CDS2 et CDX/XPS/SUPERCAP/SUPERHICAP DR/KANDID...
Posté : 17 févr. 2020, 02:09
Bonjour
Ivan 35 et Almo sont passés ce dimanche à la maison pour procéder à quelques écoutes.
En effet mon installation a récemment évolué avec l'arrivée, côté CD, d'un CDS2 avec sa XPS et, côté vinyle, de la cellule Linn Kandid.
Alain n'est pas arrivé les mains vides car il avait pour l'occasion apporté son CDX, afin de le comparer au CDS2 les deux lecteurs étant alimentés par l'XPS. Mais il avait également dans ses valises deux alimentations : une Supercap black, et une "Superhicap" DR... Si si, vous avez bien lu !
Il s'agit en fait d'une Hicap DR black traditionnelle mais reconditionnée dans un boitier plus grand (type Supercap afin d'éloigner les régulateurs du champ magnétique du transformateur). Le procédé est ingénieux car Alain a fait en sorte qu'il soit totalement réversible.
Voici quelques images de cet engin pour le moins atypique

en bas la SUPERCAP et en haut la SUPERHICAP DR

une vue de l'intérieur avec les régulations déportées et l'astucieux montage d'Alain qui conserve le boitier originel de la Hicap DR
CDX/XPS vs CDS2/XPS
Alain avait amené deux petits meubles en contreplaqué de bouleau afin d'y poser le CDX et les alimentations. Voici un aperçu du dispositif d'écoute :

au premier plan le CDX, derrière le CDS2, la XPS est casée dans une étagère sous le 72...
Après quelques minutes nécessaires de chauffe pour le CDX alimenté par la XPS, on obtient un son très nerveux avec des basses bien tenues, des beaux timbres. Cela joue très bien l'image est assez ouverte même si elle reste plutôt cantonnée entre les enceintes. Je retrouve un petit "côté CD2" (lecteur avec lequel j'ai passé de nombreuses années avant d'avoir le CDS2) dans le swing et le PRAT, mais la présence de la XPS sur le CDX apporte plus que ce que le CD2 peut donner notamment en terme de définition et de tenue. Ce que je veux dire, c'est que, même avec la XPS qui booste le CDX, on garde un côté "lecteur intégré", les timbres quoique beaux, sont légèrement simplifiés, le son est plus collé aux enceintes. J'ai ressenti quelques duretés sur la voix de Karrin Allyson, il faut dire que nous écoutions bien fort dans ma pièce d'à peine 10m2. Je trouve également que le CD2 tout seul est plus fluide que le couple CDX/XPS.
Le CDS2/XPS, ouvre de suite plus l'image qui se détache des HP et s'étend en largeur et en profondeur, il distingue de façon assez nettement supérieure les plans sonores. Les timbres sont, de façon assez nette là encore, plus naturels, on oublie (presque) complètement que l'on a affaire à du numérique. Il y a plus de détails, mais il ne sont pas soulignés de façon fatigante, ils sont complètement intégrés au reste du message sonore ce qui procure au CDS2 une cohérence sans faille que n'atteint pas le CDX avec sa XPS. Tout est plus posé, plus raffiné et plus évident. L'énergie peut paraître en retrait, mais il n'en est rien, l'urgence du combo CDX/XPS disparait au profit d'un grande sérénité dans l'écoute. Le CDS2 est un lecteur de grande classe, très fluide (encore plus que le CD2 à mon avis) auquel on pourrait peut-être juste reprocher un très léger manque de vie. Comme il est dans son jus je songerais peut-être un de ces quatre à recapper au moins la XPS...
La cellule LINN KANDID
J'ai eu l'occasion de me procurer chez nos amis "brexiteurs" un modèle de démo ayant entre 25 et 30 heures d'utilisation. C'est donc une cellule pas encore tout à fait rodée que nous avons pu écouter. Rappelons pour ceux qui ne suivent pas l'actualité Linn de près, que ce modèle est le plus ambitieux de la marque écossaise, il se négocie neuf aujourd'hui à plus de 3 800€ ce qui en fait un produit résolument haut de gamme. Sa particularité est son dépouillement extrême, la cellule est nue sans coquille. Elle est extrêmement légère, un peu plus de 5 grs sans les 3 vis de fixation et est prévue pour fonctionner en parfaite synergie avec le bras Ekos SE (mais c'est très "synergique aussi avec un Ekos "normal" comme le mien qui présente globalement les mêmes caractéristiques que le SE ...). Sur le plan purement esthétique je trouve que ce n'est pas une grande réussite, c'est quand même assez moche, en tous cas bien moins "sexy" que celle que j'avais avant et dont la robe noire "matchait" parfaitement le bras Ekos. Voici un aperçu du rendu visuel (chacun se fera son opinion) :

Cette cellule est très neutre, le passage de la Dynavector (une DVXX2 MK2 très musicale, très chaleureuse) à la Kandid peut un peu dérouter au début. C'est un autre monde sonore.
Ce qui est le plus frappant c'est son piqué et son incroyable définition. Même sur les passages très complexes, ou bien en fin de disque où les choses sont parfois compliquées, elle fouille le sillon et reste imperturbable. C'est vraiment très agréable d'avoir une cellule aussi précise, sans distortion même dans les situations les plus difficiles. La Dynavector est très piquée pourtant, mais sur certains passages très complexes elle avoue ses limites. Rien de tout ça avec la Kandid et cela amène une bonne dose de sérénité à l'écoute.
Le second point marquant concernant cette cellule, c'est son énergie. Elle a été étudiée pour fonctionner avec l'Ekos et cela s'entend. La musique jaillit avec une vivacité incroyable, les basses sont redoutablement fermes et tenues, les tomes de la batterie ou les coups de grosse caisse vous prennent au ventre. Tout cela avec une quantité de détails assez hallucinante (réverbération, trémolo, sons électroniques divers et variés dans les albums de Radiohead par exemple ...).
Le timbres sont bons, neutres, mais bons. Il n'ont pas la chaleur de la Dynavector mais sont peut-être plus justes. J'espère que je m'y ferai...
L'image sonore est large et fait jeu égal avec ce que la DVXX2 MK2 propose, elle est néanmoins un peu moins étagée en profondeur, un peu plus projeté (manque de rodage ?).
Nous avons discuté avec Alain de l'opportunité d'ajouter une peu de force d'appui pour compenser ce caractère (c'est ce qu'il a fait avec la sienne).Mais je relisais les caractéristiques de cette cellule qui est étudiée pour que les bobines soit parfaitement alignées avec les aimants avec une force d'appui de 1,75 grs (l'angle d'attaque du cantilever a été modifié à cet effet par rapport à l'Akiva). Nous avons rapidement essayé 1,85 grs conseillé par Alain, ça réduit un peu le caractère "projeté" mais c'est globalement moins vivant et moins piqué. Je ferai d'autres essais ultérieurement, mais surtout je vais attendre de voir comment le son évolue avec le temps et le rodage.
Malgré ces quelques réserves, la Kandid est une très grande cellule, résolument haut de gamme, extrêmement spontanée et vivante, avec un caractère quasi exhaustif dans la résolution qui est assez jouissif.
SUPERCAP et SUPERHICAP DR
Nous avons commencé à troquer ma brave Hicap olive contre une Supercap black (non DR). Il y a une différence, ce n'est pas le jour et la nuit, mais indéniablement la Supercap ouvre plus l'image sonore. Elle apporte également un peu plus de fermeté et de tenue. Ce sont des manips que nous avons déjà faites de nombreuses fois par le passé avec Alain. Ce deux alimentations utilisent les même régulateurs, la différence s'expliquerait seulement par le plus grand espace du boitier de la Supercap qui permet d'éloigner les modules de régulation du transformateur et donc de réduire le niveau de bruit. A chaque fois que nous avons fait la comparaison, la Supercap est sortie vainqueur et cela a été encore le cas cette fois-ci...
Nous avons donc branché avec une certaine dose de curiosité la SuperHicap DR d'Alain qui, si on est logique, est à la Hicap DR ce que la Supercap (non DR) est à la Hicap (non DR) ... Vous me suivez ?
Eh bien cette alimentation fonctionne diablement bien ! Mieux que la Supercap, assurément ! Elle apporte une énergie et une tenue très nette à la musique. Elle ouvre de façon marquée le haut du spectre avec des aigus plus fouillés et un quantité de petits détails qui ressortent. La musique reste cohérente et le swing global est très bon. Mais cela change du PRAT "pépère" et plus "traditionnel" de ma Hicap olive. Avec la cellule Kandid je me demande si ça ne fait pas un peu beaucoup pour moi en terme de changements d'un coup ... En tous cas cela m'a donné envie de réfléchir à une évolution du côté de mon alimentation préampli. Pourquoi pas tenter un module Avondale TPR4 ? Je me demande ce que vaut ce module VS un module Naim DR ....Et puis cela me permettrait de garder le look olive de ma Hicap... plutôt que d'introduire du black dans mon troupeau de boites vertes ... à suivre donc ...
CDS2/XPS vs LP12/KANDID
Je disposais de plusieurs albums, à la fois en vinyle et en CD. Nous n'avons pas résisté à la tentation de comparer les deux sources. Nous avons utilisé l'album de Morcheeba "Head up high" (je ne me souviens plus du titre du morceau) ainsi que l'album de Radiohead "In Rainbow" avec le titre "Nude". Malgré ses grandes qualités, le CDS2 est arrivé assez nettement derrière : bande passante plus courte, le vinyle descend plus dans les graves, et révèle plus de choses en haut, image sonore plus resserrée, énergie en retrait, grave moins tenu ... Le constat peu paraître un peu cruel car le CDS2 est une magnifique machine, mais nos trois paires d'oreilles ont été unanimes.
Une petite pensée pour Ivan qui doit être au ski à l'heure qu'il est en lui souhaitant d'avoir un enneigement suffisant pour qu'il puisse profiter au maximum ! Quoiqu'il en soit il peut revenir à son "point écoute SBL" quand il veut (il comprendra...
).
Quant à Alain, sa brave 405, non pas olive, mais Peugeot, qui a vu naître le premier homme sur Terre, a du le ramener, lui et son alimentation mutante à bon port ... Il a bien essayé de brancher sa SUPERHICAP DR sur le pot d'échappement avant de partir, mais je lui ai dit que ça ne servait à rien, que ça ne le ramènerait pas plus vite sur Rennes ...
C'était une journée d'écoute très intéressante et instructive comme on les aime ! En plus cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un petit CR, après le très bon post de Cedric31 sur les amplis série black, c'était l'occas de rendre hommage à la série olive !
A+
Dug
Ivan 35 et Almo sont passés ce dimanche à la maison pour procéder à quelques écoutes.
En effet mon installation a récemment évolué avec l'arrivée, côté CD, d'un CDS2 avec sa XPS et, côté vinyle, de la cellule Linn Kandid.
Alain n'est pas arrivé les mains vides car il avait pour l'occasion apporté son CDX, afin de le comparer au CDS2 les deux lecteurs étant alimentés par l'XPS. Mais il avait également dans ses valises deux alimentations : une Supercap black, et une "Superhicap" DR... Si si, vous avez bien lu !
Il s'agit en fait d'une Hicap DR black traditionnelle mais reconditionnée dans un boitier plus grand (type Supercap afin d'éloigner les régulateurs du champ magnétique du transformateur). Le procédé est ingénieux car Alain a fait en sorte qu'il soit totalement réversible.
Voici quelques images de cet engin pour le moins atypique

en bas la SUPERCAP et en haut la SUPERHICAP DR

une vue de l'intérieur avec les régulations déportées et l'astucieux montage d'Alain qui conserve le boitier originel de la Hicap DR
CDX/XPS vs CDS2/XPS
Alain avait amené deux petits meubles en contreplaqué de bouleau afin d'y poser le CDX et les alimentations. Voici un aperçu du dispositif d'écoute :

au premier plan le CDX, derrière le CDS2, la XPS est casée dans une étagère sous le 72...
Après quelques minutes nécessaires de chauffe pour le CDX alimenté par la XPS, on obtient un son très nerveux avec des basses bien tenues, des beaux timbres. Cela joue très bien l'image est assez ouverte même si elle reste plutôt cantonnée entre les enceintes. Je retrouve un petit "côté CD2" (lecteur avec lequel j'ai passé de nombreuses années avant d'avoir le CDS2) dans le swing et le PRAT, mais la présence de la XPS sur le CDX apporte plus que ce que le CD2 peut donner notamment en terme de définition et de tenue. Ce que je veux dire, c'est que, même avec la XPS qui booste le CDX, on garde un côté "lecteur intégré", les timbres quoique beaux, sont légèrement simplifiés, le son est plus collé aux enceintes. J'ai ressenti quelques duretés sur la voix de Karrin Allyson, il faut dire que nous écoutions bien fort dans ma pièce d'à peine 10m2. Je trouve également que le CD2 tout seul est plus fluide que le couple CDX/XPS.
Le CDS2/XPS, ouvre de suite plus l'image qui se détache des HP et s'étend en largeur et en profondeur, il distingue de façon assez nettement supérieure les plans sonores. Les timbres sont, de façon assez nette là encore, plus naturels, on oublie (presque) complètement que l'on a affaire à du numérique. Il y a plus de détails, mais il ne sont pas soulignés de façon fatigante, ils sont complètement intégrés au reste du message sonore ce qui procure au CDS2 une cohérence sans faille que n'atteint pas le CDX avec sa XPS. Tout est plus posé, plus raffiné et plus évident. L'énergie peut paraître en retrait, mais il n'en est rien, l'urgence du combo CDX/XPS disparait au profit d'un grande sérénité dans l'écoute. Le CDS2 est un lecteur de grande classe, très fluide (encore plus que le CD2 à mon avis) auquel on pourrait peut-être juste reprocher un très léger manque de vie. Comme il est dans son jus je songerais peut-être un de ces quatre à recapper au moins la XPS...
La cellule LINN KANDID
J'ai eu l'occasion de me procurer chez nos amis "brexiteurs" un modèle de démo ayant entre 25 et 30 heures d'utilisation. C'est donc une cellule pas encore tout à fait rodée que nous avons pu écouter. Rappelons pour ceux qui ne suivent pas l'actualité Linn de près, que ce modèle est le plus ambitieux de la marque écossaise, il se négocie neuf aujourd'hui à plus de 3 800€ ce qui en fait un produit résolument haut de gamme. Sa particularité est son dépouillement extrême, la cellule est nue sans coquille. Elle est extrêmement légère, un peu plus de 5 grs sans les 3 vis de fixation et est prévue pour fonctionner en parfaite synergie avec le bras Ekos SE (mais c'est très "synergique aussi avec un Ekos "normal" comme le mien qui présente globalement les mêmes caractéristiques que le SE ...). Sur le plan purement esthétique je trouve que ce n'est pas une grande réussite, c'est quand même assez moche, en tous cas bien moins "sexy" que celle que j'avais avant et dont la robe noire "matchait" parfaitement le bras Ekos. Voici un aperçu du rendu visuel (chacun se fera son opinion) :

Cette cellule est très neutre, le passage de la Dynavector (une DVXX2 MK2 très musicale, très chaleureuse) à la Kandid peut un peu dérouter au début. C'est un autre monde sonore.
Ce qui est le plus frappant c'est son piqué et son incroyable définition. Même sur les passages très complexes, ou bien en fin de disque où les choses sont parfois compliquées, elle fouille le sillon et reste imperturbable. C'est vraiment très agréable d'avoir une cellule aussi précise, sans distortion même dans les situations les plus difficiles. La Dynavector est très piquée pourtant, mais sur certains passages très complexes elle avoue ses limites. Rien de tout ça avec la Kandid et cela amène une bonne dose de sérénité à l'écoute.
Le second point marquant concernant cette cellule, c'est son énergie. Elle a été étudiée pour fonctionner avec l'Ekos et cela s'entend. La musique jaillit avec une vivacité incroyable, les basses sont redoutablement fermes et tenues, les tomes de la batterie ou les coups de grosse caisse vous prennent au ventre. Tout cela avec une quantité de détails assez hallucinante (réverbération, trémolo, sons électroniques divers et variés dans les albums de Radiohead par exemple ...).
Le timbres sont bons, neutres, mais bons. Il n'ont pas la chaleur de la Dynavector mais sont peut-être plus justes. J'espère que je m'y ferai...
L'image sonore est large et fait jeu égal avec ce que la DVXX2 MK2 propose, elle est néanmoins un peu moins étagée en profondeur, un peu plus projeté (manque de rodage ?).
Nous avons discuté avec Alain de l'opportunité d'ajouter une peu de force d'appui pour compenser ce caractère (c'est ce qu'il a fait avec la sienne).Mais je relisais les caractéristiques de cette cellule qui est étudiée pour que les bobines soit parfaitement alignées avec les aimants avec une force d'appui de 1,75 grs (l'angle d'attaque du cantilever a été modifié à cet effet par rapport à l'Akiva). Nous avons rapidement essayé 1,85 grs conseillé par Alain, ça réduit un peu le caractère "projeté" mais c'est globalement moins vivant et moins piqué. Je ferai d'autres essais ultérieurement, mais surtout je vais attendre de voir comment le son évolue avec le temps et le rodage.
Malgré ces quelques réserves, la Kandid est une très grande cellule, résolument haut de gamme, extrêmement spontanée et vivante, avec un caractère quasi exhaustif dans la résolution qui est assez jouissif.
SUPERCAP et SUPERHICAP DR
Nous avons commencé à troquer ma brave Hicap olive contre une Supercap black (non DR). Il y a une différence, ce n'est pas le jour et la nuit, mais indéniablement la Supercap ouvre plus l'image sonore. Elle apporte également un peu plus de fermeté et de tenue. Ce sont des manips que nous avons déjà faites de nombreuses fois par le passé avec Alain. Ce deux alimentations utilisent les même régulateurs, la différence s'expliquerait seulement par le plus grand espace du boitier de la Supercap qui permet d'éloigner les modules de régulation du transformateur et donc de réduire le niveau de bruit. A chaque fois que nous avons fait la comparaison, la Supercap est sortie vainqueur et cela a été encore le cas cette fois-ci...
Nous avons donc branché avec une certaine dose de curiosité la SuperHicap DR d'Alain qui, si on est logique, est à la Hicap DR ce que la Supercap (non DR) est à la Hicap (non DR) ... Vous me suivez ?

Eh bien cette alimentation fonctionne diablement bien ! Mieux que la Supercap, assurément ! Elle apporte une énergie et une tenue très nette à la musique. Elle ouvre de façon marquée le haut du spectre avec des aigus plus fouillés et un quantité de petits détails qui ressortent. La musique reste cohérente et le swing global est très bon. Mais cela change du PRAT "pépère" et plus "traditionnel" de ma Hicap olive. Avec la cellule Kandid je me demande si ça ne fait pas un peu beaucoup pour moi en terme de changements d'un coup ... En tous cas cela m'a donné envie de réfléchir à une évolution du côté de mon alimentation préampli. Pourquoi pas tenter un module Avondale TPR4 ? Je me demande ce que vaut ce module VS un module Naim DR ....Et puis cela me permettrait de garder le look olive de ma Hicap... plutôt que d'introduire du black dans mon troupeau de boites vertes ... à suivre donc ...
CDS2/XPS vs LP12/KANDID
Je disposais de plusieurs albums, à la fois en vinyle et en CD. Nous n'avons pas résisté à la tentation de comparer les deux sources. Nous avons utilisé l'album de Morcheeba "Head up high" (je ne me souviens plus du titre du morceau) ainsi que l'album de Radiohead "In Rainbow" avec le titre "Nude". Malgré ses grandes qualités, le CDS2 est arrivé assez nettement derrière : bande passante plus courte, le vinyle descend plus dans les graves, et révèle plus de choses en haut, image sonore plus resserrée, énergie en retrait, grave moins tenu ... Le constat peu paraître un peu cruel car le CDS2 est une magnifique machine, mais nos trois paires d'oreilles ont été unanimes.
Une petite pensée pour Ivan qui doit être au ski à l'heure qu'il est en lui souhaitant d'avoir un enneigement suffisant pour qu'il puisse profiter au maximum ! Quoiqu'il en soit il peut revenir à son "point écoute SBL" quand il veut (il comprendra...

Quant à Alain, sa brave 405, non pas olive, mais Peugeot, qui a vu naître le premier homme sur Terre, a du le ramener, lui et son alimentation mutante à bon port ... Il a bien essayé de brancher sa SUPERHICAP DR sur le pot d'échappement avant de partir, mais je lui ai dit que ça ne servait à rien, que ça ne le ramènerait pas plus vite sur Rennes ...
C'était une journée d'écoute très intéressante et instructive comme on les aime ! En plus cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un petit CR, après le très bon post de Cedric31 sur les amplis série black, c'était l'occas de rendre hommage à la série olive !
A+
Dug