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Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 09 nov. 2009, 20:02
par flatcap45
Déjà JBL + 42 cm HP grave...Sinon, je n'ai jamais vu de MICRO SEIKI à entrainement direct, celles que je connais avaient un moteur séparé et entrainement par courroie ou fil, une avait même un système pneumatique d'aspiration du disque sur le plateau!
J'en ai écouté dans plusieurs systèmes, mais jamais aussi alambiqués que celui que tu décris, à chaque fois une source d'émotions phénoménales... Snif! :bjr:
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 09 nov. 2009, 20:11
par Baskerville
Allez, les nostalgiques Micro Seiki, j'vous ai trouvé une p'tite vidéo pour se rappeler le bon vieux temps
http://www.youtube.com/watch?v=OU8PdDXetjQ

Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 09 nov. 2009, 20:13
par Baskerville
J'vous en ai même trouvé une en vente, non, non ne me remerciez pas!
http://www.studiopressdigital.fr/presti ... ds_id=6613
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 09 nov. 2009, 21:22
par flatcap45
Ouais enfin bon, sans cellule, je vois pas bien a quoi ça peut servir!

Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 09 nov. 2009, 23:21
par Marc
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 10 nov. 2009, 00:03
par flatcap45
Y en a un qui gâche les photos là! :perdu
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 10 nov. 2009, 12:41
par ALMO
Salut flatcap45
On peut en effet toujours facilement estimer qu'un système est alambiqué dès lors qu'il sort des courants habituels des systèmes HF. Je n'ai plus le Numéro de la Revue de Son correspondant, où il y avait un reportage avec photos sur ce gros système, qui m'avait déjà impressionné par sa taille, comparé à certains systèmes dans les salons HF plutôt hors norme aussi, je peut te dire qu'il était loin d'être ridicule; seulement à ce niveau la pièce apporte des limitations à moins de pouvoir la concevoir en conséquences. Je ne me souviens plus de la référence de la Micro Seiki elle pouvait recevoir deux bras. Il me semblait bien qu'elle était à entrainement direct; mais là tu sème un léger doute dans ma petite mémoire.

MICRO SEIKI DIRECT DRIVE TURNTABLE DD 40 DD40 . Au vu du titre il me parait bien que celle-ci est quand même à entrainement direct. Il est vrai aussi que Micro Seiki à fait beaucoup de modèles différents.
Si tu souhaite des précisions, sur le système que j'ai évoqué, je peut te passer en MP le téléphone de la personne, avec le nom du possesseur du système, qui m'a permis d'écouter ce système et qui connaissait son détenteur.
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 10 nov. 2009, 18:52
par flatcap45
Salut ALMO!
Tout ceci est bien loin maintenant! Dans un monde parfait j'aurais depuis vingt ans une MS 1500 équipée de trois bras, un DYNAVECTOR, un SME 12' et un DA VINCI AUDIO équipés de cellules DYNAVECTOR, KOETSU et SHELTER! Le monde étant ce qu'il est...
Sinon, c'est vrai qu'avec une LP 12 équipée comme la tienne, on ne doit pas se poser beaucoup de questions. :sante
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 14 nov. 2009, 23:44
par JD12
flatcap45 a écrit :Salut ALMO!
Tout ceci est bien loin maintenant! Dans un monde parfait j'aurais depuis vingt ans une MS 1500 équipée de trois bras, un DYNAVECTOR, un SME 12' et un DA VINCI AUDIO équipés de cellules DYNAVECTOR, KOETSU et SHELTER! Le monde étant ce qu'il est...
Sinon, c'est vrai qu'avec une LP 12 équipée comme la tienne, on ne doit pas se poser beaucoup de questions. :sante
Prends l'autoroute jusqu'à Bordeaux et va chez l'Autruche (du Forum vert), c'est ce qu'il a à quelques choses près (remplace le Dynavector par un Fidelity Research et la Shelter par une Zyx) mais pour le nombre c'est juste et pour la MS itou !
Jacques
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 15 nov. 2009, 12:17
par flatcap45
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 23 nov. 2009, 23:55
par naim21
ALMO a écrit :Vers 85/87; l'importateur Linn. M Sheller et J-M Ménard qui organisaient des "cliniques" Linn en passant chez les revendeurs Linn dans l'hexagone, avaient permis d'éclaircir les problèmes rencontrés en général avec une LP12. Bon nombre de possesseurs de LP12 peuvent se rappeler de ces moments où chacun amenait sa platine pour un checkup;en arrivant au magasin chaque platine passait en écoute; ensuite J-M Ménard ,selon les besoins et éventuellement mise en place d'upgrade, faisait le nécessaire pour que chaque LP12 devienne en état satisfaisant de fonctionnement. Chacun pouvait regarder et posé des questions pendant le temps d'intervention sur sa platine. J-M Ménard était d'une patiente et compétence exemplaire; il expliquait les raisons et les comment du pourquoi des soucis avec les réglages. Bon nombre de possesseurs LP12 pouvait repartir tranquille avec un maximum d'infos qui permettrait, par la suite, de pouvoir se débrouiller plus efficacement en confiance. Lorsqu'il avait terminé les "soins" qui étaient nécessaires; la LP12 était remise en écoute et là :bravo monsieur le professeur; les défauts et problèmes divers passaient à la trappe tant l'essentiel de l'écoute était présent; même si on pouvait éventuellement aller encore plus loin avec d'autres upgrades.
Je confirme. Il me semble que c'était Michael Sellers, mais il faudrait que je vérifie. Nous avions rigolé une fois à l'écoute, lors d'une "clinique", d'un LP en GD enregistré dans un club US que MS connaissait très bien... Quelques anecdotes ajoutées à l'effet (indéniable) de la clinique et le WE s'annonçait joyeux...
Ne jamais perdre de vue que la lecture d'un LP est un système ouvert, mécanique et en plus ça tourne...
Lors des "écoutes" analogiques/numériques évoquées dans les pages précédentes, il conviendrait, à mon sens, de comparer ce qui peut l'être. La comparaison, au sens où nous la faisions en analogique (on utilisait le même disque qu'on passait d'un TD à l'autre), me semble très difficile à faire dès lors que CD et LP ne sont pas identiques. On écoute non seulement les maillons aval (lecteur CD ou TD) mais on change la source qu'est le disque lui-même. Le résultat ne peut être que différent dans la plupart des cas. Les limites techniques des CD et LP ne sont pas les mêmes. On en serait presque (plus) à comparer des enregistrements et masterings de source que les lecteurs eux-même.
La petite expérience faite à l'étage à Mâcon (CD versus PC WIFI DAC) permettait de (presque) comparer les lecteurs (ne devrais-je pas dire vecteurs?) d'information. De grandes différences (certains les ont constatées et ressenties sur les MD1) ont pour origine la source elle même et non pas le système. Certains CD sont proposés "aseptisés" pour "aller partout". Les LP bien réalisés étaient des produits limités en comparaison des bandes mères (dixit Peter Willemoes ancien ingé-son ERATO), notamment dans le bas. Par contre, tout le reste (y compris les harmoniques qui sont si importantes) y était... ou presque. Au résultat, un "remastering" CD gomme, lime, etc. une foultitude de détails qui font alors défaut en comparaison CD/LP. Un moyen pourrait sans doute permettre de se rendre compte des capacités d'un lecteur CD (mais ça reste un compromis, bien entendu). Enregistrer le LP à partir du TD de lecture à comparer au lecteur CD. Restaurer (ou non) les éventuelles injures du temps. Masteriser le CD pour exploiter les 16/44 offerts (sans toucher au RMS origine) et, enfin, écouter après gravure.
Afin de partir sur des bases presque comparables, on pourrait (Bern79: je te vois déjà sourire...) partir sur un truc du genre:
- avoir une même œuvre en CD et LP,
- copier la plage du CD sur DD et la graver sur CD,
- copier la même plage du LP sur DD en 24/96, faire le mastering sans restauration et sans modifier le niveau RMS, graver la plage en 16/44 juste après la précédente,
- lire via DAC le fichier 24/96 et/ou 16/44.
On peut ensuite jouer aux apprentis sorciers:
- en plus de l'item précédent, restaurer et graver,
- pour le fun, voir ce que peut donner un mastering "moderne" en RMS à -12dB, voire -10 comme on en voit parfois,
- pour finir, utiliser des outils de studio, directement à l'enregistrement (et pas en traitement numérique post-enregistrement) pour "ouvrir" éventuellement le son.
Les premiers items permettent alors de comparer ce que fait un lecteur avec une source numérique dont la provenance est cette fois ci connue. Ce pourrait être riche... en rebondissements. Nos illusions pourraient ne pas en croire leurs yeux :roll:
Qu'en pensez-vous?
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 24 nov. 2009, 01:38
par dug
Bonsoir Naim 21,
Personnellement je n'en pense pas grand chose pour la bonne et simple raison que je n'ai (presque) rien compris à tes propos très techniques :oops: .
Ce que je ne comprends pas surtout c'est l'intérêt qu'il y a à numériser un vinyl pour le comparer ensuite au CD (c'est bien ce que tu proposes ?)
On se heurte en effet à une première limitation: celle de la platine analogique et de la cellule utilisée pour véhiculer l'info sur un DD informatique. Admettons cependant le principe, car après tout lorsque l'on écoute un vinyle, il faut bien choisir une platine pour se le passer avec ses limitations propres elle aussi.
La seconde chose qui me gêne, c'est que tu vas déconstruire le signal analogique pour le découper en plein de petits 1 ou 0, découpe très fine certes surtout si l'échantillonnage est important, mais découpe quand même. Ce que tu obtiendras sur disque dur informatique sera forcément moins bien que le signal analogique d'origine! Cela limite quand même sérieusement l'intérêt de la comparaison.Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, la force de l'analogique étant selon moi de procéder par "analogie" justement, c'est à dire qu'à chaque vibration de l'air correspond (en théorie) un courant électrique qui lui même est converti en énergie servant à graver la matrice. Bien sûr il y a de la perte en cours de route (sensibilité électrique des micros, ductilité de la matrice et du vinyle utilisé lors des pressages etc..). Mais cela me paraît moins "grave" qu'une déconstruction totale de la musique avec découpe en bits informatiques. Avec l'analogique il n'y a pas de rupture temporelle dans le captage et le stockage des informations en numérique c'est une autre affaire, et cela à mon avis s'entend: le suivi mélodique et la fluidité en analogique c'est quand même autre chose qu'avec le numérique.
Je trouve en résumé que comparer source analogique et source numérique n'a de sens que si, côté analogique, on ne numérise pas le signal, surtout pas!
L'idéal serait d'avoir en studio un enregistrement en parallèle d'une même session: un dispositif analogique et un dispositif numérique avec un ingé son qui essaie de donner le meilleur aux deux principes de captage. Ensuite on écoute le résultat sur une bonne platine analogique et sur un bon lecteur CD et là on se rend compte (peut-être) des différences propres aux deux principes de restitution.
De toute façon il n'est pas nécessaire de comparer forcément le
même enregistrement CD vs analogique pour se rendre compte de l'avantage en terme de musicalité que procure le vinyle, tous les possesseurs et amateurs de galettes noires vous le diront
A+
Dug
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 24 nov. 2009, 10:16
par bern79
dug a écrit :Bonsoir Naim 21,
De toute façon il n'est pas nécessaire de comparer forcément le
même enregistrement CD vs analogique pour se rendre compte de l'avantage en terme de musicalité que procure le vinyle, tous les possesseurs et amateurs de galettes noires vous le diront
A+
Dug
Je rebondis sur ce sujet pour te conseiller de faire ce que te suggère Bruno (naim21) et tu seras surpris. J'ai la chance d'avoir quelques repiquages/restaurations de Bruno et la qualité était bluffante en lecture sur mon CDI en comparaison de la Systemdek ancienne version (bras Linn Basik, cellule Ortofon MC10) achetée à Groucho

Mon raisonnement a été "Ok, Ok la LP12 + Ekos + Troika + lingo bien réglée est bien meilleure que mes deux sources puisque la numérisation d'un LP est meilleure que le même LP sur mon système" mais celà me titillait d'avoir, pour la 1ère fois un rendu plus musical sur mon CDI que sur ma Systemdek.
Alors, ni une ni deux, j'ai sauté le pas et numérisé quelques LP en 24/96 (via carte son RME 24/96 sur mon PC et EMU 1616M sur le PC de mon fils). J'ai ensuite gravé une plage issue du CD et la même plage issue du LP numérisée via les cartes son et reconvertie en 16/44. En lecture sur le CDI, j'ai la même différence de rendu qu'avec les deux sources (et donc les deux supports) mais tout celà à partir du CD (j'espère être assez clair dans mon exposé).
En résumé, les morceaux numérisés sont identiques au LP à l'écoute sur mon système.
Au final, ce n'est pas le lecteur qui est mauvais mais la gravure du CD :evil: J'ai depuis vérifié celà avec des disques enregistrés en numérique dont le CD est la copie conforme des vinyles (ou inversement). Aucun bénéfice avec le support analogique. Par exemple, "la fabuleuse histoire de Mister Swing" Michel Jonasz ou encore "Ailleurs" William Sheller et bien d'autres sûrement.
Si tu sautes le pas, j'attends avec impatience ton retour d'expérience.
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 24 nov. 2009, 11:55
par Bigbroz
bern79 a écrit : Mon raisonnement a été "Ok, Ok la LP12 + Ekos + Troika + lingo bien réglée est bien meilleure que mes deux sources puisque la numérisation d'un LP est meilleure que le même LP sur mon système" mais celà me titillait d'avoir, pour la 1ère fois un rendu plus musical sur mon CDI que sur ma Systemdek.
Alors, ni une ni deux, j'ai sauté le pas et numérisé quelques LP en 24/96 (via carte son RME 24/96 sur mon PC et EMU 1616M sur le PC de mon fils). J'ai ensuite gravé une plage issue du CD et la même plage issue du LP numérisée via les cartes son et reconvertie en 16/44. En lecture sur le CDI, j'ai la même différence de rendu qu'avec les deux sources (et donc les deux supports) mais tout celà à partir du CD (j'espère être assez clair dans mon exposé).
Là je dis bravo :bravo
Je n'ai absolument rien compris :shock:
Re: LP12 ARO grosse déception.
Posté : 24 nov. 2009, 12:00
par legrand
en gros
les cd mal enregistre donc mauvais son
copie d'un vinyle sur un cd, le son est mielleur que ce meme disque originalement en CD
bref la copie vinyle sur CD superieure au CD lui meme
si j'ai bien compris