pasadena a écrit :En écoutant, je réalise que l'enceinte n'est pas si importante dans un système. L'équilibre de l'ensemble prime sur tout autre considération.
Quand elles chantent et qu'elles sont un "maillon fort" ... elles se font oublier au profit de la musique, comme vous l'avez si bien décrit dans votre CR.
D'un autre côté, je dois bien vous avouer que dans mon cas où elles sont le "maillon faible"... même si le tout en amont est merveileusement bien équilibré, je n'ai pas le moindre doute sur le fait qu'elles brident quelque peu le potentiel du système.
Coluche : "Quand on voit ce qu'on voit, puis qu'on entend ce qu'on entend...ben on a raison de penser ce qu'on pense." Ba Ba Baaa Ba Ba Na Naaaa
Je suis bien d'accord avec vous. C'est pour cela que l'on avance pas à pas, soit en gardant toujours une association d'éléments équilibrés, soit en anticipant par l'achat d'un gros maillon si l'on est sûr de faire évoluer tout le système.
On change l'élément limitant un jour. Je trouve toujours aberrant d'avoir un élément imposant (généralement l'enceinte) avec des sources ou d'autres éléments inadaptés ou de gamme beaucoup plus faibles.
Si vous savez ce qui limite votre système, prenez le temps de choisir l'enceinte adaptée. A condition que vous vouliez évoluer, ce qui n'est pas du tout obligatoire, sauf à répondre aux sirènes du marketing ou des copains. Seul votre choix et vos goûts comptent. Les autres ne sont là que pour vous permettre de mieux comprendre vos désirs (tiens, je me prends pour un psy aujourd'hui...)
Salut Pasadena,
En lisant ce sujet, je m'aperçois que pour ton nouveau préampli(Nac 252) il te faut une stageline, qui n'a pas besoin de hicap pour aller sur le 252. Par contre un Prefix qui va beaucoup plus loin ne peut fonctionner qu'avec une hicap ou supercap.
De plus je suis vendeur d'un Prefix de juin 2007( voir "ventes et échanges sur le Forum ).
Modifié en dernier par Timmons le 31 mars 2009, 16:35, modifié 1 fois.
Merci, mais j'ai déjà prévu le stageline (j'ai aussi un hicap). De plus, je ne sais pas si l'impédance du préfix K s'adapte à ma cellule (un Linn Klyde). Enfin, je ne suis pas du tout bricoleur pour installer moi-même un préfix dans la platine.
Le stageline sera probablement une étape durable, avant de passer au superline si la "crise" veut bien m'épargner, qui sait?
10 jours de chauffe et ça évolue encore (heureusement) avec le rodage.
Après avoir, comme tout le monde, déplacé les enceintes, ajusté l’écartement, ouvert et fermé les stores, déplacé les plantes (contre les réflexions primaires) changé les éléments sur les supports, je me suis dis « Hugh » (c’est mon côté Dernier des Mohicans), on se calme et on attend que tout soit en place avant d’affiner. Le son change tellement à chaque disque que rien ne presse.
Comment décrire ce que j’entends, sans vous barber, ni reproduire les CR des revues hi-fi ?
Prenons, par exemple trois formations de jazz en trio :
Brad Meldau
Keith Jarrett
Jacky Terrasson.
Commençons par Meldau. Romantique, beaucoup de nuances mais autant staccato que legato dans son toucher. On perçoit l’ambiance de la salle, « Village Vanguard » à New York. Ecoute intimiste, on est au premier rang. Piano à gauche, batterie à droite, avec irradiation vers le centre, et la contrebasse au milieu. La batterie s’emballe et l’impact est si puissant qu’une telle présence fait peur. N’oublions pas que nous parlons de Sonus Faber, dont la réputation s’est faite avec les si « romantiques » Guarnieri. Et là, je me dis « Hola bijou », (c’est mon côté Jolly Jumper), manque de profondeur tout ça, oubliant comme un benêt que ça cogne très fort et que je suis au premier rang, ce qui fait perdre toute perspective.
Alors, on passe au suivant. Mr Jarrett, prenez place, vous avez bien dîné ? Bon gâteau au chocolat ? La salle est close, pas de cigarette ni canette snore, personne ne tousse, entrons en religion… Trio très rodé, bien en place, un son compact au milieu des enceintes, un peu à distance, sur une estrade. Pas de doute, c’est une grande salle. Malgré cela, on sent l’espace, l’air, la profondeur retrouvée et un doigté délié à se damner. Heureusement que le pianiste prend le pas sur le « chanteur » Jarrett qui grogne à tout va. On dirait la bestiole infâme du « Seigneur des Anneaux », mais on lui pardonne, c’est tellement romantique que ma femme se colle à moi, eh oui, ça marche encore ces trucs-là…
Basta, la roucoulade, à présent on veut du vrai, du dur, du tatoué. Terrasson. Une bête de scène qui nous rappelle que le piano est un instrument à percussions. Il joue avec les cordes : ça résonne, c’est sombre, puis clair, tout fin puis très violent. Trio parfaitement en place dans l’espace d’une petite salle. Petite sonnette à l’entrée de la boîte (des gens qui veulent entrer ?), puis sonnerie d’un téléphone portable que Terrasson reprend avec humour. Et les silences entre les notes, mildiou, on entendrait une mouche tsé tsé piquer un roupillon. C’est un gourou, ce pianiste, il nous ferait presque entrer en transe. Le trio occupe tout l’espace entre et derrière les enceintes. On s’y croirait.
Mais je ne sais toujours pas comment sonnent mes enceintes. Alors j’introduis un autre gourou dans la platine. Petrucciani s’excite en solo sur son clavier avant de donner l’artillerie du quartet. Et là, je visualise. Ce n’est même plus de la pensée positive : je sens vraiment le clavier comme Ray Charles. Les doigts de la main droite se rapprochent vers la centre tandis que la main gauche plaque ses accords rythmiques au fond… à gauche. Inimaginable, j’entends TOUTES les notes malgré le rythme d’enfer.
Bon, je me dis, « c’est un peu duraille comme son. Ce mec, il esbaudit les durs de la feuille pour se faire mousser » (c’est mon côté Audiard chez les Tontons flingueurs). On va se la jouer cool pour finir. « The sound », un Stan Getz des années 60. Et là encore, c’est doux et chaud, on voudrait se plonger dans un bon bain bouillonnant à siroter un produit illégal. Mais Getz se réveille et nous envoie un Do grave à faire hurler les baies vitrées.
Je n’en peux plus. Comment vais-je relater un CR efficace pour nos internautes. Trouvons les mots : il faudrait un peu plus de douceur (bof), des timbres chaleureux (oui mais pas tout le temps) ou… ayé, j’ai trouvé ! Le son devrait être encore plus large, plus profond, plus grandiose. Mais les enceintes ne sont toujours pas rodées, à ce qu’il paraît. Et puis, tout cela devrait se régler en remplaçant un 250 olive par un 300. L’an prochain, j’espère…
Heureux d’avoir enfin donné quelque chose à béqueter aux critiques de tout poil, je passe à la vraie Hi-fi, celle qui donne à ouïr de l’électronique pur jus. Badalamenti, le thème de « Twin Peaks ». Boudu, je me suis encore gourré ! Du son, j’en ai partout devant moi, énorme, irréel, de la bonne vieille hifi comme on l’aime quand on veut épater les faux amis qui font la moue en venant dîner, parce notre femme cuisine trop bien et qu’on a du matos dont ils n’ont jamais entendu parler, et pourtant, ils en connaissent un brin avec leur 5/1 tout HD ready laser qui éclate.
Plouf plouf, je reprends tout à zéro (c’est mon côté sale mioche qui veut récupérer son camion de pompiers), je bombe le torse et j’affirme tout de go :
Je suis en train de faire un sevrage d’audiophilie et ça me tord les boyaux. Je crois que l’on s’approche encore un peu plus de la vérité musicale. Le réveil va être difficile. A je vais-je pouvoir me plaindre à présent, que c’est trop ceci ou pas assez cela ? Je vais me retrouver seul, sans la famille d’audiophiles passionnés et insatisfaits. Au secours !
Vous l’avez compris, ça marche de mieux en mieux, cela reste encore perfectible, même je sais que d’éventuelles évolutions permettraient d’avoir plus… plus de quoi ? De vie, d’émotion, de justesse, de présence ?
Bon, je vous laisse pour aller bosser. La suite au prochain épisode. Brenda avouera-t-elle à Kevin qu’elle Naim pas Tony, qui a des vues sur Tiffany, laquelle s’est faite traiter de KJO par Paul qui, manifestement, Naim pas plus Tiffany que Brenda.
PS : la bande son rend super bien. On entend les glaçons tinter dans les verres… Et je n’ai pas versé une seule larme depuis une semaine en écoutant la chaîne, sauf quand Brenda a dit à Eddy…
Le son devrait être encore plus large, plus profond, plus grandiose.
Hello Pasadena,
Quel romantisme, quelle fibre émotionnelle...on adore!
je crois qu'effectivement le 300 achèvera de mettre tout la musique en place avec une justesse...divine
la transition sera Spectaculaire
et si tu ressens encore le besoin de + large + profond + grandiose...la réponse est ELIPSA!
...j'ai un ami Canadien de Montréal, qui s'est arrêté chez moi lors de son dernier séjour à Paris, il était avec son épouse qui a une oreille expert
...cet ami a un LP12/Ittok LV II/Dynavector 10x5/P75/CDS3(HiLine)/252/300/NAT05 on Fraim (2 bases), Harbeth.NACA5,, et il a fait une démo at home d'une paire de SF ELIPSA particulièrement bien rodées, elles ont le numéro de série N°2!!!
ça a été le CHOC, elles ne sont jamais reparties de chez lui
F.
Frédéric, les grands esprits se rencontrent. En lisant le CR que tu m'as proposé en lien, mon côté Colombo a repris le dessus et j'ai vite fait le rapprochement avec un autre CR que je venais de garder en favori il y a deux jours (car j'étais trop occupé pour le lire en entier). Tu vois de quel CR je parle? A Paris en juin 2007? Superbe écoute d'un 552?
En revanche, quelque chose m'intrigue. Sur les photos de l'Elipsa, on voit que les fiches sont branchées sur le bornier comme je l'avais fait par erreur lors de mon installation: par dessus et non à travers le bornier en ôtant les embouts plastiques. Qu'en penses-tu? Et sur tes Amatis?
Quant aux Elipsas, mille fois oui, pour le design (ce serait terrible chez nous), mais d'autres améliorations passent avant, même pour gagner de la profondeur.
Je ne dis pas qu'un jour...
A condition de les écouter, bien sûr. Et de comparer, re-bien sûr...
les fiches sont branchées sur le bornier comme je l'avais fait par erreur lors de mon installation: par dessus et non à travers le bornier en ôtant les embouts plastiques. Qu'en penses-tu? Et sur tes Amatis?
Les borniers des Amatis/Stradivaris est différent de ceux de la gamme Cremona, on ne peut en apparence pas faire de connexion par le dessus, il semble que les fiches bananes soient de rigueur.
...mais rien n'est moins sûr, ces borniers se demonte peut-être en parti, en laissant alors apparaitre au milieu une fente pour une connexion en baillonnette ou avec du câble nu, j'avoue que je n'ai pas essayé de démonter le bornier, vu que mes Naca5 avaent des fiches bananes.
Mais il me semble bien qu'il n'y a jamais eu embouts plastique sur les borniers des Amatis...
F.
Petit rappel sur le système:
Linn LP 12/Ekos/Klyde/Lingo/Stageline/Hicap
CDS (olive)
252 (black)
250 (olive)
Sonus Faber Cremona M
Un Nap 300 vient d'atterrir à la maison, remplaçant définitivement le 250.
Après un tour de chauffe, le CR suivra.
Pour faire patienter, quelques impressions sur les Cremona M auditor, écoutées sur du Naim (cdx2, 282, 250-2, enfin je ne suis pas sûr pour l'ampli).
Non rodées, elles donnent une image et une présence incroyable. Sur un vieux Chet Baker, le baryton de Pepper Adams est très vivant, avec les harmoniques qu'il faut, et d'une taille réaliste. J'ai toujours aimé les enceintes biblio sur pieds, mais je dois avouer qu'à ce prix, c'est réellement incroyable. Elles enterrent le souvenir que j'ai des anciennes BW 805 signature, car beaucoup plus justes en timbres. Et je ne compare même pas avec mes précédentes enceintes, des 805 N.
Elles ont tout ce que j'aime. Précision dans l'attaque de la note, spatialisation, suivi rythmique très facile, capacité à encaisser des volumes élevés, sentiment de pouvoir aller très loin en électronique, et surtout aucune redondance dans le grave ou le bas médium.
Bien sûr, elles ne descendent pas dans l'extrême grave, mais on n'est pas à Lourdes non plus...
Ce serait le genre d'enceintes à faire un carton si Sonus avait la force de frappe marketing de BW. Quant au look avec leurs pieds, il faut les voir en graphite...
Ok, vous vous dites, celui-là, c'est un commercial de chez Sonus, il ne lui manque que l'attaché-case, l'accent italien et l'huile d'olive pour gominer les cheveux.
Alors ne me croyez pas, oubliez tout ce que je viens d'écrire, et tentez l'expérience d'écouter ces enceintes avec du Naim.
Just do it !
Et si je mens, je vais en enfer.
A plus tard
Pasadena.
PS: si j'ai dérangé certains d'entre vous dans mes propos antérieurs, ou paru créer une polémique, je vous prie de m'en excuser. Période professionnelle très difficile (le syndrome d'épuisement professionnel, je connais)
Cela ne s'est pas calmé, mais l'arrivée de deux chats à la maison nous change un peu la vie: caméras de surveillance au dessus des enceintes, alarmes électroniques dès qu'ils font leurs griffes sur les haut-parleurs, jets de gaz lacrymogènes programmés...
Non, je plaisante, ils sont adorables, et l'ampli leur sert même de chaufferette à l'occasion.
Pour finir, je comprends les passions de chacun et leur dépit sur la nouvelle politique commerciale et marketing de Naim. Je partage un peu leur point de vue, mais Naim, ça marche vraiment bien quand même. Je ne changerai pas de marque. D'ailleurs, peu d'entre vous non plus, à ce que je vois.
Continuez à étaler vos opinions, je continuerai (si j'en ai le temps) à donner les miennes. Le dialogue vaut mieux que tout.
merci pour ce ptit CR j'ai hate d'avoir le suivant
peux tu donner une photos et le prix des enceintes et nous préciser comment tu les places ( écartement , distance mur ..) , n'ayant pas trop de place dans mon salon ça me donnera une idée de la place quelles prennent
merci
1- preampl ATC sca2-dac ps audiomk2-lp12 armagedon-enceintes atc 50a
2- simple mais superbe: dac eastern electric minimax plus, nait1,enceinte Epos ES14, et tuner Rotel 870L ( merci a Gaston )
pasadena a écrit :Je partage un peu leur point de vue, mais Naim, ça marche vraiment bien quand même. Je ne changerai pas de marque. D'ailleurs, peu d'entre vous non plus, à ce que je vois.
Continuez à étaler vos opinions, je continuerai (si j'en ai le temps) à donner les miennes. Le dialogue vaut mieux que tout.
Alors Pasadena re-bienvenue !! :bravo Je suis content de vous voir de retour d'une part et très content de constater que les chimies respectives de Naim et Sonus Faber sont homogènes
Félicitations
Coluche : "Quand on voit ce qu'on voit, puis qu'on entend ce qu'on entend...ben on a raison de penser ce qu'on pense." Ba Ba Baaa Ba Ba Na Naaaa
Petit message à Legrand.
Pour éviter tout malentendu, tu me demandes des précisions sur les Cremona M (que je possède) ou sur les Auditor (que j'ai juste écouté en magasin) ?
Pour les photos, je veux bien tenter le coup mais je ne maîtrise rien à ce niveau (l'informatique, pas la photo). Si je trouve un moyen simple de les envoyer, je le ferai.
Ecartement des Cremona: environ deux mètres entre les enceintes, pincées vers l'intérieur, l'arrière des enceintes à 80 cm du mur arrière, à cause de l'event arrière. Sur les côtés, murs à 1m50. Je place l'écoute à 3m environ .
Ce n'est pas une référence, car la pièce est grande, le mur arrière est surtout fait de vitres, comme le mur droit, avec un puits de qui coupe la pièce au milieu. D'un point de vue théorique, ce n'est pas terrible, mais acoustiquement cela marche bien.
En revanche, j'ai dû faire beaucoup d'essais. La logique voulait que j'éloigne plus les enceintes du mur arrière, mais sur chaque paire d'enceintes essayées chez moi, c'est dans cette zone que cela marche le mieux. Cela confirme qu'une installation individualisée dans ta propre pièce d'écoute donnera forcément des résultats différents.
Les sonus (même les Auditor) nécessitent un peu d'espace par rapport au mur arrière.