Alors que penses tu de cette reformation???
Du concert unique ou des millions de passionnés voulaient une place !!!!!Le jeu et surtout le prix (au marché noir) en valait il la chandelle?
Led Zep dans tous les médias, des compils et des reeditions qui ressortent à foison.....
Commercial ou juste pour le fun ????
ce n'est pas une reformation.
Je pense que c'est leur façon à eux de tirer définitivement leur révérence.
Un sorte de "chant du cygne"... tu vois ce que je veux dire!
J-Luc
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
CAMEO172 a écrit :
je me plongerai prochainement à fond dans ce live et j'aurai mon avis définitif à ce moment là. Pour le moment disons que j'ai été agréablement surpris
CAMEO172 a écrit :
je me plongerai prochainement à fond dans ce live et j'aurai mon avis définitif à ce moment là. Pour le moment disons que j'ai été agréablement surpris
Ahlalal!
Cette jeunesse! aucun suivi!
à+
Hervé;
j'avoue ne pas l'avoir réécouter encore. j'étais parti dans d'autres sons et plus particulièrement Pink Floyd où j'approche de l'intégrale à petit pas.
je rentre demain je pense chez moi et ayant encore une grosse semaine de congés, je vais pouvoir me laisser bercer par beaucoup de musique dont ce live de Led Zep
je suis actuellement en train de m'écouter ce remaster de The song remain the same.
comme d'hab j'ai tenté de monter le son de façon déraisonnable et en effet assez rapidement le son est fatiguant, agressive, trop violent.
c'est l'une des premières fois que je constate cette barrière acoustique même si je suis déjà à fort niveau le potard à 9h (là où je dois être vers 11h sur pas mal de Cds)
Concernant le son, je ne suis pas sûr que l'on est perdu en musicalité par ce son super propre et net. j'en ai pas l'impression..
il faudra que je compare plus profondément avec how the west was won.
CAMEO172 a écrit :
comme d'hab j'ai tenté de monter le son de façon déraisonnable et en effet assez rapidement le son est fatiguant, agressive, trop violent.
c'est l'une des premières fois que je constate cette barrière acoustique même si je suis déjà à fort niveau le potard à 9h (là où je dois être vers 11h sur pas mal de Cds)
Effectivement! cela confirme donc l'impression qu'Eric et moi avions eu.
CAMEO172 a écrit :
Concernant le son, je ne suis pas sûr que l'on est perdu en musicalité par ce son super propre et net. j'en ai pas l'impression..
ce n'est pas que le son soit propre qui me gêne, à cela je n'ai rien à dire, mais qu'il fasse propre. Cette nuance, par contre me dérange. Si je métaphorise, c'est la différence entre un endroit propre et un endroit qui sent le détergent. ou dans le domaine du vetimentaire c'est peut-être plus "parlant, c'est la différence entre quelqu'un de bien habillé et quelqu'un "d'endimanché".
Le son des Led Zep est assez inégal selon les albums.
Il peut être assez criard, je pense notamment au double album Physical Graffiti. Le contenu est excellent, mais franchement je n'aime pas le mix, la voix semble toujours au bord de la saturation, difficile de trop pousser le volume sans avoir les oreilles cassées.
Je crois que mes albums préférés (au niveau du son) sont le II le IV, House of The Holly et sans doute le Presence.
Je précise que je ne connais aucun remastering, je parle uniquement des albums vinyles originaux (ou rééditions anciennes).
Sinon avez-vous vu le concert des Led Zep retransmis sur la TNT (je ne sais plus quelle chaine)?
C'est impressionnant de voir l'évolution du groupe sur presque 20 ans. L'évolution la plus marquante à mon sens est celle de Page, qui est complètement recroquevillé sur sa guitare à ses débuts son jeu étant correct, sans plus. Petit à petit il se redresse et sa présence scénique (son parler de l'évolution gutaristique) prend une ampleur incroyable.
Plant est très impressionnant aussi. Dès le départ il a un coffre incroyable, c'est lui, au début qui semble porter tout le groupe sur ses épaules.
Très étonnant.
A+
Dug
Il mes semble que le très discret John Paul Jones soit aussi d'une grande importance pour le groupe... Moins exubérant que ses acolytes, il est cependant à l'origine de beaucoup d'arrangements extraordinaires (dazed and confused il me semble) , et de riffs ravageurs (black dog)! Sans parler de "no quarter", bien sûr.
Le nombre d'instruments qu'il pratique est impressionnant: basse, clavier, guitare, mandoline, harpe, orgue, etc...
Enfin bon, quand j'écoutais ce groupe, j'aimais bien ce personnage.
@+
OL
CD3.5+Flatcap/Project debut 3/Nac 72/Nap 140/Quad 22L
Tout a fait d'accord avec toi OL. D'ailleurs tous ceux, un peu musiciens qui ont essayé de reprendre Led Zep, savent que rythmiquement c'est souvent très difficle. Le travail qu'il réalise à la batterie lors de concerts dont je parle est colossal, malheureusement la caméra s'attarde très peu sur lui, pas beaucoup non plus sur Bonham. Dommage.
A+
Dug
Je suis d’accord avec toi sur la qualité des enregistrements des disques de Led Zep.
J’ai souvent « pesté » sur la qualité des vinyles à l’époque.
En ce qui concerne PHYSICAL GRAFFITI, il faut savoir que 7 titres ne sont pas issus des sessions de 74, mais ont été enregistrées en 70, 71 et 72.
« Bron-Yr-Aur » date de 70 et des sessions du 3.
« Night flight », « Boogie with Stue » et « Down by the seaside » auraient du se trouver sur le 4.
Enfin, « The Rover », « Houses of the holy » et « Black Country Woman » sont des chutes de l’album HOUSES OF THE HOLY.
Les 8 autres chansons sont issues de multiples sessions enregistrées en 74, et il y a effectivement de grandes différences de qualité entre les morceaux :
« Kashmir », « Trampled under foot », « In my time of dying », “Ten years gone” et « In the light » sont de bonnes prises de son.
Il n’en est pas de même de :
« Custard pie », « The wanton song » ou « Sick again » qui sont un peu faiblards; il faut monter le volume sur ces titres.
Je possède 2 pressages de ce vinyle : Germany et US. Le pressage US est meilleur.
C’est de celui-ci dont je me suis servi pour en extraire une version CD, et c’est vrai que ma version ROCKE terriblement, nettement mieux que la version remasterisée par Jimmy Page lui-même en 93, un peu trop clean à mon goût.
Les nouvelles versions CD sont, dans l’ensemble nettement supérieures, à celles des vinyles ; je pense surtout au 4 qui gagne vraiment à être écouter en CD.
Surtout, éviter les premières éditions CD qui sont très mauvaises.
Mais, on ne peut pas comparer des enregistrements datant de 69 à 76, par rapport à ce qui se fait maintenant ; le problème est là.
En plus, la musique amplifiée est à mon avis, la plus difficile à restituer.
Les disques de Cool Jazz de Blue Note datant de fin des années 50 sonnent remarquablement à côté des disques de rock du début des seventies.
Pour revenir à l’émission de la TNT, ils se sont servis des extraits du triple DVD sorti en 2004, à savoir les concerts du Royal Albert Hall en 70, là ou Page est arcbouté sur sa Gibson, du MSG en 73, d’Earl’s Court en 75 et de Knebworth en 79.
J’ai longtemps réfléchi à un adjectif pour qualifier les prestations scéniques de Led Zeppelin ; je dirais MONSTRUEUX.
Ils ne jouaient pas une seule fois les morceaux de la même façon ; ils se renouvelaient sans cesse et c’était bien Jimmy Page le guide, et l’artisan de cette alchimie qui faisaient que les 3 autres se sublimaient pour le suivre dans ses délires.
Il n’y a qu’à écouter le solo de « Stairway to heaven » au MSG en 73 ; il dure 3 mn30, au lieu d’une minute sur l’album studio. Lorsque je l’écoute, je me demande comment il fait pour trouver les notes qu’il joue à partir de la 8ème minute ; à ce moment précis, l’auditeur est déjà totalement rassasié, mais Page va encore élever son niveau en montant dans les aigus et pondre une trame mélodique dégageant un feeling tel que je qualifie ce moment comme étant le sommet de la guitare Rock. Je n’ai jamais entendu quelque chose de plus beau que cette minute de folie.
La version jouée à l’Earls Court lors du dernier des 5 concerts en mai 75 est également incroyable. Page reprend la trame principale de son solo mais varie encore à la fin et trouve des sons irréels.
Les japonais sont en train de remasteriser certains concerts piratés de Led Zep. Espérons qu’on les trouve un jour dans le commerce ; ou alors prions que Jimmy Page nous fasse le cadeau suprême, de dénicher des bandes de 75, parce que cette année-là, Led Zep était au sommet de sa carrière.
Malheureusement, à la fin de cette tournée, Robert PLANT se plantait en voiture à Rhodes, et devait briser toute cette dynamique.
J-Luc
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...
Bonsoir JLH,
Très beau post... d'un passionné du groupe.
S'agissant du IV, je partage ton avis, mon amie en possède le CD.... enterré tous les jours par le vinyle...
Par contre je serais curieux d'céouter les nouveaux mastering numériques.
Concernant le groupe, je ferais cette nuance:
Il est vrai que Page représente le pilier incontestable.
Néanmoins sur le concerts les plus anciens que j'ai pu voir, il semblait plus en retrait, avec un jeu de guitare qui n'avait rien d'exceptionnel, je dirais même qu'il était un peu approximatif parfois. Bien sûr, je suis sévère mais c'est pour situer globalement mon point de vue. Par contre, et sur les premières dates de concert toujours, dès que Plant poussait un peu sa voix, c'est le morceau entier qui s'envolait.
Je dirais que Page et Plant sur la période couverte par cette anthologie TNT, ont eu des progressions inverses:
Un départ fulgurant pour Plant avec un charisme extraordinaire dès le début, puis une lente plongée avec l'extinction progressive de son coffre phénoménal (tout ceci étant relatif bien sûr).
Pour Page c'est précisément le contraire: un départ timide (même s'il était pétri du génie de la composition) avec une monté en flèche fulgurante.
Enfin c'est l'impression que cette diffusion télé m'a laissée (je ne dispose pas du DVD dont tu fais mention).
Voilà, cela fait toujours du bien de parler de ce groupe mythique qui nous laisse toujours "sur le cul" que ce soit sur le albums studios ou sur les "live".
A+
Dug
C’est vrai que ça fait plaisir de parler entre « spécialistes » de Led Zeppelin.
Ce que tu dis sur l’attitude de Jimmy Page au début de sa carrière est tout à fait exact.
C’était en effet un garçon très timide et très discret. Il a longtemps eu une santé précaire, et c’est pour cela qu’il a exercé ses talents de guitariste au service des autres, en temps que musicien de sessions.
C’est lui qui joue, entre autres, sur « Gloria » des THEM, « You really got me » des KINKS, ou « La poupée qui fait non » de POLNAREFF.
A cette époque, il ne voulait pas partir en tournée et ce n’est qu’après le départ d’Eric CLAPTON des YARDBIRDS courant 65 qu’il accepte de rejoindre le groupe en temps que bassiste.
Or, fin 66, lors d’une tournée, Jeff BECK tombe malade et PAGE le remplace au pied levé, faisant un véritable triomphe ; c’est ainsi qu’au retour de BECK, les YARDBIRDS jouèrent avec 2 guitaristes ce qui a donné des concerts, paraît-il, fantastiques.
On peut en voir quelques extraits dans le film d’Antonioni, « Blow Up » où Page et Beck , filmés en concert dans un club de Londres, rivalisent de dextérité sur le morceau « Stroll on », qui n’est en fait qu’une variation du fameux « Train kept a rollin ».
On connaît la suite : BECK ne supporte pas cette situation et part former avec Rod Stewart et Ron Wood le JEFF BECK GROUP, laissant PAGE devenir le seul maître à bord des YARDBIRDS.
C’est à cette époque qu’il compose « I’m confused » qui allait devenir « Dazed and confused », avec la partie à l’archet, ainsi que « Black Mountain Sides » qui était inclus dans « White summer ». Il existe un live en vinyle très rare où Page joue ces 2 morceaux lors de la dernière tournée des YARDBIRDS mi 68.
C’est après cette tournée que PAGE, ayant pris confiance en lui et ayant des idées plein la tête, forme les NEW YARDBIRDS après le départ de Keith RELF, son chanteur.
Il voulait à tout prix engager Terry REID, fantastique chanteur à l’époque, mais celui-ci a décliné l’offre. Après avoir recruté JP JONES, il fait la connaissance de R.PLANT (Ex BAND OF JOY) qu’il engage aussitôt. Reste à trouver un batteur, qui sera, grâce à PLANT, celui du BAND OF JOY, John BONHAM.
Ce groupe commence à faire des concerts à l’automne 68, et c’est Keith MOON, batteur des WHO, qui lors d’une party particulièrement arrosée, plaisante avec un ballon en forme de dirigeable placé là où je pense, appelant ça le LEAD ZEPPELIN (en gros, pour parler vulgairement « Bitte d’acier » ou « Bitte de plomb »)
PAGE, mais surtout PLANT, trouvent l’idée excellente et décident de rebaptiser les NEW YARDBIRDS, LED ZEPPELIN, abandonnant au passage le A de LEAD.
La pochette du 1er album, représentant l’incendie du Hindenburg à son arrivée à New-York, est une grosse allusion à la blague de Keith MOON, ce qui ne fera pas plaisir du tout à la famille ZEPPELIN qui intentera un procès pour interdire à ces voyous anglais l’utilisation de leur nom si noble.
La suite, tout le monde la connaît : 1er album enregistré en moins de 30 heures qui sort en janvier 69 (Je trouve personnellement que ce disque a très mal vieilli), puis enchainent des tournées aux USA en 69, pendant lesquelles ils enregistreront les morceaux du 2ème album, baptisé par les américains « Brown Bomber », qu’ils rôderont d’abord sur scène.
Ensuite, le monstre est lancé, gagnera tous les ans le titre de meilleur groupe au monde entre 71 et 75 dans tous les journaux musicaux, et sortira 3 albums d’anthologie : 4, HOUSES et PHYSICAL.
Hélas, 3 événements malheureux vont ralentir leur ascension : l’accident de PLANT en 75 lui vaut un an de chaise roulante, puis la mort de son fils de 4 ans, Karac, en juillet 77 à la fin de la méga tournée aux Usa, au cours de laquelle, Peter GRANT leur manager, Richard COLE leur « homme de mains » et John BONHAM se comportant en véritables voyoux, tabassent si violemment un roadie de Bill GRAHAM (Propriétaire des Fillmore), qu’ils se voient infliger, et c’est un minimum, une énorme amende et surtout une interdiction de séjour.
La mort de BONHAM survenant en sept 80, en pleine répétition de la tournée aux USA, met fin au groupe.
Tout ça pour dire que PAGE était timide au début de Led Zep, anti-drogue, anti-alcool etc…
Cela ne l’a pas empêché de plonger dans la poudre à partir de 75, et son jeu de guitare s’en est durement ressenti à partir de 78/79, pendant l’enregistrement du navrant IN TROUGH THE OUTDOOR ; lorsque j’écoute cet album (je le déteste), c’est très simple, j’ai la nette impression que PAGE a été remplacé par un autre guitariste, tant il ne joue pas.
Il est arrivé la même chose à AEROSMITH lorsqu’ils ont remplacé Joe PERRY par Jimmy CRESPO en 80 (Voir album ROCK IN A HARD PLACE).
J’aimerais finir par une question, DUG :
Ne trouves-tu pas que le LED ZEP 4 en vinyle est un peu lourd, pesant, trop chargé en basses, sur les morceaux électriques ?
Le mien est un pressage français d’époque, et je ne le trouve pas terrible. C’est pour cela que je lui préfère nettement, la version CD remasterisée.
Pourtant, Philippe Manœuvre et biens d’autres, prétendent que le son de ce vinyle est fantastique.
J-Luc
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dreams...