Évolution enceintes avec Nait 2 : CR écoute JMR Bliss Silver
Posté : 21 avr. 2012, 18:26
Bonjour à tous,
Je me décide à commencer ce post pour vous faire partager ma démarche d'évolution de mon système. Je pars d'assez loin : un Nait2 associé à une paire de vénérables Arcam One plus, et pas de source digne de ce nom si ce n'est le tuner FM de mon Yamaha RX A 810. Du chemin à faire donc.
Ma première idée consiste à changer les enceintes, à cause du problème de ma pièce d'écoute. La voie de droite est coincée dans un angle, ce qui s'accommode mal de l'event arrière des Arcam, et pas vraiment de possibilité de les disposer autrement. Pas non plus de possibilite de voir beaucoup plus grand que des bibliothèques. La pièce est cependant assez grande (salon - salle à manger de 40 m²). L'idée est donc de rechercher des enceintes capables de voir assez grand pour supporter l'évolution du système qui viendra ensuite, en choisissant soit des closes, soit avec évent à l'avant.
Dans un deuxième temps probablement la source. Je me poserai en temps et heure la question d'une source classique CD, ou évolution directe vers le dematerialisé. Pour le moment le Nait2 ravit toujours mes oreilles, donc cette partie peut attendre un peu.
Me voilà donc parti pour écouter des enceintes, et la première étape de mon parcours s'est déroulée chez Sonatine à Lyon, spécialiste JMR. J'avais pris rendez vous, expliqué ma démarche, et apporté mes Arcam.
Reçu de manière très conviviale par le patron, Pierre Martin, qui ne rechigne pas à faire les changements d'enceintes nombreux que je sollicite, c'est appréciable.
On commence par mes Arcam. J'avais donné les détails de mon système, et Pierre les associe à un ampli intègré Heed Obelisk je crois, pas trop éloigné du Nait, et un lecteur Rega.
À l'écoute de quelques CD que j'avais apportés, dont un Michel Jonas, Jazz at the Pawnshop, et les concertos flûte et harpe de Vivaldi, je reconnais bien mes enceintes, en j'en suis presque fier : pas de gros défaut, c'est propre, "comme à la maison", dans tous les registres. Je suis venu pour voir si ça valait vraiment le coup de les changer, voir (ou plutôt entendre) s'il y avait une vraie différence avec les enceintes d'aujourd'hui (mes Arcam ont plus de 20 ans), et elles se battent bravement. C'etaient vraiment de très bonnes enceintes à l'époque.
Patrick rentre ensuite dans le vif du sujet et me propose les JMR Bliss. J'aurai du me douter de quelque chose avec son sourire à peine voilé, mais la claque est impressionnante. Même si je me doutais que mes Arcam dataient un peu, je voulais me convaincre qu'elles étaient dépassées. Je ne rentrerai pas dans le détail de tous les registres, je ne suis pas spécialiste et ne peut reporter que mes sensations, mais la plus grosse claque vient dans l'absence de perception des enceintes dans la pièce. Elles ont simplement disparu pour laisser la place à la scène sonore de la taille de l'original. On a presque envie de commander un verre dans le bar à l'écoute de Jazz at the Pawnshop!
Patrick me demande si je veux écouter le niveau au dessus, et je ne boude pas mon plaisir. Il swappe donc les Bliss standard pour les Bliss silver, mais non sans avoir echangé une fois de plus avec mes Arcam avant les Silver, histoire de me les remettre dans l'oreille et mesurer l'écart entre les Arcam et les Silver.
Même si j'avais lu dans la presse que les Silver sont vraiment à considérer comme des enceintes différentes, je doutais un peu que mon oreille soit capable d'entendre une différence réelle. Mais la Silver montre vraiment plus de chose dans tous les domaines, et la perception de la scène sonore est encore plus vraie. Les boîtes ont disparu, les timbres sont tous en place, c'est très perturbant par rapport à mon habitude, et vraiment bluffant.
Cette ampleur de la scène sonore est la caractéristique la plus marquante de ces enceintes. Absence de marquage particulier, ouverture et transparence. Patrick m'incitera à me déplacer dans la piece pour vérifier que l'on ne perçoit pas les enceintes, mes bien la musique et les instruments. Et ça marche! En me déplaçant, je ressens parfaitement la position des différents instruments et le relief de la scène. C'est le plus bluffant. Difficile de revenir aux Arcam après ça...
Ce que j'ai aimé : la scène sonore, la clarté des timbres, les aigus chantant, les basses tendues, le souffle du flûtiste, la position nette des instruments.
Ce que j'ai moins aimé : je cherche encore, il faudra que je les ré-écoute avec mon Nait.
On termine par une question : quelles concurrentes réelles dans cette gamme de prix (2000 €) pour les Bliss Silver ? Je souhaiterais écouter des ProAc, mais les D2 sont plus chères et un peu hors budget (2700 €). Les D1 ou Tablette seront elles a la hauteur des Bliss Silver ou peine perdue? Ou puis-je écouter des ProAc à Lyon ?
Je vous ferai part de mes étapes suivantes tant c'est un plaisir de partager le bonheur de ces écoutes, et je compte sur vous pour m'aider et me conseiller dans ma démarche.
À vous lire,
Francis
Je me décide à commencer ce post pour vous faire partager ma démarche d'évolution de mon système. Je pars d'assez loin : un Nait2 associé à une paire de vénérables Arcam One plus, et pas de source digne de ce nom si ce n'est le tuner FM de mon Yamaha RX A 810. Du chemin à faire donc.
Ma première idée consiste à changer les enceintes, à cause du problème de ma pièce d'écoute. La voie de droite est coincée dans un angle, ce qui s'accommode mal de l'event arrière des Arcam, et pas vraiment de possibilité de les disposer autrement. Pas non plus de possibilite de voir beaucoup plus grand que des bibliothèques. La pièce est cependant assez grande (salon - salle à manger de 40 m²). L'idée est donc de rechercher des enceintes capables de voir assez grand pour supporter l'évolution du système qui viendra ensuite, en choisissant soit des closes, soit avec évent à l'avant.
Dans un deuxième temps probablement la source. Je me poserai en temps et heure la question d'une source classique CD, ou évolution directe vers le dematerialisé. Pour le moment le Nait2 ravit toujours mes oreilles, donc cette partie peut attendre un peu.
Me voilà donc parti pour écouter des enceintes, et la première étape de mon parcours s'est déroulée chez Sonatine à Lyon, spécialiste JMR. J'avais pris rendez vous, expliqué ma démarche, et apporté mes Arcam.
Reçu de manière très conviviale par le patron, Pierre Martin, qui ne rechigne pas à faire les changements d'enceintes nombreux que je sollicite, c'est appréciable.
On commence par mes Arcam. J'avais donné les détails de mon système, et Pierre les associe à un ampli intègré Heed Obelisk je crois, pas trop éloigné du Nait, et un lecteur Rega.
À l'écoute de quelques CD que j'avais apportés, dont un Michel Jonas, Jazz at the Pawnshop, et les concertos flûte et harpe de Vivaldi, je reconnais bien mes enceintes, en j'en suis presque fier : pas de gros défaut, c'est propre, "comme à la maison", dans tous les registres. Je suis venu pour voir si ça valait vraiment le coup de les changer, voir (ou plutôt entendre) s'il y avait une vraie différence avec les enceintes d'aujourd'hui (mes Arcam ont plus de 20 ans), et elles se battent bravement. C'etaient vraiment de très bonnes enceintes à l'époque.
Patrick rentre ensuite dans le vif du sujet et me propose les JMR Bliss. J'aurai du me douter de quelque chose avec son sourire à peine voilé, mais la claque est impressionnante. Même si je me doutais que mes Arcam dataient un peu, je voulais me convaincre qu'elles étaient dépassées. Je ne rentrerai pas dans le détail de tous les registres, je ne suis pas spécialiste et ne peut reporter que mes sensations, mais la plus grosse claque vient dans l'absence de perception des enceintes dans la pièce. Elles ont simplement disparu pour laisser la place à la scène sonore de la taille de l'original. On a presque envie de commander un verre dans le bar à l'écoute de Jazz at the Pawnshop!
Patrick me demande si je veux écouter le niveau au dessus, et je ne boude pas mon plaisir. Il swappe donc les Bliss standard pour les Bliss silver, mais non sans avoir echangé une fois de plus avec mes Arcam avant les Silver, histoire de me les remettre dans l'oreille et mesurer l'écart entre les Arcam et les Silver.
Même si j'avais lu dans la presse que les Silver sont vraiment à considérer comme des enceintes différentes, je doutais un peu que mon oreille soit capable d'entendre une différence réelle. Mais la Silver montre vraiment plus de chose dans tous les domaines, et la perception de la scène sonore est encore plus vraie. Les boîtes ont disparu, les timbres sont tous en place, c'est très perturbant par rapport à mon habitude, et vraiment bluffant.
Cette ampleur de la scène sonore est la caractéristique la plus marquante de ces enceintes. Absence de marquage particulier, ouverture et transparence. Patrick m'incitera à me déplacer dans la piece pour vérifier que l'on ne perçoit pas les enceintes, mes bien la musique et les instruments. Et ça marche! En me déplaçant, je ressens parfaitement la position des différents instruments et le relief de la scène. C'est le plus bluffant. Difficile de revenir aux Arcam après ça...
Ce que j'ai aimé : la scène sonore, la clarté des timbres, les aigus chantant, les basses tendues, le souffle du flûtiste, la position nette des instruments.
Ce que j'ai moins aimé : je cherche encore, il faudra que je les ré-écoute avec mon Nait.
On termine par une question : quelles concurrentes réelles dans cette gamme de prix (2000 €) pour les Bliss Silver ? Je souhaiterais écouter des ProAc, mais les D2 sont plus chères et un peu hors budget (2700 €). Les D1 ou Tablette seront elles a la hauteur des Bliss Silver ou peine perdue? Ou puis-je écouter des ProAc à Lyon ?
Je vous ferai part de mes étapes suivantes tant c'est un plaisir de partager le bonheur de ces écoutes, et je compte sur vous pour m'aider et me conseiller dans ma démarche.
À vous lire,
Francis