Recherche Préamplis PHONO MC
- Violasound
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Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Plus neutre...je suis toujours très heureux avec le Parasound Jc3, peut-être à écouter ?
CDX - Nac52 - Nap250 (Transrotor FatbobS - Origin Live Encounter - T3 - P3G PhaseTech - Parasound JC3 / Naca5 - Hms - Shindo - Powerlines - Isotek Titan / Référence 3A MM De Capo)
Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Je pense qu’en occasion, le Nagra BPS, aujourd’hui discontinué, doit être très abordable. Il est versatile avec ses résistances interchangeables, et donc convient aux cellules MM ainsi qu’à un grand nombre de MC.
À l’époque je l’avais préféré au VPS, qui pouvait donner l’impression d’une écoute plus séduisante, mais également plus typée "chaud".
Les derniers étages phono Nagra sont supérieurs au BPS, mais le tarif l’est également.

À l’époque je l’avais préféré au VPS, qui pouvait donner l’impression d’une écoute plus séduisante, mais également plus typée "chaud".
Les derniers étages phono Nagra sont supérieurs au BPS, mais le tarif l’est également.

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Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Son remplaçant le Ear Phonobox, lui est bien supérieur.
LUXMAN L-595A SPECIAL EDITION
NAIM NDX2/XPS DR
REVIVAL AUDIO ATALANTE
AUDIOQUEST NIAGARA, BLIZARD XTRM, WATER
NAIM NDX2/XPS DR
REVIVAL AUDIO ATALANTE
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- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono et de son environnement
Bonjour à toutes et tous.
Ma recherche a abouti, ne serait-ce que temporairement.
Guido Brasletti se séparant d'un (d'une? comment "genrer" tel appareil?) Stageline S, la boiboite est à la maison après un voyage aux Trois Lacs.
à tous les intervenants et à la confiance mutuelle partagée par les membres du forum. La denrée se fait rare désormais, il me semble de bon ton d'en rappeler l'existence ici.
J'ai retenu ce Stageline S car me semblant une version "moderne" des circuits des cartes 323 de l'époque CB. Leur SON me va bien et, tout étant subjectif en ce domaine, poursuivre dans cette "lignée" avait quelque chose de rassurant pour moi.
Maintenant, comme me l'a demandé Julien, ça donne quoi un Stageline dans mon installation si particulière?
Ben je vais vous en toucher deux mots, même si ce préampli Phono est désormais un peu "daté".
Je ne vais pas refaire l'historique des circuits Phono que j'ai utilisés depuis des décennies, mais ils ont toujours été basés sur des cartes 323 (je n'ai que des cellules MC) montées dans des NAC CB. Utilisation traditionnelle au départ pour finir avec une utilisation de ces électroniques, alimentées par HiCap, dédiées au seul circuit Phono avec sortie du signal directement repiquée sur les cartes 323 elles-mêmes.
Les cellules VDH que j'utilise maintenant ont la particularité de n'être pas trop "regardantes" quant à la charge à laquelle elles sont connectées.
Les cartes 323 allaient bien (ou mal, selon nos critères personnels
), le Staline S ayant des caractéristiques comparables, ça devrait le faire.
Mon utilisation Phono, dans cette installation, permet bien évidemment l'écoute de vinyles, mais ce n'est pas son but premier.
Elle est essentiellement orientée vers la numérisation et la restauration de "needledrops", formes de clones numériques de quelques uns des disques dont je dispose. Ces derniers sont/seront des disques essentiellement non édités, ou alors vraiment très mal, en numérique.
Maintenant, je vous propose de regarder de très près ce que donne un Stageline dans mon environnement si spécial.
Pour mémoire, voici les éléments composants le circuit Phono que j'ai testé:
- Platine Technics SL1200GR d'origine,
- Cellule VDH DDT II Special,
- Câble de liaison VDH MC D501,
- Stageline Phono S,
- Alimentation Linéaire ou HiCap DIY
- SSL SiX,
- Carte SON (DAC) Lynx E22 (le PC est alimenté par une alimentation linéaire HDPlex 500W).
Au fait, pour qui connait mes installations, j'ai utilisé ma 1200GR parce que je n'avais jamais fait de tests avec elle, qu'elle est d'origine et qu'elle est très pratique aussi dans toutes les manipulations à réaliser.
Ma recherche a abouti, ne serait-ce que temporairement.
Guido Brasletti se séparant d'un (d'une? comment "genrer" tel appareil?) Stageline S, la boiboite est à la maison après un voyage aux Trois Lacs.

J'ai retenu ce Stageline S car me semblant une version "moderne" des circuits des cartes 323 de l'époque CB. Leur SON me va bien et, tout étant subjectif en ce domaine, poursuivre dans cette "lignée" avait quelque chose de rassurant pour moi.
Maintenant, comme me l'a demandé Julien, ça donne quoi un Stageline dans mon installation si particulière?
Ben je vais vous en toucher deux mots, même si ce préampli Phono est désormais un peu "daté".
Je ne vais pas refaire l'historique des circuits Phono que j'ai utilisés depuis des décennies, mais ils ont toujours été basés sur des cartes 323 (je n'ai que des cellules MC) montées dans des NAC CB. Utilisation traditionnelle au départ pour finir avec une utilisation de ces électroniques, alimentées par HiCap, dédiées au seul circuit Phono avec sortie du signal directement repiquée sur les cartes 323 elles-mêmes.
Les cellules VDH que j'utilise maintenant ont la particularité de n'être pas trop "regardantes" quant à la charge à laquelle elles sont connectées.
Les cartes 323 allaient bien (ou mal, selon nos critères personnels

Mon utilisation Phono, dans cette installation, permet bien évidemment l'écoute de vinyles, mais ce n'est pas son but premier.
Elle est essentiellement orientée vers la numérisation et la restauration de "needledrops", formes de clones numériques de quelques uns des disques dont je dispose. Ces derniers sont/seront des disques essentiellement non édités, ou alors vraiment très mal, en numérique.
Maintenant, je vous propose de regarder de très près ce que donne un Stageline dans mon environnement si spécial.
Pour mémoire, voici les éléments composants le circuit Phono que j'ai testé:
- Platine Technics SL1200GR d'origine,
- Cellule VDH DDT II Special,
- Câble de liaison VDH MC D501,
- Stageline Phono S,
- Alimentation Linéaire ou HiCap DIY
- SSL SiX,
- Carte SON (DAC) Lynx E22 (le PC est alimenté par une alimentation linéaire HDPlex 500W).
Au fait, pour qui connait mes installations, j'ai utilisé ma 1200GR parce que je n'avais jamais fait de tests avec elle, qu'elle est d'origine et qu'elle est très pratique aussi dans toutes les manipulations à réaliser.
- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Bruit SSL SiX
Tous les tests qui vont suivre sont récents, 2025/04 & 05.
Dans un premier temps, j'ai voulu voir et m'assurer du rôle joué par cette pièce importante de mon système, j'ai nommé la table SSL SiX qui me sert de préamplificateur.
Alors, voici ce que donne cette SSL, toutes les entrées étant "Mute" (interrupteur de chaque voie off).
On a ainsi une vision exacte du bruit de fond propre aux circuits de la SSL.
La table est ici alimentée par son adaptateur secteur 15VDC d'origine.
La courbe est assez éloquente. Le 50Hz se retrouve à -124dB. On voit quelques harmoniques de filtrage jusqu'à 250Hz, mais rien de bien méchant.
C'est pas loin du grand silence tout ça.
En chiffres maintenant. On lit des valeurs très basses. Le bruit de fond de la table prise isolément est très faible. Les valeurs en dBTP sont rares.
Connaissant le rôle d'une bonne alimentation, voici ce que donne cette même table SSL MAIS avec une alimentation linéaire 15VDC sortie de ma HDPlex 500W. Après contact avec Larry, le concepteur, 3 ampères sont acceptés... ce qui correspond à la consommation de la SSL SiX.
Alors, regardons si cette alimentation apporte quelque chose.
Le niveau du 50Hz est le même... mais il y a néanmoins quelques gains en silence par ci par là.
En chiffres, les valeurs sont quasi identiques. Seules les valeurs en dBTP ont encore un peu baissé.
La HDPlex m'étant indispensable pour mon PC, c'est elle qui se charge désormais de l'alimentation de ma SSL.
Dans un premier temps, j'ai voulu voir et m'assurer du rôle joué par cette pièce importante de mon système, j'ai nommé la table SSL SiX qui me sert de préamplificateur.
Alors, voici ce que donne cette SSL, toutes les entrées étant "Mute" (interrupteur de chaque voie off).
On a ainsi une vision exacte du bruit de fond propre aux circuits de la SSL.
La table est ici alimentée par son adaptateur secteur 15VDC d'origine.
La courbe est assez éloquente. Le 50Hz se retrouve à -124dB. On voit quelques harmoniques de filtrage jusqu'à 250Hz, mais rien de bien méchant.
C'est pas loin du grand silence tout ça.
En chiffres maintenant. On lit des valeurs très basses. Le bruit de fond de la table prise isolément est très faible. Les valeurs en dBTP sont rares.
Connaissant le rôle d'une bonne alimentation, voici ce que donne cette même table SSL MAIS avec une alimentation linéaire 15VDC sortie de ma HDPlex 500W. Après contact avec Larry, le concepteur, 3 ampères sont acceptés... ce qui correspond à la consommation de la SSL SiX.
Alors, regardons si cette alimentation apporte quelque chose.
Le niveau du 50Hz est le même... mais il y a néanmoins quelques gains en silence par ci par là.
En chiffres, les valeurs sont quasi identiques. Seules les valeurs en dBTP ont encore un peu baissé.
La HDPlex m'étant indispensable pour mon PC, c'est elle qui se charge désormais de l'alimentation de ma SSL.
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Modifié en dernier par naim21 le 17 mai 2025, 12:58, modifié 1 fois.
- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Test NAD PP2
Pour disposer de valeurs de comparaison, j'ai testé un préampli Phono simple et basique, le NAD PP2.
Il est alimenté normalement avec l'adaptateur constructeur.
Je vous passe le câblage, dont vous verrez, enfin, si vous lisez ces posts, qu'il revêt une importance réelle.
Je rappelle que l'objectif n'est que de mesurer le bruit de fond et voir le niveau de pollution du circuit Phono en conditions réelles, d'écoute et/ou d'enregistrement. Il ne s'agit pas là de qualifier le SON de la correction RIAA.
Voyons donc ce que donne ce petit PP2 dans cette configuration.
On voit tout de suite que ce montage est très silencieux et peu pollué.
Visiblement, les circuits de la SSL Six et du PP2 sont silencieux.
Il y a encore quelques artefacts de filtrage, mais rien de bien méchant.
En chiffres.
Avec ce petit test, on voit que l'ensemble PP2 et table SSL SiX sont fichtrement silencieux et peu pollués.
Il est alimenté normalement avec l'adaptateur constructeur.
Je vous passe le câblage, dont vous verrez, enfin, si vous lisez ces posts, qu'il revêt une importance réelle.
Je rappelle que l'objectif n'est que de mesurer le bruit de fond et voir le niveau de pollution du circuit Phono en conditions réelles, d'écoute et/ou d'enregistrement. Il ne s'agit pas là de qualifier le SON de la correction RIAA.
Voyons donc ce que donne ce petit PP2 dans cette configuration.
On voit tout de suite que ce montage est très silencieux et peu pollué.
Visiblement, les circuits de la SSL Six et du PP2 sont silencieux.
Il y a encore quelques artefacts de filtrage, mais rien de bien méchant.
En chiffres.
Avec ce petit test, on voit que l'ensemble PP2 et table SSL SiX sont fichtrement silencieux et peu pollués.
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- Zarbos
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Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Merci beaucoup Bruno pour ces essais enrichissants et précieux
. Cela met en lumière que les cartes 323 ou préphono NAIM Stageline sont techniquement performants, idem pour le petit NAD. On pourrait se satisfaire de ce type de prephono et profiter de sa discographie sans se poser de question. On se demande bien quel est l'intérêt d'acquérir un pré phono bien plus onéreux, si ce n'est peut-être d'avoir un rendu plus silencieux mais pas forcement plus musical.

Modifié en dernier par Zarbos le 17 mai 2025, 14:08, modifié 2 fois.
1. OLIVE ACTIF. CDS/LP12/TRAMPOLIN2/ARMAGEDDON/ARO/TROIKA/NAC72/HICAP/NAXO/HICAP/NAP250 H&F/NAP250 H&F/SBL
2. OLIVE PASSIF. CDS/NAC62/HICAP/NAP140/IBL
En stock: CDS-250-82(x2) - NAT01CB - 32.5/HICAP CB - MCCORMACK SIGNATURE
2. OLIVE PASSIF. CDS/NAC62/HICAP/NAP140/IBL
En stock: CDS-250-82(x2) - NAT01CB - 32.5/HICAP CB - MCCORMACK SIGNATURE
- naim21
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Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Attends la suite, Franck, ça pourrait t’intéresser.
-
- Membre junior
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- Localisation : claye souilly 77
Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Il y a l atoll p200 que je possede qui est tres bien aussi bien qu il ne soit plus disponible.
Son remplacant le ph 200 est presque 5 fois plus chere, je ne sais pas si la difference s entend vraiment.
Son remplacant le ph 200 est presque 5 fois plus chere, je ne sais pas si la difference s entend vraiment.
nac112 nap150 CD5, Flatcap X2 nac 202 naspc,
Nait 3
Nac 42.5
nap 250 hybride olive chrome
hicap chrome
ampli a tube yaqin mc 100B
platines vinyle thorens td 320. rega P3/24.
JMR Cantabile MK3
B&W CDM7.
Rogers ls3/5A.
Kef ls 50.
Nait 3
Nac 42.5
nap 250 hybride olive chrome

hicap chrome
ampli a tube yaqin mc 100B
platines vinyle thorens td 320. rega P3/24.
JMR Cantabile MK3
B&W CDM7.
Rogers ls3/5A.
Kef ls 50.
- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Tests câbles type SNAIC5
Le Stageline S, avec la même sensibilité que mes antiques 323, fait donc désormais partie de mon installation.
Alors, on va regarder, dans les mêmes conditions d'utilisation au chouia près, ce que ça donne en bruit de fond, notamment 50Hz et pollutions diverses.
La HiCap utilisée est une DIY à double transfo (
David).
J'en avais déjà comparé l'impact sur mes anciens circuits Phono, ma référence étant une HC Black (
JuBo) fraichement recapée.
RAS, les courbes et chiffres étaient quasiment du copier/coller.
Je me suis donc intéressé ici à l'influence possible des câbles (sujet ô combien sensible, n'est-ce pas?) d'alimentation en 24VDC du Stageline.
Ne sachant pas si ce genre de tests avait déjà été effectué, je me suis livré à l'exercice, en dehors de toute écoute, afin de vérifier si leur nature ou leur sens de montage montrait des différences en situation réelle d'usage dans un circuit sensible comme l'est celui d'un préampli Phono.
Pour rappel, dans mon usage si particulier, ces SNAIC ne transportent que les tensions d'alimentation, aucun signal ne les parcourant.
Test du SNAIC5 NAIM bague vers HC
On voit la bosse traditionnelle du 50Hz (-79dB) et quelques harmoniques, la principale étant à 150Hz.
Une petite bricole est visible aux alentours des 23kHz. Le reste est propre si on compare avec certaines "aventures" précédentes (CPL ou téléphone portable en service à proximité du préampli Phono, pour ne parler que de ces deux là). Les chiffres confirment que c'est silencieux.
Test du SNAIC5 NAIM bague vers Stageline
Ben tout est pareil, à un dB près. Les chiffres confirment que c'est un chouia plus silencieux.
Test d'un SNAIC5 DIY long avec 3 conducteurs me permettant de placer la HC là où je veux.
Le câble est un "No name" 3 conducteurs, les prises sont des FARNELL (identiques à celles qu'utilise NAIM, je crois), la soudure est au plomb (mille excuses pour les normes en vigueur).
Comparées aux courbes SNAIC5 NAIM, on est pas bien loin. La petite pollution à 23kHz a disparu.
Le 50Hz est 1 dB plus fort.
Les chiffres confirment qu'on est très proche du SNAIC5 NAIM .
En guise de conclusion partielle, dans mon usage et mon installation, l'utilisation de mon cordon DIY ne conduisant que les 24VDC n'apporte pas beaucoup de perturbations dans le résultat mesuré.
Alors, on va regarder, dans les mêmes conditions d'utilisation au chouia près, ce que ça donne en bruit de fond, notamment 50Hz et pollutions diverses.
La HiCap utilisée est une DIY à double transfo (

J'en avais déjà comparé l'impact sur mes anciens circuits Phono, ma référence étant une HC Black (

RAS, les courbes et chiffres étaient quasiment du copier/coller.
Je me suis donc intéressé ici à l'influence possible des câbles (sujet ô combien sensible, n'est-ce pas?) d'alimentation en 24VDC du Stageline.
Ne sachant pas si ce genre de tests avait déjà été effectué, je me suis livré à l'exercice, en dehors de toute écoute, afin de vérifier si leur nature ou leur sens de montage montrait des différences en situation réelle d'usage dans un circuit sensible comme l'est celui d'un préampli Phono.
Pour rappel, dans mon usage si particulier, ces SNAIC ne transportent que les tensions d'alimentation, aucun signal ne les parcourant.
Test du SNAIC5 NAIM bague vers HC
On voit la bosse traditionnelle du 50Hz (-79dB) et quelques harmoniques, la principale étant à 150Hz.
Une petite bricole est visible aux alentours des 23kHz. Le reste est propre si on compare avec certaines "aventures" précédentes (CPL ou téléphone portable en service à proximité du préampli Phono, pour ne parler que de ces deux là). Les chiffres confirment que c'est silencieux.
Test du SNAIC5 NAIM bague vers Stageline
Ben tout est pareil, à un dB près. Les chiffres confirment que c'est un chouia plus silencieux.
Test d'un SNAIC5 DIY long avec 3 conducteurs me permettant de placer la HC là où je veux.
Le câble est un "No name" 3 conducteurs, les prises sont des FARNELL (identiques à celles qu'utilise NAIM, je crois), la soudure est au plomb (mille excuses pour les normes en vigueur).
Comparées aux courbes SNAIC5 NAIM, on est pas bien loin. La petite pollution à 23kHz a disparu.
Le 50Hz est 1 dB plus fort.
Les chiffres confirment qu'on est très proche du SNAIC5 NAIM .
En guise de conclusion partielle, dans mon usage et mon installation, l'utilisation de mon cordon DIY ne conduisant que les 24VDC n'apporte pas beaucoup de perturbations dans le résultat mesuré.
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- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Test Alimentation 24VDC
Pour pousser le bouchon encore un peu plus loin, j'ai testé une alimentation linéaire HDPlex modifiée spécialement par Larry, le constructeur.
Ainsi, la sortie 19VDC délivre ici du 24VDC.
J'ai fabriqué un câble XLR3 vers DIN5 240 dans lequel le 24VDC de la HDPlex alimente les deux circuits du Stageline.
Voyons voir maintenant si ce 24VDC HDPlex et Stageline font bon (ou meilleur) ménage.
Pour faciliter l'observation, j'ai repéré les endroits qui différent par rapport aux constats précédents.
Dans l'ovale rouge, on voit bien le résidu de 50Hz. On voit aussi des harmoniques, à faible niveau, à 150 et 250Hz. Vraiment pas grand chose.
Par ailleurs, dans le rectangle rouge, j'ai repéré le pic de bruit de fond. Il se situe désormais dans une zone totalement inaudible, puisque à 4Hz.
J'ai remarqué qu'avec les alimentations linéaires, les zones "utiles" étaient sérieusement dépolluées et nettoyées mais que les très basses fréquences (ici, vraiment subsoniques) étaient impactées. Vraisemblablement, on ne peut pas tout avoir et se retrouver avec une courbe de bruit quasiment rectiligne! Visiblement, le Stageline n'est pas importuné par cette alimentation peu conventionnelle dans l'univers Naim Audio.
Les 2 rails 24V sont alimentés par LE 24V HDPlex sans soucis majeurs. La courbe ne montre pas de pollutions notables. C'est bien.
Au final, notre courbe de bruit à vide ressemble à s'y méprendre à notre courbe "Playback" RIAA.
Sauf que là, les circuits du Stageline vont beaucoup plus loin que 20Hz dans le bas du spectre.
Et on en revient encore et toujours à nos soucis de rumble dont les fréquences sont sur-amplifiées du fait de la correction RIAA. Pour ce qui est des chiffres, le système prenant en compte l'ensemble de la bande de fréquences enregistrées (de 0 à 24 000Hz), ça peut inquiéter de prime abord. Le niveau moyen ressenti RMS est à la ramasse complète. A consulter ces chiffres, on se dit qu'il y a un sérieux problème. Et pourtant, à l'écoute, il n'y a... rien! Pas de bbrrr, pas bbzzz, pas de souffle ni bourdonnement.
Là où on le voit, c'est en consultant les Max short term et momentary (de mémoire sur 3sec et 0.4sec). Exprimées en LU, ces valeurs intègrent, pour leur calcul, la sensibilité de l'oreille humaine. Les valeurs reflètent bien ce que l'on entend lorsqu'on monte le volume haut, très haut, à des niveaux auxquels on n'écoutera jamais. Et si on compare ces valeurs en LU à celles mesurées avec une HC et un SNAIC5 NAIM, on est dans le même domaine, les quelques harmoniques en moins.
Les valeurs en dBTP sont moins bonnes, les calculs prenant tout en compte.
Fort, ou faible, de ce constat, je me suis encore livré à un exercice supplémentaire.
Mon objectif étant de pouvoir enregistrer, du moins mal possible, des disques vinyles, je sais qu'ils vont être pollués par le rumble à la lecture.
En admettant que le système de gravure des disques est parfait ET exempt de toute vibration à très basse fréquence, ce rumble n'aurait son origine que dans la lecture.
Généralement, les fréquences parasites dues au rumble se situent dans une zone comprise entre 6 et 20Hz.
C'est parfois plus haut lorsque le disque est lu par une platine à entrainement par galet ancienne. Je considère ce cas comme exceptionnel.
La correction RIAA couvrant une bande allant de 20 à 20 000Hz, j'ai filtré mon fichier à 24dB/oct à 20Hz avec un Q (coefficient de traitement pour les égaliseur) de 0.707. On peut prendre des valeurs différentes et aller jusqu'à 36dB/oct, appliquer plusieurs fois le filtre, etc.
Ceci n'est que pour l'exemple.
Regardez ce que devient la courbe.
Le 4Hz qui "dominait" est passé de -76dB à environ -130. Le 50Hz est redevenu, logiquement, la fréquence max, avec un niveau de -89dB.
Le filtrage numérique n'a pas modifié les basses fréquences ni les harmoniques du 50Hz, n'a pas créé d'autres pollutions de la courbe.
On a "gagné" 9dB à 50Hz par rapport à l'enregistrement HC SNAIC5 Naim.
Les chiffres, quant à eux, nous montrent que le filtrage fait le job qu'on lui a demandé.
Le niveau de bruit moyen RMS est homogène et descendu très bas (-84dB).
J'ai donc retenu, au moins pour un temps, l'écoute faisant elle aussi partie de l'équation, cette configuration pour mon circuit Phono.
Le signal passera par les circuits tels que décrits précédemment.
Le retraitement du rumble se fera a posteriori en numérique.
D'ailleurs, j'ai encore quelques pistes à explorer à ce sujet.
Ainsi, la sortie 19VDC délivre ici du 24VDC.
J'ai fabriqué un câble XLR3 vers DIN5 240 dans lequel le 24VDC de la HDPlex alimente les deux circuits du Stageline.
Voyons voir maintenant si ce 24VDC HDPlex et Stageline font bon (ou meilleur) ménage.
Pour faciliter l'observation, j'ai repéré les endroits qui différent par rapport aux constats précédents.
Dans l'ovale rouge, on voit bien le résidu de 50Hz. On voit aussi des harmoniques, à faible niveau, à 150 et 250Hz. Vraiment pas grand chose.
Par ailleurs, dans le rectangle rouge, j'ai repéré le pic de bruit de fond. Il se situe désormais dans une zone totalement inaudible, puisque à 4Hz.
J'ai remarqué qu'avec les alimentations linéaires, les zones "utiles" étaient sérieusement dépolluées et nettoyées mais que les très basses fréquences (ici, vraiment subsoniques) étaient impactées. Vraisemblablement, on ne peut pas tout avoir et se retrouver avec une courbe de bruit quasiment rectiligne! Visiblement, le Stageline n'est pas importuné par cette alimentation peu conventionnelle dans l'univers Naim Audio.
Les 2 rails 24V sont alimentés par LE 24V HDPlex sans soucis majeurs. La courbe ne montre pas de pollutions notables. C'est bien.
Au final, notre courbe de bruit à vide ressemble à s'y méprendre à notre courbe "Playback" RIAA.
Sauf que là, les circuits du Stageline vont beaucoup plus loin que 20Hz dans le bas du spectre.
Et on en revient encore et toujours à nos soucis de rumble dont les fréquences sont sur-amplifiées du fait de la correction RIAA. Pour ce qui est des chiffres, le système prenant en compte l'ensemble de la bande de fréquences enregistrées (de 0 à 24 000Hz), ça peut inquiéter de prime abord. Le niveau moyen ressenti RMS est à la ramasse complète. A consulter ces chiffres, on se dit qu'il y a un sérieux problème. Et pourtant, à l'écoute, il n'y a... rien! Pas de bbrrr, pas bbzzz, pas de souffle ni bourdonnement.
Là où on le voit, c'est en consultant les Max short term et momentary (de mémoire sur 3sec et 0.4sec). Exprimées en LU, ces valeurs intègrent, pour leur calcul, la sensibilité de l'oreille humaine. Les valeurs reflètent bien ce que l'on entend lorsqu'on monte le volume haut, très haut, à des niveaux auxquels on n'écoutera jamais. Et si on compare ces valeurs en LU à celles mesurées avec une HC et un SNAIC5 NAIM, on est dans le même domaine, les quelques harmoniques en moins.
Les valeurs en dBTP sont moins bonnes, les calculs prenant tout en compte.
Fort, ou faible, de ce constat, je me suis encore livré à un exercice supplémentaire.
Mon objectif étant de pouvoir enregistrer, du moins mal possible, des disques vinyles, je sais qu'ils vont être pollués par le rumble à la lecture.
En admettant que le système de gravure des disques est parfait ET exempt de toute vibration à très basse fréquence, ce rumble n'aurait son origine que dans la lecture.
Généralement, les fréquences parasites dues au rumble se situent dans une zone comprise entre 6 et 20Hz.
C'est parfois plus haut lorsque le disque est lu par une platine à entrainement par galet ancienne. Je considère ce cas comme exceptionnel.
La correction RIAA couvrant une bande allant de 20 à 20 000Hz, j'ai filtré mon fichier à 24dB/oct à 20Hz avec un Q (coefficient de traitement pour les égaliseur) de 0.707. On peut prendre des valeurs différentes et aller jusqu'à 36dB/oct, appliquer plusieurs fois le filtre, etc.
Ceci n'est que pour l'exemple.
Regardez ce que devient la courbe.
Le 4Hz qui "dominait" est passé de -76dB à environ -130. Le 50Hz est redevenu, logiquement, la fréquence max, avec un niveau de -89dB.
Le filtrage numérique n'a pas modifié les basses fréquences ni les harmoniques du 50Hz, n'a pas créé d'autres pollutions de la courbe.
On a "gagné" 9dB à 50Hz par rapport à l'enregistrement HC SNAIC5 Naim.
Les chiffres, quant à eux, nous montrent que le filtrage fait le job qu'on lui a demandé.
Le niveau de bruit moyen RMS est homogène et descendu très bas (-84dB).
J'ai donc retenu, au moins pour un temps, l'écoute faisant elle aussi partie de l'équation, cette configuration pour mon circuit Phono.
Le signal passera par les circuits tels que décrits précédemment.
Le retraitement du rumble se fera a posteriori en numérique.
D'ailleurs, j'ai encore quelques pistes à explorer à ce sujet.
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- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Le transport du signal
Après ces différents tests, j'ai donc exploré encore d'autres pistes pour "voir" jusqu'où je pouvais aller.
Si vous avez lu jusque là, la suite pourrait vous intéresser, voire vous surprendre.
Un signal Phono est minuscule et sensible.
Sa fragilité et sa vulnérabilité dans le domaine analogique conduisent d'ailleurs certains à le transformer en signal numérique "dès sa naissance".
Cela élimine, ou limite drastiquement, les effets de pollution.
Cela permet aussi de disposer d'une courbe RIAA quasi parfaite, surtout si le DAC en charge du signal Phono travaille avec un grande résolution ( 24/96 ou 192 par exemple). Les possibilités de calculs, et donc de traitements numériques, sont énormes ET très précises.
Peut-être même que les process mis en œuvre TRAITENT en numérique et en direct une correction active des effets du rumble associé à toute lecture vinyle?
Si vous avez lu jusque là, la suite pourrait vous intéresser, voire vous surprendre.
Un signal Phono est minuscule et sensible.
Sa fragilité et sa vulnérabilité dans le domaine analogique conduisent d'ailleurs certains à le transformer en signal numérique "dès sa naissance".
Cela élimine, ou limite drastiquement, les effets de pollution.
Cela permet aussi de disposer d'une courbe RIAA quasi parfaite, surtout si le DAC en charge du signal Phono travaille avec un grande résolution ( 24/96 ou 192 par exemple). Les possibilités de calculs, et donc de traitements numériques, sont énormes ET très précises.
Peut-être même que les process mis en œuvre TRAITENT en numérique et en direct une correction active des effets du rumble associé à toute lecture vinyle?
- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Le transport du signal 2
Dans le test qui suit, la HDPlex alimentait le Stageline installé dans un endroit le moins pollué possible d'un point de vue électrique.
La proximité de l'alim (HDPlex ou HiCap) est à proscrire dans mon installation. La pièce est dédiée et technique, donc pas de souci d'alignement ou "c'est moche".
Liaison Stageline (signal RIAA non symétrique corrigé et amplifié) vers mon préampli (IN 1&2 SSL SiX) se fait, après de très nombreux essais, par câbles DIY pseudo-symétriques Canaré DIN4 240 (blindage NON raccordé) vers Jacks 6.35 Symétriques (la masse de blindage du câble est celle de la SSL),
La sortie du signal amplifié de la SSL vers mon DAC (Lynx E22) se fait en symétrique directement après les étages d'entrées de la SSL.
Le réglage de niveau d'envoi du signal se fait uniquement par les TRIM (le circuit du signal est le plus court possible).
Je rappelle ces circonstances de tests après essais de multiples configurations de câblages, position des alimentations et préamplis.
Ces données sont importantes afin de savoir qui fait quoi et comment.
Pour les pourquoi, je m'interroge sur certains et/mais n'ai pas la réponse.
Chaque test donnant lieu à mesures via SF18 avec captures d'écrans pour assurer la traçabilité, je me suis vite aperçu que des détails pouvaient avoir une grande importance.
Même si, dans le cadre d'un étage Phono, le disque et sa lecture par frottement génèrent, en plus de la Musique, un bruit infiniment plus important que les circuits utilisés, je pars du principe que plus ces circuits sont propres et silencieux, mieux c'est pour le signal issu du système de lecture.
Si on compare à avant, pas mal de pollutions ont disparu, non?
La même chose en chiffres.
Pas encore terrible puisque SF prend TOUTE la bande enregistrée. Mais c'est calme tout de même.
On voit bien ici la différence qui existe entre les valeurs en dB, mathématiques donc, et les valeurs en LU, ces dernières unités prenant en compte la sensibilité de l’ouïe humaine.
Quand les valeurs en dB paraissent médiocres (en gros -70dB) du fait de la bosse dans les infra SONS, les valeurs en LU sont excellentes (-85).
Après tests, à l'écran et à l'écoute, j'ai filtré le signal, sans conséquences sonores, à 20Hz, 24dB Q=0.831.
Cette configuration de filtrage du rumble m'est apparue comme la plus adaptée (ou la moins mauvaise selon le point de vue que l'on veut adopter).
Le pic de fréquence n'est PLUS sur le 50Hz secteur mais à -98dB à 21Hz.
Les mesures dépendent ici vraiment de l'environnement tellement les niveaux sont bas.
Les pollutions sont quasi inexistante et la courbe RIAA à l'envers apparait.
En chiffres, pour un circuit Phono en situation d'enregistrement avec 1 ou 2 dB de marge, c'est superbement silencieux.
On constate, après filtrage, que les valeurs en dB et LU sont identiques au pouillème près.
La proximité de l'alim (HDPlex ou HiCap) est à proscrire dans mon installation. La pièce est dédiée et technique, donc pas de souci d'alignement ou "c'est moche".

Liaison Stageline (signal RIAA non symétrique corrigé et amplifié) vers mon préampli (IN 1&2 SSL SiX) se fait, après de très nombreux essais, par câbles DIY pseudo-symétriques Canaré DIN4 240 (blindage NON raccordé) vers Jacks 6.35 Symétriques (la masse de blindage du câble est celle de la SSL),
La sortie du signal amplifié de la SSL vers mon DAC (Lynx E22) se fait en symétrique directement après les étages d'entrées de la SSL.
Le réglage de niveau d'envoi du signal se fait uniquement par les TRIM (le circuit du signal est le plus court possible).
Je rappelle ces circonstances de tests après essais de multiples configurations de câblages, position des alimentations et préamplis.
Ces données sont importantes afin de savoir qui fait quoi et comment.
Pour les pourquoi, je m'interroge sur certains et/mais n'ai pas la réponse.
Chaque test donnant lieu à mesures via SF18 avec captures d'écrans pour assurer la traçabilité, je me suis vite aperçu que des détails pouvaient avoir une grande importance.
Même si, dans le cadre d'un étage Phono, le disque et sa lecture par frottement génèrent, en plus de la Musique, un bruit infiniment plus important que les circuits utilisés, je pars du principe que plus ces circuits sont propres et silencieux, mieux c'est pour le signal issu du système de lecture.
Si on compare à avant, pas mal de pollutions ont disparu, non?
La même chose en chiffres.
Pas encore terrible puisque SF prend TOUTE la bande enregistrée. Mais c'est calme tout de même.
On voit bien ici la différence qui existe entre les valeurs en dB, mathématiques donc, et les valeurs en LU, ces dernières unités prenant en compte la sensibilité de l’ouïe humaine.
Quand les valeurs en dB paraissent médiocres (en gros -70dB) du fait de la bosse dans les infra SONS, les valeurs en LU sont excellentes (-85).
Après tests, à l'écran et à l'écoute, j'ai filtré le signal, sans conséquences sonores, à 20Hz, 24dB Q=0.831.
Cette configuration de filtrage du rumble m'est apparue comme la plus adaptée (ou la moins mauvaise selon le point de vue que l'on veut adopter).
Le pic de fréquence n'est PLUS sur le 50Hz secteur mais à -98dB à 21Hz.
Les mesures dépendent ici vraiment de l'environnement tellement les niveaux sont bas.
Les pollutions sont quasi inexistante et la courbe RIAA à l'envers apparait.
En chiffres, pour un circuit Phono en situation d'enregistrement avec 1 ou 2 dB de marge, c'est superbement silencieux.
On constate, après filtrage, que les valeurs en dB et LU sont identiques au pouillème près.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; Le transport du signal 3
En rapport avec le post précédent, la nuit étant propice à réflexion(s), j'ai refait ma batterie de tests en remplaçant l'alimentation linéaire HDPlex sortant UN SEUL 24VDC hyper stable par ma HiCap (ex David;
à lui) équipée en double transfo et sortant DEUX 24VDC très propres, eux aussi.
J'ai par ailleurs mesuré à la pince ampèremétrique la consommation secteur de la PLEX et de cette HiCapDT.
C'est quasiment rien, variable de 0.02A à 0.05A en 230 VAC.
Les alimentations, afin que les comparaisons soient équitables, sont restées sous tension en permanence, connaissant l'importance de stabilisation des circuits traitants d'aussi faibles courants.
Si vous avez un peu suivi l'affaire, sans doute serez-vous étonné, comme j'ai pu l'être.
Le fait d'alimenter le Stageline S par une HiCap en 2 fois 24VDC, fut-elle DIY, a une sacrée influence.
Le niveau max est ici à -99dB à 3Hz, à comparer avec le -75dB à 4Hz mesuré avec la Plex.
Les petits pics à 100Hz ont disparu.
Comment expliquer cela?
Peut-être David, concepteur de cette HiCap si spéciale, pourrait le faire, ses connaissances en électronique aidant?
Pour ma part, je ne peux que constater.
Le Stageline S et cette HiCapDT s'entendent bien.
En chiffres maintenant.
Là aussi, comme le veut l'expression consacrée, y a pas photo!
Le niveau RMS de bruit est passé de -70dB à -86dB. Tout cela au niveau nominal d'enregistrement d'un disque, c'est à dire en conditions réelles.
Je n'avais encore jamais mesuré un niveau de bruit aussi bas dans mes circuits Phono.
Sachant que mon autre cellule VDH Crimson offre encore plus de niveau de sortie et que le Stageline S sait et peut la gérer, ça s'annonce plutôt bien.
Pour que la comparaison soit complète, voici ce que ça devient après avoir appliqué le filtre numérique "maison" de correction du rumble, traitant les fréquences subsoniques donc.
Avec un tel filtrage, les performances se rapprochent. Ici, le niveau max se situe à -101dB à 26Hz à comparer aux -98dB à 21Hz de l'alim Plex.
Les chiffres confirment tout ça.
Après filtrage, les écarts de mesures de bruit de fond ont fondu comme neige au soleil.
Seuls 3 petits dB, en faveur de la HiCapDT, restent.
A de tels niveaux de faiblesse de bruit de fond, et dans le cadre de la lecture vinyle, pas certain que cela s'entende.
Mais les chiffres et courbes bruts parlent d'eux-mêmes.
Le Stageline, positionné à un endroit bien précis (merci Papy pour les câbles DIY qui permettent d'éloigner les alims), est alimenté en permanence par la HiCapDT qui ne ronronne pas, contrairement aux modèles Naim Audio que j'ai utilisés.
Sa consommation étant plus que réduite, j'ai un peu moins mauvaise conscience
quant à mon impact sur Flamanville.
Voila, après pas mal de galères en tous genres, mon circuit Phono prend forme.
Pourquoi de telles recherches de silences avec une source aussi bruyante qu'un vinyle, me direz-vous?
Ben je répondrai que c'est pas parce que la source est bruyante qu'il ne faut pas prendre soin de ce qui va traiter son signal.
Je ne vous donne que les chiffres relevés au fil du temps et de l'évolution de mon installation, les courbes de bruit font peur;
- 2017-05, -74dB,
- 2018-06, -76dB,
- 2018-08, -79dB,
- 2019-06, -82dB,
- 2025-05, -86dB.
Cellules, câblages, alimentation, circuits Phono.
12 dB d'écart pour réaliser un enregistrement, même si la source fait un barouf pas possible, ça donne un peu plus de souplesse et de précision dans les réglages, non?
Pour mémoire, j'ai utilisé ma Technics SL 1200GR parce que je n'avais jamais fait de tests avec elle, qu'elle est d'origine et qu'elle est très pratique aussi dans toutes les manipulations à réaliser.
La suite au prochain numéro.
Vous verrez que le vinyle est source de tout un tas de choses.

J'ai par ailleurs mesuré à la pince ampèremétrique la consommation secteur de la PLEX et de cette HiCapDT.
C'est quasiment rien, variable de 0.02A à 0.05A en 230 VAC.
Les alimentations, afin que les comparaisons soient équitables, sont restées sous tension en permanence, connaissant l'importance de stabilisation des circuits traitants d'aussi faibles courants.
Si vous avez un peu suivi l'affaire, sans doute serez-vous étonné, comme j'ai pu l'être.
Le fait d'alimenter le Stageline S par une HiCap en 2 fois 24VDC, fut-elle DIY, a une sacrée influence.
Le niveau max est ici à -99dB à 3Hz, à comparer avec le -75dB à 4Hz mesuré avec la Plex.
Les petits pics à 100Hz ont disparu.
Comment expliquer cela?
Peut-être David, concepteur de cette HiCap si spéciale, pourrait le faire, ses connaissances en électronique aidant?
Pour ma part, je ne peux que constater.
Le Stageline S et cette HiCapDT s'entendent bien.
En chiffres maintenant.
Là aussi, comme le veut l'expression consacrée, y a pas photo!
Le niveau RMS de bruit est passé de -70dB à -86dB. Tout cela au niveau nominal d'enregistrement d'un disque, c'est à dire en conditions réelles.
Je n'avais encore jamais mesuré un niveau de bruit aussi bas dans mes circuits Phono.
Sachant que mon autre cellule VDH Crimson offre encore plus de niveau de sortie et que le Stageline S sait et peut la gérer, ça s'annonce plutôt bien.
Pour que la comparaison soit complète, voici ce que ça devient après avoir appliqué le filtre numérique "maison" de correction du rumble, traitant les fréquences subsoniques donc.
Avec un tel filtrage, les performances se rapprochent. Ici, le niveau max se situe à -101dB à 26Hz à comparer aux -98dB à 21Hz de l'alim Plex.
Les chiffres confirment tout ça.
Après filtrage, les écarts de mesures de bruit de fond ont fondu comme neige au soleil.
Seuls 3 petits dB, en faveur de la HiCapDT, restent.
A de tels niveaux de faiblesse de bruit de fond, et dans le cadre de la lecture vinyle, pas certain que cela s'entende.
Mais les chiffres et courbes bruts parlent d'eux-mêmes.
Le Stageline, positionné à un endroit bien précis (merci Papy pour les câbles DIY qui permettent d'éloigner les alims), est alimenté en permanence par la HiCapDT qui ne ronronne pas, contrairement aux modèles Naim Audio que j'ai utilisés.
Sa consommation étant plus que réduite, j'ai un peu moins mauvaise conscience

Voila, après pas mal de galères en tous genres, mon circuit Phono prend forme.
Pourquoi de telles recherches de silences avec une source aussi bruyante qu'un vinyle, me direz-vous?
Ben je répondrai que c'est pas parce que la source est bruyante qu'il ne faut pas prendre soin de ce qui va traiter son signal.
Je ne vous donne que les chiffres relevés au fil du temps et de l'évolution de mon installation, les courbes de bruit font peur;
- 2017-05, -74dB,
- 2018-06, -76dB,
- 2018-08, -79dB,
- 2019-06, -82dB,
- 2025-05, -86dB.
Cellules, câblages, alimentation, circuits Phono.
12 dB d'écart pour réaliser un enregistrement, même si la source fait un barouf pas possible, ça donne un peu plus de souplesse et de précision dans les réglages, non?
Pour mémoire, j'ai utilisé ma Technics SL 1200GR parce que je n'avais jamais fait de tests avec elle, qu'elle est d'origine et qu'elle est très pratique aussi dans toutes les manipulations à réaliser.
La suite au prochain numéro.
Vous verrez que le vinyle est source de tout un tas de choses.

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- naim21
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Naim21 - Un drôle de vinyle et quelques tests 1
Salut aux lecteurs/trices... et aux autres aussi.
Ayant donc pas mal dégrossi le côté matériel de mon circuit Phono avec l'arrivée d'un Stageline S, je me suis penché sur ce que j'allais en faire.
Ce système de lecture n'a d’intérêt qu'avec une source, à savoir un disque vinyle lu.
J'écoute et peux enregistrer aussi. Mon installation est ainsi équipée d'un bon magnétophone numérique, qui permet de retoucher la musique numérisée, la restaurer et la conserver de manière quasi inaltérable. Non accessoirement, ces 0&1 musicaux, clone de l'interprétation faite par mon système lisant le disque, sont exploitables facilement.
Je vais ici vous parler d'un vinyle assez spécial.
J'ai lancé une demande de renseignements à son propos mais n'ai, à ce jour, reçu aucune réponse.
Si une face contient de la Musique enregistrée (Salle Wagram printemps 1979) et jamais publiée, l'autre face est marquée "GLACE".
C'est de cette face qu'il est question ici.
Je vous montre ce que son sillon contient, brut d'enregistrement. De prime abord, c'est assez bizarre, non?
J'ai fait un enregistrement en PCM 24-48 au niveau nominal, comme s'il s'agissait de Musique, afin d'être dans des conditions "normales".
Le disque n'est pas de la Musique à proprement parler, mais un SON calé à 976Hz, continu sur 17 minutes.
S'agissait-il, au départ, d'un 1000Hz, fréquence étalon traditionnelle, qui aurait "mal tourné"?
Les 24Hz d'écart représentent 2.4% de divergence de vitesse.
La machine à graver était-elle mal étalonnée?
Je n'en sais rien. J'ai le deuxième disque avec une face de Musique inédite et une autre "GLACE".
Pareil, 976Hz gravé.
Pour quel usage?
Mystère!
Néanmoins, cette face de vinyle ne m'est pas inutile.
Non pas pour écouter ce 976Hz et toutes ses pollutions inhérentes à la lecture mécanique d'un disque, mais pour observer le Rumble de ma 1200GR.
Et c'est assez instructif.
Ayant donc pas mal dégrossi le côté matériel de mon circuit Phono avec l'arrivée d'un Stageline S, je me suis penché sur ce que j'allais en faire.
Ce système de lecture n'a d’intérêt qu'avec une source, à savoir un disque vinyle lu.
J'écoute et peux enregistrer aussi. Mon installation est ainsi équipée d'un bon magnétophone numérique, qui permet de retoucher la musique numérisée, la restaurer et la conserver de manière quasi inaltérable. Non accessoirement, ces 0&1 musicaux, clone de l'interprétation faite par mon système lisant le disque, sont exploitables facilement.
Je vais ici vous parler d'un vinyle assez spécial.
J'ai lancé une demande de renseignements à son propos mais n'ai, à ce jour, reçu aucune réponse.
Si une face contient de la Musique enregistrée (Salle Wagram printemps 1979) et jamais publiée, l'autre face est marquée "GLACE".
C'est de cette face qu'il est question ici.
Je vous montre ce que son sillon contient, brut d'enregistrement. De prime abord, c'est assez bizarre, non?
J'ai fait un enregistrement en PCM 24-48 au niveau nominal, comme s'il s'agissait de Musique, afin d'être dans des conditions "normales".
Le disque n'est pas de la Musique à proprement parler, mais un SON calé à 976Hz, continu sur 17 minutes.
S'agissait-il, au départ, d'un 1000Hz, fréquence étalon traditionnelle, qui aurait "mal tourné"?
Les 24Hz d'écart représentent 2.4% de divergence de vitesse.
La machine à graver était-elle mal étalonnée?
Je n'en sais rien. J'ai le deuxième disque avec une face de Musique inédite et une autre "GLACE".
Pareil, 976Hz gravé.
Pour quel usage?
Mystère!
Néanmoins, cette face de vinyle ne m'est pas inutile.
Non pas pour écouter ce 976Hz et toutes ses pollutions inhérentes à la lecture mécanique d'un disque, mais pour observer le Rumble de ma 1200GR.
Et c'est assez instructif.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.