Concerts

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The Exterminating Angel de Thomas Adès hier soir à Bastille.

Un opéra d’après le film éponyme (que je ne connais que de nom) de Luis Buñuel

Très beau spectacle tant visuel que sur le plan de la musique et pour lequel les questions que nous avons débattues sur la mise en scène ne se posent pas ici, ou tout au moins pas dans les mêmes termes.

Il faut bien entendu être sensible à la musique contemporaine.

[alien78]

Pris 2 places pour moi et madame pour Nile Rodgers + Chic en juillet à la Seine Musicale. ça va grouver !

[RV]

L’Opéra de Paris a mis aujourd’hui en ligne sa programmation pour la saison 24/25

https://www.operadeparis.fr/programmation?season=24-25

[RV]

Hello,

Est-ce qu’il y en a parmi vous qui ont vu Il Viaggio, Dante l’opéra de Pascal Dusapin au Festival d’Aix-en-Provence en 2022 ?

[RV]

Vu hier soir à Bastille Simon Boccanegra

Il serait inexact de dire que je n’ai pas passé un bon moment, toutefois je reste réservé quant à la mise en scène de Calixto Bieito. Je l’ai trouvée trop statique malgré les dispositifs mis en place, ou peut-être à cause de ceux-ci.

Décor physique et projection se focalisent sur 2 points qui sur la durée de l’opéra deviennent un peu lassants.
Certes l’unique décor, une carcasse de bateau (qui se transforme d’ailleurs entre Prologue - Acte1 et Acte 2 & 3) est signifiante vis-à-vis du livret dans lequel la mer est un ailleurs majeur. Mais de mettre ce qui est un hors-champ constamment sur la scène avec un rôle des plus importants dans tous les effets scéniques me semble être à la limite du contresens et donc d’une forme d’infidélité.

Il y a diverses projections, avec une grande partie consacrée à Maria (incarnée par une figurante), l’amour perdu de Simon. On comprend très vite que ce personnage apparaît, change de taille, selon l’influence du souvenir dans l’attitude et les décisions que prend Simon Boccanegra. Mais d’insister à ce point devient pesant.

Tout n’est pas à jeter dans cette mise en scène et ce décor, car techniquement c’est très bien réalisé. Si je fais abstraction de ces réserves, je dois reconnaître que l’enchevêtrement entre la carcasse du bateau qui bouge la plupart du temps et les projections produit des effets séduisants.

J’ai également beaucoup aimé la première séquence de projection, tellement bien réalisée qu’un moment je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’un hologramme. Ce n’était pas Maria que l’on voyait, mais Simon Boccanegra, en Doge tout-puissant. D’une taille gigantesque, surnaturelle et spectrale. Sa présence fantomatique évoquait le pouvoir qu’il faisait peser à ce moment sur l’action et les personnages. Le meilleur moment de l’opéra pour moi.

J’ai une fois de plus été impressionné par la qualité des chœurs ainsi que la puissance qu’ils sont capables de déployer. Et la musique de Verdi est de celles qui leur donne quelques occasions de l’exprimer

[RV]

C’est vrai que je trouve que le cahier Hi-Fi de Diapason ressemble depuis un moment à un publi-reportage (cette fois encore bon nombre de conclusions +/- sont d’une vacuité affligeante).

C’est vrai que je trouve généralement la plume d’Emmanuel Dupuy assez insignifiante et trop souvent en gravitation autour de la fachosphère.

Mais force est de reconnaître que je partage complètement l’avis qu’il exprime (Diapason #732) sur la représentation de The Exterminating Angel de Thomas Adès donné le mois dernier à Bastille.

La mise en scène de Calixto Bieito y est beaucoup plus pertinente et enthousiasmante que dans Simon Boccanegra

[RV]

J’avais RdV en début d’après-midi pour finaliser l’abonnement de la saison prochaine à l’Opéra de Paris. Ce seront donc :

- Madame Butterfly (Puccini) en septembre

- Les Brigands (Offenbach) en octobre

- The Rake’s Progress (Stravinsky) en décembre

- Castor & Pollux (Rameau) en février

- Pelléas et Mélisande (Debussy) en février

- Il Viaggio, Dante (Dusapin) en mars

Pour l’instant, car suivant les dispos / opportunités il y a des chances que quelques spectacles s’ajoutent.

[RV]

Je pensais patienter un peu, mais vu la vitesse à laquelle partent les places j’ai pris la mienne de suite pour Les Fêtes d’Hébé (Rameau) à l’Opéra Comique - Salle Favart en décembre.

Avec William Christie et ses Arts Florissants

[RV]

Samara Joy sera à l'Olympia le 30 avril.

Je serai bien retourné la voir, malheureusement je serai encore dans le sud à cette date. mais si vous pouvez, ne vous privez pas

[alien78]

Billet pris le concert des Stranglers à l'Olympia le 9 octobre. Il ne reste plus que JJ Burnel je crois...

[filip63]

Demain soir, à l'Opéra de Clermont, Thomas Zehetmair joue et dirige le concerto pour violon de Mendelssohn avec l'Orchestre National d'Auvergne (suivi de 2 symphonies de Haydn) ... d'où mon infidélité au vendredi de Chérizet

[RV]

Vu mardi soir à Bastille : Don Quichotte de Massenet.
Un opéra que je ne connaissais pas du tout.
Je ne peux pas dire que j’ai été pleinement convaincu par l’œuvre elle-même. Toutefois il y a de très beaux moments et les thèmes extraits de l’histoire de Don Quichotte sont intéressants. Intéressant également le fait que les 2 rôles masculins principaux sont un baryton-basse et un baryton, ce qui ajoute au caractère sombre de l’œuvre.
C’est un opéra que je réécouterai volontiers pour mieux le saisir.



J’ai trouvé la mise en scène bien adaptée au propos et d’une belle élégance. Je l’ai comprise comme un espace qui serait comme une métaphore du moi de Don Quichotte. Le déploiement de cet espace dans ce qui évoque les ailes de moulins à vent, ou plutôt de leur cinétique est assez réussi et logique puisque cet épisode est l’un des plus emblématiques que ce soit dans ce livret ou dans le roman original.

Très réussies également les silhouettes noires. Des costumes andalous qui au lieu du chatoiement et de l’explosion de couleurs attendus sont complètement noir.

La saison se termine et il ne me reste plus que le Lac des cygnes à la fin du mois.

En revanche hier soir c’était le dernier spectacle de la saison pour Viva l’Opera. Une dernière un peu particulière car hier soir était également la dernière pour cette très belle salle de l’UGC Normandie. Ce n’est d’ailleurs pas sans émotion qu’Alain Duhault, venu nous présenter la saison prochaine, a fait ses adieux à cette salle qui était peut-être la plus symbolique de Viva l’Opera depuis 15 ans.
Pour cette dernière c’était Carmen filmée aux arènes de Vérone dans une mise en scène de Zefirelli qui devrait plaire à Lionel ( ), et qui ne m’a pas trop enthousiasmé. Mais c’est Carmen et Elīna Garanča qui l’interprétait : sublime.

[filip63]

Soirée Ravel avec l'Orchestre National d'Auvergne dirigé (et interprétation) par Bertrand Chamayou ... Pavane, Tombeau de Couperin, Chansons madécasses (soprano Raquel Camarinha que je ne connaissais pas), et concerto en sol !. Somptueuse soirée !

[Lio84]

Pour cette dernière c’était Carmen filmée aux arènes de Vérone dans une mise en scène de Zefirelli qui devrait plaire à Lionel ( ), et qui ne m’a pas trop enthousiasmé. Mais c’est Carmen et Elīna Garanča qui l’interprétait : sublime.

[RV]

Superbe interprétation du Lac des cygnes samedi soir à Bastille dans la chorégraphie de Rudolf Noureev.
A ce niveau, on touche au sublime.

Copieusement applaudi et stand ovation pour terminer