Imelda May a probablement toujours pensé que les années 50 et 60 avaient le charme du rétro qui lui servait à se remettre la banane féminine et le maquillage en place, dans des fauteuils de moleskine confortables, en ajustant son fourreau histoire de montrer qu'elle savait se tenir droite et fière.
Une voix à l'image du physique, légèrement pâle et acidulée, à l'ancienne, travaillant plus sur l'émotion que sur la performance vocale; Imelda a toujours admiré Billie Holiday.
Imelda a toujours su bien s'entourer de types cools et attentionnés, l'un au piano, l'autre à la contrebasse, et d'autres à la trompette et à la batterie. Il fallait bien ça pour une virée dans des styles frères de la grande famille des musiques nocturnes et enfumées comme le blues, le jazz ou le rockabilly.
Une plongée dans la nostalgie d'un passé où l'avenir de la planète ne se jouait pas encore à couper les cheveux en quatre de la prospérité: c'est donc Imelda May, dans "
Love Tattoo".
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