Bye bye CD ! ou pas...

[CME]

C'est juste d'une laideur, à quelques rares coffrets près...

[RV]

Je suis parfaitement d'accord avec cela, je pense également que le CD est un meilleur support pour la musique classique. Je me souviens d'un article de Christophe Huss dans "Répertoire" qui allait dans ce sens.

Répertoire était une revue que j’aimais bien.
De mémoire elle était "née" avec le CD

[GVTahiti]

C'est juste d'une laideur, à quelques rares coffrets près...

Ben alors, Christian ... grognon, on dirait ! Mal dormi ... ou trop de sport avec Roland Garros ? Déçu de la sortie de Nadal ??

[CME]

Ben alors, Christian ... grognon, on dirait ! Mal dormi ... ou trop de sport avec Roland Garros ? Déçu de la sortie de Nadal ??

Non non Gérald, pas grognon, enfin pas plus que d'habitude, juste un avis perso
(je regarde pas la télé, même pas le sport :-)
Il y a une grande part d'émotionnel (et de subjectif) dans la musique et la qualité du contenant en fait partie je trouve.
Ces moches boîtes plastiques qui se cassent et se rayent n'ont vraiment rien pour elles, surtout dans la durée.
J'ai d'ailleurs donné mes CD à Eddy - sauf les coffrets et beaux emballages comme Cabrel par ex (bonne négo avec sa maison de disques ?) et j'ai un CDS dans un placard à Bischwiller (que je garde, ou pas, je vais me décider rapidement, je n'aime pas l'idée du beau matériel qui dort dans un carton).

Je pense que le revival du CD passera par de belles pochettes en carton et des livrets en papier, si revival il doit y avoir. Voilà voilà !

[RV]

Ça fait quelques années que beaucoup de CD sortent en pochette carton (tout au moins pour les premières editions) et non plus en boîtier plastique

[filip63]

Mof ! Souvent ces pochettes carton sont minimalistes. On a même parfois du mal à y réintégrer le CD. Je ne parle pas des textes faméliques qui l'accompagnent ...

[RV]

Pour les rééditions c’est effectivement ce qui est le plus courant.
Pour les nouvelles sorties, c’est plus souvent une pochette de type gatefold avec rangement du CD sur un des côtés. Avec un livret relié ou indépendant inclus dans un étui.
Enfin si je me base sur ce que j’ai.

Je te rejoins sur la difficulté qu’il peut y avoir parfois à ranger le CD.
Pour cela, le mécanisme le plus intelligent était celui qui équipait, par exemple les boîtiers MoFi, mais ils sont en plastique.
Pour l’heure en pochette gatefold un des plus pratique est la petite rondelle de type mousse qui maintient le CD. C’est simple, efficace et pérenne (pas de risque de casse d’ergots).

[Ratafia]

Ben alors, Christian ... grognon, on dirait ! Mal dormi ... ou trop de sport avec Roland Garros ? Déçu de la sortie de Nadal ??

Certes ces boites plastique... Mais...
Je viens de récupérer quelques CDS de mon Beau-Père décédé il y bien longtemps et que sa femme gardait en souvenir. Des enregistrements assez rares et difficiles à se procurer aujourd’hui, le plus souvent couverts de poussière ou dans un contenant bien dégradé. J'avais conservé dans un coin une dizaine de boites neuves au cas où. Un transfert rapide et me voilà en possession de galettes toutes fraiches, comme autrefois de retour de chez mon disquaire. Une idée pas si mauvaise donc.... Diapason, à l'époque (marrant de parler des CDS comme cela) avait encensé la qualité de fabrication et de présentation de chez Chandos pourtant systématiquement enfermée dans ces "horreurs".

[CME]

Mof ! Souvent ces pochettes carton sont minimalistes. On a même parfois du mal à y réintégrer le CD. Je ne parle pas des textes faméliques qui l'accompagnent ...

Je fais référence aux belles boites avec couverture cartonnée et livret papier, > 5 mm d'épaisseur je dirai (Cabrel est le meilleur exemple je trouve), pas simplement une pochette carton pour glisser le CD dedans, ce qui effectivement n'apporte pas grand chose par rapport à la boîte plastique.

[filip63]

Oui, c'est différent pour les coffrets mais ils ne sont pas dans les boîtiers plastiques évoqués.

[RV]

Certes ces boites plastique... Mais...
Je viens de récupérer quelques CDS de mon Beau-Père décédé il y bien longtemps et que sa femme gardait en souvenir. Des enregistrements assez rares et difficiles à se procurer aujourd’hui, le plus souvent couverts de poussière ou dans un contenant bien dégradé. J'avais conservé dans un coin une dizaine de boites neuves au cas où. Un transfert rapide et me voilà en possession de galettes toutes fraiches, comme autrefois de retour de chez mon disquaire. Une idée pas si mauvaise donc.... Diapason, à l'époque (marrant de parler des CDS comme cela) avait encensé la qualité de fabrication et de présentation de chez Chandos pourtant systématiquement enfermée dans ces "horreurs".

Ces boîtes plastiques ne sont effectivement pas très belles, mais elles ont été bien pensées au début du point de vue de la fonctionnalité.
Elles peuvent certes de rayer, se casser (ergots, articulations,…) mais considérées comme du consommable, il était facile de les remplacer. Cela date bien sûr d’une époque où l’on se souciait peu des déchets plastiques.
La fonctionnalité s’étendait également à la lisibilité. De par l’épaisseur du boîtier les dos des CD rangés sur l’étagère se lisent très bien car "espacés". Bien que plus petits il est plus aisé de lire les dos de ces CD que ceux des vinyls à touche-touche.

[RV]

Oui, c'est différent pour les coffrets mais ils ne sont pas dans les boîtiers plastiques évoqués.

Je ne faisais pas référence aux coffrets, mais aux disques simples dont l’édition est soignée et qui ne sont pas glissés dans une pochette sommaire. Ce qui date maintenant de plusieurs années.

[FredM]

Je fais référence aux belles boites avec couverture cartonnée et livret papier, > 5 mm d'épaisseur

C'est aussi comme ça que j'avais compris ton message. Comme disait Hervé ça existe quand même, mais tu as raison c'est pas courant, et comme le dit Philippe c'est souvent de mauvaise qualité. Mais tu as des exceptions dont on peut espérer qu'elles deviennent la règle. Exemple tu prends les CD de la Dolce Volta c'est à tomber (les récents Brahms de G. Couteau en tête), beaucoup de soins pour le design, ou, mes préférés, Ricercar, là c'est carrément sublime (toujours des tableaux anciens, super impression, mat, le doigt qui ripe dessus, etc). Il n'y a pas tellement d'exemples par contre .

https://outhere-music.com/fr/labels/ricercar

https://www.ladolcevolta.com/artiste/geoffroy-couteau/

[RV]

[…] Exemple tu prends les CD de la Dolce Volta c'est à tomber (les récents Brahms de G. Couteau en tête), beaucoup de soins pour le design, ou, mes préférés, Ricercar, là c'est carrément sublime (toujours des tableaux anciens, super impression, mat, le doigt qui ripe dessus, etc). Il n'y a pas tellement d'exemples par contre .

J’étais justement en train d’écouter l’album avec les sonates pour clarinette de Brahms avec l’intention de commander le CD

Sinon il n’y a pas qu’en classique que les éditions sont de plus en plus soignées. Par exemple le Benjamin Biolay à L’Auditorium sorti fin d’année dernière est réalisé à la manière d’un petit booklet en 4 cahiers reliés avec des plats cartonnés d’une épaisseur d’environ 5/10e.

Pour revenir au classique, mais en coffret cette fois, ceux édités par le Berliner Philarmoniker sont particulièrement réussis, mais d’un format non conventionnel.

[Ratafia]

L'un des avantages absolus du "matériel" vs la démat, c'est pour moi "l'immédiateté" de la réponse : je mets un CD, je pousse sur play et la musique est là ... idem ou presque avec un vynile ... dès que l'informatique s'en mêle ... délai d'attente inévitable au démarrage ... et cela m'énerve !!

Et plus le système est complexe, et plus le délai s'allonge ...

Tout à fait d'accord. Mais puisque nous parlions esthétique, seule la démat s'en sort sans problèmes Concernant le vinyle le plumage doit se situer à hauteur d'un ramages de haut vol. Les pochettes de LP mythiques ( presque jamais en classique) associées à un enregistrement inoubliable ne sont pas les plus courantes (le cd, sauf coffrets luxueux, est ici disqualifié). Mais souvenez-vous de ces tas de gros machins, la plupart jamais écoutés, prenant la poussière contre un mur ou sur une étagère bancale que le cd a ringardisé en même pas dix ans. J'en vois déjà se reformer ici et là. Pas étonnant que la jeunesse américaine en quête de re-matérialisation retourne peu à peu au format le plus compacte.