Analyse des fichiers numériques

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naim21
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Analyse des fichiers numériques - Pourquoi?

Message par naim21 »

Collectionneur, à petite échelle, d'éditions musicales depuis un demi siècle, j'ai entendu et vu pas mal de choses.
Longtemps adepte du vinyle et de l'enregistrement magnétique, je ne suis venu au numérique que sur le tard, "contraint et forcé".
Ce qui m'a fait comprendre que le numérique pouvait "faire de la musique", c'est le DAT.
Contrairement à ce que certains, PRO ou pas, affirment encore aujourd'hui, il y a bien eu des éditions de K7 DAT préenregistrées faites par des Majors. C'est à la découverte et l'écoute de ce support que j'ai compris que le numérique savait et pouvait "sonner".
Le choc était réel! On se retrouvait avec un presque "clone" des bandes mères, analogiques ou pas, enterrant alors les meilleures platines disque.
Imaginez il y a bientôt 40 ans une source qui sonne comme (même encore mieux) le vinyle et sans défauts!?
La comparaison avec le CD était tragique... pour ce dernier.
Des raisons commerciales ont fait que ce DAT est très vite passé dans le domaine PRO. SONY, créateur dans les 80, n'allait pas tuer son CD. Commercialement, c'eut été suicidaire. Toutes les bandes éditées, ou presque, ont fini au pilon...

Puis, le SON numérique grand public a fait ses classes, comme l'analogique auparavant.
Il est devenu "dématérialisé" et plus accessible. Les progrès de l’informatique ( :hello: GG des Iles ;-) ) musicales ont été fulgurants, tout comme les outils d'édition audio. C'est là que l'audio-numérique est entré dans "mes sources".
Beaucoup de choses devenaient possibles, notamment la restauration de needle-drops.
Expérience(s) aidant, l'écoute à partir d'une machine informatique dédiée au SON est devenue la principale.
Quelques principes simples, des écoutes attentives, tant musicales que techniques, ont conduit à la réalisation d'ensembles "Source" de qualité, et à coûts acceptables, permettant de révéler des éléments du CONTENU parfois passés sous silence avec d'autres systèmes de lecture.
De là, naturellement, cherchant à comprendre et apprendre, souvent en autodidacte, avoir accès au CONTENANT était une suite logique, du moins pour moi.

Et ce qui j'y entends et vois m'a, c'est selon, enchanté ou horrifié.
Ce sujet m'est apparu intéressant à partager car bien souvent peu ou pas connu, quand il n'est pas tout simplement ignoré.
Je ne partage ici que "quelques" informations que j'estime utiles, parfois nécessaires, de faire connaitre.
Après, comme je l'écris souvent, chacun écoute bien ce qu'il veut, quand et comme il veut.
Cependant, ce forum, comme beaucoup d'autres, s'il comporte une part consacrée à la "Musique", est très orienté "Matériels", notamment Naim Audio. Là encore, adepte dès l'origine des antiques CB (je n'ai jamais eu d'autres Naim que de cette génération, c'est dire mon inculture en ce domaine :mdr3: ), des évolutions de gammes et appareils font l'objet de commentaires, analyses divers et variés.
Des sources audio, désormais essentiellement numériques, sont utilisées à diverses fins pour "établir un verdict" de tel ou tel appareil, modification, évolution, etc. C'est un fait.
Qu'elles soient sous forme de CD est déjà une chose. CD, mais quelle édition?
Qu'elles soient sous forme de Streaming est encore une autre chose. Quelle édition est la source de la plateforme de streaming? Quels algorithmes de traitement sont appliqués par la ou les plateformes?
Comparer, évaluer une restitution musicale avec autant de variables, pour la plupart inconnues et non maitrisables par les amateurs que nous sommes, est-il dès lors envisageable? Sachant, à conditions égales par ailleurs, qu'un écart de 1 décibel NOUS fera préférer la version qui donne le plus fort niveau... on peut se poser des questions.

Ma démarche semble pour et à beaucoup se limiter à couper des dB, Oups, pardon, des LU, en quatre.
Je m'aventure, en effet, dans les lieux peu connus et quelques fois infréquentables des fichiers numériques.
Contenus, contenants, si d'aucuns retouchent avec brio leurs ou des photos numériques, tel n'est pas toujours le cas dans l'audio.
Si les outils sont de plus en plus performants, l'usage qu'en font certains éditeurs, parfois à la demande des artistes eux-mêmes, est sujet à caution.
Mes analyses conduisent à des constats factuels. Ce qu'il y a dans telle édition, c'est ça et pas autre chose. Techniquement parlant, ça va du "parfait" au "aurait pu mieux faire" et parfois "quel massacre".
Quant aux contenants Haute Résolution, là aussi, il y de tout, du meilleur bien utilisé au "fake" inutile et honteux.

Je ne publie que quelques uns de mes constats.
Si ces quelques faits et informations peuvent être utiles à certain(e)s, dans leurs écoutes et/ou tests divers, c'est cool.
Merci au forum d'être ce lieu d'échange et de partage, musicaux comme techniques.
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naim21
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Analyse des fichiers numériques - Un élément de réponse au pourquoi...

Message par naim21 »

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Seiji Ozawa Modest Mussorgsky - Pictures At An Exhibition / Young Person's Guide To The Orchestra album cover
JVC – JM-XR24045 Series: XRCD24 CD, XRCD, Album, Remastered, Stereo Japan 2007

Ces "Tableaux" m'ont toujours fasciné et, à vrai dire, je ne me souviens pas du nombre de LP dormant sagement (enfin, j'espère) sur mes étagères.
Le vinyle d'Ozawa en fait partie. Mais ici, point de vinyle de 67/68 ou needledrop qui aurait pu en être tiré.
Non, le sujet de ce post n'est autre que la version CD nippone de 2007, éditée en mettant les petits plats (aux sens propre, quoique, et figuré) dans les grands. On m'a confié ce CD pour analyse.
Quelle n'aura pas été ma surprise ("mes surprises" serait sans doute plus adapté) en regardant ce qu'il y a de l'autre côté du miroir.

La première étape est toujours la même dans le rituel.
Que donnent les chiffres selon la norme R128, bel indicateur du contenu d'un fichier audionumérique?
Vous aviez déjà compris que ce qui allait suivre était technique. En effet, cela va l'être.
Mais, au fil de votre lecture, vous verrez que de la technique à la Musique, il n'y a qu'un pas et que vous aussi risquez d'être surpris.
Et peut-être vous direz-vous après; "Ah oui, il y ça dans ce CD! Tout de même!".

On voit que les pistes 2, 7, 14 & 15 "tapent" le 0dBFS.
Avec un peu d'expérience, la source étant ancienne (1967) et donc analogique, je me demande si le contenu tient juste dans le contenant ou si, des fois, par hasard ou sur un malentendu, nos amis japonnais n'auraient pas essayé d'en mettre un peu plus. Je n'en serais pas étonné, ayant déjà constaté le phénomène avec d'autres disque du cru. Pour mémoire, la technologie mise en œuvre est "K-2 Technology 24-bit Super Analog" et le prix de l'objet en seconde main n'est pas négligeable. Plumage et ramage sont ils en rapport?
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Allons donc voir d'un peu plus près ces pistes à 0dbFS.

La piste 2 ouvre le bal avec une bonne vingtaine de clips détectés. Ça commence bien!
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Les stats le confirment. Le niveau en analogique va saturer un peu mais on a vu nettement pire.
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La piste 7 entre en scène. Ah, ça se calme! Un seul clip.
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Et en plus, pas de saturation analogique. Cool!
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Que nous dit notre piste 14? Même pas 20 clips, re-cool!
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Et un tout petit dépassement de rien du tout en niveau analogique, c'est bien.
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Et la piste 15, la dernière, elle nous dit quoi?
Ah oui, quand même! Elle se rattrape pour les autres! Plus de cent clips, tout de même...
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Mais en fait, c'est beaucoup plus. En relançant l'outil de détection, on aboutit à 245.
Joli score, ne trouvez-vous pas?
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Les stats chiffrées confirment que le signal analogique saturera un peu le système. C'est pas beaucoup, mais tout ça mis bout à bout, ça commence à faire beaucoup.
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Et voila pour la première approche du contenu de ce disque.
Et à l'écoute me direz-vous? L'interprétation Ozawa/Chicago est impressionnante, même si elle n'a pas retenu l'attention des critiques de Diapason.
Bon, ça coince un peu sur les forte, et pour cause. Comment pourrait-il en être autrement?
Le loudness de l'album est de -17.45LUFS ce qui est remarquable, malgré les clips. Le DR serait bien dans la fourchette verte.
Qu'aurait-il été sans les clips, en respectant la dynamique de l'enregistrement origine?

La suite et les détails pour bientôt.
Quelques captures d'écrans devraient intéresser celles et/ou ceux qui sont allés jusque là.
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nad75
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Re: Analyse des fichiers numériques

Message par nad75 »

<:)
C'est la version 2010 par Sony Music qui a le Diapason d'Or.
"La richesse de la vie d'un homme se mesure à l'intensité des émotions qu'il a pu éprouver". (Soichiro Honda)
---
Proceed PCD3, Nait, Sony SS-A5.
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naim21
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Re: Analyse des fichiers numériques

Message par naim21 »

nad75 a écrit : 30 janv. 2025, 20:04 <:)
C'est la version 2010 par Sony Music qui a le Diapason d'Or.
Je ne sais pas.
L'édition que l'on m'a confiée est issue d'un CD de 2007.
Discogs donne une version AAC sortie en 2010.
Si la source est celle de 2007, quelles conséquences la compression de données, cette fois-ci, aurait-elle eu?
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nad75
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Re: Analyse des fichiers numériques

Message par nad75 »

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"La richesse de la vie d'un homme se mesure à l'intensité des émotions qu'il a pu éprouver". (Soichiro Honda)
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Re: Analyse des fichiers numériques

Message par naim21 »

Je ne connais pas cette édition.
Sans doute un remastering à découvrir.
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naim21
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Analyse des fichiers numériques - Ozawa, Tableaux, éditions, questions

Message par naim21 »

En complément de l'édition XRCD de 2007, on m'a fait parvenir les éditions tirées de l'intégrale RCA et DSD Sony.

Pas facile d'analyser tout ça, TOUT ayant été retravaillé.
Chaque édition est différente des autres. Autant vous dire que si vous voulez utiliser ces Tableaux dirigés par Ozawa, il sera impératif de prendre la même édition.
Je vous passe les chiffres et autres captures d'écran de courbe. Sachez simplement que les traitements appliqués n'ont provoqué aucun clip; que des compressions ont été mise en action pour les éviter.
Au final, cet enregistrement, notamment dans sa piste 15, la plus dynamique à l'origine, reste écoutable, quelle qu'en soit l'édition.
Certaines "coincent" un peu plus que d'autres, mais c'est si ponctuel que qui le remarquerait si les projecteurs n'étaient pas braqués sur ces moments fugaces?

Dans ce qui suit, je vais (essayer de) vous montrer ce que la piste 15 est devenue, au fil des éditions.
L'intégrale RCA a été très retravaillée et compressée. Elle ne présente plus aucune "singularité".
Regardons alors ce que la version DSD SONY propose.

Dans l’édition XRCD, les premiers clips, dont le 7, montrent ça.
On voit nettement le plat, significatif de l'utilisation d'une compression numérique sans trop de précautions. L'objectif a été de normaliser cette piste pour fournir un niveau sonore plus important qu'à l'origine. Le contenant ne pouvant pas "encaisser" ce qui dépasse le 0dBFS, le signal à tout bonnement été écrêté de ce qui ne tenait pas dans le contenant. Un clic de souris suffit pour réaliser cette opération facile et à la portée de tous ceux qui disposent d'outils d'édition audio.
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Maintenant, un peu plus en détail afin de bien voir à quoi ça ressemble. Le "plat" 7 est bien là.
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Le zoom confirme la chose. Pas de doute, quand on veut en mettre trop dans un contenant audio-numérique, ce dernier en fait son affaire.
Quand on dit que le 0dBFS c'est le plafond, ce n'est pas pour rien.
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Regardez ce que l'édition DSD SONY a fait de ce passage. Pour que ce soit plus clair, j'ai repéré l'emplacement du clip 7 de la version XRCD.
SONY a limité l'écrêtage en appliquant une valeur de compression numérique moins forte ET a limité le niveau max de la piste aux alentours de -0.300 dB. Et, si ça ne se voit pas ici, il y a une différence de valeur numérique dans ce qui ressemble à un plat. Cela "permet" au DAC qui reçoit ces infos les considérer comme toutes différentes. De plus, aucune n'atteignant le 0dBFS, pas de stress pour savoir décoder tout ça.
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L'audio-numérique permet quasiment tout, comme vous pouvez le constater.

La, c'est cette même piste 15 dans son édition XRCD (à droite), puis normalisée à -10dB RMS (ça sonne plus fort) au milieu et normalisée à -6dB RMS (ça sonne vraiment très fort, sans vous parler des dégradations sonores).
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Toujours la même piste, mais cette fois normalisée non pas pour qu'elle donne plus de niveau, mais pour qu'elle ne sature pas les étages analogiques une fois le signal numérique converti pour l'écoute; normalisation crête vraie -0.50dBTP
On voit que c'est quand même "plus présentable". Et pour cause! Pour que le niveau de sortie soit, au final, de -0.37dBTP, le niveau (numérique donc) est de -1.10 dBFS.
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Mais au final, NOTRE SIGNAL a-t-il changé? Le plat initial a-t-il disparu?
Regardez. Ce qui est fait en numérique est fait, pas possible de corriger.
Le plat est toujours là. Le système n'a fait qu'adapter le CONTENU au CONTENANT selon la consigne qui lui a été donnée.
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Décidément, ce numérique permet beaucoup. Beaucoup trop parfois, ne trouvez-vous pas?
Dans le cadre de la GDL, même si tout n'est pas aussi simple que ça, les possibilités sont énormes pour modifier le niveau sonore perçu par l'auditeur.
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naim21
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Analyse des fichiers numériques - Question... réponses?

Message par naim21 »

Bon, c'est bien beau (ou pas) tout ça, mais si l'audio-numérique est si puissant, ne peut-on pas "corriger" ces trucs affreux... et qui (parfois) s'entendent?
Si ce qui a été fait en numérique est fait, on ne peut pas, de toute évidence, revenir au signal analogique initial correctement numérisé.
Par contre, on peut "arrondir les angles", effacer les plats, etc. etc.
Des outils informatiques sont à disposition et permettent de "faire plus propre" après.
Vous av(i)ez compris que si on fait propre au départ, pourquoi toucher quoi que ce soit, sauf cas exceptionnel?

Cette édition XRCD est loin d'être "propre". Regardez ce que des process informatiques facilement accessibles et simples à mettre en œuvre peuvent faire.

Souvenez-vous, au départ, la piste 15 nous offre ça; un beau plat de plus d'une milliseconde.
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On peut le "corriger" ainsi. Moins mal, non? Cette opération informatique est la correction du clip seulement sans atténuation du niveau sonore de la piste. Je vous passe les données STATS et autres. Le process a "simplement" transformé ce plat en courbe à l'apparence un peu moins violente.
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On peut aussi demander (et obtenir) ça. Ici, j'ai demandé au système d'abaisser le niveau global de la piste de 3dB en faisant intervenir un limiteur pour "lisser" le plat initial. L'enveloppe globale est donc moins "tourmentée" que précédemment, les choses se faisant "en douceur".
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Pour finir, une consigne de niveau à -6dB mais SANS limiteur. On voit que le système a plus de possibilités de calculs et "reconstitue" la crête qui était/aurait pu être celle du signal origine.
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Il va sans dire que si on demande une correction abaissant le niveau de la piste de 3 ou 6 dB, il faudra abaisser d'autant les autres pistes qui n'ont pas de clips de la même valeur. Cela gardera l'homogénéité de niveau relatif entre pistes.
A l'écoute, il faudra mettre un peu plus fort, voire deux fois plus pour écouter, c'est tout.
Je ne vous cause pas des process à disposition des PRO pour restaurer des enregistrements audio de toutes origines. C'est encore un autre monde, les moyens et besoins n'étant pas ceux d'un amateur.

Nous venons de VOIR ce qu'un process peut faire sur un plat numérique important dû à des manipulations un peu "indélicates".
Regardons, toujours avec notre piste 15, truffée de clips en tous genres, ce que ça donne avec un signal différent.
J'ai appliqué le dernier process à -6dB sans limitation.


La série de clips 119 à 123. C'est pas terrible, ou plutôt si, c'est terrible. Quand on compare G&D, on voit bien qu'il y a des choses qui sont passées à la trappe à G.
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Le même passage mais "revu par le système". Ses algorithmes nous proposent ça. Un peu moins mal, non?
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Pour finir, le passage de la piste 15 le plus fort en niveau. Traitement identique. Le canal G voulait aller plus loin, mais le 0dBFS est la limite.
Le 0dBTP était par ailleurs bien dépassé.
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Après la "correction".
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Il est évident que ces actions ne recréeront jamais le signal origine, mais, à et par défaut, ces corrections ont un effet sensible et positif sur l'écoute finale.
C'est déjà pas si mal, surtout quand on ne dispose que d'une source, polluée par des manipulations "hasardeuses" pour rester courtois.
Même si les outrages infligés à certaines pistes ne sont pas toujours aussi marqués, les outils modernes utilisés en édition audio-numérique permettent beaucoup (presque tout en fait) sans que cela soit visible comme avec ce disque.
Lorsqu'un mixage a été peaufiné pour servir artistes et musique, lui faire subir des traitements "pour que ça sonne mieux" (bien souvent plus fort) est-il utile, nécessaire?

Je vous laisse répondre, bien entendu... ;)
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naim21
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Analyse des fichiers numériques - Un Mix Birthday qui met tout le monde d'accord!

Message par naim21 »

Bonsoir tout le monde.

Impossible de résister à vous partager cette découverte d'un morceau de John Legend.
Version "Tiesto's Birthday Treatment Mix", pour un anniversaire, c'en est un.
Même si les albums de John Legend sont, à l'origine, déjà bien compressés et très peu dynamiques, ce remix DJ met tout le monde d'accord.
Du niveau, encore du niveau, toujours du niveau.

Qui dit DJ, dit "grave utile". Je confirme, ça cogne sévère.
Tout est bien lisse, uniforme avec un bon gros grave centré sur 43/44 Hz, de quoi faire prendre l'air aux membranes. Notez le filtrage en-dessous de 40 afin de ne pas chercher SUB ou INFRA et "ne rien casser"... enfin, avec un système "étudié pour". Prudence avec des HP HiFi tout de même. :malin1:
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Les chiffres confirment l'action DJ. De haut en bas.
Comme on pouvait s'en douter sans être technicien, le 0dBFS est atteint.
Après, on lit que le niveau RMS (ressenti à l'écoute) va être énorme; -6.8dB.
En "moderne" dans le texte (ER 128), le niveau est -5.18LUFS ce qui est monstrueux.

Le niveau maximal VRAI, une fois tout ça reconverti en signal que vos machines vont utiliser, est de +1.15dBTP. Vous me direz qu'on a vu pire, c'est exact. Mais vu qu'il n'y a déjà plus de dynamique du tout, saturer la partie analogique comme ça, :super: & :amen:
Pour finir, on lit que les niveau max sur un court moment sont encore plus énormes.
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Cerise sur le compresseur/limiteur, l'enveloppe!
Dès la première mesure, on est... à fond. Impossible d'en mettre plus! Deux beaux tubes qui vous portent jusqu'à la fin, sans répit.
Une "belle" écoute bien monocorde, plate comme un marbre, avec un grave qu'on finit par ne même plus remarquer tant rien ne varie.
Sans doute très efficace sur un téléphone ou un ordinateur portable, peut-être un peu moins avec une installation HiFi.
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C'était marqué traitement anniversaire, alors, soufflons les bougies. ::d
Je passe mon tour pour une deuxième part de gâteau!
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