Une belle aprèm chez Philou35
Posté : 10 mai 2017, 00:10
Philou35 m'avait convié à écouter "son nouveau lecteur cds3" (revenu d'outre manche après une cure de jouvence in Salisbury of course).... Bien entendu, le combo de course habituel est chaud à mon arrivée.
Et c'était samedi après midi
.
les disques écoutés :
pour commencer, le très classique (quoique) :

puis nous étions parés à virer vers du jazz plus contemporain


et pour finir


Bizarrement, sans préparation spéciale, mon choix de disques va se cantonner à un registre du jazz proche du piano, basse et batterie avec chacun d'eux proposant une atmosphère, et des images propres au disque mais se reliant quand même les uns au autres.
Nous sommes tellement pris par l'écoute que nous avons écoutés les premiers disques sans se soucier de quoi que ce soit puis nous avons dû choisir de n'écouter que des extraits (3 - 4 morceaux de chaque disque).
L'écoute se concentre sur le lecteur mais il n'est pas facile d'oublier le reste de l'équipement dont les enceintes ni de savoir à quel élément attribuer quelle qualité.
Ma première écoute des Sonus Faber m'avait laissé sur ma faim, je me souviens encore des BW qui m'avait transporté avec la platine vinyle. Et du coup, j'avais trouvé les Sonus Faber un peu molles à mon goût, alors que cette fois ci, je les ai trouvé al dente.
Ce qui frappe l'attention dès la première note, c'est la douceur et la présence effective mais jamais démonstrative et pourtant ou malgré que nous écoutons à volume modéré sans pousser le potard au delà des 9.00 et c'est suffisant. Coté timbres, on pourrait croire qu'on ne descends pas dans les basses les plus profondes mais les passages de contrebasse sont retranscrits tels qu'ils doivent l'être et parfois, on imagine la présence d'un caisson qui reste imaginaire.
Les quelques notes que nous avons écoutées à volume légèrement augmenté, n'ont rien changé à la donne mais la dynamique de certains passages empêche de rester au delà du fameux 9.00 h et il peut d'ailleurs s'avérer inutile de monter, la cohésion de l'ensemble pouvant paraître déséquilibrée.
Au fil de l'écoute, ce sont les détails qui frappent : ceux de l'interprétation, la moindre note est entendue mais les notes complexes sont façonnées sans aucun accrochage et l'attaque ou la fin de note est franche mais sans brouillage avec la note suivante : avec plénitude.
Les détails de spatialisation sont tout aussi présents et précis mais sans aucune démonstration : avec naturel.
Le gain concernant le lecteur est évident après ces vacances britanniques, les deux précédentes écoutes avaient montré que la platine vinyle paraissaient plus vivantes et plus attrayantes en tous points.
Cette fois ci, sans avoir refait de comparaison, le lecteur se montre vivant, chatoyant pour les timbres et réactif à l'interprétation de la musique avec toute une palette de nuances, et en capacité de marquer le tempo.
Du coup, l'après midi passe sans aucune fatigue et avons été surpris d'avoir passé tant de temps sans nous en rendre compte...
Merci Philippe, pour cette après midi
Et c'était samedi après midi

les disques écoutés :
pour commencer, le très classique (quoique) :

puis nous étions parés à virer vers du jazz plus contemporain


et pour finir


Bizarrement, sans préparation spéciale, mon choix de disques va se cantonner à un registre du jazz proche du piano, basse et batterie avec chacun d'eux proposant une atmosphère, et des images propres au disque mais se reliant quand même les uns au autres.
Nous sommes tellement pris par l'écoute que nous avons écoutés les premiers disques sans se soucier de quoi que ce soit puis nous avons dû choisir de n'écouter que des extraits (3 - 4 morceaux de chaque disque).
L'écoute se concentre sur le lecteur mais il n'est pas facile d'oublier le reste de l'équipement dont les enceintes ni de savoir à quel élément attribuer quelle qualité.
Ma première écoute des Sonus Faber m'avait laissé sur ma faim, je me souviens encore des BW qui m'avait transporté avec la platine vinyle. Et du coup, j'avais trouvé les Sonus Faber un peu molles à mon goût, alors que cette fois ci, je les ai trouvé al dente.
Ce qui frappe l'attention dès la première note, c'est la douceur et la présence effective mais jamais démonstrative et pourtant ou malgré que nous écoutons à volume modéré sans pousser le potard au delà des 9.00 et c'est suffisant. Coté timbres, on pourrait croire qu'on ne descends pas dans les basses les plus profondes mais les passages de contrebasse sont retranscrits tels qu'ils doivent l'être et parfois, on imagine la présence d'un caisson qui reste imaginaire.
Les quelques notes que nous avons écoutées à volume légèrement augmenté, n'ont rien changé à la donne mais la dynamique de certains passages empêche de rester au delà du fameux 9.00 h et il peut d'ailleurs s'avérer inutile de monter, la cohésion de l'ensemble pouvant paraître déséquilibrée.
Au fil de l'écoute, ce sont les détails qui frappent : ceux de l'interprétation, la moindre note est entendue mais les notes complexes sont façonnées sans aucun accrochage et l'attaque ou la fin de note est franche mais sans brouillage avec la note suivante : avec plénitude.
Les détails de spatialisation sont tout aussi présents et précis mais sans aucune démonstration : avec naturel.
Le gain concernant le lecteur est évident après ces vacances britanniques, les deux précédentes écoutes avaient montré que la platine vinyle paraissaient plus vivantes et plus attrayantes en tous points.
Cette fois ci, sans avoir refait de comparaison, le lecteur se montre vivant, chatoyant pour les timbres et réactif à l'interprétation de la musique avec toute une palette de nuances, et en capacité de marquer le tempo.
Du coup, l'après midi passe sans aucune fatigue et avons été surpris d'avoir passé tant de temps sans nous en rendre compte...
Merci Philippe, pour cette après midi