Ecoute chez Viccos

[Bruno legast]

Le reste du bazar source étant :
une alim TP 12/2 sur le plug, le cable USB qui va bien directement aux fesses du D1-digital
(interface + reclocker en essai pour rire mais qui fait pleurer !!!) puis le D1-single attaqué
en AES-EBU et hop.

mais cela fait déja de la musique avec le D1 seul, sisi,
avec pour le coup, de la "démat" avec de la matière, mais pas seulement.

[dug]

Oups, le post prend une tournure décidément trop technique pour moi

Entendons-nous, ce qui sort du DAC de Viccos est très bon, mais personnellement je n'investirais pas autant d'argent dans une source dématérialisée, car le type d'écoute (et d'usage) ne convient pas, pour ce que j'en ai vu et entendu, à ce que je recherche... Ce qui m'a un peu surpris, c'est que le rendu est encore plus typé "numérique" qu'avec le CD... Alors évidemment, quand on préfère à l'origine l'écoute analogique, ce n'est pas forcément de ce côté là qu'on ira fouiner...mais Vincent a encore de la marge de progression, d'autant qu'il a sacrément potassé la question!

Et puis le matos va sans doute aussi évoluer, cela fait un peu drôle de voir vos installations bardées de mini boitiers prises RJ 45 (ou autres) et clés USB de tous poils...

Enfin, il faut bien vivre avec son temps, peut-être que dans 100 ans, la notion d'album aura totalement disparu, cela ne veut pas dire comme le dit DDD que "tout fout le camp" (salut Daniel ) simplement que les choses évoluent et corrélativement, les types d'écoute aussi! Libre à chacun de choisir cette option ou de rester sur un mode plus classique avec les CD et les vinyles... Après tout nul n'est contraint à quoique ce soit...

A+
Dug

[Bruno legast]

C'est vrai mais je ne pense pas que cela ne devienne plus technique, malgré tout,
c'est juste une question d'implication (comme tu l'exprimes) quand je vais sur les posts
liés aux platines vinyles sur ce forum ou d'autres, les termes et la "technicité" y sont
au moins tout autant prégnants vu de l'extérieur, sans parler du début de l'ère de la
haute fidélité ou chacun cherchait sa bricole...

Tes propos sont mesurés et explicites mais je ne comprends pas cette antagonisme,
vinyles vs le reste des supports et surtout versus cette étrange "tout numérique"...
un peu le grand méchant loup de la bande, malgré tout.
c'est tout de même, la musique qui prime et l'émotion qu'elle procure, aucun media,
ne la dépasse, il me semble, pourtant certains propos pourraient laisser penser que sans vinyles, elle n'existerai plus... quelle drole d'idée, que se soit en vinyl, CD ou fichier, cette "musique" restituée ne reste qu' une illusion, une image mentale que l'on se fait de la "réalité" d'une voix, d'un instrument ou d'un ensemble, la seule "vérité", s'il en est, ce sont les artistes et leurs concerts...
(et encore, que ceux de musique non amplifiée, si on voulait abuser)

Sinon je ne pense pas que ce tout numérique soit le vinyl killer, au contraire,
le CD aurait pu, lui, faire le boulot, oui, mais c'est finalemenent lui qui va disparaitre à terme
(sa disparition/mutation étant déja inscrit dans les gènes du premier CD qui fut gravé)...
En fait, cela ne peut, il me semble, que "sacraliser" un peu plus encore le vinyle.

Quand à cette esthétique sonore, plus si ou cela... oups, j'ai eu quelques platines Revox, thorens
et ma belle dernière LP12, des lecteurs CD, CDi, CD2 et CDS et maintenant du fichier et je ne jugerai de rien... Tout peut être magique ou merdique et ce n'est pas forcément une
question support.

A+B

[Bruno legast]

Et je rajouterais juste que, ce qui prime à mes yeux, en hifi, c'est le talent des ingénieurs (en dehors de celui des artistes) pour la prise de son et le mastering car sans cela aucun miracle à attendre de quoi que se soit...

Et puis faudra m'expliquer l'intérêt que peuvent avoir les vinyles récents (en dehors du lyrisme de l'objet et de la ritualisation de l'écoute, que je partage entièrement et qui n'est pas du tout négligeable, loin s'en faut) quand toute la chaine en amont est 100% numérique...

[dug]

Salut Bruno,

Je ne sais pas pourquoi ça me fait cela, mais sur mon installation, c'est toujours vers le vinyle que je finis par revenir, délaissant progressivement le CD2.

Lorsque la platine est bien réglée et que la cellule est en forme (ce qui n'est pas le cas actuellement pour la mienne, elle est repartie chez Expert Stylus... ) il y a quelque chose de magique qui se passe, une forme de proximité avec la musique que le lecteur CD (en tous cas le mien) peine énormément à reproduire... Sans compter l'image sonore qui s'ouvre plus, la bande passante qui s'élargit mais surtout les timbres des instruments qui sonnent beaucoup plus juste.

Le timbre de voix d'une chanteuse de Jazz, ou encore le son du marteau qui vient frapper la corde du piano, tout cela me parait beaucoup plus réaliste en analogique.

Chez Viccos par exemple, sur du lyrique, le timbre de voix de la chanteuse me paraissait un peu artificiel (je dis bien un peu...). C'est peut-être ça pour moi l'écoute "typée numérique": un côté un peu "figé", comme un manque d'huile entre les rouages et une forme de voile, de manque de naturel sur les timbres... cela toute proportion gardée bien évidemment...

Il me semble qu'Almo est comme moi, il revient toujours à l'écoute analogique délaissant progressivement son CDS2... Je me souviens d'une écoute d'un morceau de jazz chez lui avec la LP12 SE et la cellule Akiva assez extraordinaire. Le pauvre CDS2 qui pourtant ne démérite pas, était proprement à la ramasse...
Honnêtement cela me parait impossible d'atteindre ce degré de réalisme en numérique, tout au moins pour l'instant, et la couleur sonore du DAC Naim en tous cas, ne semble pas aller, à mes oreilles dans le sens de ce réalisme là...

Quant aux vinyles modernes, il sont sans aucun doute 100% numériques en aval, et pourtant, j'ai parfois l'occasion de comparer le CD (assez souvent fournis avec l'achat du LP) et le vinyle, eh bien je préfère à chaque fois le vinyle qui me semble plus ouvert, plus énergique... même si on sent un peu l'aspect numérique, dans la qualité des timbres notamment.

Il n'y a que sur les musiques électroniques modernes assez fournies en "signaux carrés", le dernier "Atom for peace" avec Thom York (des Radiohead) par exemple, ne présente que peu d'intérêt en format vinyle...

Mais la encore je n'affirme pas de grande vérités sur les mérites comparés du numérique et de l'analogique, c'est juste un point de vue perso...

A+
Dug

[Bruno legast]

Pareil, mon blabla n'engage que moi, rien de plus...
A+B

[S5-Pro]

Je ne sais pas pourquoi ça me fait cela, mais sur mon installation, c'est toujours vers le vinyle que je finis par revenir, délaissant progressivement le CD2.

Je ressens la même chose avec mon CDI.
A chaque fois que je le remets en service, la première impression est toujours la même wouahh !!! ... et puis au bout de quelques morceaux je m'ennuie.
Avec la platine c'est différent, je ne me pose plus de questions, seule la musique compte.
J'ai refait mon pré-ampli phono et cela m'a pris deux mois pendant lesquels je n'ai plus écouté de musique et pourtant j'aurais facilement pû connecter le CDI, mais je n'en ai même pas eu envie
La qualité des pressages des années 60-70 est tout simplement époustouflante !
Ivor Tiefenbrunn disait en substance il n'y a pas longtemps dans un article: "nous n'avons toujours pas réussi à extirper toute la musicalité contenue dans le sillon d'un vinyle".

[viccos]

quelle drole d'idée, que se soit en vinyl, CD ou fichier, cette "musique" restituée ne reste qu' une illusion, une image mentale que l'on se fait de la "réalité" d'une voix, d'un instrument ou d'un ensemble, la seule "vérité", s'il en est, ce sont les artistes et leurs concerts...
(et encore, que ceux de musique non amplifiée, si on voulait abuser)

Pourquoi abuser ? c'est la réalité non ?
Lors de mon dernier concert des Deep Purple, j'ai vu Roger Glover aller de la gauche de la scène vers la droite, et le son de sa basse est resté ... partout ... mauvais ... comme tout le reste.
Les concerts amplifiés ne valent le détour que pour le plaisir de voir les artistes jouer en direct, s'engager à fond dans leur musique et échanger quelque chose avec nous (parfois), pour l'ambiance et les (trop nombreux) décibels dans la poitrine. L’acoustique des salles est mauvais, la stéréo inexistante.

Je ne sais pas pourquoi ça me fait cela, mais sur mon installation, c'est toujours vers le vinyle que je finis par revenir, délaissant progressivement le CD2.

Je me fais naturellement l'avocat du diable : est-ce parce que culturellement tu es attaché au vinyle et qu'en conséquence tu n'as jamais fourni les mêmes efforts pour ta source CD ?
Nous le vivons tous : la mise en oeuvre d'un système - on parle d'une chaîne hifi, qui ne vaut donc que par son maillon le plus faible - est longue et difficile.

J'ai bon espoir de faire évoluer ma configuration pour aboutir à une musique plus vivante. Et j'en ai eu hier les prémisces :
D'une part le 102 s'exprime enfin pleinement, et m'offre un beau registre medium.
Mais surtout, j'ai décidé de me ré attaquer à ma source numérique et de retravailler la source "linux".
Et hier soir un rapide test comparatif Squeezebox (streamer) / Raspberry (Server de musique linux) versus Raspberry (streamer) / Raspberry (Serveur de musique linux) m'a fait entendre en faveur de ce dernier ensemble une musique quasi égale ... mais plus chargée en émotion .
Un retour arrière et celle-ci redisparaissait. J'ai tenté de cerner la différence, qui apparait par une forme de "minéralité" du son ... je suis désolé, c'est le mot le plus approprié qui me vient.
Comme si la musique avait été légèrement "rapée" !
Si les spécialiste du verbe peuvent m'aider, je suis preneur .

Hélas, car il faut un hélas, ce surcroit d'émotion était méchamment accompagné de bruit numérique, effet de bord connu sur la machine que j'utilise (Raspberry Pi).
Comme si, pour bénéficier d'une belle musicalité pleine d'émotion, il fallait se taper la poussière, réelle ou numérique, présente sur les vinyles ou la démat' .

Je vais continuer de creuser le sujet ce soir, avec l'objectif de supprimer le bruit numérique.

[maxwell]

En ce qui me concerne, ma source principale reste le CD2 bien que j'ai une platine.
Mais la véritable raison n'est pas que je préfère dans l'absolu le son du CD mais plutôt que ma chaîne est "réglée" pour le CD2. La restitution entre le CD2 et la Systemdek est tellement différente que le positionnement fixe des enceintes ne peut pas être "idéale" pour les 2 sources à la fois. Ayant largement plus de CD que de LP, j'ai choisi de favoriser le CD2.
Dans ces conditions, j'ai davantage de plaisir à écouter des CD chez moi.
Ailleurs, chez Doum notamment, on avait fait des écoutes avec comme sources sa LP12 et mon CD2 et le plaisir était largement supérieur avec la LP12.

Je raconte ça simplement pour dire qu'il me semble extrêmement compliqué de faire cohabiter dans un même système plusieurs sources et espérer que le résultat sera aussi satisfaisant pour chacune d'entre elles, sachant justement que chaque source nécessite un réglage adapté de tout le reste du système.
C'est en tout cas mon avis, basé sur ma modeste expérience...

[ALMO]

Un CD bien réalisé procure un bon degré de satisfactions au même titre que d'autres sources numériques lorsque les conditions de téléchargements hautes résolutions arrivent à être réunies.
Comme pour le numérique, le vinyle nécessite également la meilleur qualité possible d'informations contenues dans ses entrailles. Je suppose que la proportion de vinyles, réussis ou pas, doit être à peu près dans les mêmes proportions qu'en numérique.
J'ai quelques mêmes œuvres en CD et Vinyles qui datent des années 90. Bien que l'écoute CD qui pète la forme et soit de très haut niveau n'est-ce pas Marc35 si tu me lis ? l'écoute en vinyle, bien que découlant de procédés numérique de ces années, se manifeste par une scène plus ouverte plus fluide et naturelle .
Cette perception est sans doute moins flagrante en fonction des styles de musique.
Des possesseurs de lecteurs de réseau du niveau des Linn Akurate continus de privilégier leurs écoutes en vinyles avec des platines atteignant un seuil musical proche de celui ressenti en concert. Dans ce domaine d'incarnation la Linn LP12 n'est pas seule d'autres platines disques le font très bien aussi.

[Bruno legast]

Idem, quand j'avais de concert CDS et LP12 (aux petits oignons),
mes écoutes allaient, sans coup férir, aux vinyles avec la vingtaine de pétites que j'avais
sur mes qq 450 albums pour leur athmosphère inimitable (le croyais-je ?) mais paradoxalement
c'est le passage au tout numérique qui, pour ma part, à sonner le glas du CDS
après qq mois de recherche puis de ma LP12 (que j'aurais dû malgré tout garder, couillon que je suis)

Quand aux LINN Akurate, aussi reconnus soient-il, je n'ai jamais accroché,
c'est un autre LINN, le Klimax (version renew), leur grand frère qui a commencé
à me faire entrevoir sérieusement le potentiel du bazar (comme d'autres ici même)
puis enfin le Totaldac qui m'a définitivement convaincu, que la tache n'était pas impossible,
voir mieux...


Pis voila.

[troubadour]

[Bruno legast]

ouille...
et ça, c'est au poil, pour tous les nicker, Ah!! quand on est intelligent...

http://groovediggers.blogspot.fr/2008/0 ... iller.html

[nunusk]

[S5-Pro]

Il faut savoir affirmer ses convictions !!!!