Naim ligne "Classic" vs Devialet D-Premier
Posté : 28 juin 2012, 12:35
Bonjour à tous,
La première fois que j’avais écouté le D-Premier en 2010 sur des Focal Utopia dans un local large et froid très loin de l’écoute domestique, j’avais été emballé par le recul de la scène sonore « loin derrière les enceintes » mais un peu surpris aussi car cette même scène m’apparaissait moins large, plus « entre les enceintes ». Le message sonore semblait d’une précision remarquable. Avec des enceintes plus adaptées à mon approche de la musique, j’étais très désireux de pouvoir faire un test chez moi.
Une écoute que j’ai pu mener avec et grâce à mon fidèle revendeur local qui m’avait confié l’appareil tout neuf pour quelques jours:
L’écoute a permis de comparer la ligne Naim « Classic » avec le nouveau « buzz » français des médias audio le Devialet D-Premier.
Sytème Naim : NAC 282, 2x HCs, NAP 250, nDAC (Hline DIN/DIN sur 282) avec 5 PLs (incluant NAPSC…) (>18 000 Euros l’ensemble neuf avec les câbles)
VS
Devialet D-Premier (12 000 Euros) tout neuf branché sur la rampe électrique 6 prises des alims Naim.
Le tout connecté aux enceintes Apertura Altra Signature reliées par des câbles haut-parleurs Apertura « Référence ».
Prises secteurs ampli/source dédiées et séparées à partir de deux boitiers/câbles séparés du disjoncteur principal en amont du panneau électrique central pour éviter la pollution des appareils ménagers.
1ère partie du test :
Source numérique lecteur Wadia 170i améliorée au niveau de l’Alim (avec encodage wav ou aiff). L’appareil Devialet allumé depuis moins de 30mn, la lecture de la température de la section « Classe A » indique 37° et va monter progressivement autour de 50°.
Il n’aura fallu que quelques secondes et ce avec tous les morceaux écoutés (Diana Krall « Girl in the other room », Ray Brown trio « Live at the Loa », Glenn Gould « Variations Goldberg », l’album de la regrettée Lhasa, etc…) pour se rendre compte que en terme de précisions, de rendu musical, de spatialisation, le DAC intégré au Devialet est tout simplement fabuleux.
Pour avoir écouté le nDAC avec une XPS2 (qui ne m’avait guère convaincu), l’écart par rapport au Devialet est considérable. On a la sensation d’une imprécision sur tous les registres du nDAC lorsqu’on repasse du Devialet vers le nDAC. Le grave se fait moins précis, la scène rapprochée, les timbres cependant sont respectés. Il en est de même en branchant le nDAC sur l’entrée analogique du Devialet même si dans ce cas la digitalisation du message sonore pourrait être en cause.
Ici le facteur limitant semblait être en rapport avec le nDAC et c’est pourquoi jusque tard dans la nuit, le test s’est poursuivi avec le tuner afin de tester la différence ampli/préampli Naim vs intégré Devialet en écoute analogique.
2ème partie du test :
Source analogique Tuner NAT 05 XS (+PL)
Entrée en analogique avec le NAC 282 avec Hline Din/Din
Entrée en analogique avec un vieux câble Din/RCA (Contrepoint) puis RCA/RCA de Hifi Câbles et Compagnie sur le Devialet. Nous ne disposions malheureusement pas de câble Hline RCA/RCA ce qui avantageait le système Naim.
Le tuner est pour moi une des meilleures sources analogiques qui soit et après 23h les programmes de France Musique regorgent de perles « auditives ».
Entre autre : Chemin rêvant par Olivier Nahum.
L’émission nous a gratifiés de quelques morceaux « Live ». Alors que les timbres étaient parfaitement respectés avec les 2 amplifications, quelque chose était diffèrent. La dynamique bien présente avec le Naim paraissait moins subtile plus agressive, (Les 2 HCs au lieu d’une seule ?) que sur le Devialet.
Le choc fut surtout de constater que la scène sonore reculait d’une dizaine de mètres avec l’amplification Devialet ; en fait la scène sonore est infinie par rapport aux enceintes et adaptée au local/conditions d’enregistrement. Les enceintes ont disparu. Des bruits de scènes et des chuchotements apparaissent audibles. Le grave est superbement tenu avec le Devialet et ce quelque soit le niveau sonore ce qui pour moi est important car il m’arrive d’écouter la musique à faible niveau pour ne pas réveiller toute la famille.
Je n’ai pas comparé le produit avec une source Vinyl n’en n’ayant plus depuis 25 ans, mais pour ce qui des sources testées ce produit est tout simplement remarquable.
Le maillon faible du système Naim écouté était le nDAC par rapport à la section préampli/ampli. J’avais écouté Le DAC la ROSITA pi (> 10000 E) branché derrière le Devialet et personnellement, j’avais préféré l’entrée numérique directe sur le Devialet. Cette expérience a déjà été confirmée sur un autre forum.
J’ai eu la chance d’écouter les grands ensembles 252/300, 552/500 avec toute sorte de sources : LP12 (avec ou sans Benz…), NAT01, CDS3/555PS, CD NAGRA, Klimax DS etc…
Sur sources numérisées, à ma connaissance, le Devialet représente un coût/bénéfice sonore jamais égalé.
Attention au premier effet de l’écoute du Devialet : le message peut paraître simple au début. Je dis simple parce que sans artifice, sans tricherie, tout simplement pur et fidèle au message reçu. Attention aussi à la taille de la scène sonore totalement dépendante de l’enregistrement tantôt large, tantôt étroite mais toujours profonde comme fidèle au désir de reproduction des ingénieurs du son.
Mon avis peut différer des autres et cela est tout à fait normal.
J’invite cependant toutes les personnes privilégiant les supports numériques à écouter le Devialet au cas où ils souhaiteraient changer/améliorer leur système sonore si bien sûr les finances et leurs conjoint(e)s… l’autorisent.
Naimiste depuis 1991 : Nait2, Nap 90/Nac 92, Supernait/Hcap, 282/Nap 250 etc…
j'ai craqué en moins de 3 heures d'écoute pour ce nouveau venu.
La première fois que j’avais écouté le D-Premier en 2010 sur des Focal Utopia dans un local large et froid très loin de l’écoute domestique, j’avais été emballé par le recul de la scène sonore « loin derrière les enceintes » mais un peu surpris aussi car cette même scène m’apparaissait moins large, plus « entre les enceintes ». Le message sonore semblait d’une précision remarquable. Avec des enceintes plus adaptées à mon approche de la musique, j’étais très désireux de pouvoir faire un test chez moi.
Une écoute que j’ai pu mener avec et grâce à mon fidèle revendeur local qui m’avait confié l’appareil tout neuf pour quelques jours:
L’écoute a permis de comparer la ligne Naim « Classic » avec le nouveau « buzz » français des médias audio le Devialet D-Premier.
Sytème Naim : NAC 282, 2x HCs, NAP 250, nDAC (Hline DIN/DIN sur 282) avec 5 PLs (incluant NAPSC…) (>18 000 Euros l’ensemble neuf avec les câbles)
VS
Devialet D-Premier (12 000 Euros) tout neuf branché sur la rampe électrique 6 prises des alims Naim.
Le tout connecté aux enceintes Apertura Altra Signature reliées par des câbles haut-parleurs Apertura « Référence ».
Prises secteurs ampli/source dédiées et séparées à partir de deux boitiers/câbles séparés du disjoncteur principal en amont du panneau électrique central pour éviter la pollution des appareils ménagers.
1ère partie du test :
Source numérique lecteur Wadia 170i améliorée au niveau de l’Alim (avec encodage wav ou aiff). L’appareil Devialet allumé depuis moins de 30mn, la lecture de la température de la section « Classe A » indique 37° et va monter progressivement autour de 50°.
Il n’aura fallu que quelques secondes et ce avec tous les morceaux écoutés (Diana Krall « Girl in the other room », Ray Brown trio « Live at the Loa », Glenn Gould « Variations Goldberg », l’album de la regrettée Lhasa, etc…) pour se rendre compte que en terme de précisions, de rendu musical, de spatialisation, le DAC intégré au Devialet est tout simplement fabuleux.
Pour avoir écouté le nDAC avec une XPS2 (qui ne m’avait guère convaincu), l’écart par rapport au Devialet est considérable. On a la sensation d’une imprécision sur tous les registres du nDAC lorsqu’on repasse du Devialet vers le nDAC. Le grave se fait moins précis, la scène rapprochée, les timbres cependant sont respectés. Il en est de même en branchant le nDAC sur l’entrée analogique du Devialet même si dans ce cas la digitalisation du message sonore pourrait être en cause.
Ici le facteur limitant semblait être en rapport avec le nDAC et c’est pourquoi jusque tard dans la nuit, le test s’est poursuivi avec le tuner afin de tester la différence ampli/préampli Naim vs intégré Devialet en écoute analogique.
2ème partie du test :
Source analogique Tuner NAT 05 XS (+PL)
Entrée en analogique avec le NAC 282 avec Hline Din/Din
Entrée en analogique avec un vieux câble Din/RCA (Contrepoint) puis RCA/RCA de Hifi Câbles et Compagnie sur le Devialet. Nous ne disposions malheureusement pas de câble Hline RCA/RCA ce qui avantageait le système Naim.
Le tuner est pour moi une des meilleures sources analogiques qui soit et après 23h les programmes de France Musique regorgent de perles « auditives ».
Entre autre : Chemin rêvant par Olivier Nahum.
L’émission nous a gratifiés de quelques morceaux « Live ». Alors que les timbres étaient parfaitement respectés avec les 2 amplifications, quelque chose était diffèrent. La dynamique bien présente avec le Naim paraissait moins subtile plus agressive, (Les 2 HCs au lieu d’une seule ?) que sur le Devialet.
Le choc fut surtout de constater que la scène sonore reculait d’une dizaine de mètres avec l’amplification Devialet ; en fait la scène sonore est infinie par rapport aux enceintes et adaptée au local/conditions d’enregistrement. Les enceintes ont disparu. Des bruits de scènes et des chuchotements apparaissent audibles. Le grave est superbement tenu avec le Devialet et ce quelque soit le niveau sonore ce qui pour moi est important car il m’arrive d’écouter la musique à faible niveau pour ne pas réveiller toute la famille.
Je n’ai pas comparé le produit avec une source Vinyl n’en n’ayant plus depuis 25 ans, mais pour ce qui des sources testées ce produit est tout simplement remarquable.
Le maillon faible du système Naim écouté était le nDAC par rapport à la section préampli/ampli. J’avais écouté Le DAC la ROSITA pi (> 10000 E) branché derrière le Devialet et personnellement, j’avais préféré l’entrée numérique directe sur le Devialet. Cette expérience a déjà été confirmée sur un autre forum.
J’ai eu la chance d’écouter les grands ensembles 252/300, 552/500 avec toute sorte de sources : LP12 (avec ou sans Benz…), NAT01, CDS3/555PS, CD NAGRA, Klimax DS etc…
Sur sources numérisées, à ma connaissance, le Devialet représente un coût/bénéfice sonore jamais égalé.
Attention au premier effet de l’écoute du Devialet : le message peut paraître simple au début. Je dis simple parce que sans artifice, sans tricherie, tout simplement pur et fidèle au message reçu. Attention aussi à la taille de la scène sonore totalement dépendante de l’enregistrement tantôt large, tantôt étroite mais toujours profonde comme fidèle au désir de reproduction des ingénieurs du son.
Mon avis peut différer des autres et cela est tout à fait normal.
J’invite cependant toutes les personnes privilégiant les supports numériques à écouter le Devialet au cas où ils souhaiteraient changer/améliorer leur système sonore si bien sûr les finances et leurs conjoint(e)s… l’autorisent.
Naimiste depuis 1991 : Nait2, Nap 90/Nac 92, Supernait/Hcap, 282/Nap 250 etc…
j'ai craqué en moins de 3 heures d'écoute pour ce nouveau venu.
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