stringerbell a écrit :
Je pense qu'une des raisons principales pour laquelle les albums sortent toujours en CD , c'est parce que le streaming doit encore inventer un modèle économique rémunérateur pour les artistes. Parce que techniquement ce support est vraiment dépassé , et n'apporte rien de différent par rapport au streaming ( comparé au vinyle)
Hello Simon
Pour reprendre notre conversation sur le point précis de la connotation objet que pouvait revêtir le CD pour certaines personnes, je me permets de citer Fred que je viens de lire à ce propos dans un autre fil
FredM a écrit :
Quelqu'un a écouté? J'ai acheté le CD car je n'ai pas des masses d’interprétations de ce sublime quintette. Je l'ai pris car j'adore le label la dolce volta et que la pochette m’attirait. Une fois le CD en main, wahou, je suis fou des pochettes de CD magnifiques mais là c'est clairement le plus beau disque que j'ai, et puis avec le gros livret ca pèse son poids, ca fait sérieux, on ne se rend pas compte en le voyant comme ça ......
Le CD n’a peut-être pas l’attrait immédiat que possède le vinyl, notamment du fait de sa taille, mais il y a de superbes réussites éditoriales également dans ce format. Si au départ il n’était qu’un fac similé réduit de son aîné il a su trouver sa propre expression. La cote atteinte par certains CDs atteste de son aspect collector.
C’est un peu ce que je regrette avec la démat, qui pour l’instant, se réduit aux fichiers et à quelques jpg ou pdf.
Je pense que "l’album démat" est encore à inventer pour qu’il soit l’équivalent des artefacts vinyl et CD. Peut-être sera-t-il d’ailleurs mixte, avec une partie physique tellement les signes montrant qu’il est difficile de se passer de concret sont visibles.
Mais c’est la partie démat qui devrait faire l’objet de toutes les attentions pour s’imposer comme une nouvelle forme d’album en rapport avec son substrat.
Si on observe un peu ce qui se développe actuellement dans le domaine artistique, je me demande si l’évolution de "l’album démat" ne résiderait pas dans le développement d’appli, un peu comme les musées développent de plus en plus une appli spécifique pour une expo.
Un album pourrait être comme une appli ou un mini-site qui permettrait un développement éditorial sous une forme adaptée à la démat et qui changerait de ce simple ajout de jpg et pdf aux fichiers.