Vos "coup de coeur" : musique classique

[TomSer]

"Je comprendrai toujours mieux un audiophile qui met plus d'argent dans les disques plutôt que dans ses boites noires"

Une telle personne est plus mélomane qu'audiophile

[toutvert]

Une magnifique interprétation
Un enregistrement dans la lignée des Weilerstein, Gabetta ou Dupré

merci a toi , je ne connaissais pas Edward Edgar et le CD est vraiment sympas

[toutvert]

après une écoute sur France musique, j'ai trouve une petite interprétation a 9 euro sur AZ,

[melomane]

Ce ne sont pas ses oeuvres les plus connues d'Arvo Pärt (enfin je crois) mais un bel enregistrement qui regroupe ses 4 symphonies, ou l'on entend bien l'évolution de ses recherches.

[melomane]

Superbe enregistrement pour ces chœurs ! La "Mass for double choir" par Martin, un compositeurs que je ne connaissais pas; C est assez classique. Par contre "Songs of the virgin Mary" et surtout "Songs for Ariel" de Martinu sont sublimes. Les dernières pièces sont tout à fait dans le genre d'un Cyrillus Creek, contemporain d'ailleurs.

"La composition de l’intense chef-d’œuvre de Frank Martin qu’est sa Messe pour double chœur a capella s'étend de 1922 à 1926. Mais non seulement le compositeur ne la publia pas, mais il ne semblait pas même intéressé de la faire jouer. Il s’en expliquerait bien plus tard : « Je ne connaissais, à cette époque de ma vie, aucun chef de chœur qui eût pu s'y intéresser. Je ne désirais nullement qu’elle fût exécutée, craignant qu’on la juge d'un point de vue tout esthétique. Je la voyais alors comme une affaire entre Dieu et moi ». Quarante ans plus tard, enfin, un chef de chœur allemand réussit à le persuader de lui donner l’ouvrage, qui fut donc créé en 1963 mais dut encore attendre dix ans avant d’être publié. Et depuis, c’est l’une des œuvres les plus souvent données de Martin ! La messe est écrite dans un style relativement classique, modal et diatonique, s’inscrit délibérément dans l’héritage grégorien. Et autant elle est aisée d’abord pour l’auditeur, autant elle est diabolique pour les chanteurs dont l’intonation est constamment mise en danger par la riche écriture. Mais l’Ensemble Vocal National Danois est mille fois à la hauteur du défi. Bien que seule une lettre les sépare, Martin et Martinů ne pourraient pas être plus différents dans leurs conceptions musicales, harmoniques et mélodiques. Dans ses Chants de la vierge Marie, Martinů n’hésite pas à faire appel à des aspects folkloriques et religieux de son pays natal ; par contre, les sublimes Songs of Ariel d’après Shakespeare, écrits en 1950, le montrent dans un esprit épuré, une ligne sans le moindre superflu. L’ombre de Britten aurait-elle inspiré le compositeur tchèque, alors en exil en France puis en Suisse, déraciné et assez sombre ? © SM/Qobuz"

[SDG]

Un récital construit autour de cantates et de transcriptions, qui met en avant la viole de la gambiste Hille Perl. Le disque s'ouvre sur une magnifique version de la cantata italienne tra le fiamme, interprétée de manière douce et intimiste, loin des versions souvent un peu brut de fonderie qu'on entend parfois. Le chant est un peu (trop ?) en retrait, ce qui accentue encore ce coté intime qui donne l'impression de se retrouver dans une église romaine éclairée à la bougie...Musique sublime en tout cas, et le reste du programme est intelligemment construit. Dans le panier !

[SDG]

En une dizaine d'année, Gerd Schaller a gravé une intégrale des symphonies de Bruckner (un Brucknerathon !), avec un orchestre d'été (philarmonie festiva, composé de musiciens de divers ensembles du sud de l'Allemagne), et les moyens techniques de la radio bavaroise.

Les disques ont été plusieurs fois remarqué au fur et à mesure de leur sortie, notamment par Jean-Claude Hulot pour le site ResMusica. La 9 a été "disque du mois" de Stereophile. Outre le fait que Schaller a utilisé des éditions encore jamais enregistrées (notamment celles revues par le musicologue Carragan, et un final inédit pour la 9 inachevée), ses interprétations ont beaucoup de qualité : mouvements rapides, clarté des lignes tout en gardant la construction d'ensemble, le tout servi par de belles prises de son (enregistrements réalisés dans une église bavaroise). J'ai adoré la 3, qui est devenue ma version préférée de cette symphonie. La 5 et la 9 sont aussi très recommandables.

A noter que Schaller a enregistré les fameuses symphonies oubliées : la 0 et 00

Quelques liens :
http://www.resmusica.com/2012/08/22/ger ... t-inconnu/
https://www.stereophile.com/content/bon ... ed-version

On peut retrouver tous les enregistrements Schaller de Bruckner dans l'intégrale Hanssler, qui semble regrouper l'intégralité des oeuvres du compositeur (je n'ai pas vérifié... Les messes sont très belles aussi...)

[doctor diamond]

L'intégrale Bruckner de GERD SCHALLER existe aussi sous ce format, je vais allé y jeter une oreille, merci pour le conseil

De mon côté j'ai récemment acheté l'intégrale des symphonies( 0 à 9 ) d'Haitink avec le Concertgebouw, elle est vraiment très recommandable.

[FredM]

Un chef que je ne connaissais pas, à essayer on dirait. Je me suis fait l'intégrale brukner par Barenboim cette semaine, je ne l'avais jamais vraiment écoutée, pas mal du tout. Maintenant je me suis tellement biberonné depuis cinq ans avec celibidache et wand que je commence à avoir du mal avec les autres. La semaine dernière j'ai à nouveau essayé mes deux intégrales jochum qui sont encencees par tous, je trouve cela juste inaudible, sec comme un coup de trique, gris, fadasse où alors exagérée.... Je laisse définitivement tomber. Quand même Bruckner c'est très à part ! Je me faisais encore la réflexion que ce n'est pas à proprement parler un vrai mélodiste. Il y a beaucoup d'éléments mélodiques mais en cellules successives, atomisées, à la manière de Beethoven si on veut aller par là. Le tout sur des structures harmoniques que j'aimerais être capable de comprendre dans le texte, mais quelle merveille cette science de l'harmonie et c'est drôle de voir surgir ces tout petits morceaux de mélodies sur des harmonies aussi riches. C'est ce que je me disais hier sur l'adagio de la septième, on entend ça on fond

[SDG]

Avec Bruckner, ça passe ou ça casse, je ne persévère plus si je n'accroche pas immédiatement, et jévite certaines symphonies, comme la 8 (depuis un concert horrible avec l'orchestre national de France, où j'ai cru mourir d'ennui... hasard (ou pas) F. Hollande était dans la salle )

[FredM]

C'est forcément lié !

La huit est celle que j'écoute le plus pour ma part, je lui trouve toutes les qualités. La neuf je trouve la plus facile à écouter, une valeur sûre, la préférée du doc avec la six si j'ai bonne mémoire

[FredM]

Il faut parfois savoir sortir de sa zone de confort...

Je suis fou de la musique avec orchestre de Béla Bartok, au point d'avoir baptisé mon chien de ce nom . Bon, pour moi, impossible d'aller chercher Reiner (RCA) sur le terrain des grandes pièces, le concerto pour orchestre et la musique pour percussions cordes et célesta.

Il y a peu je me suis mis en tête d'écouter l'intégralité de mes 3 coffrets Mercury Living Presence, ces fameux enregistrements 35MM sur bandes ciné si j'ai bien tout compris. Arrive le tour de ce disque, je me dis "j'ai trop Reiner dans l'oreille (et le cœur), je vais être un peu déçu bien qu'avec Dorati à la tête du LSO cela doit se tenir". Bah WAOURF!!! Comme disent les rockeurs, "ça envoie du bois". C'est moins lisible que Reiner, normal, il décortiquait tout. Reiner en fait une pièce assez métaphysique, il en montre la complexité technique, la subtilité aussi. Dorati en fait une sorte de pièce brahmsienne, premier degré, un dégagement d'énergie primale. Une densité incroyable. Ému je suis. Un disque incroyable, vraiment.

[Athos69]

Ton post, et ma présence devant un navet de François Ozon m'ont donné l'idée de mettre cette sublime musique sur la platine.
(Bartok étant un de mes compositeurs préférés aussi).
Façon de parler, la tirer du NAS plutôt !

J'ai la version de Boulez / New York Philarmonic.
Ça me plait, faudra que j'écoute Dorati.

[FredM]

Ah oui c'est pas mal du tout, extra même, cela fait un bail que je ne l'ai écouté mais à chaque fois j'adore. Bon, assez intellectualisé et moins organique que dorati ça c'est certain.

[groucho78]

Je suis d'accord Dorati c'est dans Bartok.

Ne pas oublier aussi Solti avec le LSO (et pas Chicago moins bon AMHA)