Bonjour m2003 et DDD,
J'avoue que sur ce coup-là j'ai un peu de mal à vous suivre :shock:
tant au niveau des éléments d'analyses qu'à celui des conclusions plus ou moins générales.
pourquoi un niveau d'enregistrement "bas" devrait signifier une reproduction sonore de moindre qualité. D'autant que comme je le faisais remarquer sur un autre thread (entrées réglables) certains fabricants comme
EAR Yoshino,
Zanden munissaient leurs amplis de réglages afin d'utiliser le préampli sur une plus grande plage et de dépasser midi. pour cette même raison certains câbles
Kimber vendus entre autre en UK par
Russ Andrew atténuent le niveau de sortie du CD jugé trop important et donc nuisant à la qualité de la restitution. Un autre avis est par exemple celui de la revue Diapason à propos du lecteur de CD de la marque suisse
Ensemble : le Dirondo. Ils lui reprochent entre autre un niveau de sortie trop élevé. J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'écouter ce lecteur (que contrairement à eux j'ai aimé). Dans l'écoute il suivait un
Fado, et l'écoute est immédiatement apparu avec plus de matière, plus d'espace (c'est vrai que derrière un icos c'est facile
), mais quelque part ces gains me faisaient penser à ceux qu'on obtient en augmentant le volume au point que je suis allé vérifier si le potar n'avait pas été bougé.
D'une manière générale le niveau de sortie de ma source analogique par rapport à mon CD est plus bas : entre 5 et 10 minutes pour obtenir le même niveau sonore.
Je n'ai jamais fait très attention au niveau de sortie de tel ou tel disque, me contentant d'augmenter ou de diminuer pour avoir le niveau désiré. Toutefois j'ai effectivement remarqué que sur certaines rééditions
Classic Records ou
Analogue production le niveau était plutôt plus bas, mais cela n'est pas gage d'une mauvaise qualité, bien au contraire, je trouve ces disques excellents, et cette excellence est plutôt de notoriété publique.
Mais dans le cas qui nous préoccupe, je pense que la seule comparaison possible et intéressante ne peut-être que celle qui oppose la version vinyl et CD, car comparer des vinyls d'âges différents issus d'enregistrements différents et qui n'ont strictement rien à voir, non seulement dans leur technologie, mais aussi dans leur "totalité" (œuvre, parti pris artistique, etc.) pour en tirer des généralités sur les vinyls d'hier et d'aujourd'hui ou même sur l'AAA et le DDD, n'a pas beaucoup de sens car aucun critère n'est commun hormis le fait que ce soit sur vinyl, ce qui me semble bien insuffisant.
Pour en revenir à
Kate 
, je me suis livré ce matin, avant de poster, à une petite écoute comparative entre la version vinyl et CD sur les premiers morceaux (face 1 de l'édition vinyl), et, à niveau égal, je prends plus de plaisir à la version vinyl. Il est difficile de et peut-être vain de chercher à trouver la ou les causes de cela. mais en réveillant le petit coté "audiophile" qui sommeille en chacun de nous je dirai que dans le vinyl les choses sont plus à leur place plus hiérarchisée comme ces petits effets sur la voix (échos, etc.) de Kate qui émaillent le premier morceaux. Ils suivent naturellement la voix et ne paraissent pas détachés comme c'est un peu le cas sur le CD.
Après pour ce qui est de l'ouverture ou de ce genre de chose, je suis un peu géné pour en parler en ce moment, car depuis que j'ai le NACA5, tout semble sortir d'une bpîte centrale un peu formatée quelquesoit le disque et cela me dérange beaucoup. J'espère que le rodage (un vrai car je ne pense pas m'habituer à cela) arrangera les choses car la déception est notable, et ce n'est pas certes, une énergie un peu plus grande et un meilleur grave (plus sec) qui fera passer la pillule.
à+
Hervé.
