu et place d'une œuvre perdue pour laquelle Bach avait utilisé le même matériau. Aucune interprétation de cette cantate ne m'ayant vraiment touché, j'attendais tranquillement de la croiser au fil de mon exploration de l'intégrale Harnoncout-Leonhard. C'est donc fait, et j'en ai encore la larme à l’œil. Harnoncout, son coeur et ses solistes m'ont ému du début à la fin, et plus encore dans ce choral que jusque là je considérais comme une scie.
Je viens de réécouter les deux seules versions que j'ai vu qu'Herreweghe ne l'a pas encore enregistrée et que je n'ai pas fini Gardiner et ce n'est pas facile de les départager. Globalement Harnoncourt est effectivement meilleur mais il y a deux ou trois faiblesses de l'alto un peu gênantes notamment dans "Shäme dich, o Seele, nicht". Suzuki est moins parfait mais esthétiquement plus réussie. Malgré tout Harnoncourt/Leohnardt reste l'intégrale de base !
Quand le sage montre la lune, l’abruti regarde le doigt.