melomane a écrit :RV a écrit :Hello Melo
Je me demande quand même si tu n'as pas une idée un peu erronée de la photographie.
Non je crois qu'on est d'accord. Ce que je dénonce, maladroitement apparemment, puisque je me fais mal comprendre, c'est le "triturage" des photos outre mesure. Ce que font, à mon avis 90% des utilisateurs. Je ne parle pas des pro, qui eux auraient le droit de le faire, mais qui, encore à mon avis, n'en abusent pas. RV quand je vois la qualité de tes prises de vue, la maitrise de tes compositions, je suis quasi sur que tu ne "triche" pas sur la lumière ou la profondeur de champs avec LR !
Hello Melo et merci
LR est un logiciel de développement
Photoshop un logiciel de retouche
Cette différenciation est quand même assez importante meme si il y a quelques outils de LR qui empiètent un peu sur la retouche, cela reste anecdotique.
Avec LR tu fais exactement le même type de travail qu'en argentique en allant du choix du papier, au masquage, en passant éventuellement par l'utilisation de filtres
La retouche existait aussi en argentique elle se faisait au pinceau.
Pou la production des photos, ça dépend. Par exemple la série des édicules est très peu produite, cela se résume plus ou moins à avoir une cohérence dans les couleurs pour l'ensemble de la série. Comme elles sont prises avec le meme couple boîtier-optique, l'intervention est assez limitée.
A l'opposé, certaines photos de concert demandent parfois un peu de travail en production lors du développement, pour plusieurs raisons. En voici quelques unes.
Dans certains cas avec les lumières de scene les capteurs sont complètement à l'ouest niveau colorimétrie. Le cas classique : éclairage bleu d'arrière plan avec des faces neutres qui récupèrent le contre jour et les couleurs normales des musiciens. Dans ce cas là les capteurs rendent systématiquement une teinte très roses pour les partie peau qui n'est absolument pas ce que tu observes en live
Il y a des fois où la dynamique du capteur n'est pas suffisante vis à vis des violents contrastes. Meme en live il n'est pas rare de voir les peaux assez claires cramées même à l'œil.
Une volonté personnelle de rendre compte de mes sensations en travaillant surtout la notion de clair-obscur
Et encore d'autres qui tournent essentiellement sur la lumière, le contraste et la température de couleur avec Des ajustements globaux et locaux.
D'une manière générale je ne touche pas ou vraiment peu (et de moins en moins) à la clarté, la netteté, la saturation ( sauf pour dénature presque systématiquement de 5 à 7 points)
Il y a quand même un cas en concert où je touche à la clarté. Il n'est pas rare, même si la map est bien sur le visage, que le micro apparaisse subjectivement plus net du fait de sa grille précisé et contrastée. C'est assez déplaisant ou dérangeant pour certaines photos. Dans ce cas là j'applique localement sur le micro un peu de clarté négative et je diminue le contraste pour rétablir un équilibre subjectif.