Au programme, le trio pour piano n°1 de Schubert, le n°2 de Sciarrino et enfin le n°1 de Schumann.
Si le Schubert ne m’a pas ici entièrement convaincu et puisque le Sciarrino nous a laissé un peu perplexe tant il fallait oser le donner au Gebouw, le Schumann nous a conquis. Une œuvre très accomplie, évidement importante dans le répertoire de la musique de chambre romantique.
Je comprends mieux maintenant l’intention de la trilogie de l'intégrale des concertos et trios de Schumann enregistrée par ce superbe ensemble et dont ce posthume trio n°1 fait l’objet du troisième et dernier volet qui vient juste de paraître.


L’émotion suscitée par l’œuvre, son interprétation et la richesse et l’aération des timbres toujours beaucoup mieux transmises aux premiers rangs – nous étions placés au troisième, décidemment - nous ont transportés.

Autant le dixième rang me fait presque toujours préférer sans honte la restitution de mes NDS/252/300, autant cette proximité marque la différence et pourrait contribuer à une récidive de mon upgraditis..

Pour les groupies; Isabelle est attachante, très grande dans la concentration et l’aura de son jeu, un peu fragile dans sa réserve pendant la séance des autographes. Queyras, excellent ce soir, reste très énigmatique avec ce flegme un peu hautain mais toujours percé d’une agréable pointe d’ironie et que ses moments un peu ostensibles de respiration profonde et très zen pendant les silences de son jeu, viennent encore souligner. Melnikov, bien plus sûr qu’il n’y parait toujours dans ses enregistrements avec Faust, joue tour à tour en maître songeur distant et très affecté, puis en diva un petit peu désagréable.
Chag –
P.S. J’ai eu beau expliquer à leur agent que je réservais mon achat au téléchargement de la version en 24/96 sur QOBUZ, il a absolument tenu à défendre que ses pressages HM étaient bien supérieurs à tous les fichiers dits Haute Définition. Je n’ai pas insisté mais je me suis senti un peu seul à présenter le petit programme à 5€ pour recevoir tous ces autographes très distingués.
