Merci Filip pour le lien,
J'ai trouvé cette newsletter intéressante à plus d'un titre.
L'éditorial :
Tout d'abord l'éditorial qui indique clairement que naim compte s'investir dans les nouvelles technologies de la reproduction musicale. Une certaine disparition du support physique semble inéluctable dans les prochaines années et je suis le premier à déplorer cela. Toutefois force est de reconnaître qu'au-delà des inconvénients il pourrait y avoir des avantages. Parmi eux la qualité de la reproduction numérique qui pourrait s'en trouver grandement améliorée, sous réserve que la qualité soit au centre des préoccupation et qu'on travaille sans compression. Cela semble être la volonté de Naim et on ne peut que s'en réjouir. L'implication de marques sérieuses dans ces nouvelles technologies, tout en continuant le développement des "anciens supports" (vinyl & CD) augure un certain optimisme quant à la qualité.
L'interview de Charlie Haden :
J'ai , sur ce forum, défendu à plusieurs reprise l'idée que la musique était liée de manière inextricable à la spatialité et que le fait de nier cela relevait soit d'une incompréhension soit d'une méconnaissance de la musique. J'ai également pris la peine à chaque fois de différencier ce rapport intime musique/espace de ce que le langage audiophile nomme le "placement holographique" qui lui appartient au monde de la hiFi et non à celui de la musique. Dernièrement pour illustrer mon propos j'avais évoqué les travaux de John Cage ou encore l'implication de Richard Wagner dans la conception du théâtre de Bayreuth dans le but d'obtenir un rapport spatial voix/orchestre bien particulier.
Dans son interview, Charlie Haden, un musicien, n'emploie pas moins de trois fois le mot "espace" pour parler de musique (c'ést également le cas dans le texte original). Alors, sauf à considérer que la musique est une chose trop sérieuse pour la laisser aux musiciens et qu'il vaut mieux la confier aux audiophiles plus préoccupés du son, je pense que cela met en évidence le rapport incontestable de la musique avec l'espace. Et par conséquent la nécessité d'une lecture de ce rapport dans la reproduction d'une oeuvre musicale.
Les produits phares :
Comme Stoik, je ne peux que me réjouir de la présence des SBLs parmi les produits marquant de Naim.
Même si je déplore la finition photographiée. Tss! tss! ils aurait du prendre la noire. Quelle faute de goût
à+
Hervé;