Merci à SDG pour des conseils sur Scriabine. Je vais essayer de trouver cela!
Je souhaite pour une fois ne pas évoquer un coup de

comme je le fais habituellement, mais pousser un léger coup de gueu...e. Mais comme cela a tout à fait rapport avec ce fil, je ne vais pas me priver.
1° Je vous avais conseillé il y a deux semaines des sonates du Padré Antonio Soler par C. Hinterhuber. J'ai reçu et écouté le CD. Côté musical, c'est merveilleux! Les œuvres sont très belles et le pianiste très bon. Par contre il y a un soucis qui disqualifie à 100% ce disque (peut-être est-ce juste un problème sur mon CD mais je n'y crois pas). Il y a une sorte de "sinusoïde soufflante" sur tout le CD, qu'on entend très fort quand le pianiste joue doucement, et qui reste très audible quand il joue fort. Je tâche de m'expliquer. Cette "sinusoïde" a une période d'environ une seconde, c'est à dire qu'à chaque seconde on entend un "chptich" (ça fait ça, comme son, "chptich") montant puis descendant. Comme un train quand il roule lentement, et qui fait "chicha-chicha-chicha". J'ai d'abord pensé à un CD défaillant: cela me parait impossible. Ensuite j'ai pensé que mon lecteur Naim ne s'entendait pas avec ce CD en particulier. J'ai essayé sur le lecteur Cambridge du S2: c'était pire encore. Pour l'anecdote, le dernier disque de P. Cassard ("1828") tant encensé ici (à juste titre) a le même défaut de sinusoïde soufflante (seulement quand on écoute assez fort, c'est peu audible). Bref, pour le CD Soler/Interhuber, passez votre chemin. Ou alors allez écouter sur Quobuz si il y a aussi ce défaut. C'est inécoutable, franchement.
2° Dans le dernier diapason il y a une demi page où ils nous informent de la sortie de l'intégrale des symphonies de Sibelius (remasterisées) par Bernstein avec New York (il existe aussi, pour information, une quasi intégrale Sibelius/Bernstein/Vienne/DG). De même, ils nous informent de la sortie de la célèbre intégrale Sibelius par P. Berglund avec le Bournemouth, remasterisée également (elle en avait besoin, parce qu'elle souffle à la base). Et là, comme à chaque fois, Diapason encense Berglund. Et là je dis:

. Quant à Bernstein/NY ils lui trouvent des qualités dans les deux premières symphonies et guère plus. Ils laminent sa 4ème (qui est le chef d'œuvre le plus obscur, fascinant et ascétique du géant Finlandais). Là franchement je vois rouge, mais très rouge. Mais qu'ont-ils chez Diapason avec cet enregistrement de Berglund?!!! C'est une honte (je sais que je vais vous sembler caricatural, pas grave, je commence à assumer). Aucun coffre, rien. La première symphonie manque de sève, j'aime des versions où j'ai l'impression de voir une mer gelée avec des icebergs s'entrechoquant, on en est loin. La seconde, la plus connue donc? Rien, encore une fois. Aucune force tellurique ni articulation dans le terrible dernier mouvement qui est comme un tourbillon de sons féroces. Berglund devait diriger en fumant sa clope et en lisant un magazine de fe..es. Alors quand Diapason nous dit que la 4ème par Bernstein n'est pas bonne (ils la flinguent), surtout comparé à la fantastique version de Berglund/Bournemouth (je précise que c'est Bournemouth, parce qu'il a fait encore pire avec d'autres orchestres) je m'énerve, et le magazine vole du fauteuil où je le lis jusqu'à corbeille à papier (puis poubelle) sur un geste instinctif de rage. J'ai quand même, même si c'était inutile, mis la 4ème de Berglund puis celle de Bernstein pour essayer de piger ce que disait le critique de Diapason. OK, Bernstein est assez particulier là dedans, on peut ne pas aimer cette masse orchestrale dans une symphonie tout de même éthérée, mais Berglund, on a envie de lui jeter un pièce de 1 euro dans son chapeau. Sa 4ème? Du vide. Aucune "présence cosmique", aucune sensation d'être perdu dans les limbes et les brouillards ou au milieu de la voie lactée.... Il n'a rien pigé à son Sibelius. Point barre. Alors pour ceux qui hésiteraient entre ces deux coffrets parce que ne les ayant pas, Bernstein est superbe et Berglund très très bon pour caler un meuble. OK, toute musicothèque sibélienne devrait avoir en tête de liste Colin Davis (que ce soit avec Boston ou le LSO), ainsi que Barbirolli comme points d'attaches (je vous passe les disques isolés géniaux de Karajan/DG et tant d'autres). Mais quitte à regarder hors de ces phares, la discographie est pléthorique! Pourquoi Diapason ne parle jamais d'immenses interprétations comme par exemple celle de J. Storgards/BBC (récente) ou cette vision bouleversante du Finlandais Leif Segerstam qui peut me donner envie de chialer? Pfffffffffffffffff!
PS: vu que le magazine Diapason a déjà été récupéré par les éboueurs pour le tri (ils devraient en faire du papier toilette....) quelqu'un pourrait-il me dire de quel disque ou coffret d'orgue le magazine de ce mois faisait mention comme étant un essentiel génial. Je n'ai pas retenu et je voulais me le procurer. D'avance merci.