Je réfléchissais à ce que tu disais à propos des rééditions vinyls mono ou stéréo. Curieusement, moi je choisi systématiquement la version stéréo. C'est vrai que vers les années 50 60 ces versions sont souvent un peu "ping-pong", mais à tout prendre je préfère cela à une image mono qui entasse tous les instruments au centre. Par contre je trouve que la qualité des timbres est parfois meilleure en mono.
J'évite toutefois les versions stéréos refaites artificiellement à partir de la bande mono en général le résultat est catastrophique (j'ai un album de Miles Davis chez moi -Around midnight- pressé sur ce format et je ne l'écoute pas souvent)
Pour en revenir aux goûts des naimistes je crois que je comprends un peu la démarche l'ajout du naca 5 dans mon système m'a un peu ouvert les yeux à ce sujet: il vaut mieux, à mon sens un son cohérent et plein même si la précision de l'image en souffre un peu, qu'un son trop détaillé trop aéré qui perd finalement en énergie en compacité au final en musicalité.
D'ailleurs j'ai assisté récement à un concert classique dans une église. Eh bien en fermant les yeux on s'aperçoit que l'image de ce que l'on entend est loin d'avoir la précision millimétrique de certains systèmes hifi. Cette précision si elle t'aide "intellectuellement à imaginer les musiciens sur ta chaîne n'est pas toujours quelque chose de naturel. Pas toujours facile de localiser le flûtiste dans un orchestre ou l'alto dans un quatuor. Deuxième chose qui frappe en concert c'est la matité du son (T. Soveaux dans la revue Diapason y fait souvent allusion). Eh bien le naca 5 avec les amplis naim va aussi dans ce sens en faisant en sorte de ne pas trop relever les hautes fréquences, et en évitant l'ajout d'un "brillant hifi" au son.
C'est peut être pour ça que l'image stéréo n'est pas forcément un critère de musicalité primordial. Pour être tout à fait honnête je regrette quand même un peu la sensation d'espace que j'avais avec mon QED
mais tout cela est largement compensé par le reste 
A+
Dug
