CR : DAC Chord Mojo / Chord Hugo / Hegel HD 12
Posté : 14 juin 2016, 16:14
Voilà le contexte de ce petit comparatif. Je cherchais un « petit » Dac pour placer en aval de la Chromcast Audio sur l’un des systèmes CB…et il apparait dans nos P.A. un petit Dac Hegel dont la presse à dit le plus grand bien. Le vendeur à fort gentiment accepter que je vérifie ce point sur mon système (merci Zorglub).
Sur ces entrefaits, Stringerbell, croisé ce samedi pour l’écoute des magnifiques MD3, me propose de me prêter son Chord Hugo lui aussi encensé par la presse et par les membres du forum Naim anglais qui pour certains le préfèrent au Ndac (merci Simon).
Enfin, outsider de la bande, un Chord Mojo qui m’est prêté par un collègue curieux de connaitre son positionnement au sein de cette confrontation.
Les essais sont réalisés sur ces deux ensembles : Cca/Dac/Nait1/Naca5/Harbeth P3esr d’une part, et Cca/Dac/32.5/HC/110/Naca5/Harbeth P3esr d’autre part. les morceaux sont essentiellement du jazz (du petit trio intimiste au grand ensemble de cuivre en passant par le jazz vocal).
Je branche le Hugo pour commencer (tant je suis impatient de vérifier les impressions ressenties lors d’un passage de Simon (Stringerbell) à la maison. Par rapport à la Cca, le résultat n’a rien à voir. Whaou…Le Hugo est un appareil fantastique
. C’est très en phase avec la philosophie Naim. Beaucoup de rythme. Beaucoup d’impact. Un grave abyssal ET précis. C’est très articulé. Abaissement notable du bruit de fond. Je le trouve vraiment dans la même veine que les Dac Naim. Pour ceux qui ont fait la mise à jour du Firmware du Ndac, il me semble s’en approcher nettement (et je comprends, qu’avant cette mise à jour, on ait pu choisir le Hugo). Sur des morceaux comme « Roma de Michel Godard » ou « Imagine The Fog Disappearing de Tord Gustavsen » la scène sonore est bien retranscrite, on ressent parfaitement l’espace autour des musiciens. Que ce soient les voix ou les cordes, le grain est superbe. Je suis conquis et me dit que je vais probablement être « déçu » par les 2 autres….
Remplacement du Hugo par son cadet. Le Mojo est encore plus surprenant tant il est petit. Comme avec son ainé, la qualité de fabrication, est très valorisante. Place à la musique. Et bien !!! quelle ressemblance. L’air de famille est indéniable. En première approche, je me demande pourquoi investir dans un Hugo 3 fois plus cher. Ce n’est qu’ensuite avec des morceaux plus rythmés que l’on commence à ressentir la hiérarchie des deux appareils. Les impacts des toms sur le morceau de Tord Gustavsen sont effectivement bien moins nets. On ressent une "boursoufflure" lors de ces coups. Sur « Ms. Garvey, Ms. Garvey de Roy Hargrove » les cuivres sont nettement moins différenciés et l’on sent que le Mojo a plus de mal à suivre le rythme. En revanche, sur les voix, les petits trios c’est (à ce prix) un excellent appareil.
Mise en place du Dac Hegel HD 12. Un peu d’angoisse car je ne sais vraiment pas si l’occasion de trouver un bon p’tit Dac ne va pas souffrir de la comparaison avec le Hugo. Je commence en douceur avec « Michel Bisceglia – singularity »….hummm, pas mal….pas mal du tout même. Je vois bien que la présentation est un peu différente de celle de l’Hugo. Diffèrente, mais pas moins bonne. Comment « qualifier » ces différences ? On change de disque et on remet le Tord Gustavsen. Là c’est un peu plus net. Tout d’abord précisons que le Hegel s’en sort très bien, très très bien. Aussi bien que le Chord. Le Hugo semble présenter un bas un peu plus dense. Un peu plus pesant (mais pas lourd, hein…). Pourtant, en repassant sur le Hegel aucune sensation de manque. Les graves sont là et bien impactant. Finalement, je me dis que le Hugo a une tonalité un peu plus sombre qui a pour « effet » une dramaturgie plus importante, mais sur une écoute plus prolongée et variée, le Hegel ne démérite sur aucun plan. Le Hegel est agile, bien timbré sur toute la bande passante (en comparaison la sonorité Hugo fait un tout petit peu penser à un effet "loudness" : un peu plus en haut et en bas….).
Tous ceci ce joue à un pouillième…pour moi, pas un n’est meilleur que l’autre.
Ce sont trois appareils avec un RQP exceptionnel. Le Mojo, presque trois fois moins cher que ces homologues sera un bon premier choix (mobile, de plus) et les deux autres peuvent nous propulser pour un prix raisonnable dans des écoutes riches, détaillées et très vivantes.
Un tout petit mot sur les fibres optiques. Puisque je disposais d’une « noname » et d’une Audioquest Cinnamon, je n’ai pas résisté à la tentation de les inter-changer en fin de comparo. L’Audioquest (second modèle de la gamme seulement) permet d’accéder à plus de musique avec une scène sonore plus large et mieux définie. Des timbres qui reflètent d’avantage la matière de l’instrument et des harmoniques qui se déploient mieux.
Là aussi, convaincu, je vais me tourner vers une fibre assez qualitative car la différence est bien audible. Surement une vodka !
Sur ces entrefaits, Stringerbell, croisé ce samedi pour l’écoute des magnifiques MD3, me propose de me prêter son Chord Hugo lui aussi encensé par la presse et par les membres du forum Naim anglais qui pour certains le préfèrent au Ndac (merci Simon).
Enfin, outsider de la bande, un Chord Mojo qui m’est prêté par un collègue curieux de connaitre son positionnement au sein de cette confrontation.
Les essais sont réalisés sur ces deux ensembles : Cca/Dac/Nait1/Naca5/Harbeth P3esr d’une part, et Cca/Dac/32.5/HC/110/Naca5/Harbeth P3esr d’autre part. les morceaux sont essentiellement du jazz (du petit trio intimiste au grand ensemble de cuivre en passant par le jazz vocal).
Je branche le Hugo pour commencer (tant je suis impatient de vérifier les impressions ressenties lors d’un passage de Simon (Stringerbell) à la maison. Par rapport à la Cca, le résultat n’a rien à voir. Whaou…Le Hugo est un appareil fantastique

Remplacement du Hugo par son cadet. Le Mojo est encore plus surprenant tant il est petit. Comme avec son ainé, la qualité de fabrication, est très valorisante. Place à la musique. Et bien !!! quelle ressemblance. L’air de famille est indéniable. En première approche, je me demande pourquoi investir dans un Hugo 3 fois plus cher. Ce n’est qu’ensuite avec des morceaux plus rythmés que l’on commence à ressentir la hiérarchie des deux appareils. Les impacts des toms sur le morceau de Tord Gustavsen sont effectivement bien moins nets. On ressent une "boursoufflure" lors de ces coups. Sur « Ms. Garvey, Ms. Garvey de Roy Hargrove » les cuivres sont nettement moins différenciés et l’on sent que le Mojo a plus de mal à suivre le rythme. En revanche, sur les voix, les petits trios c’est (à ce prix) un excellent appareil.
Mise en place du Dac Hegel HD 12. Un peu d’angoisse car je ne sais vraiment pas si l’occasion de trouver un bon p’tit Dac ne va pas souffrir de la comparaison avec le Hugo. Je commence en douceur avec « Michel Bisceglia – singularity »….hummm, pas mal….pas mal du tout même. Je vois bien que la présentation est un peu différente de celle de l’Hugo. Diffèrente, mais pas moins bonne. Comment « qualifier » ces différences ? On change de disque et on remet le Tord Gustavsen. Là c’est un peu plus net. Tout d’abord précisons que le Hegel s’en sort très bien, très très bien. Aussi bien que le Chord. Le Hugo semble présenter un bas un peu plus dense. Un peu plus pesant (mais pas lourd, hein…). Pourtant, en repassant sur le Hegel aucune sensation de manque. Les graves sont là et bien impactant. Finalement, je me dis que le Hugo a une tonalité un peu plus sombre qui a pour « effet » une dramaturgie plus importante, mais sur une écoute plus prolongée et variée, le Hegel ne démérite sur aucun plan. Le Hegel est agile, bien timbré sur toute la bande passante (en comparaison la sonorité Hugo fait un tout petit peu penser à un effet "loudness" : un peu plus en haut et en bas….).
Tous ceci ce joue à un pouillième…pour moi, pas un n’est meilleur que l’autre.

Ce sont trois appareils avec un RQP exceptionnel. Le Mojo, presque trois fois moins cher que ces homologues sera un bon premier choix (mobile, de plus) et les deux autres peuvent nous propulser pour un prix raisonnable dans des écoutes riches, détaillées et très vivantes.
Un tout petit mot sur les fibres optiques. Puisque je disposais d’une « noname » et d’une Audioquest Cinnamon, je n’ai pas résisté à la tentation de les inter-changer en fin de comparo. L’Audioquest (second modèle de la gamme seulement) permet d’accéder à plus de musique avec une scène sonore plus large et mieux définie. Des timbres qui reflètent d’avantage la matière de l’instrument et des harmoniques qui se déploient mieux.
Là aussi, convaincu, je vais me tourner vers une fibre assez qualitative car la différence est bien audible. Surement une vodka !
