Cinéma : Les films à voir

[RV]

Anzu, Chat-fantôme de Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita

Un anime, tiré d’un manga qui pourrait paraître étrange selon nos goûts occidentaux. Non seulement par cette tendance à l’exagération mais par les univers mythique et fantastique qui y sont développés, comme ces démons aux couleurs vives échappés du monde des morts ou ces fantômes qui vivent au milieu des vivants. Ce sont ces derniers qu’on aperçoit sur l’affiche.

Anzu est un de ces fantômes. Chat recueilli il ne vieillissait pas jusqu’au jour (environ vers ses 30 ans) où il est devenu un chat-fantôme avec une taille et un comportement très proche de celui des humains.

Karin, l’héroïne, est une petite fille de 11 ans qui a récemment perdu sa mère et qui est abandonné par son père immature et endetté chez son grand-père moine. Cet anime aborde et mêle la difficulté qu’a une jeune adolescente à faire le deuil d’une mère trop tôt disparue avec l’imaginaire enfantin dans une réalité qui est tout sauf objectale.

[RV]

Trap de M. Night Shyamalan

Je n’avais pas vu de films de M. Night Shyamalan depuis Signes,2002, soit un bail.

J’ai trouvé qu’il maniait toujours aussi bien la succession de twists, jusqu’à un "point limite". En fait dans ce film on se demande si le dernier est le paroxysme attendu, ou simplement celui de trop.

D’un point de vue réalisation c’est nettement moins imaginatif et cela relève du minimum syndical tout comme la direction et le jeu des acteurs. M. Night Shyamalan n’est pas Brian De Palma.

On peut néanmoins prendre un certain plaisir avec Trap, ce que j’ai fait, en allant voir un film de M. Night Shyamalan que de temps à autre.

Petite parenthèse à propos de Josh Hartnett que j’ai trouvé bien vieilli. Si l’on passe brutalement de Pearl Harbour à Trap, d’indiquer qu’il s’agit du même acteur, pourrait ne pas être superflu.

[RV]

Oui j'ai également beaucoup apprécié , comme quasiment tous les films de Jacques Audiard.

"Emilia Perez" est le film choisi pour représenter la France aux Oscars.

Un bien meilleur choix que le mortifère Dodin Bouffant de l’année dernière

[Troubadour]

Joker Folie à deux.
J’avais tellement détesté le premier que je me demande pourquoi j’ai tenté de regarder cette suite.
Catastrophe totale.



Le Comte de Monte Cristo
Bon divertissement, un block buster francophone qui fonctionne bien malgré des acteurs aux fraises.

[RV]

Au boulot de Gilles Perret & François Ruffin

J’y suis allé un peu en trainant les pieds.

S’il est indéniable que les intentions sont louables et sincères, j’ai néanmoins trouvé le film un peu bancal et, de mon point de vue, il n’évite pas l’écueil du "tourisme social" malgré les quelques réfutations énoncées sur ce point.
Avec un message sur les plans social et sociétal qui, sans être identique, est très proche, j’ai trouvé que Petites mains de Nessim Chikhaoui était plus convaincant.

Néanmoins une très belle fin sur la plage de Fort Mahon qui a elle seule peut justifier d’aller voir ce film.

[radiomir]

La plus Précieuse des Marchandises de Michel Hazanavicius

[RV]

Je suis impatient de le le voir

[RV]

Il est toujours agréable de constater qu’un film que l’on a apprécié soit récompensé.

L’année dernière c’était Anatomie d’une chute

Cette année Emilia Perez vient de remporter 4 Golden Globes !!!!
En attendant les Oscars

[RV]

Un ours dans le Jura de Franck Dubosc

Pour reprendre une formule : si quelqu’un m’avait dit qu’un jour j’irai voir un film de Franck Dubosc au cinéma et que je l’apprécierai ….

Toujours en mode formule : Comme quoi….

Si ce film lorgne, jusqu’au visuel de l’affiche et sa référence à une "histoire fausse", du coté de Fargo des frères Cohen, il n’en a toutefois pas la saveur, notamment du fait d’un montage moins maîtrisé.
La différence entre les 2 films pourrait être appréciée par celle qui sépare le : "D’après une histoire fausse" inscrit ici sur l’affiche et ce qui est devenu le gimmick de la série Fargo, dans lequel ne change ensuite que la localisation




Néanmoins je me suis laissé embarqué par cette suite de situations aussi drôles que macabres qui viennent exploser la routine d’un couple et par effet de bande celle du village.




Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau de Gintz Zilbalodis

Un film d’animation avec une belle fluidité, sans dialogue mais non sans langage (surtout si on aime les chats).
Le graphisme est superbe.

L’histoire peut être envisagée comme une dystopie métaphorique dans laquelle l’entraide sans a priori est la meilleure manière de s’adapter et de survivre dans un monde en plein bouleversement.

Des moments émouvants, des moments angoissants (surtout si on aime les chats), des moments drôles, distillent plaisir et interrogations tout le temps du film.

Je conseille sans aucune réserve (d’autant plus si on aime les chats)

[radiomir]

La Chambre d'à Côté de Pedro Almodovar

[radiomir]

The Brutalist de Brady Corbet

[Rouxousou]

the flow, c'est visible sur une plateforme ?

[RV]

the flow, c'est visible sur une plateforme ?

Pas certain, le film est récent, il faut peut-être attendre un peu

[Rouxousou]

merci RV

[RV]

5 septembre de Tim Fehlbaum

Tourné à la manière d’un documentaire en huis-clos dans les studios d’ABC Sport, le film nous fait vivre, d’une manière intense, la prise d’otages des athlètes israéliens lors des JO de Munich en 1972.

Le film présente, avec distance et pudeur, la sidération face à cette horreur et l’opportunité de tenir un scoop qui règnent dans le studio et qui motivent les actions des journalistes. Il appartient à chacun d’estimer ces tiraillements durant ce qui fut le premier attentat terroriste filmé en direct et retransmis devant presque un milliard de téléspectateurs.

En ce qui me concerne, à voir, sans aucun doute.