Sniff ! Nos cher(e)s disparu(e)s ... R.I.P. (Hors musique)

[philhifi]

"Respect" pour une grande dame !!!

[filip63]

Pas vraiment un musicien, mais bon ... Jerry Lewis died

[GVTahiti]

C'était pas vraiment une chanteuse, mais je suis sûr qu'il lui est arrivé de chanter : la Grande Sauterelle nous a quitté ... prématurément !
Alain Delon doit être bien triste ...

[alien78]

Quelle charmante personne ! elle va nous manquer

[thierrybzh]

Jean Rochefort


http://www.lemonde.fr/

R.I.P

[alien78]

Adieu à notre acteur moustachu

[thierrybzh]

John Hillerman, alias Higgins dans la série télévisée « Magnum »,


http://www.lemonde.fr/disparitions/arti ... _3382.html

[jerome]

J'adorais cette série, gamin. Le contraste entre l'anglais stricte Higgins au style un peu suranné avec ses deux chiens Zeus et Appolon qui gardait la propriété de son riche employeur Robin Masters (qu'on ne voyait jamais mais qu'on entend, je crois, dans un épisode ; il paraît d'ailleurs que sa voix était assurée dans la version américaine par Orson Welles) et l'américain Magnum à la cool qui profitait à l'œil de tous les avantages de la propriété, roulant en Ferrari, et qui taxait toujours ses amis sans jamais les rembourser, était vraiment drôle. En plus, ça se déroulait à Hawaï, ça faisait rêver.

Pour rester dans l'univers de la télé, il y a aussi le décès du journaliste Philippe Vecchi, un nom qui dira certainement quelque chose à ceux qui se rappellent des grandes heures de Canal.

[melomane]

Jean d'Ormesson, à 92 ans tout de même...

[RV]

Et pour le rattacher à notre thème musique, cette (petite) chanson de Jean Ferrat en guise d’oraison

Un air de liberté

Les guerres du mensonge les guerres coloniales

C'est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs

Quand vous les approuviez à longueur de journal

Votre plume signait trente années de malheur
La terre n'aime pas le sang ni les ordures

Agrippa d'Aubigné le disait en son temps

Votre cause déjà sentait la pourriture

Et c'est ce fumet-là que vous trouvez plaisant

Ah monsieur d'Ormesson

Vous osez déclarer

Qu'un air de liberté

Flottait sur Saïgon

Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-Minh


Allongés sur les rails nous arrêtions les trains

Pour vous et vos pareils nous étions la vermine

Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein

Mais les rues résonnaient de paix en Indochine
Nous disions que la guerre était perdue d'avance

Et cent mille Français allaient mourir en vain

Contre un peuple luttant pour son indépendance

Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains

Ah monsieur d'Ormesson

Vous osez déclarer

Qu'un air de liberté

Flottait sur Saïgon

Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-Minh

Après trente ans de feu de souffrance et de larmes

Des millions d'hectares de terre défoliés

Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam

Quand le canon se tait vous vous continuez
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace

Patron du Figaro songez à Beaumarchais

Il saute de sa tombe en faisant la grimace

Les maîtres ont encore une âme de valet

[GVTahiti]

Je me préparais à faire la même référence musicale ... mais j'aurais jamais, moi, osé la qualifier de "petite chanson" ...

[RV]

Tu as raison, je mets des parenthèses

[La Bastille]

Ce n'est pas vraiment un hommage à Jean d'Ormesson...

[pasadena]

Restons dans la musique.
Il m'a semblé que le chanteur Julien Doré avait le nom de Jean d'Ormesson tatoué sur son bras.
Je sais, le lien musical est un peu tiré par les cheveux, mais il l'a fait car c'était le nom d'un de ses groupes : "The Jean's d'Ormesson".
Cette fois, c'est un hommage de sa part.
Après, Doré n'est pas Ferrat mais bof...

[GVTahiti]

Ce n'est pas vraiment un hommage à Jean d'Ormesson ...

C'était la perception qu'en avait Ferrat - et une bonne partie des français d'alors - à une certaine époque ... où il faut bien avouer que Jean d'Ormesson n'était pas toujours très "objectif" comme journaliste ... une époque il est vrai où entre journalisme et voix de son maître, il n'y avait souvent qu'une mince feuille de papier à cigarette ...

Aujourd'hui, l'homme avait beaucoup changé, et développé avec humour et profondeur de vue une approche beaucoup plus nuancée du monde ... du haut de ses années d'expérience ... un témoin d'un autre siècle dont la vivacité d'esprit nous manquera ... que l'on ait ou non aimé le personnage !

Moi, j'adorais Ferrat ... et finalement, j'aimais bien Jean d'Ormesson aussi ... Vaia con Dios ...
Ils se retrouveront là-bas ou ailleurs pour parler ... de l'air de liberté qui flotte peut être aujourd'hui sur Saïgon ...