Frederic a écrit :
Je me suis toujours demandé ce qu'on entendait par un son neutre :?
F.
Voila un sujet qui me parait plus intéressant que celui consistant à savoir quelle est l'électronique qui convient le mieux aux Amati hommage, d'autant qu'il ne doit pas s'en vendre une paire tous les mois.
Nicolas Bartholomée et Philippe Muller sont des preneurs de sons qui font quasiment l'unanimité. Pourtant ils emploient du matériel totalement différent. Lequel des deux parvient à réaliser les enregistrements les plus neutres ? Personnellement je serais bien incapable de le dire et j'apprécie autant l'un que l'autre, d'autant qu'ils nous permettent d'accéder à des oeuvres que les grands labels ignorent le plus souvent.
Et comment juger de la neutralité d'un enregistrement sans y avoir assisté. Et quand bien même nous aurions eu cet avantage, quid de notre mémoire auditive lorsque le CD paraîtra plusieurs mois après.
Quelle est la sonorité exacte de la philharmonie de Berlin ou de celle de Vienne. Elle diffère très certainement en fonction de la salle dans laquelle elles se produisent.
Je pourrais citer d'autres exemples mettant en évidence le caractère aléatoire de la neutralité perçue.
En ce qui mon concerne, la neutralité d'un système n'est pas un critère primordial de choix, loin s'en faut, dès l'instant où l'on reconnaît sans ambiguïté les différents groupes d'instruments d'un orchestre. Je préfère nettement accorder de l’importance au rythme et à la mélodie qui donnent l’illusion de la présence des interprètes.
Mais par dessus tout je demande à un équipement audio de retranscrire sans confusion ni agressivité les tutti d’œuvres nécessitant un orchestre symphonique, des solistes et des chœurs. Malheureusement la grande majorité des systèmes, même les plus onéreux, n’y parviennent pas.