Choix d'un switch musical ...

[pistache18]

Compte rendu – PhoenixNET et musicalité approfondie.

Je viens de vivre un changement inattendu dans mon système avec l’ajout du switch PhoenixNET. Je pensais trouver une légère amélioration technique ; en réalité, c’est la musicalité qui a bondi.

Dès les premières écoutes, j’ai ressenti une disparition d’une épaisseur que je ne soupçonnais même pas. C’est comme si la musique avait été “dégraissée” d’un voile numérique imperceptible jusque‑là : l’écoute devient plus directe, plus fluide, plus naturelle. Tout circule sans effort.

La clarté sans dureté

Le premier choc a été la clarté : non pas une brillance artificielle, mais une transparence qui met en lumière les timbres sans les durcir. Les attaques sont franches, rapides, mais jamais agressives. Sur Caruso d’Aldo Romano, la trompette devient ciselante et expressive, avec une brillance qui respire.

Le grave expressif et tendu

Autre point marquant : le grave. Il est à la fois plus tendu et plus expressif, débarrassé de toute lourdeur. On descend plus bas, avec une meilleure lisibilité des différentes couches : contrebasse, grosse caisse, résonances de la salle… Tout devient plus cohérent et intégré avec mes caissons REL No.31 et mes colonnes Louvet.

L’impression d’être dans la salle

Le silence de fond est tel que des micro‑détails apparaissent, qui renforcent le réalisme. Sur The Köln Concert de Keith Jarrett, non seulement le piano respire mieux, mais on entend distinctement les coups de pied de Jarrett sur la scène. Ces bruits de salle, au lieu d’être gênants, immergent totalement dans le concert.

Absence de distorsion

Ce qui me frappe le plus, c’est l’absence de distorsion. Le piano de Jarrett, par exemple, garde une pureté absolue même dans les passages les plus intenses. On ne ressent plus la fatigue liée à un “grain numérique” ou à des aspérités artificielles : la musique coule, tout simplement.

Comparaison avec le PS‑1200

Je retrouve la même sensation de saut qualitatif que lorsque j’ai installé mon conditionneur Accuphase PS‑1200 : pas un ajout, mais un retrait. Le retrait de ce qui ne sert pas la musique. Et ça, c’est peut‑être le plus grand compliment qu’on puisse faire à un appareil.

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En résumé, le PhoenixNET n’est pas un simple accessoire réseau. Il a rendu mon système plus vivant, plus fluide, et paradoxalement plus silencieux et plus expressif à la fois. La musique s’écoute désormais avec une évidence et une sérénité nouvelles.

C’est un switch à budget élevé 3600 €, mais comme je l’ai acquis d’occasion pour un peu plus de la moitié, j’estime qu’il a tout à fait sa place dans mon système en apportant une émotion palpable, encore plus importante, et c’était bien le but de la manœuvre.

[la feuille]

Merci de ton retour. Intéressant car le ND555 nous paraissait déjà assez insensible aux perturbations reseau..grâce a toi , nous savons (de Bourges....pas de Marseille) qu'on peut aller plus loin

[pistache18]

Merci La Feuille,

Depuis l’installation du PhoenixNET, je redécouvre mes enregistrements favoris. Ce qui me frappe le plus, c’est l’apparition de micro‑dynamiques que je n’avais jamais perçues avec autant d’évidence : les respirations, les inflexions subtiles, les nuances les plus fines prennent vie. Même si avant tout était déjà la mais pas avec la même évidence.

Un exemple marquant : The Astounding Eyes of Rita d’Anouar Brahem. Avant, la voix humaine me semblait un peu noyée dans le tissu instrumental ; aujourd’hui, elle apparaît comme un instrument à part entière, parfaitement intégrée mais distincte, avec une texture et une présence bouleversantes. Ce n’est pas une mise en avant artificielle, c’est simplement que tout semble mieux “à sa place”, plus lisible et plus naturel.

Cette impression se retrouve sur tous les disques où les micro‑dynamiques et les ambiances jouent un rôle clé. Les plans sonores se détachent, la scène s’ouvre et respire, sans jamais perdre la cohésion ni l’émotion. On a l’impression que rien n’a été ajouté, juste que ce qui était déjà là se révèle de façons encore plus palpable !

Depuis l’arrivée du switch PhoenixNET, j’ai l’impression que mes écoutes en streaming rejoignent enfin le plaisir que j’avais uniquement en lecture locale via le Unity Core.

L’écart s’est considérablement réduit : le streaming offre désormais la même fluidité, la même justesse des timbres et ce naturel qui donne l’illusion d’être en face des musiciens. Les micro‑détails et les ambiances sont restitués avec autant de finesse que mes fichiers locaux, ce qui me permet de profiter pleinement de tout mon répertoire, quelle que soit la source.

[La Bastille]

Hello Pistache18,
Ton compte rendu est vraiment très très intéressant.
Si ce switch Phœnix apporte un réel plus au ND555 jugé moins sensible aux pollutions électriques que les autres streamers Naim, ce même switch pourrait apporter davantage à un NDX2…
Ta remarque sur la lecture locale avec le UnitiCore en dit long sur la qualité de ce serveur. Tu l’utilises en liaison directe sur le DAC du ND555?

[pistache18]

Oui le nd555 branché en RJ45 sur le switch et pareil avec le Unity Core.

[La Bastille]

merci pour tes précisions

[FlatTwin]

Bonjour à tous,

Désolé pour ma question de newbie ...

Ce que j'ai compris c'est qu'un switch sert avant tout à se protéger des "pollutions" en provenance du réseau internet ...

Sachant que 90% de mes écoutes concernent mes fichiers enregistrés sur le NAS et que ce NAS ainsi que ma BOX sont connectés à mon routeur Netgear, est-ce que l'écoute locale à partir du NAS est également impactée ?

Ou d'une manière générale il vaut toujours mieux introduire un switch, qui bien entendu me servira si je me décide à streamer Qobuz ou autre ... ?

[love_leeloo]

Pour ceux qui veulent se créer un réseau dédié à la musique, j’ai un routeur Ubiquiti qui traine (le même que Rico utilise).

[pistache18]

Mes deux alimentations 555 pas dr sont branché sur l’Accuphase PS1200 qui nettoie et régénère le secteur → bruit basse fréquence éliminé.
• Le PhoenixNET filtre le bruit hautement fréquent et le jitter sur la liaison réseau → bruit RF éliminé.
• Ensemble, ils couvrent presque toutes les sources majeures de pollution électrique.

[pistache18]

Bonjour à tous,

Désolé pour ma question de newbie ...

Ce que j'ai compris c'est qu'un switch sert avant tout à se protéger des "pollutions" en provenance du réseau internet ...

Sachant que 90% de mes écoutes concernent mes fichiers enregistrés sur le NAS et que ce NAS ainsi que ma BOX sont connectés à mon routeur Netgear, est-ce que l'écoute locale à partir du NAS est également impactée ?

Ou d'une manière générale il vaut toujours mieux introduire un switch, qui bien entendu me servira si je me décide à streamer Qobuz ou autre ... ?

1. Les pollutions ne viennent pas seulement d’Internet
• Même si on écoute des fichiers locaux depuis un NAS, le chemin réseau passe par plusieurs appareils : NAS → routeur → switch → lecteur réseau.
• Chacun de ces appareils peut injecter du bruit haute fréquence (RF/EMI) dans le câble Ethernet, y compris le NAS et le routeur, qui utilisent souvent des alimentations à découpage.
• Donc, oui, même en lecture locale, le signal réseau peut être pollué et un switch audio peut améliorer la qualité.

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2. Rôle du switch audiophile
• Le switch ne “nettoie” pas le flux musical (qui reste du numérique), mais il réduit le bruit électrique et le jitter transmis au lecteur réseau par le câble Ethernet.
• Moins de bruit → meilleure horloge interne du lecteur → conversion numérique/analogique plus stable → meilleure qualité sonore.

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3. Et si on streame Qobuz / Tidal ?
• Là, le switch isole en plus les perturbations venant de la box internet (modem), qui est souvent très bruyante.
• Mais même sans streaming, les bénéfices sur un réseau local bien configuré sont audibles.

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4. Conclusion simple
• Même en écoute locale via NAS, un switch audiophile apporte un gain car il isole et filtre le bruit généré par le NAS, le routeur et les autres appareils du réseau.
• Avec le streaming, c’est encore plus utile.
• Pas besoin d’aller directement vers des modèles très chers (PhoenixNET, etc.) : il existe des solutions intermédiaires (English Electric 8Switch, Silent Angel Bonn N8, etc.) qui apportent déjà un gain net.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

[micwatch]

Merci pour ces explications claires et précises

[FlatTwin]

En effet, j'ai déjà appris pas mal de choses grâce à ces explications ultra complètes, un grans merci

Bon ça veut dire une boite et des câbles en plus ... déjà que mon sous système démat n'est pas dans la simplicité :

Partie Réseau :
NAS HS251 - RJ45 Mad Scientist Black Magic Ultra – Routeur Netgear RAX30 (plus la Box Orange)

Partie Système
Répéteur Wifi Netgear EAX20 – RJ45 Furutech Lan8 NCF - PC fanless HDPLEX / Daphile – USB WW Platinum – reclocker SOtM tX-USBultra
/ Alim SOtM SPS500 - USB WW Platinum – Interface USB-Spdif Audiophilleo / Batterie PurePower - nDAC

[filip63]

Arf ! Et dire que certains abandonnent le vinyle parce que trop difficile à bien mettre en oeuvre

Et si tu rajoutes la nécessité de retraiter les fichiers numériques souvent trafiqués et malmenés par le mastering outrancier actuel ... et le fait que le matos est obsolète en 6 mois ...
Bon, je pousse un peu. Mais quand même ...

[Lio84]

Et sans compter tous ces vinyles fabriqués à partir d'enregistrements numériques....

[FlatTwin]

1. Les pollutions ne viennent pas seulement d’Internet
• Même si on écoute des fichiers locaux depuis un NAS, le chemin réseau passe par plusieurs appareils : NAS → routeur → switch → lecteur réseau.
• Chacun de ces appareils peut injecter du bruit haute fréquence (RF/EMI) dans le câble Ethernet, y compris le NAS et le routeur, qui utilisent souvent des alimentations à découpage.
• Donc, oui, même en lecture locale, le signal réseau peut être pollué et un switch audio peut améliorer la qualité.

Par contre, c'est le cas d'une connexion totalement filaire, or dans mon cas la liaison routeur - lecteur réseau passe par le wifi ... où se place un switch ?