Je me lance pour un petit CR sur cet appareil.
Tout d'abord esthétiquement, cet appareil est relativement sobre : rétroéclairage bleu pour l'affichage et le logo qui se marient fort bien avec celui de l'audioaero. L'aération se fait par le dessus donc ne pas obstruer ( Audia préconise 10cm). Cet appareil est livré avec un câble secteur à la gaine transparente de bonne facture lui aussi. La télécommande, elle, est taillé dans un bloc d'alu, et croyez-moi, cela se ressent lorsque que l'on a dans la main. Celle-ci est épurée au maximum avec simplement 8 boutons en forme de bille métallique reprenant les principales fonctions et bien sur le logo de la marque. Petit truc amusant, dans le descriptif était signalé "livré avec télécommande et outil pour le remplacement des piles". Outil? Et bien comme de fait, changer ses piles chez Audia, ça se mérite! En effet, au verso, 3 petites vis cruciformes retiennent le capot (voir photos).
Rentrons maintenant dans le vif du sujet avec la partie écoute. Rassurez-vous, je ne vais pas dénigrer Naim en faisant un stupide comparatif, car soyons clair, l'Audia Flight Two et le Naim Nait 5i ne jouent pas dans la même cour (et heureusement vu la différence de prix!).
D'abord, cela a été une grande découverte que d'écouter cet appareil car je ne connaissais pas vraiment le son italien. Un son très musical aussi mais je dirais un peu plus enjoué que le son anglais (et mon opinion a été conforté ce matin avec l'écoute d'un intégré Mastersound).
En achetant cet appareil, un des critères principaux étant d'avoir une puissance nécessaire qui me permettrait, le jour ou j'aurai une pièce d'écoute digne de ce nom, remplacer mes enceintes biblio par des colonnes sans avoir à se poser la question de l'amplification. Et je pense que 2x100W sous 8 ohms devraient faire l'affaire.
Concernant l'écoute à proprement parlé, j'y ai gagné dans tous les registres. Je commence par la dynamique et l'attaque de note : la musique est instantanée. Sur des morceaux de percussions, l'impact est franc, net et précis. La retransmission des micro détails nous fait partager les frottement de main sur la peau. Je pense que la puissance mentionnée plus haut n'y ai pas anodine. La profondeur, elle aussi, en a gagnée, un peu moins flagrante que quand je suis passé de Denon à Naim mais tout de même notable. Côté scène, la mise en place des instruments est encore plus précise (comme lorsque l'on monte en gamme chez Naim) et ceci est vraiment flagrant sur les quelques lives de bonne qualité que je possède. L'on est en immersion dans la musique avec les musiciens à côté de vous (vraiment bluffant!). Côté grave/médium/aigu , tout est retranscris de façon scrupuleuse, et cela sans mettre un registre en avant par rapport à un autre. Je prévient tout de suite les amateurs de poum tssss, passez votre chemin! Tout à l'heure, je parlais d'un son un peu plus enjoué, eh bien je ne sais comment l'exprimer mais j'ai gagné le petit grain de folie et de spontanéité qui participe à l'émotion que l'on peut ressentir (vous savez, le petite chair de poule qui fait dresser les poils!) et ça, c'est extrêmement appréciable!
Bref, vous l'aurez compris, j'ai trouvé une raison de plus de rester les fesses vissées dans le canapé! En plus, mes Atohm GT1 délivrent leur potentiel réel et je dois une fois de plus conforter leur choix!
Merci de m'avoir lu!
