Hello Eddy,eddy a écrit :Justement, je ne vois aucune contradiction Dug. J'ai évité de parler du tube car c'est loin d'être ma tasse de thé. L'attaque en tension ( particularité des tubes...) donne un espace surréaliste qui peut sans doute plaire mais qui me paraît loin de la réalité du concert. Je ne parle pas du reste. C'est sûr qu'à coté naim semble plus petit. Un quator à cordes ou un trio de jazz, lorsqu'on écoute à une quinzaine de mètres à un champ relativement faible, même si la musique rempli l'endroit. Avec un ampli à tubes, cette largeur devient gigantesque...Pour DDD, les priorités de plaisir sont l'expression et l'éloquence des musiciens. L'espace l'intéresse moins car il ne juge pas suivant ce critère. N'empêche qu'il est bien à sa place...dug a écrit : ...Quand même, on peut dire qu'une écoute tube est vraiment différente d'une écoute transistor et plus particulièrement d'une écoute Naim.
Par exemple dans le tube on n'a pas une tenue extraordinaire du grave et pourtant la sensation d'espace est patente ce qui paraît être en contradiction avec ce que tu dis dans ton post.
A l'inverse, les électroniques Naim "verrouillent " le son mais ne me paraissent pas extraordinaires dans le rendu de l'espace sonore. Les afficionados de la marque le reconnaissent d'ailleurs volontiers (cf DDD qui avoue que la sensation d'espace n'est pas son "truc").
En conclusion il semblerait bien que l'on puisse avoir différents partis pris sonores un système pouvant être plutôt performant dans un domaine et sans être mauvais, plutôt moyen dans un autre. ...
A+
Dug
Je peux comprendre que le tube ne soit pas ta tasse de thé.
Cependant, ce qui m'avait plu lors de l'ecoute de ton lecteur de CD, c'était justement les caractères que je retrouve à l'ecoute de mon système à savoir :
1/ Fluide
2/ Sentiment d'etre pris tout de suite par la musique
3/ Sonne juste
En revanche, je ne trouve pas que l'espace soit "surréaliste", ni la dimension de la scène "gigantesque".
Comme dans les systèmes à transistors, certains systèmes à tubes peuvent en rajouter 3 tonnes, genre "charge de cavalerie".
C'est sans doute lié au parti pris des concepteurs, et notamment à cette nécessité absolue de compenser par tous les moyens le manque de puissance, le mou du grave, la dynamique "flan de poireau" si souvent critiqués.
Dans ce cas, il est vrai qu'après l'attrait du spectaculaire, la lassitude gagne rapidement et confère à l'ennui.
A+