Sources analogiques et numérisation

[Marc]

Pour en revenir à l'idée d'enregistrer des vinyles en numérique, il y a des vidéo sur youtubes dont certaines ont un très bon son.
Un exemple

[naim21]

Mais est-ce l'ingénieur du son qui assure la production et/ou la mastérisation ? D'ailleurs y-a-t-il une différence entre les deux ?

Deb est demandé au parloir!

Pour ma part, avec ces histoires de mastering, il y a, même si je n'y connais rien ou si peu, un AVANT et un APRÈS numérique.
Tout comme il y a un AVANT GDL et un APRÈS... ne devrais-je pas écrire maintenant ou désormais.
Le numérique permettant tout ou presque en termes de SONS et traitements, la barrière technique n'est plus un réel souci.

Là où l'analogique limitait, de par sa conception même, et la gravure encore plus, le CONTENANT numérique peut subir tout ce qu'on veut, quasiment à la hauteur des échantillons. Ce n'est pas sans conséquences sur le rendu final, bien évidemment.
Nous n'avons pas les moyens techniques de connaitre les épreuves issues du mixage AVANT mastering "pour édition commerciale".
Il nous faut faire avec ce que l'éditeur nous propose/impose, désormais bien souvent très re(mal)traité afin de "faire du niveau".
Et cela touche même le Classique. Souvenez-vous de l'édition SONY d'un guitariste.

Il m'arrive de plus en plus de "passer mon chemin" sur des publications récentes tellement elles ont été "retravaillées" pour "passer partout".
J'ai trop fréquenté et vécu les halls de gare, sans parler des cabines de conduite, pour "subir" des musiques compressées à l'envi et l'excès destinées à de tels lieux.
Et/mais, comme à l'accoutumée, chacun écoute et apprécie ce que bon lui semble.

[naim21]

Pour en revenir à l'idée d'enregistrer des vinyles en numérique, il y a des vidéo sur youtube dont certaines ont un très bon son.

YouTube permet bien des choses... mais...

Mon objectif n'est pas, à proprement parler, "d'enregistrer des vinyles en numérique".
Des rééditions numériques faites à partir des bandes mères et avec du matériel Pro sont qualitativement superbes dès lors que faites avec soin et respect (cf. le travail CEDAR/Abbey Road par exemple).
Je dispose de nombreux vinyles jamais édités en numérique, les bandes ayant été perdues par exemple (les masters du CECE d'André Charlin sous les semelles des huissiers bourrins ne comprenant rien à l'endroit dans lequel ils venaient "saisir"...).
Pareil pour certains Artistes de Musique française dont les éditions numériques sont de véritables massacres.
Je ne parle pas non plus des maisons de disques, pour certaines aujourd'hui disparues, dont les masters sont "quelque part, mais où?".
Quant aux gravures directes, à la Musique Contemporaine et j'en passe.
Que donnerait, avec les moyens techniques et les connaissances acquises au fil du temps, la numérisation du "Trouble in mind" dont l'édition CD avait même choqué certains lors d'une rencontre à Mâcon?

Je vais terminer mon travail de rangement numérique en cours et passerai ensuite à cet aspect A/D des choses.
Cela me permettra/contraindra à l'inventaire physique de ma discothèque et probablement à "faire du tri".
J'en connais une qui va être contente! Le sous-sol pourrait (appréciez le conditionnel ) voir les étagères se vider!
Demain, c'est pour demain...

[Marc]

Mon exemple était plus par rapport au matériel utilisé, le son du vinyle est enregistré en sortie de pré phono avec un enregistreur numérique tascam, mais surtout il y a une bonne platine, une très bonne cellule et un très bon pré phono. Dans les vidéos plus récentes il utilise un matériel un peu différent.
Sinon vider les étagères je n'y arrive pas même les cd je n'arrive pas à m'en séparer.

[naim21]

Mon exemple était plus par rapport au matériel utilisé, le son du vinyle est enregistré en sortie de pré phono avec un enregistreur numérique tascam, mais surtout il y a une bonne platine, une très bonne cellule et un très bon pré phono. Dans les vidéos plus récentes il utilise un matériel un peu différent.
Sinon vider les étagères je n'y arrive pas même les cd je n'arrive pas à m'en séparer.

Je décrirai dans le détail le matériel utilisé pour mes numérisations.
Le système "B", utilisé avec mon DIY est correct (1200-GR, VDH DDT II Special, StageLine/HC, SSL Six et E22).
Le système "A" ne bougera plus. Il est un peu plus évolué, après l'abandon de ma LP12 FUNK et StageLine.

Quant aux étagères, il le faudra.
Tout garder ne devient plus acceptable...

[Deb]

J'ai ma petite idée, le VRAI enregistre les sons, le FAUX les refabrique car la réalité ne lui convient pas
Mais c'est peut-être l'inverse

En gros, c'est ça !
Si ce n'est que le second gagne sa vie en massacrant le son du premier, non pas parce que la réalité ne lui convient pas, mais parce que pour justifier l'existence même de son "métier", qui n'a aucune raison d'être, et du salaire généralement conséquent qui va avec, il n'a guère d'autre choix que de faire des transformations bien audibles sur le travail du premier, bien aidé par l'ignorance de ceux qui le payent généreusement pour ça ...

[filip63]

J'ai ma petite idée, le VRAI enregistre les sons, le FAUX les refabrique car la réalité ne lui convient pas
Mais c'est peut-être l'inverse

En gros, c'est ça !
Si ce n'est que le second gagne sa vie en massacrant le son du premier, non pas parce que la réalité ne lui convient pas, mais parce que pour justifier l'existence même de son "métier", qui n'a aucune raison d'être, et du salaire généralement conséquent qui va avec, il n'a guère d'autre choix que de faire des transformations bien audibles sur le travail du premier, bien aidé par l'ignorance de ceux qui le payent généreusement pour ça ...

Je pense que l'ingé-son peut aussi en quelque sorte "fabriquer" un enregistrement (place des micros par exemple), mais c'est pour des raisons que je qualifierais "d'artistiques" et le plus souvent en entente avec l'interprète, et sans dénaturer la musique. Alors que la production (ou la mastérisation, je ne sais pas quel est le bon mot) relève plus de raisons commerciales car il faut sortir ce qui de vendra quitte à trahir l'ingé-son et même l'artiste.
Bon, y a des exceptions, comme Karajan à la fin de son règne autant roi de la baguette que de la console