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naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

Maintenant, il serait temps de passer aux choses sérieuses.
La SSL plus l'étage Phono en conditions d'enregistrement.

Voici le résultat brut, sans filtrage.
La courbe fait penser au RIAA inversé du Phono.
Il y a toujours nos crêtes à 37k.
Le niveau est quand même bas -87dB.
SSL SiX Stageline ON Record Brut Courbe.png

Les STATS confirment. -83/-86dB, c'est exceptionnel, du moins pour moi, en Phono.
Pour mémoire, c'est ainsi que l'enregistrement se fait. Le Headroom (marge avant saturation numérique) est de l'ordre de 3dB. Avec une dynamique de plus de 140dB en 24/96, pas de souci de bruit de fond.
SSL SiX Stageline ON Record Brut STATS.png
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naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

Regardons un peu ce que les filtres provoquent sur le bruit de fond Phono.

Le filtrage MUR à 30kHz.
Là, une chute de 10dB (-97dB) sur le niveau max, la fréquence charnière passant de 37kHz à 7Hz.
Et toujours cette pente "RIAA" sans accidents notables.
SSL SiX Stageline ON Record Filtre MUR 30k Courbe.png


C'est confirmé par les chiffres. Le niveau RMS redescend à -86dB sur les deux canaux. Les TRIM (réglages d'entrée des voies 1&2 de la SSL) sont correctement calés. On remarque aussi que les niveaux en dBTP sont quasi identiques, ce qui confirme la "propreté" des réglages ET des étages de pré-amplification.
SSL SiX Stageline ON Record Filtre MUR 30k STATS.png

Je rajoute le filtre anti Rumble MUR à 15Hz.
On constate une baisse de -97 à -99dB à la fréquence charnière qui passe, quant à elle, de 7Hz à 19Hz. Ce filtre sera éventuellement à affiner pour sa fréquence de coupure en fonction du Rumble constaté à l'usage. Dans le cas présent, il n'affecte pas la bande audio RIAA (jusqu'à 20Hz).
La suite en conditions réelles d'enregistrement d'un disque nous en dira plus.
SSL SiX Stageline ON Record Filtre MUR 30k + 15Hz Courbe.png

Les chiffres maintenant.
Là encore, on est dans des planchers très bas pour une installation Phono analogique traditionnelle.
Pour relativiser, dans les enregistrements analogiques, le bruit propre du media s'ajoute à celui des circuits électroniques.
L'enregistrement sur disque amène un bruit de frottement de la pointe de lecture (hiss) en plus des perturbations violentes que provoquent les poussières (craquements) et les bruits mécaniques (Rumble).
La dynamique du vinyle microsillon est de l'ordre de 45/50 dB, quand la séparation des canaux stéréo (diaphonie) va de 20 à 30 dB.
Des circuits silencieux permettent néanmoins d'exploiter au mieux la lecture mécanique.
A noter que le CD donne, en théorie, une dynamique et une diaphonie supérieures à 90dB.
Et pourtant, malgré des performances annoncées et mesurées nettement moins bonnes, le vinyle a ses adeptes, voire aficionados.
SSL SiX Stageline ON Record Filtre MUR 30k + 15Hz STATS.png

Et voila!
Je sais maintenant ce dont est capable l'outil analogique RIAA dont je dispose.
Tout comme je connais les possibilités et effets des outils numériques de restauration et de correction.
Ne reste plus qu'à tester tout ça "pour de vrai".
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naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

Bon, après avoir passé en revue les acteurs de la pièce musicale, il va falloir leur donner quelque chose à jouer.

En tout bien tout honneur, j'ai utilisé le vinyle de Laurent Garnier évoqué ici.
Je rappelle que ce LP sort des sentiers battus puisque SA source comprend une plage musicale de fréquence hors norme RIAA, à savoir 16Hz.
Il est évident que dans les années 50', création du RIAA, une source musicale fournissant du 16Hz, ça ne courait pas les rues. Même si Thérémine et Ondes Martenot offraient déjà des bandes passantes monstrueuses, enregistrer leurs ondes n'était pas (encore) au menu.

Avec les moyens décrits précédemment, j'ai enregistré les plages 3, 4 et 5 de la face 1 du vinyle.
Le système est donc en conditions normales, la vitesse linéaire du sillon se situant entre la moyenne haute et sa valeur la plus basse.
On pourra ainsi voir ce dont est capable une gravure puis lecture mécanique avec un équipement correct, une version CD du disque existant.
La plage a été enregistrée avec le bras balai évoqué ici, liquide superclean.

La plage enregistrée telle que.
Voici l'enveloppe de la plage brute d'enregistrement, sans aucune correction ou autres.
Je l'ai découpée en 4 parties;
- Barbiturik Blues, avec son fameux 16Hz en début de morceau,
- Huit clos,
- Act 1 Minotaure ex.
- Sillon de fin.
01 - Plage brut Enveloppe.png

On va ensuite regarder ce que donne chaque morceau séparément, brut de décoffrage.
La suite sera, comme vous pouvez vous en douter, de voir et mesurer, étape par étape, les effets et conséquences d'une restauration avec les outils à ma disposition.

Tous ces tests et expérimentations ne servent, bien évidemment, à rien, les allergiques au fatras technique sont donc partis depuis longtemps.
Pour celles et/ou ceux qui restent, en route pour de nouvelles aventures!
Courage, fuyons!
C'est parti. :mdr3:
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

03 - Barbiturik Blues brut
La courbe brute montre différentes choses:
- En rouge, on voit qu'il se passe des choses entre 25 et 10Hz. Notre 16Hz source en fait-il partie?
- En bleu, on voit nettement la source numérique en 44kHz, la chute au-delà de 22kHz étant bien marquée. Elle se remarque encore mieux en lecture du vinyle. Contrairement à une source REGA de très haut de gamme analysée, la cellule VDH DDT II monte haut en fréquences,
- En orange, les pics à 37 et quelques kHz de la SSL sont là.
Le niveau moyen de grave du morceau est important, -49dB à 34Hz.
C'est rare sur un vinyle, je peux vous en assurer.
03 - Barbiturik Blues brut Courbe.png

L'enveloppe du morceau montre quelques parasites de surface, rien de bien méchant. Le feu de bois est calme et ça se corrige numériquement sans souci. N'allez pas croire que tous les pics que vous voyez sont des clics clacs, loin de là. On en reparlera.
A noter que le "Headroom" est de l'ordre de 6dB. Cette marge permet ensuite d'optimiser la piste sans difficultés.
03 - Barbiturik Blues brut Enveloppe.png

Les données chiffrées confirment.
On va essayer d'y voir un peu plus clair;
- En rouge, le niveau RMS (ressenti). Faible mais normal, vu le headroom d'enregistrement. A mettre en // avec le niveau LUFS très bas pour les mêmes raisons,
- En bleu, le niveau max par rapport au 0dBFS. Le headroom toujours.
- En orange, le niveau en dBTP (R128), soit le niveau APRÈS transformation par le DAC en analogique. On voit que même en 24/96, les arrondis, pourtant précis, conduisent à des écarts par rapport aux mesures en dBFS. Il faut dire que, si les recommandations existent, chaque "analyseur" y va de ses calculs. Ça n'est pas pour clarifier la chose.
- En vert, une mesure exclusive SF qui "mélange" des données issues de la R128 et LEUR popote. Cela conduit, très souvent, à des valeurs en dBTP encore plus défavorables, laissant penser que des saturations analogiques existent. Ici, ce n'est pas le cas, les chiffres étant négatifs. Aucun autre analyseur n'a développé pareille mesure ( :merci: Jo pour les recherches). Afin de simplifier analyse et modifications de fichiers, je l'admets désormais comme indicative mas pas impérative.
Ceci dit, les niveaux bruts sont équilibrés, pas de valeurs inquiétantes.
03 - Barbiturik Blues brut STATS.png
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

04 - Huis clos brut
La courbe brute montre différentes choses:
- En rouge, on voit qu'il se passe des choses entre 25 et 10Hz. Le Rumble n'y est pas étranger.
- En bleu, on voit la source numérique en 44kHz, mais moins nettement que précédemment. La chute au-delà de 22kHz est moins bien marquée. On voit que la pente est moins abrupte, la vitesse linéaire diminue, tout comme la capacité à graver des hautes fréquences.
- En orange, les pics à 37 et quelques kHz de la SSL sont là.
04 - Huis clos brut Courbe.png

L'enveloppe du morceau montre quelques parasites de surface, rien de bien méchant.
Le niveau global de la piste est faible.
04 - Huis clos brut Enveloppe.png

Les données chiffrées confirment.
- En rouge, le niveau RMS (ressenti). Faible mais normal, du fait du morceau. Le niveau LUFS est très bas pour les mêmes raisons,
- En orange, le niveau en dBTP (R128), soit le niveau APRÈS transformation par le DAC en analogique.
Ceci dit, les niveaux bruts sont équilibrés, pas de valeurs inquiétantes.
04 - Huis clos brut STATS.png
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

05 - Acte 1 Min ex brut
La courbe brute montre différentes choses:
- En rouge, on voit qu'il se passe toujours des choses entre 25 et 10Hz. Le Rumble n'y est pas étranger.
- En bleu, on voit (un peu) la source numérique en 44kHz, mais encore moins que précédemment. La chute au-delà de 22kHz est moins bien marquée. On voit que la pente devient douce, la vitesse linéaire diminuant, graver des hautes fréquences en fin de disque est illusoire.
- En orange, les pics à 37 et quelques kHz de la SSL sont là.
05 - Acte 1 Min ex brut Courbe.png

L'enveloppe du morceau montre quelques parasites de surface, rien de bien méchant.
05 - Acte 1 Min ex brut Enveloppe.png

Les données chiffrées confirment.
- En rouge, le niveau RMS (ressenti). Faible mais normal, du fait du morceau. Le niveau LUFS est très bas pour les mêmes raisons,
- En orange, le niveau en dBTP (R128), soit le niveau APRÈS transformation par le DAC en analogique.
- En bleu, le niveau par rapport au contenant, en dBFS. On voit qu'en fin de piste, la vitesse linéaire étant faible, ces valeurs deviennent très proches, voire identiques, à celles en dBFS. La dynamique, tout comme la bande passante, diminue.
Ceci dit, les niveaux bruts sont équilibrés, pas de valeurs inquiétantes.
05 - Acte 1 Min ex brut STATS.png

PS: Imaginez, après avoir lu ces informations factuelles, la difficulté à graver un disque vinyle quadriphonique.
Au siècle dernier, cette quadriphonie était basée sur la gravure d'une porteuse à 40 ou 50kHz.
Si on peut admettre, à l'époque, la gravure possible en début de disque, quid de la fin de sillon?
Quant à la lecture et au décodage...
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

06 - Sillon FIN brut
La courbe brute montre différentes choses:
- En rouge, on voit qu'il se passe des choses entre 25 et 10Hz. Même si son niveau a baissé, le Rumble, toujours et encore lui.
- En orange, les pics à 37 et quelques kHz de la SSL sont toujours là, leur origine étant l'électronique.
06 - Sillon FIN brut Courbe.png

L'enveloppe du morceau montre quelques parasites de surface, rien d'anormal sur le sillon après la zone musicale gravée puis se bouclant sur lui-même:
- En rouge, on voit le passage entre ces deux zones,
- En bleu, on voit le cloc cyclique du diamant dans le sillon en 33RPM
Le niveau global de la piste est faible.
06 - Sillon FIN brut Enveloppe.png

Les données chiffrées confirment.
- En rouge, le niveau RMS (ressenti). Faible (-46dB) mais normal, du fait du sillon sans information. On retrouve ici des valeurs correspondant au bruit de fond du vinyle évoqué précédemment. Le niveau LUFS est encore plus bas du fait de la prise en compte, dans son calcul, de la sensibilité de l'oreille humaine (le Rumble...).
- En orange, le niveau en dBTP (R128), soit le niveau APRÈS transformation par le DAC en analogique. On voit que le cloc de fin de sillon n'est pas étranger à l'affaire. L'enveloppe précédente montre bien son impact plus important à G.
- En bleu, les valeurs en dBFS. On voit qu'elles sont assez proches, contrairement aux valeurs en dBTP. Le cloc montre une pente nette qui sera "traduit" en analogique par un niveau important.
Ceci dit, les niveaux bruts sont équilibrés. L'enregistrement des canaux est adapté, le signal/bruit de fond monophonique du sillon final ne montre qu'une différence de niveau de 0.2dB.
06 - Sillon FIN brut STATS.png

PS Cellules VDH: livrées en boite personnalisée, chaque cellule a sa carte d'identité.
On trouve, entre autres:
- La force d'appui; 1.35/1.50 GRF,
- L’anti-skating; 0.2/0.4 GRF.
On voit que la force de l'anti-skating est nettement plus faible que d'ordinaire.
La contrainte de rappel sur l'équipage mobile est ainsi réduite, tout comme le couple de torsion induit par ce rappel centrifuge.
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naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; nouveau "jouet" à venir

Message par naim21 »

Bonjour aux lecteurs.

Je vous ai montré ce que pouvaient faire des outils numériques sur un signal Phono needledrop.

Ces outils, à ma connaissance, ne sont pas (encore?) fonctionnels en live.
Imaginez, loi de Moore oblige, ce que pourrait donner un étage Phono équipé d'un DAC (à l'instar, par exemple, de certaines installations LINN) complété de tels outils. Un travail en 24/192 réduirait la latence (le beau mot créé par et pour l'audionumérique) à sa plus simple expression.
On a bien inventé les microphones "qui chantent juste", pourquoi pas un RIAA qui corrige le Rumble et éteint ou calme le feu de bois de l'écoute vinyle par frottement?
On pourrait même aller plus loin encore et ouvrir d'autres possibilités de traitements du SON (enhanceur, égaliseur en complément de l'étage RIAA, jusqu'à compresseur pour les adeptes du boumboum intensif... ).
Et, quant à faire, un pilotage des paramètres par tablette, smartphone ou ordinateur!
Bon, on n'en est pas (encore) là mais je ne doute pas qu'un truc comme ça doit être dans des tuyaux...

Pour ma part, dans la famille analogique, j'attends l'arrivée d'un Xta GQ 600.
J'en ai trouvé un de couleur grise, un peu moins voyant. :hehe:
Image

J'utilise déjà un EQ cousin Klark Teknik dans mon actif DIY. Silence, performances, discrétion.
Image
Il fait le job qu'on lui demande de faire et on s'aperçoit vite quand il n'est pas là.
Présent un peu partout, cet outil aura façonné pas mal de SONS de nos enregistrements et concerts.
Son absence de "couleur sonore" en fait un bon compagnon de la SSL, neutre elle aussi.

S'ils se ressemblent, ce n'est pas un hasard, les fondateurs de XTA (1992) sont des anciens de Klark Teknik.
Concepteurs d'outils analogiques de traitement du SON, ils étaient convaincus qu'avec les bons algorithmes et l'utilisation du 32 bits, il serait possible de concevoir des équipements numériques offrant un son très pur et clair.
Dire qu'ils ont de l'expérience est un doux euphémisme.

Désirant conserver une installation analogique jusqu'à ma carte SON, le GQ600 m'est apparu comme un élément à tester.
Son prix sur le marché de seconde main est abordable et il est encore au catalogue.
C'est dire sa longévité dans notre monde audio désormais plus que numérique.
Ses performances sont cohérentes avec mon installation, HORS Stageline.
Son incorporation dans mon circuit Phono ne devrait donc pas (ou si peu) en modifier les performances, notamment pour ce qui est du bruit de fond.
Il dispose notamment de 2 filtres qui m'intéressent au plus haut point:
- Un passe bas calé à 27kHz/18dB, destiné d'origine à protéger les tweeters.
Pas d'effet sur le 20kHz. On peut le shunter par cavaliers si besoin.
Situé 10 kHz en-dessous du pic produit par la SSL, il pourrait être utile pour calmer cet artefact.
Rien n'est moins sûr, un test de filtrage numérique avec les mêmes paramètres ne changeant que peu les choses.
- Un passe-haut, variable de 10 à 150Hz. 12dB/oct. A voir en test avec et sans disque.
Sera-t-il un palliatif correct, efficace et suffisant pour lutter contre le rumble? 12 dB me parait peu.
Mais, travaillant directement sur le signal source, amplifié et symétrisé, ça peut faire une partie du job.
Restera à caler ça correctement pour ne pas dénaturer le SON en provenance de la cellule.
Quelques tests en perspective qui s'annoncent bien intéressants.

Dans l'attente de son arrivée prochaine, j'ai déjà préparé les câbles de liaison.
Ces connexions supplémentaires ramassent, comme on peut s'en douter, toujours des cochonneries et polluent le signal.
Là, bonne surprise, au poil de dB près, bruit de fond et courbe de bruit n'ont pas bougé.
Le fait que tout se passe en symétrique facilite les choses.

Le câblage est près, yapluka! ::d
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naim21
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

Bonsoir.

En attendant le futur jouet à tester, j'ai posé ET débranché le fer à souder pour revenir à mes écrans.

Les nouveaux outils de restauration numérique sont très performants et relèguent leurs anciennes versions, numériques elles aussi loin, vraiment loin. Pour restaurer cet enregistrement test de Laurent Garnier, j'ai utilisé essentiellement et dans l'ordre;
- Un décliqueur pour corriger les effets "feu de bois" de l'écoute vinyle par frottement,
- Des filtres, afin de corriger les artefacts, inaudibles pour certains (les artefacts, pas les gens qui écoutent/écouteraient), en infra-grave (Rumble) et ultra-sonique (électronique de ma SSL SiX).

Pour vous montrer, sans aller trop loin, ce que font ces outils, quelques captures d'écrans et commentaires.

Voici l'enveloppe des 3 morceaux enregistrés dans le cadre de mes essais.
Je vous ai repéré en rouge des bruits typiques du vinyle. En gros, ça fait clac.
Laurent Garnier A 3, 4, 5 1200GR brut à restaurer Enveloppe.png

Maintenant, la même après déclic.
Le traitement mis en œuvre est très léger afin de ne pas se remarquer. Les clacs ont disparu ou sont très réduits.
Laurent Garnier A 3, 4, 5 1200GR Déclic Enveloppe.png

Pour ceux qui voudraient tenter l'aventure du needledrop, je ne saurais trop leur recommander la plus grande prudence dans l'utilisation des outils dont ils disposent. Sans entrer dans les détails, je vous touche deux mots pour ce qui concerne le vinyle.
Une fois numérisée, la Musique n'est plus qu'une succession de 0&1. De leur poids, placement et le reste dépend la Musique que votre DAC voudra vous donner. Les traitement correctifs, notamment déclic/déclac, agissent sur ces 0&1 en en modifiant l'emplacement.
Il existe des traitements "clés en main" qui font TOUT. Ce sont de grands nettoyeurs de bruits en tous genres... mais pas que.
La Musique en prend souvent un coup, déplacer des 0&1 pouvant générer des artefacts sonores dénaturant la musique (grave comme aiguë).
Faites des comparaisons avant/après et écoutez, le remède peut avoir des effets "secondaires"...

Je ne vous présente pas les courbes, le traitement est si fin qu'il n'y a pas de différences.
Quant aux STATS, c'est pareil à quelques centièmes près.
Attention, certains traitements clés en main sont un peu bourrins, avec des conséquences, non seulement mesurables mais audibles.
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

L'opération déclic a été réalisée. Il reste ça et là deux ou trois babioles, rien de bien gênant. A l'écoute (j'écoute toujours le résultat final), ça se corrige à la main, les yeux, les oreilles... et la souris! ::d

Maintenant, occupons nous de notre Rumble favori.
J'ai trouvé comment y remédier, numériquement parlant. Seulement voilà, je sais que ce disque contient du 16Hz.
Et ça, RIAA ne l'a pas prévu. Le choix est simple; on vire le Rumble et le 16Hz est effacé ou on garde le 16Hz et on filtre en-dessous de ce 16Hz.
J'ai fait le choix, dans cette phase expérimentale, de filtrer en-dessous, exactement à 15Hz.

Maintenant que vous savez que les traitements agissent sur les 0&1, regardez ce que fait un filtre à 15Hz avec une pente quasi infinie (Mur ou "Brickwall" pour les techniciens de la chose).

A l'origine, la courbe donne ça pour les trois pistes (3, 4&5, la 3 contenant le 16Hz).
On voit une bosse entre 16 et 23Hz. Musique, Rumble, Musique ET Rumble?
Laurent Garnier A 3, 4, 5 1200GR brut à restaurer Courbe.png

La même après filtrage à 15Hz.
On a gardé le -55dB à 19Hz. Si le 16Hz a été gravé ET lu, il est encore là. La partie la plus basse du Rumble est effacée.
Laurent Garnier A 3, 4, 5 1200GR Déclic + Mur 15Hz Courbe.png
La encore, la plage de fréquences étant tellement basse, les STATS varient très peu.
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naim21 - Evolution d'un circuit Phono; "La Suite".

Message par naim21 »

Bon, on pourrait penser que c'est fini pour ce needledrop.
Il est "propre", Rumble et HF sont aux oubliettes (ou pas loin).
C'est vrai.

Seulement voila, le contenu est-il optimisé dans son contenant?
Ben, pas vraiment. Regardez.

Après "restauration", on a ça en magasin.
On sait que le 0dBFS est la limite à ne pas franchir sinon ça coince de partout et le SON va en être affecté.
Mais là, on est quand même loin du "plafond de verre".
Laurent Garnier A 3, 4, 5 1200GR Déclic + Murs 15&30kHz Enveloppe.png


Alors, on va faire en sorte qu'on s'approche du plafond... mais pas trop près tout de même.
En plus du 0dBFS, il y a ces machins, les dBTP! Mais qu'est-ce que c'est que ce binz! :mdr1:
Même si les DAC modernes encaissent plein de trucs sans broncher, n'allons pas chercher des "noises"! :mdr3:
Écoutant avec du vieux matériel, je prends des précautions.
Ne soyez pas inquiets, aucune compression de dynamique, juste l'ajustement du contenu au contenant.
On dispose alors du signal propre au niveau le plus élevé possible.
LAUREN~1.PNG

Ce needledrop correspond à mon vinyle lu par mon installation. Ça sonne, comme on dit.
Les quelques bruits traditionnels de la lecture vinyle sont quasi inaudibles.
Il peut être lu par n'importe quel système audionumérique.

L'objectif est atteint, du moins pour l'instant... ;-)
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naim21 - Phono, GDL et normalisations

Message par naim21 »

Je vous parle souvent, malheureusement, de la Guerre Du Loudness, aka GDL.
Elle sévit depuis des décennies et a conduit à des horreurs et massacres sonores, quelle que soit la Musique.
Désormais, même la Musique dite "Classique" est concernée. Si les coups de rabots sont plus discrets que dans d'autres styles musicaux, ils n'en existent pas moins.
La tendance serait quand même de moins bourriner les mix et masterings, mais la GDL est loin d'avoir dit, pardon, hurlé, son dernier mot.

Je vous ai parlé aussi des normes et recommandations visant à limiter les niveaux sonores (EBU R128 et ITU-R BS.1770) pour la radio, la télé... et les plateformes de streaming.
Au sujet de ces dernières, vous savez désormais que CHACUNE d'entre elles a SES propres paramètres de diffusion, sans compter les process mis en œuvre pour ajouter leur patte sonore aux fichiers écoutés.

Alors, je me suis dit; "Et si on jouait aux apprentis sorciers?".
Je dispose d'un vinyle, transformé avec les moyens du bord en needledrop pour un SON qui, au final, ressemble à s'y méprendre à celui de mon LP lu avec mon matériel.
Alors, que deviendrait-il s'il passait ailleurs que chez moi?

Pour ce faire, j'ai testé des "normalisations" (c'est comme ça que ça s'appelle) normées et reconnues:
- RMS à -16 dB, utilisé pour la Musique en général,
- RMS à -10 dB, utilisé normalement pour la parole (en conférence par ex.) mais bien souvent sur la Musique dans le cadre de la GDL,
- EBU R 128,
- ITU-R BS.1770-4.

La EBU R 128 dans toute sa splendeur vous en dira plus.

Vous verrez, c'est édifiant.
Ne soyez ensuite pas ou plus surpris si certains morceaux ne sonnent pas pareils selon que vous écoutez telle ou telle radio ou plateforme de streaming. Et ce ne sont que des recommandations.
Avec des morceaux compressés à mort (le dernier Lady Gaga en est l'exemple parfait), ça peut faire bizarre.
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naim21 - Phono, Normalisations, Streaming

Message par naim21 »

Alors, ça fait et donne quoi de jouer aux apprentis sorciers avec un fichier qu'on a soi-même créé?

Afin que les comparaisons de résultats visibles (pas audibles pour celles et ceux qui auront lu ces lignes), on va commencer par ce qui se remarque le mieux et le plus facilement, l'Enveloppe du signal.
En y allant pas à pas, nous (je m'associe à vous) ne devrions pas trop nous égarer dans ce labyrinthe sonore de 0&1.
Vous allez voir que le numérique peut TOUT et que le SON initial n'en ressort pas toujours intact.
Chaque étape est réalisée à partir du fichier de départ "Bon pour écoute".

Allez, c'est parti, même pas (trop) peur! :mdr3:

Voici donc le clone de ma lecture vinyle "Bon pour écoute". Ça sonne! :happy1:
LAUREN~1.PNG

Étape 1; Normalisation à -16dB RMS, niveau recommandé pour la Musique.
En gros, on obtient un niveau sonore apparent en nivelant le SON.
On voit tout de suite qu'il s'est passé quelque chose et que ça va jouer plus fort. Mieux, c'est pas sûr, mais plus fort, je confirme.
Laurent Garnier Normalisé-16 Enveloppe.png

Étape 2; Normalisation à -10dB RMS, niveau recommandé pour la Parole mais souvent utilisé en GDL.
Là, ça commence à piquer un peu beaucoup et les oreilles ne sont pas sourdes.
Tout est encore nettement plus fort au point d'être déformé dans certains passages.
Laurent Garnier Normalisé-10 Enveloppe.png


Étape 3; Normalisation selon la norme EBU R128.
Ce mode permet de réaliser un mastering conforme aux normes de l'UER (Union Européenne de Radio-Télévision).
Voici ce que ça donne en respectant la norme de départ (-23LUFS, -1.0dBTP max).
Vous avez vu les différences entre le "Bon pour écoute" que j'ai fabriqué et la version streaming R128?
Laurent Garnier Normalisé-EBU R128 Enveloppe.png


Étape 4; Normalisation selon la norme ITU-R BS 1770.
Ce mode permet de réaliser un mastering conforme aux normes de l'ATSC A 85 (North American Advanced Television Systems Committee).
Voici ce que ça donne en respectant la norme de départ (-24LUFS, -2.0dBTP max).
Vous aurez noté que ces deux normes sont basées sur des valeurs différentes. J'ai l'impression de revenir au SECAM, PAL, NTSC d'autan.
Laurent Garnier Normalisé-ITU-R BS 1770 Enveloppe.png

Sauf erreur de ma part, ce sont sur ces bases (EBU et/ou ITU) que pas mal de plateformes diffusent.
Le problème est qu'elles adaptent à leur sauce les paramètres.
Il peut ainsi y avoir de sacrés écarts entre diffusions avec, pourtant, un même morceau au départ.

Au final, tout cela est loin d'être simple.
Il existe plus de cinquante plateformes de streaming et de diffusion dans le monde.
À titre d'exemple, voici les directives de certains services concernant les valeurs LUFS idéales:
-11 LUFS Spotify Loud
-14 LUFS Amazon Alexa, Spotify Normal, Tidal, YouTube
-15 LUFS Deezer
-16 LUFS Apple, recommandations de services de streaming AES
-18 LUFS Sony Entertainment, Audirvana
-23 LUFS EU R128 Diffusion dont Spotify Quiet
-24 LUFS US TV ATSC A/85 Broadcast
-27 LUFS Netflix

Qobuz: Fait apparemment le distinguo en se basant sur le DR. La valeur en LUFS est différente selon que le DR est supérieur ou inférieur à 12.
Suivant que le morceau de départ est plus ou moins compressé, leur normalisation varie.

Spotify: Propose à ses utilisateurs premium trois paramètres de normalisation différents, avec des normes qui diffèrent également:
- Spotify Loud ; -11 dB LUFS et une valeur True Peak de -2 dB TP,
- Spotify Normal; -14 dB LUFS et -1 dB TP,
- Spotify Quiet; -23 LUFS et -1 dB TP.
Pourquoi?
Tout simplement pour compenser le niveau de bruit ambiant de votre lieu d'écoute. "Loud" est (initialement) prévu pour des lieux bruyants (gare, métro, etc) alors que "Quiet" est réservé aux lieux calmes dans lesquels la dynamique peut s'exprimer et être ressentie.

Le SON que vous entendrez d'un même morceau pourra donc varier (un peu, beaucoup...) suivant le service de streaming que vous utilisez.
Comparer les SONS, de l'original à celui d'une ou plusieurs plateformes, est difficile, si cela est possible, les niveaux sonores n'étant pas les mêmes.
Sans oublier les algorithmes de traitements (compressions, égalisations voire enhanceurs) qui sont mis en œuvre.
Ce SON, du fait des traitements qu'il subit en streaming, sera bien souvent différent du SON de l'album ou fichier original.
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naim21
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naim21 - Phono, Normalisations, Streaming

Message par naim21 »

Dans toutes ces éditions d'apprenti sorcier, il va sans dire que le système de traitement numérique ne fait que ce qu'on lui demande.
En fonction des paramètres de commande, le mastering se retrouvera comme montré précédemment, compressé plus ou moins fort ou répondant aux normes préconisées en Europe ou Outre Atlantique.

Si on recherche des clips numériques à 0dBFS, le système ne trouvera RIEN.
C'est normal puisqu'on lui a demandé de ne pas en faire.
Si malgré tout le traitement provoque des clips, l'option "Compresser la dynamique" est cochée... et ça vaut mieux.

Je vais prendre l'exemple, écoutable, de la version normalisée à -16dB RMS.
Cette valeur était "recommandée" pour un mastering "Musique".
Je vous laisse imaginer le résultat avec des valeurs plus élevées.

Pour ce test, pour des raisons techniques (rapidité, captures d'écrans, recherches,etc), je ne vais utiliser que la piste A3 "Barbiturik Blues".

Pour mémoire, mon needledrop optimisé est comme ça.
On peut chercher les clips numériques à 0dBFS, il n'y en a pas. Pareil pour les clips à 0dBTP.
C'est un peu normal tout de même, j'essaie de faire un travail propre.
Le niveau max; -0.19dBTP, le RMS; -18.2-dB, le loudness intégré; -16.96LUFS.
Enregistrement et mastering, numériques à la base, de ce vinyle sont vraiment très bons.
Nilesh Patel avait fait un superbe boulot pour cette gravure... et mon système de lecture ne s'en est pas trop mal sorti.
Barbiturik Blues optimisé Enveloppe NO CLIPS.png

Pour vous donner une idée, voila ce que contient l'édition numérique d'origine CD en 16/44.
Le niveau max; -0.02dBTP, le RMS; -14.5-dB, le loudness intégré; -13.28LUFS.
Les contraintes de gravure vinyle ne sont sans doute pas pour rien dans les écarts.
Un CD n'a pas de limites mécaniques, les 0&1 sont taillables et corvéables à merci.
Si fabriquer un needledrop à partir d'un vinyle est possible, le contraire n'est ni évident, ni garanti.
Certains en ont fait l'expérience pour un résultat parfois "mitigé".
Barbiturik Blues CD Enveloppe.png
Le fichier normalisé à 16dB RMS donne ça lorsque l'option "Compresser la dynamique" est cochée.
On est limite partout. Viser le -10dB tasse de 1.50dB de plus.
L'apprenti sorcier a utilisé les process par défaut du système.
La prudence est de mise car les niveaux montent très vite, avec leur lot d'artefacts et distorsions.
Le niveau max; +0.04dBTP, le RMS; -11.0-dB, le loudness intégré; -10.08LUFS.
Barbiturik Blues RMS -16 AVEC CP Enveloppe CLIPS dBTP.png
Le zoom sur le seul clip en dBTP. Pas grand chose tout de même.
Le système a fait le job demandé et compresser la dynamique n'est pas sans conséquences.
Barbiturik Blues RMS -16 AVEC CP Enveloppe CLIPS dBTP zoom.png
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naim21
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naim21 - Phono, Normalisations, Streaming

Message par naim21 »

Bon, le système, il est bien gentil, tout comme la personne qui fait le mastering ( ;-) Eric!)
Il fait ce qu'on lui demande, la Musique reste écoutable et sonne plus fort.
Mais en fait, il agit le système pour faire ça? Il agit comment?
Pour en savoir plus à ce sujet, je vais jouer avec les options de l'outil de normalisation.

Dans le post précédent, on a vu le résultat en demandant une normalisation standard "Musique" à -16dB en compressant la dynamique en cas de dépassement du 0dBFS.

Pour voir les parties modifiées par le traitement, décochons l'option et laissons faire le process comme si le plafond de verre du 0dBFS n'existait pas.
Attention, ça pique, et pas qu'un peu.


Parce qu'il faut bien commencer par quelque chose, voila l'enveloppe du morceau ainsi traitée.
On voit que les dB en ont encore pris un petit coup sur le casque.
Mais, n'avons-nous pas déjà vu pire avec certaines éditions?
Le niveau max; +0.36 dBTP, le RMS; -10.0 dB, le loudness intégré; -8.84 LUFS.
Là, ça commence à piquer vraiment... et ça s'entend, je peux vous l'écrire.
Barbiturik Blues RMS -16 SATURE avant record enveloppe.png


Alors, évidemment, curieux que je suis, je suis allé voir un peu ce que cette normalisation SANS compression de dynamique avait fait.
Là, ça se gâte. Les clips à 0dBFS. Et oui, on a dit au système de faire comme si il n'y avait pas de limite, alors, il ne s'est pas gêné.
Il y en a beaucoup, au point que mon système ne peut pas tous les afficher!
Barbiturik Blues RMS -16 SATURE avant record enveloppe CLIPS dBFS.png

Et le plus rigolo, mais sans surprise, est à venir.
Au final, le système a vraiment fait ce qu'on lui a demandé.
Le RMS reconnu dans ce process est bien de -16.0 dB.
Par contre, vous avez vu les Peak? +8.1dB au-dessus du 0dBFS.
Le plafond est brisé, explosé même.
Barbiturik Blues RMS -16 SATURE avant record STATS2.png
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