Hello Francis
Je suis d’accord avec toi si on s’en tient au vocabulaire audiophile plutôt que celui du monde de la musique en général où ce terme démat n’est quasiment pas employé au profit de termes qui désignent directement les divers supports ou moyens d’écouter de la musique : à savoir vinyl, CD, téléchargement et streaming et peut-être d’autres plus marginaux.
Je préfère la distinction que je fais plutôt que celle qui englobe les téléchargements, car elle me semble plus en rapport avec des habitudes distinctes et plus significatives quant à ce que dématérialisé signifie. Cette opposition était d’ailleurs celle avancée l’autre jour lors de la matinale où CD et téléchargement étaient opposés en tant que format à celui du streaming.
En photo, on peut aussi accroître le nombre de clichés sans augmenter le linéaire d’étagères pour accueillir les classeurs à film, on ne parle pas pour autant de dématérialisation mais simplement de photo numérique
Dans le post initiateur du fil je proposais cette distinction comme toute a fait subjective rien de plus. Cela étant, je pense (et cela reste aussi un avis très personnel) que cette distinction de la démat associée au streaming va s’imposer d’elle-meme du fait que les téléchargements vont devenir marginaux. La pratique est fortement sur le déclin avec peu d’années d’existence, et sûrement beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Je ne vois vraiment pas pour l’heure ce qui pourrait enrayer la chute de sa pratique.
Le streaming est sûrement un des meilleurs moyens de faire remonter les ventes des produits physiques, sinon que gagneraient les opposant au streaming à changer d’avis ? Les droits et royalties sur le streaming n’ont pas augmenté et c’etait là leur motif de ne pas s’engager sur la voie du streaming, comme d’ailleurs ceux qui continuent de refuser.
J’en veux pour exemple Filip qui dans un autre fil apprenant la dispo du catalogue ECM en streaming déduire qu’il allait pouvoir de nouveau acheter des CD ECM
Je t’accorde que ce n’est qu’un exemple, mais...
