eddy a écrit : ↑09 sept. 2020, 11:49

Oui James ! Sur ce coup là je suis assez d'accord : on aime parfois une petite enceinte si les fréquences envoyées par les hauts parleurs fusionnent correctement et permettent aux poussées successives de rendre crédible l'instrument de musique. C'est vraiment tout le problème, je n'en vois pas d'autre car tout est lié. Cela croise alors le sujet sur le traitement acoustique qui améliore le plaisir d'écoute qui est un corollaire de cette fusion des registres qui ne se fait pas comme il le faudrait.
Pour les grands instruments, Il est difficile de reproduire la poussée physique d'un piano de concert par exemple ( je crois que j'y arrive quand même pas mal sur les MD1 et MD3 ). A voir et à écouter !

les mordus de son authentique,
Oui Eddy, je suis aussi de ton avis, tout est lié, et tout a une importance. Le plus petit changement ds un système où le local d’écoute est presque tjs perceptible. Affirmer que ce changement apporte une amélioration est une autre chose. Souvent, il faut pas mal de temps pour pouvoir trancher, c’est mon cas.
Comme tu l’expliques très bien, la fusion harmonieuse des registres est certainement la clef d’une écoute de qualité, naturelle, sans dureté, celle qui peut donner la chair de poule.
Mais pour en arriver là, je pense qu’il faut aussi présenter, dans ces moments, les dispositions émotives, psychiques, sensorielles, ..... propices. Hélas, ces dernières changent constamment, gouvernées par notre vie, notre humeur, notre tempérament.
Depuis peu, et suite à des coups de cœur sur le forum dont le fil en hommage à Beethoven (250 ème anniversaire de sa naissance) je me suis lancé dans un cycle découverte des transcendantes Sonates, Bagatelles, Rondos, .....
je ne peux m’empêcher de poursuivre sur ton commentaire concernant les grands pianos de concert, et tout particulièrement sur ton illustration très parlante de « Poussée physique » qui est un moment d’extase absolu quand on la ressent.
Évidemment, la qualité d’interprétation joue aussi un grand rôle. Mais là, nous avons l’embarras du choix, tellement c’est fameux.
Figure-toi que je pense aussi l’avoir ressenti, à maintes reprises, cette sublime « poussée physique » , même dans mon petit local.(environ 80 dB A en crête à mon décibelmètre, au lieu d’écoute).
Le plaisir et la joie sont d’autant plus intenses que
cela me paraissait impossible.
Peut-être que la découverte de certaines œuvres prodigieuses et leur interprétation à un tel niveau, ont réussi à ébranler mes sens jusqu’à en perdre la lucidité ? Ce n’est pas à exclure totalement!
Toujours est-il que même les Pianoforte, avec leurs sonorités intrinsèques moins riches (surtout par rapport aux Steinway) ne souffrent pas vraiment la comparaison, tant ils sonnent merveilleusement bien.
Paradoxalement, même leur dynamique se situe à un niveau insoupçonné.
Il faut juste se prendre un peu de temps (pas beaucoup) pour s’habituer au changement de son, (surtout si juste avant, on vient d’écouter un Steinway de concert). Et très rapidement, on « rentre » dans cette nouvelle ambiance, oh combien Beethovénienne!
Évidemment, je pense que les pianos de la collection de l’immense pianiste (aujourd’hui disparu) Badura-Skoda et sa maîtrise des pianoforte, sont plutôt des exceptions de perfection (aussi au niveau de la prise de son).
Il s’agit de l’intégrale des Sonates de LvB présentée par
Chag à la p. 238 du fil « Vos coups de cœur, Musique Classique ». Encore un grand Merci à lui!
Mais comme dans les années 70 et 80, avec le courant des orchestres baroques, on assiste depuis peu, à un retour de productions avec pianoforte, souvent magnifiques. On est plus du tout à l’époque des pianoforte qui « ferraillaient ».
Ex.:
Beethoven: Rondos & Bagatelles, avec la sublime Natalia Valentin et son magnifique pianoforte. Un disque anti-morosité qui décoiffe.
L’autre jour, sur France Musique passait le final de la Sonate N° 21 (Waldstein), une interprétation de haute volée (sur piano moderne) avec un pianiste qui m’était inconnu et qui promet:
Théo Fouchenneret. Son frère Pierre serait un virtuose du violon. A découvrir sans faute!
Voilà, pour aujourd’hui, j’ai suffisamment élucubré! Sorry!
