Recherche Préamplis PHONO MC
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle et quelques tests 2
Bon, il est drôle ce vinyle, mais que faire avec?
Ben j'ai pensé que pour analyser le rumble de la 1200GR, c'était une belle porte d'entrée.
Ce disque, avec sa fréquence unique et continue gravée, me place en situation quasi musicale, le diamant étant en lecture, pour "voir" et mesurer ce fumeux/fameux rumble "pollueur".
Ce disque de plus de 45 ans n'a vraisemblablement jamais été joué, du moins sur cette face, bien monocorde il faut le dire.
Ses conditions de stockage n'ont pas toujours été idéales et ça se manifeste par des clics clacs bien visibles sur l'enveloppe du post précédent.
Cela dit, il y a 1 élément constant; le rumble, du début à la fin.
Si le sujet a déjà été évoqué à maintes reprises, on a ici l'occasion de faire sa connaissance de manière un peu plus "intime".
Le Rumble de la face complète
Le voici donc ce bruit sourd, inaudible des Humains puisque situé hors de notre zone audibilité.
Comme on le voit, tout se passe ici en-dessous de 20Hz environ.
En fonction du canal, G ou D, la bosse de résonance se situe entre 8 et 11Hz.
Si nous ne l'entendons pas, il y en a d'autres qui se passeraient bien de cet invité permanent bien ennuyeux; l’électronique et les HP de grave.
La danse des boomers, c'est lui. Les éventuels accrochages (larsen), c'est encore lui. Dans certains cas, une modulation du signal, c'est toujours lui.
Et oui, il est partout, comme le scotch du Capitaine, il ennuie tout le monde et on ne sait pas s'en débarrasser.
Si on veut regarder ailleurs, on voit que le 976Hz est à -25dB, accompagné par son cortège d'harmoniques, jusque très haut en fréquences.
Là, beaucoup dépend de la cellule et du bras, sans oublier le reste de la mécanique bien entendu.
Le pic aux alentours de 37kHz vient de mon préampli, la table SSL SiX.
Un petit tour par les chiffres n'est pas inintéressant non plus.
En rouge, on voit le niveau RMS de mon enregistrement de ce signal mono. L'écart est infime, me confirmant que le seul réglage de niveau par les TRIM d'entrée de voies peut-être très fin.
Les valeurs en LU sont quasiment identiques pour la moyenne globale, sur 3 ou 0.4 secondes.
Ces -14.5LU, à la louche, sont plus que les -18dB, 1kHz étant la zone de sensibilité maximum de l’ouïe.
En bleu, on a les valeurs en dBTP, la valeur en analogique. Là, ça change et c'est dû aux clics clacs de la lecture du sillon.
Ben j'ai pensé que pour analyser le rumble de la 1200GR, c'était une belle porte d'entrée.
Ce disque, avec sa fréquence unique et continue gravée, me place en situation quasi musicale, le diamant étant en lecture, pour "voir" et mesurer ce fumeux/fameux rumble "pollueur".
Ce disque de plus de 45 ans n'a vraisemblablement jamais été joué, du moins sur cette face, bien monocorde il faut le dire.
Ses conditions de stockage n'ont pas toujours été idéales et ça se manifeste par des clics clacs bien visibles sur l'enveloppe du post précédent.
Cela dit, il y a 1 élément constant; le rumble, du début à la fin.
Si le sujet a déjà été évoqué à maintes reprises, on a ici l'occasion de faire sa connaissance de manière un peu plus "intime".
Le Rumble de la face complète
Le voici donc ce bruit sourd, inaudible des Humains puisque situé hors de notre zone audibilité.
Comme on le voit, tout se passe ici en-dessous de 20Hz environ.
En fonction du canal, G ou D, la bosse de résonance se situe entre 8 et 11Hz.
Si nous ne l'entendons pas, il y en a d'autres qui se passeraient bien de cet invité permanent bien ennuyeux; l’électronique et les HP de grave.
La danse des boomers, c'est lui. Les éventuels accrochages (larsen), c'est encore lui. Dans certains cas, une modulation du signal, c'est toujours lui.
Et oui, il est partout, comme le scotch du Capitaine, il ennuie tout le monde et on ne sait pas s'en débarrasser.
Si on veut regarder ailleurs, on voit que le 976Hz est à -25dB, accompagné par son cortège d'harmoniques, jusque très haut en fréquences.
Là, beaucoup dépend de la cellule et du bras, sans oublier le reste de la mécanique bien entendu.
Le pic aux alentours de 37kHz vient de mon préampli, la table SSL SiX.
Un petit tour par les chiffres n'est pas inintéressant non plus.
En rouge, on voit le niveau RMS de mon enregistrement de ce signal mono. L'écart est infime, me confirmant que le seul réglage de niveau par les TRIM d'entrée de voies peut-être très fin.
Les valeurs en LU sont quasiment identiques pour la moyenne globale, sur 3 ou 0.4 secondes.
Ces -14.5LU, à la louche, sont plus que les -18dB, 1kHz étant la zone de sensibilité maximum de l’ouïe.
En bleu, on a les valeurs en dBTP, la valeur en analogique. Là, ça change et c'est dû aux clics clacs de la lecture du sillon.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle et quelques tests 3
On a observé le phénomène sur l'ensemble de la face.
Regardons si ce Rumble reste le même au cours de la lecture.
La vitesse angulaire étant constante, la vitesse linéaire diminue progressivement au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin du disque.
Avec ce "drôle de vinyle", le niveau est quasiment constant. Le pas de gravure n'y est pas étranger.
Le Rumble de l'extérieur, avant la plage gravée
Cette courte plage, où on pose le diamant avant la première piste, offre la plus grande vitesse linéaire.
La modulation à 976Hz débutera juste après.
En rouge, on voit le Rumble avec son -43dB à 7Hz sur le canal G. Le canal D ne montre pas la même fréquence, la zone allant de 7 à 12Hz.
En bleu, j'ai repéré un petit pic à 976Hz. Cela correspond au pré-écho du signal enregistré plein pot ensuite.
Le Rumble à 5min de lecture
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 5 minutes de lecture, est passé à -52dB à G et -48 à D.
A noter que le niveau du 976 est à -18dB.
Le Rumble à 10min de lecture
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 10 minutes de lecture, est resté à -52dB à G, la fréquence se décalant à 10Hz et -48 à D.
Les erreurs de lecture y sont peut-être pour quelque chose. A noter que le niveau du 976 est passé de -18dB à -19dB.
Le Rumble à 15min de lecture
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 15 minutes de lecture, est passé à -51dB à G, la fréquence restant à 10Hz et -50 à D.
Les erreurs de lecture y sont, là encore, peut-être pour quelque chose. A noter que le niveau du 976 est resté à -19dB.
Le pas de gravure a changé en se rapprochant du centre pour garder un niveau de 976Hz presque constant au dB près. Le Rumble à 17min de lecture juste avant la fin de gravure
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 17 minutes de lecture, juste avant la fin de la plage gravée, est passé à -46dB à G, la fréquence redescendant à 9Hz et -46 à D entre 10 et 12Hz.
A noter que le niveau du 976 est passé à -20dB. Le Rumble sur le sillon sans fin
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, sur la fin du disque, est passé à -52dB à G, la fréquence restant à 9Hz et -48 à D à 12Hz. Alors OUI, en guise de conclusion partielle, on peut dire que le Rumble, ici avec ma 1200GR d'origine (mais il en serait de même, avec des valeurs différentes, avec toute autre platine), varie au fur et à mesure de la lecture.
On peut imaginer tous les facteurs intervenant (bras, cellule, disque lui-même bien sûr, platine, plateau, axe, moteur, etc).
Je vous montrerai ensuite les effets de traitements numériques a posteriori sur cette plage.
Restauration légère (et sans conséquences notoires audibles sur le SON) et traitement du Rumble.
Et, là encore, on s'aperçoit que le vinyle ne nous a pas tout dit.
Cacherait-il des choses?
Regardons si ce Rumble reste le même au cours de la lecture.
La vitesse angulaire étant constante, la vitesse linéaire diminue progressivement au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin du disque.
Avec ce "drôle de vinyle", le niveau est quasiment constant. Le pas de gravure n'y est pas étranger.
Le Rumble de l'extérieur, avant la plage gravée
Cette courte plage, où on pose le diamant avant la première piste, offre la plus grande vitesse linéaire.
La modulation à 976Hz débutera juste après.
En rouge, on voit le Rumble avec son -43dB à 7Hz sur le canal G. Le canal D ne montre pas la même fréquence, la zone allant de 7 à 12Hz.
En bleu, j'ai repéré un petit pic à 976Hz. Cela correspond au pré-écho du signal enregistré plein pot ensuite.
Le Rumble à 5min de lecture
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 5 minutes de lecture, est passé à -52dB à G et -48 à D.
A noter que le niveau du 976 est à -18dB.
Le Rumble à 10min de lecture
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 10 minutes de lecture, est resté à -52dB à G, la fréquence se décalant à 10Hz et -48 à D.
Les erreurs de lecture y sont peut-être pour quelque chose. A noter que le niveau du 976 est passé de -18dB à -19dB.
Le Rumble à 15min de lecture
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 15 minutes de lecture, est passé à -51dB à G, la fréquence restant à 10Hz et -50 à D.
Les erreurs de lecture y sont, là encore, peut-être pour quelque chose. A noter que le niveau du 976 est resté à -19dB.
Le pas de gravure a changé en se rapprochant du centre pour garder un niveau de 976Hz presque constant au dB près. Le Rumble à 17min de lecture juste avant la fin de gravure
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, après 17 minutes de lecture, juste avant la fin de la plage gravée, est passé à -46dB à G, la fréquence redescendant à 9Hz et -46 à D entre 10 et 12Hz.
A noter que le niveau du 976 est passé à -20dB. Le Rumble sur le sillon sans fin
Un fragment de 20 sec montre que le niveau de rumble, sur la fin du disque, est passé à -52dB à G, la fréquence restant à 9Hz et -48 à D à 12Hz. Alors OUI, en guise de conclusion partielle, on peut dire que le Rumble, ici avec ma 1200GR d'origine (mais il en serait de même, avec des valeurs différentes, avec toute autre platine), varie au fur et à mesure de la lecture.
On peut imaginer tous les facteurs intervenant (bras, cellule, disque lui-même bien sûr, platine, plateau, axe, moteur, etc).
Je vous montrerai ensuite les effets de traitements numériques a posteriori sur cette plage.
Restauration légère (et sans conséquences notoires audibles sur le SON) et traitement du Rumble.
Et, là encore, on s'aperçoit que le vinyle ne nous a pas tout dit.
Cacherait-il des choses?
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- Guido Brasletti
- Membre minime
- Messages : 118
- Enregistré le : 28 août 2017, 17:00
- Localisation : 31
Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Merci pour ce retour détaillé! 

Nac 272/XPS DR/Nap250.2 => B&W 804 S
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle et quelques tests 3
C'est moi qui te remercie de lire ces posts.
Ton ex Stageline en est une composante, et quelle composante!
Un vraiment beau maillon de cette chaîne.
Ton ex Stageline en est une composante, et quelle composante!
Un vraiment beau maillon de cette chaîne.

- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle et quelques tests 4a (en photos)
Pour changer un peu, je vous montre, avec les moyens du bord, la rencontre d'un diamant avec un sillon.
Le "drôle de disque" avait déjà été nettoyé et lu avec une platine basique équipée d'une cellule qui ne l'est pas moins dotée d'un diamant conique.
C'est "l'outil" qui va bien pour lire des disques et retirer les dépôts accumulés par le sillon.
Ce disque était neuf et a traversé les années (depuis 1980 tout de même) protégé par sa seule pochette papier.
Les conditions de stockage n'ont pas été folichonnes au cours des vingt dernières années.
Ça, c'est pour camper le décor.
Il va sans dire que le diamant de la VDH DDT-II est d'une toute autre "taille" que le basique conique de ma platine à tout faire.
Et, comme le rappelait avec ironie le géniteur de la LP12, "le diamant nettoie le sillon".
Alors, en images, voici ce que ça donne. Et c'est à partir de CETTE lecture que j'ai tiré mes courbes et chiffres. On est donc bien dans des conditions normales d'usage et de lecture... peut-être même un peu plus que ça, d'ailleurs.
La plage gravée à 976Hz dure un peu plus de 17 min.
Après 7min, on voit le gentil petit amas de poussière blanche sous le diamant. En fait, et c'est un grand classique avec des disques très anciens, ce sont des particules de papier de la pochette qui se sont déposées dans le sillon. Une minute plus tard, ça ne s'arrange pas vraiment. La lecture se poursuit, tout comme mon enregistrement dans mon disque... dur celui-la. Après 10min 25sec, le diamant, le stylet, le disque trimbalent un petit coussin de moins en moins discret. Une seconde plus tard, le système de lecture se débarrasse de ce coussin, qui va désormais tourner avec le disque, en attendant la brosse magique...
Mais diamant et stylet en gardent quand même quelques traces. En approchant de la fin de la plage gravée (en gros après 17 min de lecture) stylet et diamant apparaissent un peu moins "sales". Les vibrations continues à 976Hz, l'augmentation de la largeur du pas de gravure (niveau de sortie quasiment constant du début à la fin malgré une vitesse linéaire divisée par 2.5) et que sais-je encore auront eu raison d'une partie des résidus extraits du sillon.
Le "drôle de disque" avait déjà été nettoyé et lu avec une platine basique équipée d'une cellule qui ne l'est pas moins dotée d'un diamant conique.
C'est "l'outil" qui va bien pour lire des disques et retirer les dépôts accumulés par le sillon.
Ce disque était neuf et a traversé les années (depuis 1980 tout de même) protégé par sa seule pochette papier.
Les conditions de stockage n'ont pas été folichonnes au cours des vingt dernières années.
Ça, c'est pour camper le décor.
Il va sans dire que le diamant de la VDH DDT-II est d'une toute autre "taille" que le basique conique de ma platine à tout faire.
Et, comme le rappelait avec ironie le géniteur de la LP12, "le diamant nettoie le sillon".
Alors, en images, voici ce que ça donne. Et c'est à partir de CETTE lecture que j'ai tiré mes courbes et chiffres. On est donc bien dans des conditions normales d'usage et de lecture... peut-être même un peu plus que ça, d'ailleurs.
La plage gravée à 976Hz dure un peu plus de 17 min.
Après 7min, on voit le gentil petit amas de poussière blanche sous le diamant. En fait, et c'est un grand classique avec des disques très anciens, ce sont des particules de papier de la pochette qui se sont déposées dans le sillon. Une minute plus tard, ça ne s'arrange pas vraiment. La lecture se poursuit, tout comme mon enregistrement dans mon disque... dur celui-la. Après 10min 25sec, le diamant, le stylet, le disque trimbalent un petit coussin de moins en moins discret. Une seconde plus tard, le système de lecture se débarrasse de ce coussin, qui va désormais tourner avec le disque, en attendant la brosse magique...
Mais diamant et stylet en gardent quand même quelques traces. En approchant de la fin de la plage gravée (en gros après 17 min de lecture) stylet et diamant apparaissent un peu moins "sales". Les vibrations continues à 976Hz, l'augmentation de la largeur du pas de gravure (niveau de sortie quasiment constant du début à la fin malgré une vitesse linéaire divisée par 2.5) et que sais-je encore auront eu raison d'une partie des résidus extraits du sillon.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle et quelques tests 4b (en photos)
Ici, le diamant vient de quitter la partie gravée et se dirige vers le sillon sans fin du disque.
On voit qu'il reste encore quelques bricoles. On peut se rendre compte aussi du miracle permanent qu'est la lecture d'un 33T avec le diamant dans ce petit sillon, lisse pour cette partie. Une petite dernière pour la route!
Le diamant est bien installé au fond du sillon de fin de disque, qui tourne, qui tourne et tourne encore. Et de me reposer la question, pour la énième fois, "Mais comment ça fait pour marcher, un truc pareil?".
Cette face de vinyle a donc été enregistrée ainsi avec pour résultats les chiffres et courbes précédents.
Certains sites nous vantent des produits qui permettraient d'éviter tout ça (poussières, résidus et autres joyeusetés "qui font du bruit").
Alors, parti pour parti, pourquoi ne pas essayer?
On voit qu'il reste encore quelques bricoles. On peut se rendre compte aussi du miracle permanent qu'est la lecture d'un 33T avec le diamant dans ce petit sillon, lisse pour cette partie. Une petite dernière pour la route!
Le diamant est bien installé au fond du sillon de fin de disque, qui tourne, qui tourne et tourne encore. Et de me reposer la question, pour la énième fois, "Mais comment ça fait pour marcher, un truc pareil?".
Cette face de vinyle a donc été enregistrée ainsi avec pour résultats les chiffres et courbes précédents.
Certains sites nous vantent des produits qui permettraient d'éviter tout ça (poussières, résidus et autres joyeusetés "qui font du bruit").
Alors, parti pour parti, pourquoi ne pas essayer?
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle, restauration
En attendant de voir ce que peut "donner" un système d'assistance au nettoyage d'un vinyle, regardons ce que l'on peut faire avec des outils informatiques de restauration sonore.
Bon, il ne faut pas se faire trop d'illusions et vouloir caresser les chefs d’œuvre réalisés par les ingénieurs du SON spécialisés et, par exemple, l'application CEDAR. Histoire et moyens ne sont plus les mêmes, mais...
Alors, revenons à notre source.
Au départ, on a ça, brut de lecture et, même si c'est du 24-96, ça ne change rien à l'affaire.
Ce qui est lu est lu et enregistré. Un fichier HiRes n'est que le reflet, à ses approximations près, de la source audio.
Par contre, disposer d'un clone numérique aussi précis autorise des traitements précis, eux aussi.
On voit ici que les clics clacs s'en sont donné à cœur joie. La lecture mécanique (souvenez-vous des photos précédentes) n'est pas un parangon de silence, loin s'en faut.
Avec ce qu'on appelle communément un "décliqueur", on peut supprimer pas mal de bruits de frottement, clics clacs et autres artefacts typiques de l'écoute vinyle "feu de bois".
Pour info, si intéressés par ce sujet, il FAUT rester PRUDENT avec ce genres de traitements.
Le numérique peut TOUT et l'opérateur à la manœuvre aussi.
Aller (un peu) trop loin dans le traitement de restauration n'est pas neutre dans le rendu sonore.
Il faut savoir, et on l'apprend assez vite et à ses dépends, jusqu'où on peut aller.
Ici, j'ai mis en œuvre un process qui n'est même pas le minimum des "Presets" fournis avec l'outil.
Connaissant désormais assez bien les cellules VDH, je les sais conçues comme des "burins graveurs à l'envers", comme je le dis en plaisantant.
Certains prototypes avaient même tendance à être des burins...
Elles fournissent une énergie énorme et sont capables d'accélérations impressionnantes.
Mes anciens process de correction (TROIKA et ARKIV) se sont avérés inadaptés.
Pas assez "fins", ils affectaient la Musique en les appliquant à une piste VDH.
Il reste donc ici quelques broutilles, mais c'est volontaire. Si j'étais amené à les corriger, ce serait manuellement.
On peut quand même reconnaitre que c'est un peu plus présentable, non?
Jetons un regard sur la courbe afin de voir si cet traitement correctif la fait évoluer.
Apparemment, pas grand changement. Notre Rumble favori est toujours là. Le niveau du 976Hz a perdu 1dB.
Pour finir ce comparatif, regardons les chiffres.
Vous allez voir que là, ça change, et pas qu'un peu.
Les valeurs de niveaux, en rouge, varient peu. Le niveau ressenti RMS est à 2 millièmes près, les niveaux en LU sont soit identiques soit très proches.
Ce qui change par contre, ce sont les valeurs (en bleu) en dBTP. La piste brute donne des valeurs élevées alors que la décliquée perd en gros 7dB. C'est une première étape dans notre traitement de restauration.
Maintenant, QUID de notre Rumble, ce grand générateur de vibrations infra sonores inaudibles et bien polluantes?
Je vais vous montrer ce que l'on peut en faire, la puissance des outils numériques étant colossale.
Bon, il ne faut pas se faire trop d'illusions et vouloir caresser les chefs d’œuvre réalisés par les ingénieurs du SON spécialisés et, par exemple, l'application CEDAR. Histoire et moyens ne sont plus les mêmes, mais...
Alors, revenons à notre source.
Au départ, on a ça, brut de lecture et, même si c'est du 24-96, ça ne change rien à l'affaire.
Ce qui est lu est lu et enregistré. Un fichier HiRes n'est que le reflet, à ses approximations près, de la source audio.
Par contre, disposer d'un clone numérique aussi précis autorise des traitements précis, eux aussi.
On voit ici que les clics clacs s'en sont donné à cœur joie. La lecture mécanique (souvenez-vous des photos précédentes) n'est pas un parangon de silence, loin s'en faut.
Avec ce qu'on appelle communément un "décliqueur", on peut supprimer pas mal de bruits de frottement, clics clacs et autres artefacts typiques de l'écoute vinyle "feu de bois".
Pour info, si intéressés par ce sujet, il FAUT rester PRUDENT avec ce genres de traitements.
Le numérique peut TOUT et l'opérateur à la manœuvre aussi.
Aller (un peu) trop loin dans le traitement de restauration n'est pas neutre dans le rendu sonore.
Il faut savoir, et on l'apprend assez vite et à ses dépends, jusqu'où on peut aller.
Ici, j'ai mis en œuvre un process qui n'est même pas le minimum des "Presets" fournis avec l'outil.
Connaissant désormais assez bien les cellules VDH, je les sais conçues comme des "burins graveurs à l'envers", comme je le dis en plaisantant.
Certains prototypes avaient même tendance à être des burins...
Elles fournissent une énergie énorme et sont capables d'accélérations impressionnantes.
Mes anciens process de correction (TROIKA et ARKIV) se sont avérés inadaptés.
Pas assez "fins", ils affectaient la Musique en les appliquant à une piste VDH.
Il reste donc ici quelques broutilles, mais c'est volontaire. Si j'étais amené à les corriger, ce serait manuellement.
On peut quand même reconnaitre que c'est un peu plus présentable, non?
Jetons un regard sur la courbe afin de voir si cet traitement correctif la fait évoluer.
Apparemment, pas grand changement. Notre Rumble favori est toujours là. Le niveau du 976Hz a perdu 1dB.
Pour finir ce comparatif, regardons les chiffres.
Vous allez voir que là, ça change, et pas qu'un peu.
Les valeurs de niveaux, en rouge, varient peu. Le niveau ressenti RMS est à 2 millièmes près, les niveaux en LU sont soit identiques soit très proches.
Ce qui change par contre, ce sont les valeurs (en bleu) en dBTP. La piste brute donne des valeurs élevées alors que la décliquée perd en gros 7dB. C'est une première étape dans notre traitement de restauration.
Maintenant, QUID de notre Rumble, ce grand générateur de vibrations infra sonores inaudibles et bien polluantes?
Je vais vous montrer ce que l'on peut en faire, la puissance des outils numériques étant colossale.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Modifié en dernier par naim21 le 21 mai 2025, 13:56, modifié 1 fois.
- tatchik74
- Membre junior
- Messages : 1074
- Enregistré le : 25 janv. 2019, 07:34
- Localisation : Haute Savoie
Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Top tes photos ! Je n'arrive toujours pas à imaginer pourquoi autant de son sort de ce principe de lecture 

Modifié en dernier par tatchik74 le 21 mai 2025, 07:11, modifié 1 fois.
LINN LP12 - ITTOCK - Trampoline - Carousel - Lingo 2 - Krystal - Moon 310 LP V2
JADIS JD2 - Sonic Frontiers SDF1
NAIM NDX 2 - CD555SP DR
NAIM NAC 552 - 552 PS DR- NAP 300 DR- NAP 300PS
SPENDOR SP9/1
JUBO Via Appia - NACA5 - KIMBER
JADIS JD2 - Sonic Frontiers SDF1
NAIM NDX 2 - CD555SP DR
NAIM NAC 552 - 552 PS DR- NAP 300 DR- NAP 300PS
SPENDOR SP9/1
JUBO Via Appia - NACA5 - KIMBER
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Re: Recherche Préamplis PHONO MC
Miracle!?
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle; Rumble1
Donc, on a vu qu'il était possible, sans (trop) affecter la Musique, de "nettoyer" une plage relativement "feu de bois".
Maintenant, regardons voir cette histoire de Rumble, phénomène inhérent à notre principe de lecture.
Comme je l'avais écrit, si l'on considère que la gravure est parfaite (on peut toujours rêver, il n'est que se rappeler l'édition vinyle du K.O.B. de Miles Davis
et la vitesse des R2R en charge des bandes mères), notre lecture est "mouvementée".
Notre objectif est de tirer le maximum de ce qui a été gravé dans le sillon, dans les deux axes avec la stéréo, avec un système "libre".
Pas évident quand la référence (le disque et son sillon) est animée d'un "tremblement" (pas de terre tout de même!) permanent, pour ne parler que de cet aspect vibratoire de la lecture vinyle.
On partait de cette situation.
A l'origine, on voulait "simplement" lire le signal gravé sur cette face "GLACE", un beau 976Hz monophonique.
A l'arrivée, on se retrouve avec ce que le système "libre" de lecture aura pu nous donner PLUS le tremblement Rumble de l'ensemble de lecture.
Le tout n'est pas favorisé, il faut le rappeler là-aussi, par notre process d'encodage/gravure RIAA qui impose une sur-amplification des fréquences grave (ce post en donne les grandes lignes).
Mais on n'a pas le choix; soit on a de la Musique et le Rumble nous accompagne, soit on a une belle installation... avec platine de course, disques et tout le reste, mais sans Rumble et sans Musique.
Cruel dilemme, ne trouvez-vous pas?
Passons maintenant au cœur de ma problématique; ce Rumble.
J'emploie ce possessif car, au final, qui s'en soucie vraiment?
Il ne se voit pas, sauf quand quelques curieux vont y voir de plus près.
Il ne s'entend pas car situé dans une plage de fréquences infra-sonores hors de portée de notre ouïe.
Il peut toutefois se constater si les haut-parleurs de grave sont visibles, les membranes pouvant se déplacer alors cycliquement au rythme des rotations du disque. Ce phénomène dépend aussi grandement du niveau d'écoute et de l'électronique.
Alors, pourquoi m'en soucier? C'est encore un autre sujet, peut-être mérite-t-il un développement complémentaire?
Le premier test de correction que j'ai fait a mis en œuvre un filtre numérique calé à 20Hz (il ne sait pas descendre en-dessous de cette fréquence), avec une pente de 24dB/oct et un coefficient Q de 0.831.
De visu, cela m'a permis de ne pas trop toucher la bande utile RIAA qui s'étend jusqu'à 20Hz.
On voit que la plage 8/12Hz est bien atténuée. Et, comme on pouvait s'en douter, les alentours de 20Hz ont été un peu affectés.
Conclusion; pas mal, et surtout mieux que rien, mais peut mieux faire.
Hélas, cet outil ne peut pas aller plus loin. Alors?
Maintenant, regardons voir cette histoire de Rumble, phénomène inhérent à notre principe de lecture.
Comme je l'avais écrit, si l'on considère que la gravure est parfaite (on peut toujours rêver, il n'est que se rappeler l'édition vinyle du K.O.B. de Miles Davis

Notre objectif est de tirer le maximum de ce qui a été gravé dans le sillon, dans les deux axes avec la stéréo, avec un système "libre".
Pas évident quand la référence (le disque et son sillon) est animée d'un "tremblement" (pas de terre tout de même!) permanent, pour ne parler que de cet aspect vibratoire de la lecture vinyle.
On partait de cette situation.
A l'origine, on voulait "simplement" lire le signal gravé sur cette face "GLACE", un beau 976Hz monophonique.
A l'arrivée, on se retrouve avec ce que le système "libre" de lecture aura pu nous donner PLUS le tremblement Rumble de l'ensemble de lecture.
Le tout n'est pas favorisé, il faut le rappeler là-aussi, par notre process d'encodage/gravure RIAA qui impose une sur-amplification des fréquences grave (ce post en donne les grandes lignes).
Mais on n'a pas le choix; soit on a de la Musique et le Rumble nous accompagne, soit on a une belle installation... avec platine de course, disques et tout le reste, mais sans Rumble et sans Musique.
Cruel dilemme, ne trouvez-vous pas?
Passons maintenant au cœur de ma problématique; ce Rumble.
J'emploie ce possessif car, au final, qui s'en soucie vraiment?
Il ne se voit pas, sauf quand quelques curieux vont y voir de plus près.
Il ne s'entend pas car situé dans une plage de fréquences infra-sonores hors de portée de notre ouïe.
Il peut toutefois se constater si les haut-parleurs de grave sont visibles, les membranes pouvant se déplacer alors cycliquement au rythme des rotations du disque. Ce phénomène dépend aussi grandement du niveau d'écoute et de l'électronique.
Alors, pourquoi m'en soucier? C'est encore un autre sujet, peut-être mérite-t-il un développement complémentaire?
Le premier test de correction que j'ai fait a mis en œuvre un filtre numérique calé à 20Hz (il ne sait pas descendre en-dessous de cette fréquence), avec une pente de 24dB/oct et un coefficient Q de 0.831.
De visu, cela m'a permis de ne pas trop toucher la bande utile RIAA qui s'étend jusqu'à 20Hz.
On voit que la plage 8/12Hz est bien atténuée. Et, comme on pouvait s'en douter, les alentours de 20Hz ont été un peu affectés.
Conclusion; pas mal, et surtout mieux que rien, mais peut mieux faire.
Hélas, cet outil ne peut pas aller plus loin. Alors?
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle; Rumble2
Ben alors, le Beaujolais Nouveau... oups, je m'égare, l'EQ nouveau est arrivé.
Un process aux possibilités nettement plus étendues qui fait un sacré job.
Jugez plutôt!
Les capacités de ce filtre (fréquence, pente, coefficient) permettent d'obtenir ça!
La courbe jusqu'à 20Hz n'est pas modifiée par rapport à son originale.
Et là, exit le Rumble. PS actuel;
Comme l'avez lu par ailleurs, certains constructeurs numérisent le signal Phono en sortie de bras.
Avec une très haute définition (24/96 si ce n'est 24/192);
- la correction RIAA peut parfaitement coller à la courbe théorique, ce qui n'est pas des plus faciles à faire en analogique,
- le nombre de points d’échantillonnage permet une "capture" du SON précise, le process utilisé pouvant même suréchantillonner pour aller plus loin encore,
- la latence est réduite à presque rien.
C'est bien.
Ce message numérique est solide et peu vulnérable, contrairement aux quelques pouillèmes de mV du signal origine.
En poussant la réflexion un peu plus loin, on ne peut pas exclure, vu les puissances de calculs informatiques disponibles, un traitement (au même titre que la correction RIAA) du signal avec un filtre passe-haut à pente ultra raide.
D'où ma demande déjà formulée de pouvoir disposer de quelques dizaines de secondes d'un needledrop issu d'un préampli Phono numérique.
Dans quel format numérique travaille-t-il? Ont-ils chassé le Rumble, ou pas?
Maintenant, après ce rapide essai, voyons voir jusqu'où ces filtres numériques peuvent nous conduire?
Par exemple, il est possible d'obtenir cette correction.
Propre, net, sans bavure, passe-haut 15Hz à 96dB/oct.
Faire ça en analogique? Sans doute possible, mais à quel prix...
Là, je suis aux limites du filtre avec un passe-haut 15Hz MUR.
Drastique et monstrueusement efficace (Cela ne vous rappelle-t-il pas le passe-bas à 20 500Hz des débuts du CD et cette crainte du repliement?
Ici, c'est le bas que je veux traiter, mais, dans l'esprit, c'est pareil, chasser l’intrus).
Par ailleurs, ce qui est au-dessus de 15Hz n'est pas affecté.
Un test (un de plus me direz-vous) avec le disque (
Jo) de Laurent Garnier s'impose.
Le 16Hz, bien là sur le CD, a-t-il été gravé sur le vinyle?
Jusqu'à présent noyé dans le Rumble, pointera-t-il le bout de sa fréquence?
Il est donc possible, numériquement, de réduire ce Rumble, voire de l'éradiquer.
Maintenant, il faudra poursuivre les essais, l'écoute étant, au final, "le Juge de Paix".
Ces traitements à pente raide (48, 96 et Brickwall) ont-ils des conséquences sonores?
Je n'en sais rien pour l'instant.
La suite s'annonce intéressante, tant techniquement qu'auditivement.
Un process aux possibilités nettement plus étendues qui fait un sacré job.
Jugez plutôt!
Les capacités de ce filtre (fréquence, pente, coefficient) permettent d'obtenir ça!
La courbe jusqu'à 20Hz n'est pas modifiée par rapport à son originale.
Et là, exit le Rumble. PS actuel;
Comme l'avez lu par ailleurs, certains constructeurs numérisent le signal Phono en sortie de bras.
Avec une très haute définition (24/96 si ce n'est 24/192);
- la correction RIAA peut parfaitement coller à la courbe théorique, ce qui n'est pas des plus faciles à faire en analogique,
- le nombre de points d’échantillonnage permet une "capture" du SON précise, le process utilisé pouvant même suréchantillonner pour aller plus loin encore,
- la latence est réduite à presque rien.
C'est bien.
Ce message numérique est solide et peu vulnérable, contrairement aux quelques pouillèmes de mV du signal origine.
En poussant la réflexion un peu plus loin, on ne peut pas exclure, vu les puissances de calculs informatiques disponibles, un traitement (au même titre que la correction RIAA) du signal avec un filtre passe-haut à pente ultra raide.
D'où ma demande déjà formulée de pouvoir disposer de quelques dizaines de secondes d'un needledrop issu d'un préampli Phono numérique.
Dans quel format numérique travaille-t-il? Ont-ils chassé le Rumble, ou pas?
Maintenant, après ce rapide essai, voyons voir jusqu'où ces filtres numériques peuvent nous conduire?
Par exemple, il est possible d'obtenir cette correction.
Propre, net, sans bavure, passe-haut 15Hz à 96dB/oct.
Faire ça en analogique? Sans doute possible, mais à quel prix...
Là, je suis aux limites du filtre avec un passe-haut 15Hz MUR.
Drastique et monstrueusement efficace (Cela ne vous rappelle-t-il pas le passe-bas à 20 500Hz des débuts du CD et cette crainte du repliement?
Ici, c'est le bas que je veux traiter, mais, dans l'esprit, c'est pareil, chasser l’intrus).
Par ailleurs, ce qui est au-dessus de 15Hz n'est pas affecté.
Un test (un de plus me direz-vous) avec le disque (

Le 16Hz, bien là sur le CD, a-t-il été gravé sur le vinyle?
Jusqu'à présent noyé dans le Rumble, pointera-t-il le bout de sa fréquence?
Il est donc possible, numériquement, de réduire ce Rumble, voire de l'éradiquer.
Maintenant, il faudra poursuivre les essais, l'écoute étant, au final, "le Juge de Paix".
Ces traitements à pente raide (48, 96 et Brickwall) ont-ils des conséquences sonores?
Je n'en sais rien pour l'instant.
La suite s'annonce intéressante, tant techniquement qu'auditivement.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle; Rumble3
L'écoute, avec de la Musique et pas une fréquence continue (et pas très agréable), ce sera pour un peu plus tard.
Mais, quand il est question de Musique, il est (souvent/toujours?) question de niveau sonore.
Déceler des écarts de l'ordre du dB n'est pas à la portée de toutes les oreilles.
Par contre, c'est du domaine d'un système d'édition sonore conçu pour ça.
On a vu que ces filtrages offraient des courbes traitant le Rumble jusqu'à le faire disparaitre.
Quel est leur impact sur le niveau, en dB, en LU et, pour finir, en dBTP?
Souvenons-nous, on est parti de là. En gros:
- RMS level = -17.9xx dB,
- Loudness = -14.5x LUFS
- Maxi TP = -7.2x dBTP Avec le premier filtre testé:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 9.0x dBTP.
Le filtre a donc fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Des informations "sonores" ont disparu, une partie du Rumble.
Avec le second filtre testé à pente plus raide:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 9.7x dBTP.
Le filtre a donc fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Des informations "sonores" ont disparu, une partie du Rumble.
Avec le troisième filtre testé, plus puissant encore:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 10.0x dBTP, et même -11.0x sur le canal G.
Le filtre a donc encore fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Des informations "sonores" ont encore disparu, une autre partie du Rumble.
Avec le dernier filtre testé, "Mur ou Brickwall" à pente quasi verticale:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 9.8x dBTP.
Le filtre n'a donc pas fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Une très légère augmentation (0.2 dB, imperceptible) est à noter.
On la retrouve en observant les courbes associées, les paramètres de filtrage générant un angle quasiment droit à la fréquence charnière (15Hz).
Des informations "sonores" (le Rumble) ont bien disparu, mais affectant moins la courbe jusqu'à ces 15Hz. Restera ensuite à "voir", ou plutôt écouter, ce que cela donne avec de la musique, chargée ou non dans le bas du spectre.
Au vu des courbes enregistrées au fur et à mesure de ces tests, tout espoir est permis.
Mais, dès lors que l'on fait entrer en lice des filtres, des problèmes, conséquences et/ou artefacts ne sont pas à exclure... là, bien souvent, où on ne s'y attend pas.
Sera-ce "Aliasing" à l'envers?
Pour plagier un personnage lyrique à l'accent transalpin; "Je sens que je vais me régaler, moi!"
Mais, quand il est question de Musique, il est (souvent/toujours?) question de niveau sonore.
Déceler des écarts de l'ordre du dB n'est pas à la portée de toutes les oreilles.
Par contre, c'est du domaine d'un système d'édition sonore conçu pour ça.
On a vu que ces filtrages offraient des courbes traitant le Rumble jusqu'à le faire disparaitre.
Quel est leur impact sur le niveau, en dB, en LU et, pour finir, en dBTP?
Souvenons-nous, on est parti de là. En gros:
- RMS level = -17.9xx dB,
- Loudness = -14.5x LUFS
- Maxi TP = -7.2x dBTP Avec le premier filtre testé:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 9.0x dBTP.
Le filtre a donc fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Des informations "sonores" ont disparu, une partie du Rumble.
Avec le second filtre testé à pente plus raide:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 9.7x dBTP.
Le filtre a donc fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Des informations "sonores" ont disparu, une partie du Rumble.
Avec le troisième filtre testé, plus puissant encore:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 10.0x dBTP, et même -11.0x sur le canal G.
Le filtre a donc encore fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Des informations "sonores" ont encore disparu, une autre partie du Rumble.
Avec le dernier filtre testé, "Mur ou Brickwall" à pente quasi verticale:
Seule la valeur Maxi TP a changé pour passer à - 9.8x dBTP.
Le filtre n'a donc pas fait baisser le niveau du signal analogique reconstitué par le DAC.
Une très légère augmentation (0.2 dB, imperceptible) est à noter.
On la retrouve en observant les courbes associées, les paramètres de filtrage générant un angle quasiment droit à la fréquence charnière (15Hz).
Des informations "sonores" (le Rumble) ont bien disparu, mais affectant moins la courbe jusqu'à ces 15Hz. Restera ensuite à "voir", ou plutôt écouter, ce que cela donne avec de la musique, chargée ou non dans le bas du spectre.
Au vu des courbes enregistrées au fur et à mesure de ces tests, tout espoir est permis.
Mais, dès lors que l'on fait entrer en lice des filtres, des problèmes, conséquences et/ou artefacts ne sont pas à exclure... là, bien souvent, où on ne s'y attend pas.
Sera-ce "Aliasing" à l'envers?
Pour plagier un personnage lyrique à l'accent transalpin; "Je sens que je vais me régaler, moi!"

Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle; Bras balai et Rumble1
Je vous en ai succinctement touché deux mots ici.
C'est quoi ces machins qui éviteraient les poussières, résidus et autres?
Disposant de pas mal de disques anciens NOS (1958 à 1990 en gros), le stockage n'est pas sans conséquences.
Mon antique SL-202 a repris du service pour en vérifier l'état.
Pour l'assister dans ses lectures, je l'ai dotée d'un système, à titre expérimental, censé lui faciliter la tâche.
Si le diamant, ici conique, nettoie le disque, un petit coup de main, oups, de balai, ne peut pas nuire.
D'après le descriptif, on est loin et proche du fameux/fumeux LENCO-CLEAN.
Souvenez-vous, le produit qui lubrifiait le disque pour en faciliter l'écoute... et qui avait certaines conséquences.
Une fois séché, le disque lu une fois avec LENCO-CLEAN devait être lu avec, encore et toujours.
Sans quoi, l'écoute "feu de bois" était remplacée par "le feu dans la cheminée"!
Pas terrible sur la durée, tout ça.
Une petite image pour résumer.

Le descriptif fabriquant en donne les avantages, comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs?
"Un nettoyage et un entretien appropriés des supports et équipements analogiques garantissent une qualité de lecture optimale.
Gardez votre collection en excellent état pour une expérience d’écoute de premier ordre.
Pour les Amoureux du Vinyle Exigeants.
Il y a plusieurs bonnes raisons d’utiliser systématiquement le nettoyeur humide pour disques analogis Clean :
- Nettoyage pendant la lecture.
- Pas de charge statique sur le disque.
- Réduction du frottement entre la cellule et les sillons tout en refroidissant simultanément :
_Évite d’endommager le vinyle du disque.
_Réduit la distorsion de suivi.
_Réduit l’usure du diamant de la cellule d’au moins 50%.
_Pratiquement pas d’usure de vos précieux disques.
La composition spéciale du liquide analogis Superclean (sans substances chimiques antistatiques) empêche la formation de dépôts tenaces dans les sillons et sur le diamant de la cellule.
Non adapté pour les disques en shellac ! "
Pour un prix plus qu'abordable, j'ai commandé ce "Lenco-Clean" moderne, certaines de mes galettes NOS étant plus que récalcitrantes.
Peut-être aurez-vous noté le "Il y a plusieurs bonnes raisons d’utiliser systématiquement le nettoyeur humide pour disques analogis Clean"?
Par ailleurs, la phrase suivante devait-elle, pouvait-elle "rassurer"?
La composition spéciale du liquide analogis Superclean (sans substances chimiques antistatiques) empêche la formation de dépôts tenaces dans les sillons et sur le diamant de la cellule.
Lenco-Clean, le retour? Seul un essai pouvait me le confirmer.
Alors, je l'ai fait.
D'abord avec ma 202 puis avec la 1200GR et sa VDH, qui sont d'un tout autre calibre en termes d'exploitation du sillon.
Pour information, la lecture APRÈS, sans liquide analogis Superclean, ne révèle aucun bruit suspect hormis ceux inhérents à une lecture vinyle normale.
Donc, la phrase rassurante n'était pas là que pour la bonne image, apparemment.
Les progrès de la chimie n'y sont sans doute pas étrangers.
C'est quoi ces machins qui éviteraient les poussières, résidus et autres?
Disposant de pas mal de disques anciens NOS (1958 à 1990 en gros), le stockage n'est pas sans conséquences.
Mon antique SL-202 a repris du service pour en vérifier l'état.
Pour l'assister dans ses lectures, je l'ai dotée d'un système, à titre expérimental, censé lui faciliter la tâche.
Si le diamant, ici conique, nettoie le disque, un petit coup de main, oups, de balai, ne peut pas nuire.
D'après le descriptif, on est loin et proche du fameux/fumeux LENCO-CLEAN.
Souvenez-vous, le produit qui lubrifiait le disque pour en faciliter l'écoute... et qui avait certaines conséquences.
Une fois séché, le disque lu une fois avec LENCO-CLEAN devait être lu avec, encore et toujours.
Sans quoi, l'écoute "feu de bois" était remplacée par "le feu dans la cheminée"!

Une petite image pour résumer.

Le descriptif fabriquant en donne les avantages, comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs?
"Un nettoyage et un entretien appropriés des supports et équipements analogiques garantissent une qualité de lecture optimale.
Gardez votre collection en excellent état pour une expérience d’écoute de premier ordre.
Pour les Amoureux du Vinyle Exigeants.
Il y a plusieurs bonnes raisons d’utiliser systématiquement le nettoyeur humide pour disques analogis Clean :
- Nettoyage pendant la lecture.
- Pas de charge statique sur le disque.
- Réduction du frottement entre la cellule et les sillons tout en refroidissant simultanément :
_Évite d’endommager le vinyle du disque.
_Réduit la distorsion de suivi.
_Réduit l’usure du diamant de la cellule d’au moins 50%.
_Pratiquement pas d’usure de vos précieux disques.
La composition spéciale du liquide analogis Superclean (sans substances chimiques antistatiques) empêche la formation de dépôts tenaces dans les sillons et sur le diamant de la cellule.
Non adapté pour les disques en shellac ! "
Pour un prix plus qu'abordable, j'ai commandé ce "Lenco-Clean" moderne, certaines de mes galettes NOS étant plus que récalcitrantes.
Peut-être aurez-vous noté le "Il y a plusieurs bonnes raisons d’utiliser systématiquement le nettoyeur humide pour disques analogis Clean"?
Par ailleurs, la phrase suivante devait-elle, pouvait-elle "rassurer"?
La composition spéciale du liquide analogis Superclean (sans substances chimiques antistatiques) empêche la formation de dépôts tenaces dans les sillons et sur le diamant de la cellule.
Lenco-Clean, le retour? Seul un essai pouvait me le confirmer.
Alors, je l'ai fait.
D'abord avec ma 202 puis avec la 1200GR et sa VDH, qui sont d'un tout autre calibre en termes d'exploitation du sillon.
Pour information, la lecture APRÈS, sans liquide analogis Superclean, ne révèle aucun bruit suspect hormis ceux inhérents à une lecture vinyle normale.
Donc, la phrase rassurante n'était pas là que pour la bonne image, apparemment.
Les progrès de la chimie n'y sont sans doute pas étrangers.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle; Bras balai et Rumble2
Bon, revenons à nos histoires de balai!
Si parfois (qui a dit souvent?) on aurait tendance à mettre la poussière sous le tapis, c'est le genre de trucs qui fait mauvais ménage avec la lecture vinyle.
Déjà que le sillon n'arrête pas de bouger, que de la poussière et tout le reste sont attirés par le vinyle, le diamant, en plus de son exercice périlleux de suivre la trajectoire imposée, fait son petit nettoyage, trimballant avec lui, dessous, dessus, devant, bref partout, son petit (gros parfois) tas de minous. Il n'a pas la vie facile, ce diamant, au point, parfois, de ne plus lire correctement, voire de ne plus lire du tout.
Le diamant ne pouvait plus rester dans le sillon de la 202. La 202 toujours, avec cellule et diamant neuf. Quand je vous dis qu'il n'a pas la vie facile lorsqu'on lui confie des vieilles galettes stockées dans des pochettes aussi vieilles! Le cas classique de transfert de fibres papier ou cellulose dans le vinyle.
Il faudra sortir la grosse armada pour nettoyer de tels disques (ultrasons, MAL puis lecture).
Avec le bras balai, c'est nettement mieux.
On approche de la fin du disque.
La même séquence mais vue d'ensemble.
Vous aurez vu que le bras balai peut être utilisé dans les deux positions (poussé, tracté par le sillon).
J'ai adopté ce montage car le bras est plus facile, pour moi, à mettre en place. Il suit le disque sans problème, lubrifiant et nettoyant la surface et le sillon dans lequel s'ébat notre diamant de lecture.
On est arrivé au sillon sans fin. Le bras balai a suivi le mouvement. Dans cette configuration, il ne va pas tarder à passer de l'autre côté de l'étiquette, n'ayant plus de sillon(s) pour le guider.
Et voila, c'est chose faite. Ne reste plus qu'à mettre tout ça au repos, nettoyer la brosse, refaire "le plein" si besoin et en route pour d'autres tours de manège. Pour celles et/ou ceux que ça intéresse, j'ai fait le test de remplir le bras balai avec de l'alcool 70°, commun et très bon marché.
Ça marche aussi pour nettoyer les disques. Cool!
Par contre, aux relevés de mesures (partie suivante à venir), l'alcool 70° "lubrifie" un peu moins le contact sillon/diamant. Il s'agit de pas grand chose, moins de 1dBTP. Si plus de produit Superclean, l'alcool 70° de supermarché peut quand même faire l'affaire.
Si parfois (qui a dit souvent?) on aurait tendance à mettre la poussière sous le tapis, c'est le genre de trucs qui fait mauvais ménage avec la lecture vinyle.
Déjà que le sillon n'arrête pas de bouger, que de la poussière et tout le reste sont attirés par le vinyle, le diamant, en plus de son exercice périlleux de suivre la trajectoire imposée, fait son petit nettoyage, trimballant avec lui, dessous, dessus, devant, bref partout, son petit (gros parfois) tas de minous. Il n'a pas la vie facile, ce diamant, au point, parfois, de ne plus lire correctement, voire de ne plus lire du tout.
Le diamant ne pouvait plus rester dans le sillon de la 202. La 202 toujours, avec cellule et diamant neuf. Quand je vous dis qu'il n'a pas la vie facile lorsqu'on lui confie des vieilles galettes stockées dans des pochettes aussi vieilles! Le cas classique de transfert de fibres papier ou cellulose dans le vinyle.
Il faudra sortir la grosse armada pour nettoyer de tels disques (ultrasons, MAL puis lecture).
Avec le bras balai, c'est nettement mieux.
On approche de la fin du disque.
La même séquence mais vue d'ensemble.
Vous aurez vu que le bras balai peut être utilisé dans les deux positions (poussé, tracté par le sillon).
J'ai adopté ce montage car le bras est plus facile, pour moi, à mettre en place. Il suit le disque sans problème, lubrifiant et nettoyant la surface et le sillon dans lequel s'ébat notre diamant de lecture.
On est arrivé au sillon sans fin. Le bras balai a suivi le mouvement. Dans cette configuration, il ne va pas tarder à passer de l'autre côté de l'étiquette, n'ayant plus de sillon(s) pour le guider.
Et voila, c'est chose faite. Ne reste plus qu'à mettre tout ça au repos, nettoyer la brosse, refaire "le plein" si besoin et en route pour d'autres tours de manège. Pour celles et/ou ceux que ça intéresse, j'ai fait le test de remplir le bras balai avec de l'alcool 70°, commun et très bon marché.
Ça marche aussi pour nettoyer les disques. Cool!
Par contre, aux relevés de mesures (partie suivante à venir), l'alcool 70° "lubrifie" un peu moins le contact sillon/diamant. Il s'agit de pas grand chose, moins de 1dBTP. Si plus de produit Superclean, l'alcool 70° de supermarché peut quand même faire l'affaire.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- naim21
- Membre vétéran
- Messages : 3151
- Enregistré le : 14 janv. 2006, 11:02
Naim21 - Un drôle de vinyle; Bras balai et Rumble3
J'avais commencé mon analyse ici.
On garde les mêmes réglages, PLAY, on pose le bras balai pour s'assurer qu'il laisse un peu de liquide sur le disque et suit le mouvement.
On pose le diamant dans le sillon, et c'est parti pour la lecture de ce vinyle "GLACE".
Le parfum sera-t-il le même que sans balai?
Premier point, à l'écoute, si j'entends le bras balai qui "chante", comment lit le diamant avec ce "lubrifiant" supplémentaire?
L'enveloppe du signal
Brut d'enregistrement SANS balai, la lecture du sillon contenait ceci.
Brut d'enregistrement AVEC balai, la lecture du sillon contient ça.
Premier constat, c'est pas pareil. Ensuite, il faut raison garder car la lecture précédente a déjà "déblayé" le terrain.
Mais, à l'écoute, on sent que c'est moins "feu de bois". Pas facile quand même avec le 976Hz omniprésent.
Le Rumble de la face complète
SANS balai, la courbe donnait ça.
En fonction du canal, G ou D, la bosse de résonance (rouge) se situe entre 8 et 11Hz à -51/48dB.
Notre beau 976Hz (bleu) est à -25dB.
AVEC balai, s'il fait disparaitre pas mal de poussières, il ne fait pas disparaitre le Rumble.
En fonction du canal, G ou D, la bosse de résonance (rouge) se situe entre 8 et 11Hz à -54/51dB.
Notre beau 976Hz (bleu) est à -21dB.
Par contre, vous aurez sans doute remarqué, comme moi, un phénomène assez surprenant, les chiffres en dB sont différents.
Le Rumble a quasiment la même forme, MAIS son niveau est abaissé de 3dB.
Pareil pour le signal gravé (976Hz) lu par le diamant, MAIS son niveau a augmenté de 4dB.
Je vous parlais initialement du fait d'admettre que la gravure était parfaite, pour mesurer le Rumble à la lecture.
Les informations musicales sont dans le sillon et le diamant est en charge du "sale" boulot, vibrer, du mieux possible, comme l'a fait le burin graveur.
Manque de chance, les vibrations dues au Rumble, qui ne sont pas de la Musique, s'ajoutent à celles du sillon en lecture.
Comment s'ajoutent-elles? Visiblement pas très bien.
Je ne sais toujours pas si le gravure est parfaite, MAIS le paramètre Rumble est loin d'être à négliger.
Alors, comment lire et interpréter ces données?
Le bras balai semble jouer le rôle d'atténuateur de vibrations du disque en rotation.
Le disque vibrant moins à très basses fréquences, le couple cellule/bras permet au diamant de tirer plus d'énergie du sillon gravé.
Dans mon cas de figure, les mesures montrent un gain sur les deux tableaux, Moins de Rumble, Plus de signal.
On n'est pas loin du double effet kiss-cool.
On garde les mêmes réglages, PLAY, on pose le bras balai pour s'assurer qu'il laisse un peu de liquide sur le disque et suit le mouvement.
On pose le diamant dans le sillon, et c'est parti pour la lecture de ce vinyle "GLACE".
Le parfum sera-t-il le même que sans balai?
Premier point, à l'écoute, si j'entends le bras balai qui "chante", comment lit le diamant avec ce "lubrifiant" supplémentaire?
L'enveloppe du signal
Brut d'enregistrement SANS balai, la lecture du sillon contenait ceci.
Brut d'enregistrement AVEC balai, la lecture du sillon contient ça.
Premier constat, c'est pas pareil. Ensuite, il faut raison garder car la lecture précédente a déjà "déblayé" le terrain.
Mais, à l'écoute, on sent que c'est moins "feu de bois". Pas facile quand même avec le 976Hz omniprésent.
Le Rumble de la face complète
SANS balai, la courbe donnait ça.
En fonction du canal, G ou D, la bosse de résonance (rouge) se situe entre 8 et 11Hz à -51/48dB.
Notre beau 976Hz (bleu) est à -25dB.
AVEC balai, s'il fait disparaitre pas mal de poussières, il ne fait pas disparaitre le Rumble.
En fonction du canal, G ou D, la bosse de résonance (rouge) se situe entre 8 et 11Hz à -54/51dB.
Notre beau 976Hz (bleu) est à -21dB.
Par contre, vous aurez sans doute remarqué, comme moi, un phénomène assez surprenant, les chiffres en dB sont différents.
Le Rumble a quasiment la même forme, MAIS son niveau est abaissé de 3dB.
Pareil pour le signal gravé (976Hz) lu par le diamant, MAIS son niveau a augmenté de 4dB.
Je vous parlais initialement du fait d'admettre que la gravure était parfaite, pour mesurer le Rumble à la lecture.
Les informations musicales sont dans le sillon et le diamant est en charge du "sale" boulot, vibrer, du mieux possible, comme l'a fait le burin graveur.
Manque de chance, les vibrations dues au Rumble, qui ne sont pas de la Musique, s'ajoutent à celles du sillon en lecture.
Comment s'ajoutent-elles? Visiblement pas très bien.
Je ne sais toujours pas si le gravure est parfaite, MAIS le paramètre Rumble est loin d'être à négliger.
Alors, comment lire et interpréter ces données?
Le bras balai semble jouer le rôle d'atténuateur de vibrations du disque en rotation.
Le disque vibrant moins à très basses fréquences, le couple cellule/bras permet au diamant de tirer plus d'énergie du sillon gravé.
Dans mon cas de figure, les mesures montrent un gain sur les deux tableaux, Moins de Rumble, Plus de signal.
On n'est pas loin du double effet kiss-cool.

Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.