Une fois n'est pas coutume, une BO de film, celle de Master and Commander. Je pourrai vous parler sur 50 lignes de ce film qui est dans le top 3 de mes films favoris. La marine de guerre du XVIIIème, la pacifique, la rivalité Angleterre France ("
vous voulez voir une guillotine sur Piccadilly?!"
hurle à ses hommes Russel Crowe pour les motiver à bouffer l'armada du petit Corse), les moments de magie sur les Îles Galápagos où le naturaliste observe avant l'heure le darwinisme... ARFFFFFFF j'avais dit que je ne parlerai pas du film!! Raté. Tant pis.
Bon, sur ce disque de la BO (dont mon lecteur affiche HDCD quand je le mets dans le tiroir? jamais vu ce machin avant) il y a de fort fort belles musiques composées pour le film par des compositeurs que je ne connais pas mais qui ont fait très fort, et il y a aussi, et c'est la raison de ce post, des passages de musique classique absolument superbes, et parfois sublimes. Le 3ème mouvement du 3ème concerto pour violon de Mozart joué "à l'arrache façon maritime" et Dieu que cela passe bien!, un superbe concerto grosso de Corelli (le compositeur mésestimé à propos duquel "Antoine" des Tontons flingueurs s'exclame "Ah non, pas au moment de l'entrée de la petite flûte!"
impayable), un prélude d'une suite de Bach par Yo yo ma, un Boccherini terriblement attachant et fin, que je n'ai jamais entendu ailleurs, et surtout surtout la Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis de Ralph Vaughan Williams, grand compositeur anglais très peu écouté (foncez sur l'intégrale de ses symphonies dont j'avais parlé il y a un ou deux ans, extra). Ce morceau correspond dans le film à la fin d'une bataille où les corps des vaillants marins morts pour l’Angleterre sont mis dans leur linceul et rendus à l'océan. Bouleversant ce morceau, d'une incroyable beauté. J'ai acheté ce disque pour ce morceau d'ailleurs, je me disais "bah z'ont fait fort les gonzes, sacrés compositeurs"
bah non, c'était le père Ralph.
Bref, que vous ayez vu le film ou pas, c'est un disque très plaisant, réconfortant même je dirais
.
Ouais, plutôt vexant pour la belle nana, pourtant en carafe de voiture, elle pensait que le chauffeur s'arrêterait prestement aux pieds, mais non ce n'est qu'en apercevant Niki Lauda dans le rétro, qu'il freinât brusquement pour accourir dans les bras de Niki.
