Pochettes Vinyles Mythiques

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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

ChriS.P.L a écrit :Tout à fait Dug, Hoodoo Man est génial!
Un autre petit coup de cœur pour ce groupe, c’est le titre Another Death sur l’album "Deal Done At Night" de 1981 ;)

https://m.youtube.com/watch?v=1j1ifLUVWFE
Il y a également un très bon morceau sur l'album REBIRTH de 73.
Ca s'appelle Together Alone Tonight, ça dure plus de 10mn et c'est aussi beau que Sweet Child O'Mine.

J-Luc
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ChriS.P.L
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par ChriS.P.L »

Reçu aujourd’hui avec quatre disques de ce label au fameux tourbillon intriguant... :)

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Si vous vous posez des questions sur un disque estampillé Vertigo, je vous ferai parvenir avec plaisir les informations qui l’accompagne! :happy1:
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RV
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par RV »

Eh ! je viens juste de recevoir le même mais dans sa 2ème édition ;)

Et j’attends un disque de ce label qui est justement sur la couv. Il arrivera sûrement demain mais sera en instance à la poste et je ne l’aurai que lundi

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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par ChriS.P.L »

Kraftwerk?? :mrgreen:
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Message par RV »

Nan !

Le Kraftwerk Vertigo est un album qui reprends le 1 et le 2 (les pochettes avec les cônes de chantier) et j’ai déjà l’EO allemande du 2 depuis longtemps maintenant. Mais effectivement c’est un album qui me tente car j’aime beaucoup cette gatefold anglaise.
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par ChriS.P.L »

Alors dès que tu le reçois, tu nous mets une belle photo pour faire retomber le suspense ;)
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Message par RV »

ChriS.P.L a écrit :Alors dès que tu le reçois, tu nous mets une belle photo pour faire retomber le suspense
ce sera fait Image

En attendant, une de mes dernières acquisitions

Caravan : If I Could Do It All Over Again, I'd Do It All Over You - Decca 1970

Édition avec le numéro SKL 5052

La pochette

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Les labels

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Me plongeant en ce moment dans certains disques de cette époque, creuset où fusionnaient rock/pop avec les improvisations du jazz et la musique dite contemporaine je me suis intéressé à ce deuxième disque de Caravan, dont je connais surtout le 3ème : In The Land Of Grey And Pink

Avec ces 2 «longs morceaux» composés comme des suites de mouvements cet album s’inscrit bien dans la veine progressive. Ils se trouvent tous les deux en #3 de chaque face. Sur la 1. : As I Feel I Die / With An Ear To The Ground You Can Make It / Martinian / Only Cox / Reprise et sur la 2. : Can't Be Long Now / Françoise / For Richard / Warlock

Conformément aux canons de l’École de Canterbury, la voix de Pye Hastings reste en retrait un peu perdue dans la multitude des trouvailles instrumentales, et si parfois elle est seule ou presque, le mixage qui la rend lointaine et un peu étouffée donne la sensation qu’elle se situe derrière le silence : étonnant !!! Cela à deux reprises dans le morceau And I Wish I Were Stoned / Don't Worry et dans la suite de la face 1.

Un des instruments listé sur la pochette et joué par Richard Sinclair est très particulier : des hedge-clippers. On les repère assez facilement dans le morceau Hello Hello où elles s’accordent parfaitement avec les maracas que joue Richard Coughlan. Peut-être les entend-on sur un autre morceau, mais je ne les ai pas repérées.

If I Could Do It All Over Again, I'd Do It All Over You passe pour être l’album le plus collégial de Caravan. Je ne connais pas suffisamment l’ensemble de leur travail pour juger du bien fondé de cela, mais si c’est le cas, le travail graphique du verso de la pochette en est une excellente illustration. Le motif principal qui regroupe les 4 membres du groupe : Richard Coughlan, Richard Sinclair, Pye Hastings et David Sinclair s’inscrit dans une composition où s’ajoutent 6 autres acteurs de l’album : musicien, mais aussi photographe, techniciens du son et managers.

J’ai trouvé le pressage de bonne qualité, on entend un peu de crachotements dans certains des moments calmes, mais ce n’est vraiment pas gênant et «en panne» de produit, je ne l’ai pas encore lavé.
Comme beaucoup de disques de cette époque, il convient de tourner un peu le potar de volume, mais le son n’étant pas agressif cela passe très très bien.
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alien78
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par alien78 »

Superbe acquisition R.V :super:

Un de mes préférés de Caravan avec bien sûr In The Land...

En plu,s un pressage d'origine anglais de 70 si je ne me trompe pas :cool:
vincent
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Message par RV »

Merci Vincent. <:)

Je trouve aussi cet album très bon. :super:
Tu ne te trompes pas, c'est bien un pressage d'origine UK, un ‘Boxed’ du label Decca.

Il s'agit du 1st pressing dit without the ‘R’. Il porte la référence SKL 5052,
contrairement aux pressages suivant qui auront comme référence SKL 5052-R.
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JLH
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

CARAVAN – IN THE LAND OF GREY AND PINK – 1971 - L'Orgue De David Sinclair

L'original français de IN THE LAND OF GREY AND PINK édité chez MOTORS, avec le fabuleux NINE FEET UNDERGROUND en face2 et les solos d'orgue et de mellotron de David SINCLAIR.

J-Luc

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ChriS.P.L
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par ChriS.P.L »

Petit coup de cœur ce soir pour un groupe que j’aime beaucoup.

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Quelque part entre le Prog, le Blues (pour cet album Tabacco Road) voir même une petite touche Gospel sur les arrangements vocaux.
Et la voix de Mike Harrison... un poème :super:
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alien78
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par alien78 »

JLH a écrit :
L'original français de IN THE LAND OF GREY AND PINK édité chez MOTORS, avec le fabuleux NINE FEET UNDERGROUND en face2 et les solos d'orgue et de mellotron de David SINCLAIR.

J-Luc
intéressant !

Perso, j'ai le pressage UK suivant en quasi mint vraiment très bien fait. Du coup, je l'ai écouté hier avec toujours autant de plaisir. Des mélodies fantastiques emmenées effectivement par l'orgue et le mellotron de D. SINCLAIR

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vincent
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par JLH »

LED ZEPPELIN – MAGICAL SOUND BOOGIE – 1977 - Tout Le Madison Square Garden bougeait !

Jimmy Page vient de ressortir HOW THE WEST WAS WON en édition remasterisée.
Ce live avait été exhumé lorsqu’il travaillait sur le DVD LED ZEPPELIN sorti en 2003.
Il est réellement excellent, trop peut-être !
A-t-il été retouché comme le fut la majorité des albums live dans les années 70 ? Sans doute.
En plus, les bandes sont issues de 2 concerts de 72 à Long Beach et au Forum d’Inglewood.
Ce n’est donc pas un concert dans sa totalité.

Bien-sûr, c’est mieux que rien, mais aujourd’hui on a autre chose à se mettre sous la dent.
En effet, ce qu' a toujours voulu le vrai fan de Led Zeppelin, c’est de pouvoir écouter le concert dans son intégralité comme il a été joué, sans overdubs, avec les commentaires de Plant entre les chansons, avec l’ambiance du public telle qu’elle a réellement été, avec les fulgurances, les improvisations mais également les imperfections, les guitares mal accordées, les ratés, les cordes cassées, que sais-je encore.

Aujourd’hui, c’est possible depuis que les albums Bootlegs ou pirates ont été rendus légaux depuis une dizaine d’années, surtout à cause de l’importance prise par internet.
Il faut savoir que Led Zeppelin est le groupe le plus piraté du circuit. Il existe plus de 200 albums bootlegs sortis en vinyle qui se vendaient sous le manteau dans les arrières boutiques des disquaires ayant le courage de mettre en vente de tels disques.
Peter Grant, le célèbre manager du groupe, faisait la chasse aux disquaires qui vendaient des pirates, et au vu de sa carrure de catcheur, ça se terminait souvent par un magasin mis à sac.
Peter Grant reprochait à ces enregistrements leurs faibles qualités sonores et bien sûr le fait que leurs ventes ne ramenaient pas un penny au groupe.

Il existe 2 catégories de bootlegs, ceux enregistrés depuis la console, appelés « Soundboard Recordings », par les techniciens du groupe, et ceux enregistrés dans le public, appelés « Audience Recordings » par des spectateurs avec des moyens beaucoup moins performants.

Depuis que j’ai découvert ces enregistrements sur le site « Viva Les Bootlegs », je me suis passionné pour la restauration de ces concerts. Ainsi, pour Led Zeppelin, j’ai retravaillé une quarantaine de concerts intégraux.
Et je dois dire, que le résultat est souvent bluffant. On a cette impression de proximité qu’on n’a pas avec les albums live officiels. Quand Robert Plant parle entre les morceaux, c’est comme s’il était là réellement. Le mixage et le tripatouillage de studio n’existant pas, les instruments sont souvent mieux mis en valeur, et leurs sons sonnent vrais. Et ça, c’est capital.

Bien sûr, cela concerne essentiellement les enregistrements Soundboard, mais il existe également de très bons bootlegs, certes rares, enregistrés depuis le public.

Le concert illustré ici est issu de la dernière tournée du groupe faite aux USA en 1977.
C’est la tournée de tous les records, d’une part pour sa durée et d’autre part par le nombre de spectateurs ayant assisté à leurs prestations. Les concerts durent tous plus de 3 heures.
C’est le grand retour de Led Zeppelin après le grave accident de la route de Robert Plant, qui a failli lui coûter une jambe en août 75. Le groupe n’a plus joué depuis les 5 concerts donnés à l’Earl’s Court de Londres en mai 75.
Pendant les 18 mois d’inactivité forcée du groupe, due à la rééducation de leur chanteur, Jimmy Page trouve le moyen de concocter PRESENCE, l’album le plus brutal depuis Led Zeppelin II. Le groupe joue merveilleusement bien et des morceaux comme l’épique « Achilles Last Stand » le très oriental « Nobody’s Fault But Mine » ou le rock carré « Hots On For Nowhere » font partie des grands moments de la carrière de Led Zeppelin.
La tournée, qui débute à Oklahoma City le 3 avril 77 doit initialement durer jusqu’à mi-août. Elle devait débuter en février, mais une laryingite de Robert Plant a retardé le programme initial.
Hélas, elle s’achève dans la confusion totale le 25 juillet à Oakland après l’arrestation de Grant, Bonham et Bindon pour le passage à tabac d’un roadie de Bill Graham, et surtout le lendemain après l’annonce de la mort subite du fils de Robert Plant.
Le groupe ne reviendra plus aux USA.

Malgré ces péripéties, entre le 3 avril et le 24 juillet, le groupe donne des concerts mémorables, joue 6 fois au Madison Square Garden à New-York, 6 fois au Forum d’Inglewood à L.A., 4 fois à Chicago, 4 fois à Landover, 2 fois à Cincinatti et 2 fois à Oakland, devant des foules conquises, qui ont bataillé ferme dans des queues indescriptibles pour obtenir le précieux billet.
A Cleveland, le concert est interrompu suite à un orage diluvien, puis reporté. Le public casse tout et une bagarre monstre, entre les spectateurs hurlant « We want Led Zeppelin » et les forces de l’ordre, fait plus de 50 blessés.
Un des 2 concerts de Cincinnati est également interrompu car Jimmy Page se sent mal sur scène et ne peut continuer.
Led Zeppelin déferle sur le sol américain pour le meilleur et pour le pire.

En ce qui concerne ce concert du 7 juin au Madison Square Garden, le 1er des 6 prévus, c’est pour le meilleur. Le groupe est à son top et le 1er disque est une tuerie absolue.
Pour cette tournée, Led Zep décide d’entamer ses concerts par une version dantesque de THE SONG REMAINS THE SAME, bien supérieure à celle figurant sur l’album studio Houses Of The Holy. On enchaîne avec SICK AGAIN sur lequel Page tricote des solos démoniaques.
Ce qui suit atteint le sublime : NOBODY’S FAULT BUT MINE est un morceau fait pour la scène et les hurlements de Plant suivis d’un solo extraordinaire de Page, sans oublier la rythmique infernale de Bonzo et de Jonesy sont un grand moment du concert.
Sur IN MY TIME OF DYING, les riffs de Page à la slide ainsi que la batterie de Bonzo sonnent comme jamais. Le son est phénoménal ; tout est là, bien en place. On est au cœur d’un vrai concert du dirigeable, et ça fait très mal ! Les coups de baguettes de Bonzo sont ressentis comme des directs à l’estomac.
La version jouée ce soir-là est écourtée de 30 secondes par rapport à la version studio, mais elle gagne en rapidité et surtout en énergie.
SINCE I’VE BEEN LOVING YOU fait son grand retour au programme de cette tournée 77. Il avait été écarté de la tournée 75 au profit d’OVER THE HILLS AND FARAWAY.
Ce morceau est toujours d’une incroyable intensité. Au début, la basse de Jones claque et prend le dessus sur les autres instruments. Le solo central de Page est de toute beauté et compte parmi ses tous meilleurs.
Enfin arrive NO QUARTER qui dure presque 25mn. C’est le morceau sur lequel JP Jones improvise au piano pendant de longues minutes avant de dialoguer avec la guitare de Page pour enfin revenir en fin de morceau sur le thème principal chanté par Plant. Ce titre hypnotique et sombre, dont les paroles évoquent le retour des guerriers Viking sur leurs terres après les combats, constitue un moment clé des shows de Zeppelin depuis 73.
C’est aussi un moment de répit pour la voix de Robert Plant durement mise à contribution durant cette 1ère partie de spectacle.
On est en effet déjà à 70mn de concert. Je pense que ce sont les meilleures, car la suite est plus chaotique.

La 2ème partie du show est entièrement acoustique et se termine en apothéose avec l’interprétation de KASHMIR.
Led Zeppelin n’a plus joué de set acoustique depuis la tournée de 72, hormis lors des concerts londoniens à l’Earl’s Court.
L’erreur ici est sans doute le choix de BATTLE OF EVERMORE, titre figurant sur l’album sans nom, sur lequel Robert Plant était accompagné par Sandy DENNY du groupe folk anglais Fairport Convention. Là, c’est JP Jones qui remplace Sandy DENNY, et il faut bien l’avouer, il se plante complètement. Sa voix est carrément dissonante, mais malgré cela, les parties acoustiques sont bien interprétées.
Il en est tout autre de GOING TO CALIFORNIA, dont le texte de Plant est dédié à Joni MITCHELL, et surtout de BRON-YR-AUR STOMP qui se termine toujours par le mot STRYDER hurlé par Plant en hommage à son chien adoré.
Ensuite, c’est le moment choisi par Page pour rejouer son vieux titre WHITE SUMMER datant de l’époque où il jouait avec les Yardbirds. Il est seul sur scène, souvent assis, et nous livre ses accords orientaux inspirés par la musique indienne, joués sur sa célèbre guitare DANELECTRO noire et blanche. 10 minutes plus tard, alors que l’obscurité s’est faite totalement, c’est l’enchaînement avec KASHMIR. Le groupe est de retour au complet sur scène et Jones est au Mellotron. Hélas, Kashmir est un morceau très difficile à jouer sur scène et rares sont les versions jouées en public pouvant rivaliser avec celle figurant sur Physical Graffiti.
Au Madison Square Garden ce soir-là, le groupe perd totalement le contrôle du morceau et les membres du groupe jouent chacun de leurs côtés sans aucune symbiose avec les 3 autres. Ca donne une version de plus de 10 minutes, souvent dissonante, à tel point que ça donne l’impression que la bande ne tourne pas à la bonne vitesse.

La dernière partie du spectacle est remarquable par sa puissance. Chris Dreja, ancien guitariste et bassiste des Yardbirds raconte que Page l’a une fois convié à un concert que Led Zeppelin donnait au Madison Square Garden. Lorsqu’il est arrivé, le concert avait déjà débuté, et il confie que tout le bâtiment était en vibration tant le son du groupe était monstrueux.
Sur ce 3ème disque, c’est Bonzo qui commence avec un MOBY DICK de 22mn avec une dernière partie apocalyptique, où les effets stéréo sont particulièrement impressionnants.
Page revient ensuite seul sur scène pour une série de bruitages au milieu desquels il interprète la partie de Dazed And Confused jouée avec son archet. Là également, les effets provoqués par l'archet frappé sur la Les Paul sont démentiels.
Puis c’est au tour d’ACHILLES LAST STAND, le morceau phare de l’album PRESENCE, d’être joué et de subir un traitement à la testostérone. Là également, la chanson est écourtée par rapport à sa version studio, mais les riffs qui sortent de la Les Paul de Page, telles des couches de guitares empilées, sont démoniaques. Un autre sommet!
C’est déjà la fin du show conclu par STAIRWAY TO HEAVEN dont le solo est toujours le point d’orgue de chaque concert de Led Zeppelin, car Page nous en livre à chaque fois une version différente. Ce soir, le solo est beaucoup plus lent et ne rivalise pas en qualité avec ceux de 73 ou 75, à mon sens beaucoup plus inspirés.
Un seul rappel au programme, une version survitaminée de ROCK AND ROLL avec l’intro de WHOLE LOTTA LOVE et le concert s’achève sur le fameux « New-York… Good Night » hurlé par Robert Plant.
3 heures de spectacles ! 3 heures de bonheur !

Qui aurait crû en 77, lorsque les articles de BEST N° 108 relatant cette tournée sont parus, qu’un jour on pourrait écouter ces concerts mythiques chez nous avec cette qualité et surtout…« for free »?

J-Luc

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Message par RV »

The Keith Tippett Group : Dedicated To You, But You Weren’t Listening - Vertigo (1971)

1st pressing UK

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C’est un peu par hasard que j’ai croisé ce groupe que je ne connaissais pas en explorant les relations et expérimentations qui faisaient la richesse de cette époque. Les différentes collaborations de cette formation plutôt jazz avec Soft Machine et King Crimson m’ont intrigué.

Le fait que cet album emprunte son titre à l’un des morceaux du Volume Two de Soft Machine a renforcé ma curiosité.

À noter que :
- Robert Wyatt participe à cet album (drums)

- Trois musiciens de la section cuivre du Keith Tippett Group : Elton Dean (Sax), Marc Charing (cornet) et Nick Evans (Trombone) tourneront avec Soft Machine en 1969 et Dean et Evans participeront à Third (1970).

- Keith Tippett (piano) participe aux sessions d’enregistrement des albums In the wake of Poseidon (1970), Lizard (1970) et Islands (1971) de King Crimson

Je n’ai pas trouvé trace de cet album ni sur Qobuz, ni sur Tidal et j’ai dû me rabattre sur YouTube afin de faire une écoute.

L’aspect expérimental m’a emballé et m’a incité à le rechercher.
En revanche l’auteur du guide Vertigo ne semble pas l’apprécier outre mesure si l’on se réfère à son commentaire.

Si j’avais noté un aspect expérimental intéressant, l’écoute YouTube m’avait aussi donné la sensation d’être en présence d’une collection de morceaux, plutôt que devant un album monté
Une sensation en partie dûe à l’écoute discontinue YouTube des morceaux, que celle enchaînée du vinyl a en partie remise en question. Tout au moins pour la face A que je ressens comme une composition en trois mouvements :
Une introduction [This Is What Happens (4:57)] plutôt bebop sur laquelle à la fin vient se greffer une phrase free qui amène au deuxième mouvement [Thoughts Of Geoff (10:15], qui lui est complètement free avant le troisième [Green And Orange Night Park (8:07)] aux accents hard-bop.

Je n’ai pas ressenti de continuité dans la face B, qui pour moi reste du domaine de la juxtaposition de diverses influences

- Gridal Suite (6:09) une composition free
- Five After Dawn (5:16), foisonne d’inventivités sonores, une exploration qui s’aventure un peu dans les expériences de la musique contemporaine
- Dedicated To You, But You Weren’t Listening, quelques plaintes cuivrées durant 33 secondes pour ce morceau qui donne son titre à celui de l’album.
- Black Horse (5:54) un morceau dont les influences me semblent autant relever d’un rock dit progressif que du Soul Jazz.


Je ne connais que cet exemplaire dont le son me semble plus que correct, avec la possibilité de pousser le volume.

La gatefold extérieure et intérieure

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Les labels

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Le disque dans sa pochette interne d’origine dite : Die-cut Swirl

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alien78
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Re: Pochettes Vinyles Mythiques

Message par alien78 »

Très intéressant tout ça RV !

Je vais y jeter un œil ou plutôt une oreille.

Quand je vois l’emblème mythique du label Vertigo, je peux difficilement résister... :rouge:
vincent
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