Sniff ! Nos cher(e)s disparu(e)s ... R.I.P.

[FredM]

Byron Janis

[groucho78]

Byron Janis

Ah zut !!
(Ré)écoutez ses fameux Rachmaninov

[FredM]

Ah zut !! Ré)écoutez ses fameux Rachmaninov

C'est sûr que ses Rach font partie de l'histoire du disque.

[FredM]

Le grand Maurizio

[filip63]

Il a rejoint ses copains Claudio et Arturo Benedetti

Je vais repasser mes Chopin, Beethoven, et d'autres ...

[FredM]

Et oui....

[RV]

Son coffret des dernières sonates de Beethoven a accompagné mes années estudiantines

[FredM]

J’avais du mal avec lui parfois, vachement cérébraux les Beethoven que tu cites Hervé. Pareil avec certains Chopin, je trouvais un peu sec, et en m’y remettant il y a quelques années en fait j’ai pris une claque. Fabuleux. RIP

[RV]

J’avais du mal avec lui parfois, vachement cérébraux les Beethoven que tu cites Hervé. Pareil avec certains Chopin, je trouvais un peu sec, et en m’y remettant il y a quelques années en fait j’ai pris une claque. Fabuleux. RIP

Fred
Je ne connais pas ses interprétations de Chopin, je vais m’y intéresser.

Sinon c’est principalement cet aspect qui m’a fait apprécier son interprétation des dernières sonates. La sensation que les silences avaient autant d’importance que les notes.
Je pense sérieusement que ce coffret a participé à ma compréhension de ce que, dans notre jargon un peu abscon, nous nommons le sens de l’espace.

[FredM]

Je vois ce que tu veux dire. Mais les dernières sonates de Ludwig ne sont pas qu’une cathédrale imposante, parfaite et froide et vide. Pollini a cette vision de cathédrale qui donne le tourni mais il manque des gens dedans. Je pense que le fait qu’il ait très jeune consacré une partie de son répertoire à la musique contemporaine a influencé ces beethov là. Ça reste une expérience d’écoute. Je suis sur tablette là donc bon, mais bon tu vois ce que je veux dire

[groucho78]

J’avais du mal avec lui parfois, vachement cérébraux les Beethoven que tu cites Hervé. Pareil avec certains Chopin, je trouvais un peu sec, ....

+1
Je n'ai jamais vraiment accroché aux interprétations de Pollini,, sauf peut-être dans les Polonaises de Chopin. Trop intellectuel à mon goût, pas assez de tripes. Techniquement superlatif mais émotionnellement vide. Un peu comme une photo purement formelle ....
Mais R.I.P ....

[Pasadena]

Trop intellectuel à mon goût, pas assez de tripes. Techniquement superlatif mais émotionnellement vide.

Tout le contraire de Naim, donc.

[RV]

Je vois ce que tu veux dire. Mais les dernières sonates de Ludwig ne sont pas qu’une cathédrale imposante, parfaite et froide et vide. Pollini a cette vision de cathédrale qui donne le tourni mais il manque des gens dedans. Je pense que le fait qu’il ait très jeune consacré une partie de son répertoire à la musique contemporaine a influencé ces beethov là. Ça reste une expérience d’écoute. Je suis sur tablette là donc bon, mais bon tu vois ce que je veux dire

C’est une époque où j’écoutais également beaucoup de musiques contemporaines ou "pré-contemporaines" la 2nde école de Vienne, les quatuors de Bartok, etc.

Ceci expliquant peut être cela, mais d’une manière générale je suis beaucoup plus sensible aux interprétations dites intellectuelles qu’à celles trop romantiques.
Je trouvais (il faudrait que je les ré-écoute) que l’interprétation de Pollini proposait une interprétation transcendantale qui s’accorde à l’aspect crépusculaire de ces dernières sonates. Je les comprends davantage du côté de la métaphysique que de la chair.