Des câbles numériques : entend-on la différence ?
Posté : 23 oct. 2016, 16:42
Belle après-midi chez le Mousquetaire aujourd'hui. Jean-Michel voulait des avis tiers sur le choix d'un câble numérique XLR pour relier son DAC et son Streamer TotalDAC. Pascal (pfr69) et moi-même nous sommes donc portés bien volontiers volontaires !
Mes excuses a l'avance pour la longueur du texte : difficile de rendre compte en peu de mots sur des essais aussi fins. Pour les préssés vous pouvez toujours sauter directement à la conclusion
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, ne connaissant pas bien le monde TotalDAC, et pas du tout les câbles en présence : aucune idée des marques ni des prix... donc plutôt une bonne chose pour l'objectivité, d'autant que Pascal avait décidé de nous faire faire le test en aveugle total : Jean-Michel et moi ne savions pas quel câble était utilisé, et Jean-Michel avait poussé la perfection jusqu'à masquer les appareils pour qu'on ne puisse même pas entrevoir la couleur du câble utilisé à l’arrière des pyramides TotalDAC... Masquage obtenu grâce à un morceau de tissu (qui s'avèrera être en fait une taie d'oreiller) qui fera concurrence j'en suis sûr dans l'histoire de ce forum avec les justement célèbres nappes à carreau... je vous laisse juge sur la photo !

Avant de rentrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous (re)présenter le système de Jean-Michel, qui évolue de mieux en mieux : NAP300-NAC252-SuperCap DR et câbles enceintes et modulation en SuperLumina SVP – voilà pour la partie Naim. TotalDAC D1 Tube MKII et D1 Server pour la partie TD, et enfin les enceintes JMR Orféo Suprême – Excusez du peu, avec un tel système, on ne pouvait passez qu’un bon moment, et ce fut le cas.
Le premier exercice consistait donc à comparer ces fameux câbles numériques. Les forces en présence : Un Bibacord prêté par Bruno Legast, Un Actinote Aria, et le troisième était celui livré avec le TotalDAC.
Comme indiqué, toutes les manips ont été réalisées en aveugle de main de maître par Pascal, et à aucun moment Jean-Michel et moi-même n’avons eu la moindre possibilité de savoir lequel de ces trois câbles était utilisé.
Premier morceau de référence : Couperin – Les concerts royaux – prélude au deuxième concert.
• Première écoute sur le câble que nous appellerons « A » : on note une belle aération entre les instruments, clarté de la prise de respiration, montée de la flute sans aigreur. Les timbres des cordes sont agréables, sans aucune dureté, une certaine douceur sur le touché du piano. La scène est large est bien définie. Le système de Jean-Michel rend justice à tous les instruments.
• Second câble, identifié « B » mis en place par Pascal : ça semble un peu plus "numérique" et il y a tout de suite moins d’ampleur, en particulier sur la prise de respiration. Ça joue dans un auditorium alors que sur le précédent j’avais l’impression d’être dans une église. Jean-Michel relève une certaine dynamique, mais c’est plat, ça manque de profondeur.
• Câble « C » en troisième : le timbre des cordes est plus précis (trop ?) et sonne un peu plus "dur" qu’avec le premier câble, mais la flute est chaleureuse. Pascal est hors-jeu mais semble préférer celui-ci. Pour Jean-Michel, la flute à plus de corps sur celui-ci. La différence est ténue avec le premier.
On passe à un deuxième morceau, Voix-guitare : Georges Brassens – Le temps ne fait rien à l’affaire. L’ordre de passage des câbles est modifié, on parlera donc des câbles X, Y et Z.
• Le 1er câble – X est mis en place : il me semble reconnaitre le B. On s’ennuie ferme, ça manque singulièrement de vie. Jean-Michel confirme qu’il n’apprécie pas. Bon, faut voir les deux autres…
• Câble Y en place : beaucoup d’ampleur et le tapping est revenu. Je trouve les cordes assez douces, mais la caisse de la guitare un peu fermée. Sur ces deux critères, je fais le parallèle avec le câble A précédent.
• Câble Z : pas mal du tout. Même ampleur, mais l’environnement semble plus présent, la scène plus large. Sur ce critère, je crois reconnaitre le câble C précédent.
Au verdict : Pascal confirme que les bonnes correspondances ont été trouvées. Donc A=Y, B=X et C=Z.
En effet, la personnalité de chaque câble s’affirme maintenant et avec de la concentration, on arrive aisément à reconnaitre l’un d’eux qui ne procure aucune magie. Pour les deux autres, c’est plus serré, mais sur le critère de la largeur de scène, la confusion peut être évitée.
On cherche à confirmer si ces différentes personnalités seront aussi détectables sur un autre type de morceau, beaucoup plus riche avec de nombreux instruments. Le choix se porte sur Stéphane Belmondo - You can't go home again, avec notamment une trompette en avant plan et une grosse guitare basse. L’ordre des câbles est de nouveau mélangé par Pascal.
• Câble 1 : La basse est roulante, en fait trop, et somme toute assez plate. Je cherche à évaluer l’environnement et la scène : c’est pas flagrant. Et le tapping ? bof. Pour moi c’est le B-X, caractérisé par l’ennui.
• Câble 2 : la guitare est immédiatement plus vivante et l’environnement plus présent. On perçoit clairement la colonne d’air dans la trompette et la prise d’air du trompettiste. Le timbre des cordes est également bien plus propre, on sent leur texture, peut-être trop. Sur des morceaux très centrés sur les cordes, ça pourrait apparaitre comme fatiguant à la longue, mais question de gouts. Précision holographique de la scène sonore : pour moi c’est le C-Z, qui se détache assez facilement dans l’agrément d’écoute.
• Câble 3 : un peu de déception sur ce type de morceau. Si mes premières déductions sont justes, ce devrait être le A-Y qui était pas mal du tout sur le morceau précèdent, mais là je le trouve brouillon, la scène s’est rétrécie. Au point que je demande à Pascal s’il n’aurait pas cherché à nous embrouiller en remettant le B-X synonyme d’ennui. Il m’affirme que non. Je le classe donc comme A-Y, en restant sur ma faim.
Verdict : une fois de plus, nous avons retrouvé chaque câble en fonction de sa personnalité sans erreur. A-Y=3, B-X=1 et C-Z=2. Avec l’entrainement sur maintenant 3 morceaux distincts, l’erreur n’est plus guère possible.
Pour s’en assurer définitivement, on élimine donc le 1-B-X qui déplait à tout le monde et s’avère trop facile à reconnaitre. Il s’avère que c’était le câble de base fourni avec le TotalDAC. On garde les deux autres pour une dernière battle : le Câble A-Y-3, très bon sur les cordes, moins bon sur la profondeur de la scène et l'environnement, et le câble C-Z-2 : de loin le meilleur sur la dernière écoute de Belmondeau.
4ème et dernier morceau pour essayer de les départager : Canonball Alderley, Dancing in the dark. On passe les deux câbles en alternance, toujours sans savoir lequel a commencé à jouer.
• Câble 1 – je dirais que c’est le A-Y-3 : pas perçu une scène formidable. C’est plus soft que le 2, peut-être un peu moins fatiguant à la longue, mais moins impliquant, clairement flagrant sur la caisse du piano. Il y a un petit côté pincé.
• Câble 2, pour moi le C-Z-2. Je le préfère d'emblée sur le critère de la scène. La caisse du piano est très présente et j'ai le sourire sur les balais de la batterie. Jean-Michel aime bien le côté charpenté du un, mais du coup ça pousse un peu trop le saxo en avant, et préfère aussi le second.
Verdict : le C-Z-2 est le Bibacord prêté par Bruno Legast, le A-Y-3 est le Actinote Aria. Notre mousquetaire fait la tronche car tout le monde a finalement préféré le Bibacord, et il y a un écart de prix de 1 à 4 entre les deux !
En conclusion, coup de chance ou pas, les sceptiques le resteront, mais il se trouve que sur 4 morceaux en double aveugle, aucune erreur n’a été commise : chaque câble se distingue très clairement l’un de l’autre pour peu que l’on se concentre sur certains critères. Et l’un des trois était clairement mauvais. Ce petit exercice nous aura permis de passer un bon moment à l’écoute du système exceptionnel de Jean-Michel, et lui aura peut-être permis d’affiner son choix. Reste à savoir si la différence ténue entre l’Aria et le Bibacord vaut l’écart de prix, mais ça c’est un débat entre sa conscience et son portefeuille ! Sur le SQ seul, le Bibacord sort vainqueur très objectivement.
Pour finir l’après-midi, et forts de notre succès jusque-là sur notre capacité à différencier les choses, on s’est lancés dans l’exercice de différenciation entre des morceaux FLAC en qualité CD 16/44 et qualité Studio Master en 24 bits. Exercice toujours réalisé en aveugle avec cette fois-ci Jean-Michel à la manip.
Et bien là aussi, bien qu’il y ait beaucoup à dire sur les qualités diverses des enregistrements, force fût de constater que les différences furent assez faciles à repérer. Le fait est que le système très discriminant de Jean-Michel nous facilitait le travail. Pascal et moi avons pu indiquer sur trois morceaux différents lequel était le Studio Master. Le plus flagrant fût le dernier : Cécile McLorin Salvant – Le Mal de vivre sur l’album For One to Love. La différence entre les deux écoutes saute aux oreilles au bout de 15 s d'écoute : il y a une trop grosse différence entre le 16/44 et le 24/192.
Merci à Jean-Michel pour son accueil : l’écoute de son système est toujours un grand plaisir, même s’il cherche toujours à régler quelques soucis de brillance avec sa pièce. En tous cas, pour Pascal et moi, ce fût une belle après-midi, avec à la clé pour moi la découverte de quelques albums baroques très envoutants. Et ne vous méprenez pas : on n'a pas fait que se concetrer sur des comparaisons : sur un système comme celui-là, la musique coule de source, et la musique était belle et bien là à jouer avec nous !

Mes excuses a l'avance pour la longueur du texte : difficile de rendre compte en peu de mots sur des essais aussi fins. Pour les préssés vous pouvez toujours sauter directement à la conclusion

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, ne connaissant pas bien le monde TotalDAC, et pas du tout les câbles en présence : aucune idée des marques ni des prix... donc plutôt une bonne chose pour l'objectivité, d'autant que Pascal avait décidé de nous faire faire le test en aveugle total : Jean-Michel et moi ne savions pas quel câble était utilisé, et Jean-Michel avait poussé la perfection jusqu'à masquer les appareils pour qu'on ne puisse même pas entrevoir la couleur du câble utilisé à l’arrière des pyramides TotalDAC... Masquage obtenu grâce à un morceau de tissu (qui s'avèrera être en fait une taie d'oreiller) qui fera concurrence j'en suis sûr dans l'histoire de ce forum avec les justement célèbres nappes à carreau... je vous laisse juge sur la photo !


Avant de rentrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous (re)présenter le système de Jean-Michel, qui évolue de mieux en mieux : NAP300-NAC252-SuperCap DR et câbles enceintes et modulation en SuperLumina SVP – voilà pour la partie Naim. TotalDAC D1 Tube MKII et D1 Server pour la partie TD, et enfin les enceintes JMR Orféo Suprême – Excusez du peu, avec un tel système, on ne pouvait passez qu’un bon moment, et ce fut le cas.

Le premier exercice consistait donc à comparer ces fameux câbles numériques. Les forces en présence : Un Bibacord prêté par Bruno Legast, Un Actinote Aria, et le troisième était celui livré avec le TotalDAC.
Comme indiqué, toutes les manips ont été réalisées en aveugle de main de maître par Pascal, et à aucun moment Jean-Michel et moi-même n’avons eu la moindre possibilité de savoir lequel de ces trois câbles était utilisé.
Premier morceau de référence : Couperin – Les concerts royaux – prélude au deuxième concert.
• Première écoute sur le câble que nous appellerons « A » : on note une belle aération entre les instruments, clarté de la prise de respiration, montée de la flute sans aigreur. Les timbres des cordes sont agréables, sans aucune dureté, une certaine douceur sur le touché du piano. La scène est large est bien définie. Le système de Jean-Michel rend justice à tous les instruments.
• Second câble, identifié « B » mis en place par Pascal : ça semble un peu plus "numérique" et il y a tout de suite moins d’ampleur, en particulier sur la prise de respiration. Ça joue dans un auditorium alors que sur le précédent j’avais l’impression d’être dans une église. Jean-Michel relève une certaine dynamique, mais c’est plat, ça manque de profondeur.
• Câble « C » en troisième : le timbre des cordes est plus précis (trop ?) et sonne un peu plus "dur" qu’avec le premier câble, mais la flute est chaleureuse. Pascal est hors-jeu mais semble préférer celui-ci. Pour Jean-Michel, la flute à plus de corps sur celui-ci. La différence est ténue avec le premier.
On passe à un deuxième morceau, Voix-guitare : Georges Brassens – Le temps ne fait rien à l’affaire. L’ordre de passage des câbles est modifié, on parlera donc des câbles X, Y et Z.
• Le 1er câble – X est mis en place : il me semble reconnaitre le B. On s’ennuie ferme, ça manque singulièrement de vie. Jean-Michel confirme qu’il n’apprécie pas. Bon, faut voir les deux autres…
• Câble Y en place : beaucoup d’ampleur et le tapping est revenu. Je trouve les cordes assez douces, mais la caisse de la guitare un peu fermée. Sur ces deux critères, je fais le parallèle avec le câble A précédent.
• Câble Z : pas mal du tout. Même ampleur, mais l’environnement semble plus présent, la scène plus large. Sur ce critère, je crois reconnaitre le câble C précédent.
Au verdict : Pascal confirme que les bonnes correspondances ont été trouvées. Donc A=Y, B=X et C=Z.
En effet, la personnalité de chaque câble s’affirme maintenant et avec de la concentration, on arrive aisément à reconnaitre l’un d’eux qui ne procure aucune magie. Pour les deux autres, c’est plus serré, mais sur le critère de la largeur de scène, la confusion peut être évitée.
On cherche à confirmer si ces différentes personnalités seront aussi détectables sur un autre type de morceau, beaucoup plus riche avec de nombreux instruments. Le choix se porte sur Stéphane Belmondo - You can't go home again, avec notamment une trompette en avant plan et une grosse guitare basse. L’ordre des câbles est de nouveau mélangé par Pascal.
• Câble 1 : La basse est roulante, en fait trop, et somme toute assez plate. Je cherche à évaluer l’environnement et la scène : c’est pas flagrant. Et le tapping ? bof. Pour moi c’est le B-X, caractérisé par l’ennui.
• Câble 2 : la guitare est immédiatement plus vivante et l’environnement plus présent. On perçoit clairement la colonne d’air dans la trompette et la prise d’air du trompettiste. Le timbre des cordes est également bien plus propre, on sent leur texture, peut-être trop. Sur des morceaux très centrés sur les cordes, ça pourrait apparaitre comme fatiguant à la longue, mais question de gouts. Précision holographique de la scène sonore : pour moi c’est le C-Z, qui se détache assez facilement dans l’agrément d’écoute.
• Câble 3 : un peu de déception sur ce type de morceau. Si mes premières déductions sont justes, ce devrait être le A-Y qui était pas mal du tout sur le morceau précèdent, mais là je le trouve brouillon, la scène s’est rétrécie. Au point que je demande à Pascal s’il n’aurait pas cherché à nous embrouiller en remettant le B-X synonyme d’ennui. Il m’affirme que non. Je le classe donc comme A-Y, en restant sur ma faim.
Verdict : une fois de plus, nous avons retrouvé chaque câble en fonction de sa personnalité sans erreur. A-Y=3, B-X=1 et C-Z=2. Avec l’entrainement sur maintenant 3 morceaux distincts, l’erreur n’est plus guère possible.
Pour s’en assurer définitivement, on élimine donc le 1-B-X qui déplait à tout le monde et s’avère trop facile à reconnaitre. Il s’avère que c’était le câble de base fourni avec le TotalDAC. On garde les deux autres pour une dernière battle : le Câble A-Y-3, très bon sur les cordes, moins bon sur la profondeur de la scène et l'environnement, et le câble C-Z-2 : de loin le meilleur sur la dernière écoute de Belmondeau.
4ème et dernier morceau pour essayer de les départager : Canonball Alderley, Dancing in the dark. On passe les deux câbles en alternance, toujours sans savoir lequel a commencé à jouer.
• Câble 1 – je dirais que c’est le A-Y-3 : pas perçu une scène formidable. C’est plus soft que le 2, peut-être un peu moins fatiguant à la longue, mais moins impliquant, clairement flagrant sur la caisse du piano. Il y a un petit côté pincé.
• Câble 2, pour moi le C-Z-2. Je le préfère d'emblée sur le critère de la scène. La caisse du piano est très présente et j'ai le sourire sur les balais de la batterie. Jean-Michel aime bien le côté charpenté du un, mais du coup ça pousse un peu trop le saxo en avant, et préfère aussi le second.
Verdict : le C-Z-2 est le Bibacord prêté par Bruno Legast, le A-Y-3 est le Actinote Aria. Notre mousquetaire fait la tronche car tout le monde a finalement préféré le Bibacord, et il y a un écart de prix de 1 à 4 entre les deux !
En conclusion, coup de chance ou pas, les sceptiques le resteront, mais il se trouve que sur 4 morceaux en double aveugle, aucune erreur n’a été commise : chaque câble se distingue très clairement l’un de l’autre pour peu que l’on se concentre sur certains critères. Et l’un des trois était clairement mauvais. Ce petit exercice nous aura permis de passer un bon moment à l’écoute du système exceptionnel de Jean-Michel, et lui aura peut-être permis d’affiner son choix. Reste à savoir si la différence ténue entre l’Aria et le Bibacord vaut l’écart de prix, mais ça c’est un débat entre sa conscience et son portefeuille ! Sur le SQ seul, le Bibacord sort vainqueur très objectivement.
Pour finir l’après-midi, et forts de notre succès jusque-là sur notre capacité à différencier les choses, on s’est lancés dans l’exercice de différenciation entre des morceaux FLAC en qualité CD 16/44 et qualité Studio Master en 24 bits. Exercice toujours réalisé en aveugle avec cette fois-ci Jean-Michel à la manip.
Et bien là aussi, bien qu’il y ait beaucoup à dire sur les qualités diverses des enregistrements, force fût de constater que les différences furent assez faciles à repérer. Le fait est que le système très discriminant de Jean-Michel nous facilitait le travail. Pascal et moi avons pu indiquer sur trois morceaux différents lequel était le Studio Master. Le plus flagrant fût le dernier : Cécile McLorin Salvant – Le Mal de vivre sur l’album For One to Love. La différence entre les deux écoutes saute aux oreilles au bout de 15 s d'écoute : il y a une trop grosse différence entre le 16/44 et le 24/192.
Merci à Jean-Michel pour son accueil : l’écoute de son système est toujours un grand plaisir, même s’il cherche toujours à régler quelques soucis de brillance avec sa pièce. En tous cas, pour Pascal et moi, ce fût une belle après-midi, avec à la clé pour moi la découverte de quelques albums baroques très envoutants. Et ne vous méprenez pas : on n'a pas fait que se concetrer sur des comparaisons : sur un système comme celui-là, la musique coule de source, et la musique était belle et bien là à jouer avec nous !