Vos "coup de coeur" : musique classique

[FredM]

Voici dans l’ordre, mes préférences actuelles (et concernant uniquement la Waldstein + la Sonate 31):
En N°1 (et assez loin devant, aussi pour la qualité sonore globale): Badura-Skoda. Fabuleux, somptueux,
En N°2: Daniel Barenboim, souvent décrié mais qui, selon moi, confirme être un très grand Bethovénien. Je trouve également ses symphonies (que je n’ai pas encore toutes écoutées) très bonnes.
En N°3 et 4 (difficile de trancher) : Gulda et Gilels qui jouent vraiment très différemment. Chacune ayant des qualités propres qu’un non initié comme moi ne saurait juger ni départager.

James!

Je trouve cela fou qu'on puisse préférer le pianoforte là dedans Bon je sais et je ne vais pas me re re re répéter sur ce que j'entends quand j'écoute cet instrument. En fait, sans vouloir pérorer, je pense que grosso modo on ne peut pas vraiment comparer les interprétations au pianoforte à celles au pianos modernes. Je me serais plus attendu à ce que tu nous dises: "Au pianoforte voici mon interprétation favorite et au piano voici mon interprétation favorite". Je ne sais pas, c'est un peu comme comparer une symphonie de Ludwig Van par Karajan avec le Berliner au grand complet et une interprétation de Philippe Herreweghe avec peu d'instrumentistes, et sur instruments anciens. Mais bon, va falloir que je me force un peu pour écouter au moins une ou deux des sonates que tu cites au pianoforte par Badara S. Histoire de ne pas mourir inculte. La suite en MP donc. Sinon, comme tu évoques des intégrales de ces sonates, pour mon goût perso c'est Paul Lewis, ça se tient très bien et je la place devant Kempff et autres, ce qui n'est pas peu dire

[James]

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c’est la version Rostro que j’écoute le plus.

bou diou, j'avais zappé ton post. Je ne l'ai pas ce Rostro dans Haydn, j'ai honte Bon beh va falloir que je commande ça, j'espère que c'est trouvable. De mon côté c'est Jacqueline Dupré, pleine de vie. J'en ai un autre (juste avec le 1) par je jeune Edgar Moreau, j'ai détesté (il va vraiment trop trop vite).

Fred,
Pas de souci, ça m’arrive aussi de « zapper ».
Je vois avec plaisir que tu n’hésites plus à t’aventurer ds des voies un peu nouvelles, comme Haydn et oh surprise (!) même celle qui mène au pianoforte. Ai-je bien vu? tu as commandé le CD dont ns sommes plusieurs à parler ces derniers temps, celui avec Théo Fouchenneret qui ns propose de fort belles sonates de Beethoven, dont la Waldstein.
Figure-toi que l’ayant aussi acheté, je l’attends d’un jour à l’autre. Je suis vraiment curieux pour le découvrir et le comparer avec Paul Badura-Skoda (PBS) que j’ai tant loué sur le forum.
C’est donc avec beaucoup d’impatience que je me réjouis de pouvoir échanger nos impressions au sujet de ce disque. Peut-être parviendra-t-il à te réconcilier avec ce type d’instrument, très ancien, dépassé, mais qui présente à mon sens, d’autres qualités que les pianos modernes et surtout un charme dingue?
En tout cas, bravo pour la démarche!
A très bientôt
Jacques

[James]

Voici dans l’ordre, mes préférences actuelles (et concernant uniquement la Waldstein + la Sonate 31):
En N°1 (et assez loin devant, aussi pour la qualité sonore globale): Badura-Skoda. Fabuleux, somptueux,
En N°2: Daniel Barenboim, souvent décrié mais qui, selon moi, confirme être un très grand Bethovénien. Je trouve également ses symphonies (que je n’ai pas encore toutes écoutées) très bonnes.
En N°3 et 4 (difficile de trancher) : Gulda et Gilels qui jouent vraiment très différemment. Chacune ayant des qualités propres qu’un non initié comme moi ne saurait juger ni départager.

James!

Je trouve cela fou qu'on puisse préférer le pianoforte là dedans Bon je sais et je ne vais pas me re re re répéter sur ce que j'entends quand j'écoute cet instrument. En fait, sans vouloir pérorer, je pense que grosso modo on ne peut pas vraiment comparer les interprétations au pianoforte à celles au pianos modernes. Je me serais plus attendu à ce que tu nous dises: "Au pianoforte voici mon interprétation favorite et au piano voici mon interprétation favorite". Je ne sais pas, c'est un peu comme comparer une symphonie de Ludwig Van par Karajan avec le Berliner au grand complet et une interprétation de Philippe Herreweghe avec peu d'instrumentistes, et sur instruments anciens. Mais bon, va falloir que je me force un peu pour écouter au moins une ou deux des sonates que tu cites au pianoforte par Badara S. Histoire de ne pas mourir inculte. La suite en MP donc. Sinon, comme tu évoques des intégrales de ces sonates, pour mon goût perso c'est Paul Lewis, ça se tient très bien et je la place devant Kempff et autres, ce qui n'est pas peu dire

Resalut Fred,
Quand j’ai envoyé mon post précédent, je n’avais pas vu ton tout dernier (celui-ci).
Oui, je comprends très bien ton analyse qui est certainement plus cohérente que la mienne. Rassure-toi, tu n’es pas le seul à avoir des difficultés avec les Hammerklavier qui ferraillent effectivement pas mal. Je pense qu’il faut essayer d’écouter autrement, si on peut. N’oublions pas quand même que c’est sur ce type de piano qu’ont été composées les plus belles pages de la musique classique.
Pour répondre à ton souhait, dès que j’aurais plusieurs versions au pianoforte, je n’hésiterai pas à donner un avis.
Pour les pianos modernes, je suis encore loin d’avoir « passer » toutes les sonates de LvB avec tous les pianistes que j’avais cités (Gilels, Gulda, Barenboim, Kovacevich, certaines aussi de Gould, Ashkenazy, Brendel, .....), bref, j’ai du pain sur la planche.
Et il y aurait encore bien d’autres interprètes à découvrir, comme p.ex. Paul Lewis, Louis Lortie, etc. etc.
Il faut absolument que je devienne centenaire!

J’avais quand même laissé comprendre (je crois) que sur la base des sonates écoutées attentivement, celles de Barenboim m’avaient un peu plus marqué. Mais, le niveau de tous ces virtuoses du piano est si brillant qu’il serait injuste d’établir une hiérarchie. C’est le côté Beethovenien (tel que je le ressens ou l’imagine) qui me plait tant chez Barenboim.
Oui, ns pouvons poursuivre cet échange en MP si tu préfères.

[FredM]

tu as commandé le CD dont ns sommes plusieurs à parler ces derniers temps, celui avec Théo Fouchenneret qui ns propose de fort belles sonates de Beethoven, dont la Waldstein.
Figure-toi que l’ayant aussi acheté, je l’attends d’un jour à l’autre. Je suis vraiment curieux pour le découvrir et le comparer avec Paul Badura-Skoda (PBS)

AAARRRRGGGGGG je n'avais pas fait gaffe, je n'avais pas fait attention au fait qu'il s'agissait d'un disque au pianoforte Bref j'ai annulé ma commande juste à temps.

[James]

tu as commandé le CD dont ns sommes plusieurs à parler ces derniers temps, celui avec Théo Fouchenneret qui ns propose de fort belles sonates de Beethoven, dont la Waldstein.
Figure-toi que l’ayant aussi acheté, je l’attends d’un jour à l’autre. Je suis vraiment curieux pour le découvrir et le comparer avec Paul Badura-Skoda (PBS)

AAARRRRGGGGGG je n'avais pas fait gaffe, je n'avais pas fait attention au fait qu'il s'agissait d'un disque au pianoforte Bref j'ai annulé ma commande juste à temps.

Fred,
Et moi qui pensais que t’étais (peut-être !) en train de changer ton fusil d’épaule ! J’espérais tant de nos échanges à ce sujet!
Mais même en dehors de ces productions avec ce type d’instrument « ferraillant » (mais qui se multiplient!), il y a matière à échanges, comparaisons, discussions. Toi qui a pas mal d’avance sur moi avec les sonates de LvB, penses-tu qu’on puisse trouver une intégrale qui soit vraiment au-dessus des autres, donc aussi d’une homogénéité exemplaire.
Ce qui me surprend beaucoup, c’est que certains pianistes de renom ne semblent pas beaucoup « s’intéresser «  à ces sonates, du tout. Pourtant, ils n’ont pas renié à jouer les Concertos! Qui a une explication?
Ex.: Krystian Zimerman, Martha Argerich, ..... merci aux spécialistes pour compléter la liste.
Au fait, comment est apprécié Lang Lang qui a consacré assez récemment je crois, un disques aux sonates de LvB?
A suivre!
Jacques

[FredM]

les sonates de LvB, penses-tu qu’on puisse trouver une intégrale qui soit vraiment au-dessus des autres, donc aussi d’une homogénéité exemplaire.

Bah vi, comme je le disais en intégrale (pour l'homogénéité) ma préférence va à Paul Lewis et W. Kempff. Je parle bien en intégrales hein... Une fois en voiture j'ai été totalement happé par une Waldstein, c'était Lewis, j'ai foncé (bien que pas fan de ses Schubert). Pasque en disques isolés on est ici 200 à avoir chacun 200 disques favoris (perso j'aurais du mal sans certains Kovacevich, Serkin surtout, voire Gould, le disque de Tharaud récent m'a biiiiiiiiiiiiip comme dirait le Grand Eric Cartman etc... mais bref on s'en fiche vu que grosso modo c'est quand même vachement dur de trouver de mauvaises choses dans ces sonates, enfin je trouve, mais je suis plus schubertien que beethovenien alors je suis toujours content concernant les sonates de Ludwig. Enfin avec de vrais pianos...).

[James]

les sonates de LvB, penses-tu qu’on puisse trouver une intégrale qui soit vraiment au-dessus des autres, donc aussi d’une homogénéité exemplaire.

Bah vi, comme je le disais en intégrale (pour l'homogénéité) ma préférence va à Paul Lewis et W. Kempff. Je parle bien en intégrales hein... Une fois en voiture j'ai été totalement happé par une Waldstein, c'était Lewis, j'ai foncé (bien que pas fan de ses Schubert). Pasque en disques isolés on est ici 200 à avoir chacun 200 disques favoris (perso j'aurais du mal sans certains Kovacevich, Serkin surtout, voire Gould, le disque de Tharaud récent m'a biiiiiiiiiiiiip comme dirait le Grand Eric Cartman etc... mais bref on s'en fiche vu que grosso modo c'est quand même vachement dur de trouver de mauvaises choses dans ces sonates, enfin je trouve, mais je suis plus schubertien que beethovenien alors je suis toujours content concernant les sonates de Ludwig. Enfin avec de vrais pianos...).

Si tu aimes Schubert, je pense que tu dois connaître Michel DALBERTO. Je n'ai qu'un disque de lui: Piano Sonatas Complete - 4 (DENON)
Magnifique, des sonorités de piano (moderne!!) sublimes, d'une précision inégalée.

[FredM]

Non non, connais pas. En même temps je suis en overdose des sonates de Beethoven depuis quelques années. Comme pas mal de monde j'ai déjà pléthore, pas envie d'en redécouvrir d'autres, faudrait d'abord que j'écoute mieux ce que j'ai et que j'écoute rarement, voire pas du tout. En cette année Beethoven les sorties sont nombreuses (on avait parlé ici de Igor Levit etc...) et je n'en puis plus

[EDIT] oupsss tu parlais de Schubert concernant Dalberto, sorry. Décidemment!

[groucho78]

Salut James et Fred,
Oui Dalberto très bien ; c'est par lui que suis entré chez Schubert (il y a quelques dizaines d'années ) pour ne jamais plus en ressortir.
Mais depuis j'ai découvert d'autres interprètes qui m'ont donné davantage d'émotions : Richter au-dessus de tout, Brendel, Gilels, Serkin (ah ! la D959 !!) , Zacharias, Cassard pour ne citer que mes préférés.
Dernièrement j'ai découvert un jeune pianiste dont j'ai trouvé l'interprétation bouleversante : Adam Laloum dans les sonates 894 et 958. Je vous le recommande chaudement

[FredM]

Mais depuis j'ai découvert d'autres interprètes qui m'ont donné davantage d'émotions : Richter au-dessus de tout, Brendel, Gilels, Serkin (ah ! la D959 !!) , Zacharias, Cassard pour ne citer que mes préférés.

On a les mêmes gouts Ah Richter dans la sol majeur, ce long fleuve calme qui d'un coup déchaine la violence Et sa dernière sonate D960 en live à Prague, inapprochable amha. Sinon, Laloum j'essaierai d'écouter, je ne connais pas du tout.

[FredM]

A partir de 7'30''. Cette vidéo est du même tonneau que les Goldberg de Gould filmées par B. Monsaingeon, un témoignage pour l'Histoire de la musique.

[groucho78]

.... Ah Richter dans la sol majeur, ce long fleuve calme qui d'un coup déchaine la violence ....

Oui oui oui !! Déchirant !

[James]

A partir de 7'30''. Cette vidéo est du même tonneau que les Goldberg de Gould filmées par B. Monsaingeon, un témoignage pour l'Histoire de la musique.

Magnifique en effet. C’est d’ailleurs cette même oeuvre de Schubert qui figure sur le disque que j’ai présenté il y a qq. jours (Dalberto/DENON).
Je ne sais pas si le pleurage (surtout sur certaines fins de notes) est dû au fait que c’est sur YouTube (donc j’imagine en MP3) ou si l’enregistrement, très ancien présente déjà ce défaut. J’ai un vinyle de Lipati (en excellent état ds une pochette superbe) où je ressens la même carence. Je pense qu’on était aux limites des meilleurs enregistreurs de l’époque.

Heureusement, avec l’avènement de la stéréo, les machines ont fait des progrès phénoménaux (fin des années 50, début des années 60). Certains enregistrements d’anthologie, de cette époque, (Mercury, Decca,.....) sont là pour en attester
Mais attention à leurs transferts sur CD.
Ceux que je propose ci-dessous ont été enregistrés en 1961/62 pour DECCA par Kenneth Wilkinson, un magicien de la prise de son. Parmi mes tout premiers CD, j’en ai deux de cette série (numérisés par Chesky Records autour des années 90).
D’après ce que j’ai pu lire, ces transferts Chesky sur CD dépassent très nettement en terme de qualité toutes les autres éditions que l’on peut trouver.
Je ne peux que confirmer la qualité époustouflante de ces enregistrements, pour moi, des références absolues en terme de transparence, de naturel, d’équilibre orchestral et de scène sonore.
Déjà à cette époque les frères Chesky avaient parfaitement compris que la numérisation d’un enregistrement analogique, n’était pas une phase anodine.
Pour cette série des symphonies de LvB par Leibowitz et le Royal Philharmonic Orchestra, ils se sont servis de la crème des magnétophones, un Ampex à tubes ‘customisé’ et déjà à cette époque, d’un extraordinaire convertisseur 20 Bit linéaire avec un séquençage à 128 fois. Le résultat est là, sans conteste, formidable!
Qui donc oserait dire de manière catégorique qu’avant les années 2000, les transferts sur CD étaient détestables. Cet exemple démontre aussi, que le support « CD » en lui-même est excellent. Tout dépend de la qualité de la prise de son, du support original et de l’attention portée à sa numérisation.
Bonnes écoutes.
Jacques

[James]

tu as commandé le CD dont ns sommes plusieurs à parler ces derniers temps, celui avec Théo Fouchenneret qui ns propose de fort belles sonates de Beethoven, dont la Waldstein.
Figure-toi que l’ayant aussi acheté, je l’attends d’un jour à l’autre. Je suis vraiment curieux pour le découvrir et le comparer avec Paul Badura-Skoda (PBS)

AAARRRRGGGGGG je n'avais pas fait gaffe, je n'avais pas fait attention au fait qu'il s'agissait d'un disque au pianoforte Bref j'ai annulé ma commande juste à temps.

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Bonsoir Fred et tous les amis,

Correctif: Je suis désolé d’avoir laissé croire (allez savoir pourquoi ?) que le CD de Théo Fouchenneret avec les sonates Waldstein et Hammerklavier était joué sur pianoforte, ce qui n’est pas le cas. C’est bien sur un Steinway D-274 que joue Theo.
Veuillez accepter toutes mes excuses pour cette erreur qui va peut-être permettre à certains de retrouver leur sérénité face à la profusion de propositions de disques sur instruments anciens ces derniers temps.

Fred tu peux le commander, tu ne devrais pas regretter ton achat. Théo Fouchenneret nous délivre une superbe interprétation, d’une parfaite luminosité alliée à une maîtrise sans faille.

Après avoir écouté la Waldstein, je n’ai pas pu m’empêcher d’enchaîner mon écoute avec cette même sonate, jouée par Paul Badura-Skoda (PBS), évidemment sur pianoforte.
Malgré la perfection du CD de Fouchenneret, je crois que si on m’obligeait à trancher entre ces deux interprétations si différentes, je choisirai quand même celle de PBS (pour les raisons déjà évoquées précédemment).
Le lien ci-dessous me paraît assez bien expliquer pourquoi une excellente interprétation sur piano ancien bien restauré et superbement enregistré peut, dans certains cas, s’avérer plus proche des intentions des compositeurs, ici en l’occurrence de LvB qui poussait le raffinement et ses pianos à l’extrême.

http://www.slate.fr/story/19035/la-rech ... -son-perdu

[neroptic]

Ophélie Gaillard: Vivaldi, I’Colori dell’Ombra



Enregistré par Little Tribeca à l’Église évangélique luthérienne Saint Pierre (Paris) en août 2019
Direction artistique : Nicolas Bartholomée assisté par Olivier Fourés
Prise de son : Nicolas Bartholomée, Franck Jaffrès et Ignace Hauville
Montage : Franck Jaffrès, assisté par Aurélie Martin et Ignace Hauville
Mixage et mastering : Nicolas Bartholomée et Franck Jaffrès
Édition musicale : Ars Antiqva