Nik Bärtsch's Ronin – Holon
ECM Records – ECM 2049
Enregistré de main de maitre aux Studios La Buissonne, ECM "offre" ce Nik Bärtsch's Ronin sur un plateau... d'argent.
Laissez vos oreilles trainer dans le Modul 41-17 (fidèle habitude de dénomination).
Vers la minute 4, votre système pourrait vous surprendre (je dis bien pourrait).
Un Jazz contemporain qui peut vous happer et un enregistrement qui peut vous conduire dans le studio de Pernes-lès-Fontaine.
Si je vous dis que ça "pique" dans le bas (et pas que!), me croirez-vous?
Quant au reste, je vous laisse découvrir...
Une petite escapade en Suède.
Tout est très travaillé et bien enregistré.
Les musiciens sont tous très expérimentés et leur proposition peut surprendre.
Pas toujours facile, mais un sacré voyage qui, AMHA, vaut le détour.
Oliver Nelson With Eric Dolphy – Straight Ahead
New Jazz – NJ-8255
Enregistré en 1961 par Rudy Van Gelder, du beau monde qui nous ramène presque soixante ans en arrière.
Ce flashback me va bien, le passage au numérique (1989, Fantasy Studios, Berkeley) ayant gardé "l'ambiance".
Et autour des deux souffleurs, Roy Haynes & George Duvivier pour ne citer qu'eux.
Toute une époque.
Bon voyage dans le temps.
Omer Avital Group* – Room To Grow
Smalls – smcd-0020.06
Je vous ramène à NYC début 1997.
L'enregistrement très fin de ce Live at Smalls permet de "ressentir" le jeu et la complicité des musiciens.
Trois pièces à déguster avec des Souffleurs dont le Grand S n'est pas usurpé.
Sans doute à ne pas proposer à toutes les oreilles mais je ne doute pas que certain(e)s seront ravi(e)s.
"♫ sometimes...♫ music ♫ can transport you to unknown places of wonder lift the spirit, and just make you feel so good. ♫" CDS3/XPS/250/252/SC/Allaeeaea/Naca 5/PLx2 Technics 1200 MKII / Creek OBH18 / Ortofon 2M Red
Arcam AirDAC
"♫ sometimes...♫ music ♫ can transport you to unknown places of wonder lift the spirit, and just make you feel so good. ♫" CDS3/XPS/250/252/SC/Allaeeaea/Naca 5/PLx2 Technics 1200 MKII / Creek OBH18 / Ortofon 2M Red
Arcam AirDAC
j'ai mis Nick Bartsch dans mes favoris pour approfondir un peu.
Plutôt "easy-listening" à mon goût, artiste ECM.
Intéressant, à voir dans le temps.
"Swiss pianist Nik Bärtsch writes, rather defensively, that "an ecstatic groove and an ascetic awareness ... are not mutually exclusive". Perhaps he feels the chilly breath of ECM's free-improv giants on the nape of his neck. The music made by his quintet, Ronin, draws on jazz in its harmonic and timbral density, but at its core is an insistent pulse, with a sound somewhere between Steve Reich and EST. The 15-minute Modul 41_17 demonstrates this well, with repeated piano figures that drill deep into your consciousness. Modul 45 has a jerky catchiness that harks back to Monk. There is nothing earth-shatteringly new here - Man Jumping explored this terrain years ago, while the Portico Quartet are the latest to pick up the gauntlet - but Bärtsch and his crew, including Sha on bass clarinet and alto, play this confection with such elan that it's hard not to be seduced." The Gardian.
Athos69 a écrit : ↑04 nov. 2019, 18:07
Merci Naim 21 pour les partages,
j'ai mis Nick Bartsch dans mes favoris pour approfondir un peu.
Plutôt "easy-listening" à mon goût, artiste ECM.
Intéressant, à voir dans le temps.
"Swiss pianist Nik Bärtsch writes, rather defensively, that "an ecstatic groove and an ascetic awareness ... are not mutually exclusive". Perhaps he feels the chilly breath of ECM's free-improv giants on the nape of his neck. The music made by his quintet, Ronin, draws on jazz in its harmonic and timbral density, but at its core is an insistent pulse, with a sound somewhere between Steve Reich and EST. The 15-minute Modul 41_17 demonstrates this well, with repeated piano figures that drill deep into your consciousness. Modul 45 has a jerky catchiness that harks back to Monk. There is nothing earth-shatteringly new here - Man Jumping explored this terrain years ago, while the Portico Quartet are the latest to pick up the gauntlet - but Bärtsch and his crew, including Sha on bass clarinet and alto, play this confection with such elan that it's hard not to be seduced." The Gardian.
Pas de quoi.
Nik Bartsch est pour moi "intrigant".
Sa conception de "module" me réserve toujours une surprise du fait de sa maitrise et de sa technique.
Ce Musicien m'invite, et m'emporte, à chaque fois dans SON monde...
Pour l'édition 2017 de "feu" Besseuil, j'avais dans ma playlist "Module 4 de Ritual Groove Music 2006". Ce morceau, porté par un enregistrement exceptionnel, a besoin d'un système tout aussi exceptionnel pour "entrer dedans". Assise, structure, subtilité du jeu des "acteurs". J'avais tenté de l'écouter... mais sans la première octave, l’œuvre n'avait pas sa structure. Alors, j'avais fait "STOP".
Désormais, tant dans mon antre avec mes MD3 qu'avec mon DIY actif (il faudra que je prenne le temps d'écrire à son sujet), ma difficulté est maintenant de faire "STOP" quand je suis parti à écouter Nik Bartsch (ce que je fais en vous écrivant).
Une information sur les conditions de réalisation de cet album: "No overdubs, no loops, all sounds are purely acoustic. Recorded direct to two track at Radiostudio Zürich, September 2000, after 'Area Blue - A 36 Hour Music Ritual' at 'Blauer Saal', Zürich. Mastered at Greenwood Studios, Nunningen."
Le début par le "Module 5" est envoutant.
Quand on sait que c'est un enregistrement direct...
Mon plus grand respect à tous ceux qui ont permis de "saisir" ces instants magiques et de nous en faire profiter ensuite.
S'il est un enregistrement à emporter parmi de nombreux, celui-ci en ferait partie.
Oregon – Crossing
ECM Records – ECM 1291
Il y a 35 ans, ECM publiait cet disque, le dernier de Collin Walcott, parti (beaucoup trop tôt) en septembre 1984.
Manfred Eicher nous offre un bijou dont il a le secret.
L'enregistrement est ECM jusqu'au bout des échos et subtilités.
Intemporel, à goûter au moins une fois.
Oscar Peterson – A Jazz Portrait Of Frank Sinatra
Verve
Superbement enregistrées dans les 60', les plages reprises par le Trio magique d'Oscar Peterson ont été fort bien "traitées" par Kevin Reeves (Mastering Engineer Sterling Sound) lors de leur passage en numérique en 2015.
Un petit voyage dans l'age d'or des enregistrements analogiques de l'époque.
Il faut dire qu'en 1959, un certain Norman Granz veillait déjà au grain...
Laissez vous tenter, c'est le genre de dessert qui ne se refuse pas et n'influe pas sur "notre ligne".
Modifié en dernier par naim21 le 31 déc. 2022, 11:44, modifié 2 fois.
Paolo Fresu, Dhafer Youssef, Eivind Aarset – Latitudini - Omaggio Alla World Music
Casa Del Jazz – CdJ3_08
Trois artistes immenses nous invitent dans LE Monde Universel qu'est la Musique.
Un enregistrement exceptionnel nous est offert ici.
Il s'est vraiment passé un truc le 2008-06-08 à La Casa del Jazz di Roma.
Le "My man's gone now" de Gershwin est une perle, parmi les autres, tous les horizons sonores fusionnant.
Pat Metheny – Parallel Universe
TKO Magnum Music – CDSB 1042
Pat Metheny en janvier 1983 au Palais des Congres de Cannes avec la fratrie Heath.
Ils s'entendaient bien apparemment et chaque morceau est une petite surprise.
Un bien beau live.
Le "Arthurdoc" clôt l'album, porté par une rythmique impeccable et implacable.
Bon concert à vous.
musique cyclique hypnotique...
