Cinéma : Les films à voir

[RV]

J’avais bien compris que tu ne faisais que rendre compte

Pour ma part je pense que quiconque a des connaissances avancées dans un domaine a toutes les chances de trouver des incohérences ou de imprécisions dans les films. Il ne s’agit pas de documentaires mais de simples fictions qui s’ancrent dans la réalité en prilegiant une approche qui sert la narration.

Je citais en exemple les anachronismes architecturaux dans le film de Nolan, pas certains que tout le monde les ait remarqués.

Mais j’ai bien pire : j’ai entendu une fois un des protagonistes d’un film affirmer qu’il s’agissait de la meilleure qualité sonore car c’était du MP3

[filip63]

De toute façon, au cinéma, même quand ça colle à la réalité, on sait que c'est pour de faux, et qu'ils l'ont refait plusieurs fois ...

[RV]

Vu l’actualité, ce n’est pas forcément drôle

[groucho78]

Vu hier soir en avant-première "Boléro" d'Anne fontaine, une sorte de biopic, non pas de Ravel mais de son boléro ( FredM).



Belle distribution (Raphaël Personnaz, Vincent Perez, Jaeanne Balibar, Emmanuelle Devos, ....), bande son avec des œuvres interprétées par Alexandre Taraud sur le piano de Ravel (alors que Martha Argerich s'était vu interdire de le toucher !!) ; mais pour le reste beaucoup d'ennui pendant au moins les trois premiers quarts d'heure du film ....
Bref globalement pas inoubliable.

[RV]

[…]alors que Martha Argerich s'était vu interdire de le toucher !!

Elle tape trop fort sur les touches ?

[Troubadour]

Pour ma part je pense que quiconque a des connaissances avancées dans un domaine a toutes les chances de trouver des incohérences ou de imprécisions dans les films.

Oui la différence peut-être ici, c'est qu'on a "vendu" (peut-être que la réalisatrice n'est pas à l'origine de cette étiquette, je ne sais pas) comme un film de prétoire. Donc c'est normal que les gens concernés réagissent.

Dunkerke c'est pas un film sur l'architecture de Nord donc les erreurs sont acceptables. Mais si tu vas voir un biopic sur un architecte célèbre, là c'est normal d'être plus sévère.

Je pense que ça part de ça. Et j'ai aussi lu des avocats qui s'en fichent, que c'est une fiction comme tu dis

[groucho78]

Elle tape trop fort sur les touches ?

cépafô

[RV]

Oui la différence peut-être ici, c'est qu'on a "vendu" (peut-être que la réalisatrice n'est pas à l'origine de cette étiquette, je ne sais pas) comme un film de prétoire. Donc c'est normal que les gens concernés réagissent.

Justine Triet a de manière explicite et avouée titré son film en référence à celui d’Otto Preminger : Anatomy of a Murder (1959) qui est considéré comme un des archétypes du film de prétoire. Sans trop se tromper on doit pouvoir penser qu’elle désirait inscrire son film dans le genre.

Mais un film de prétoire n’est pas plus, nécessairement, un film sur le fonctionnement de la justice, qu’un film policier ou de mystère devrait l’être sur le fonctionnement de la police.

On peut d’ailleurs légitimement se poser la question des films qui entrent dans cette catégorie.
Le genre est large et certains y incluent un film dès lors qu’il contient des scènes de tribunaux. La classification de l’un n’est pas forcément celle de l’autre.

Après une petite recherche, j’ai trouvé cette petite définition provenant de l’American Film Institute (AFI) : "courtroom drama" as a genre of film in which a system of justice plays a critical role in the film's narrative.

En ce qui me concerne, elle me convient par ce qu’elle sous-entend.

[RV]

Je mets le lien vers la version française de la page sur laquelle j’ai trouvé la définition de l’AFI, qui contient un paragraphe sur le rapport du genre aux réalités de l’exercice de la justice : Représentation inexacte de la pratique juridique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Drame_juridique

Ou l’original si vous préférez car il doit s’agir d’une traduction automatique

https://en.wikipedia.org/wiki/Legal_drama

[Troubadour]

Justine

Oui moi je suis d'accord avec toi, mais je comprends aussi que les pros du système judiciaire tiquent un peu.
Si on prend la définition que tu as pris au pied de la lettre, "Un système judiciaire y joue un rôle critique", ben je peux très bien comprendre que ledit système, en l'occurence le système judiciaire de la France, pays dans lequel se déroule le film, doit être décrit de la façon la plus juste. Mais on peut prendre "rôle critique" simplement dans le sens où il occupe une bonne partie du film, où que l'intrigue est principalement basée sur lui. Et dans ce cas il n'a pas forcément besoin d'être juste au millimètre.

[RV]

Oups ! Corrigé merci

Pour ma part je comprends "critical role", davantage comme "rôle essentiel" plutôt que critique et je ne le dissocie pas de l’aspect narratif.

Selon moi le genre regroupe les films qui utilisent principalement des éléments du système judiciaire pour narrer une situation, dans le cas du film de Justine Triet pour faire l’autopsie d’un couple pour reprendre l’expression de Gérald.

Pour le rapport à la réalité, nos posts se sont croisés et j’avais posté un complément entre temps,

[love_leeloo]

bon à force d'en parler vous m'avez coupé l'envie, je crois que je vais zapper

[Troubadour]

Je mets le lien vers la version française de la page sur laquelle j’ai trouvé la définition de l’AFI, qui contient un paragraphe sur le rapport du genre aux réalités de l’exercice de la justice : Représentation inexacte de la pratique juridique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Drame_juridique

Ou l’original si vous préférez car il doit s’agir d’une traduction automatique

https://en.wikipedia.org/wiki/Legal_drama

ha oui bien vu ce paragraphe, ça règle l'histoire

[Troubadour]

bon à force d'en parler vous m'avez coupé l'envie, je crois que je vais zapper

Ho l'excuse

[Athos69]

"La bête", Bertrand Bonello.

Ce n'est pas un film détente, et il faut s'accrocher, bien suivre le début pour - tenter de - comprendre le truc.
Un chouilla long, certains spectateurs partent après 30 minutes, mais à voir. Chacun se fera son idée.